On risque d'avoir des surprises
Football jeudi, 15 juin 2006. 20:58 jeudi, 12 déc. 2024. 02:59
Phénomène assez rare, les Alouettes joueront un troisième match consécutif contre les Blue Bombers quand ils donneront le coup d'envoi à leur saison régulière vendredi au stade Percival-Molson. On sait qu'en raison du départ des Renegades d'Ottawa, la Ligue canadienne a dû refaire son calendrier. La situation de certaines équipes comme les Argonauts, qui doivent partager leur stade avec les Blue Jays, rendait impossible de déplacer certaines dates. Ça donne lieu à une situation assez inusitée qui ne devrait pas créer de gros problèmes aux joueurs, mais pour les entraîneurs, ça devient un vrai casse-tête.
En pré-saison, on veut évaluer nos joueurs, préparer notre philosophie, notre base de jeu. Par contre, les entraîneurs des Alouettes et des Blue Bombers n'ont pas eu l'entière liberté de le faire jusqu'à maintenant parce qu'ils ne voulaient pas montrer les jeux avec lesquels on pense être capable de battre la formation adverse.
Alors de part et d'autre, on risque d'avoir des surprises vendredi. On verra des nouveaux jeux, des nouvelles tendances, des nouvelles philosophies, des nouvelles formations qui n'auront pas du tout été utilisées durant la pré-saison. Ce qui ne changera pas, toutefois, c'est le résultat final, puisque les Alouettes l'emporteront.
Étourdir une défensive inexpérimentée
Si je m'improvise entraîneur à l'attaque chez les Alouettes, je veux tirer avantage de mon personnel expérimenté. Les Als comptent sur un paquet de joueurs qui sont dans le même système depuis cinq ans, alors ils voudront ouvrir la machine dès les premières possessions puisque du côté de Winnipeg, c'est la situation inverse : plein de nouveaux joueurs qui doivent apprendre un tout nouveau système défensif.
Attendez-vous à ce que Montréal bombarde les Bombers avec un paquet de formations et des joueurs constamment en mouvement pour voir s'ils sont capables de suivre le rythme qu'on leur impose. Pour des jeunes joueurs qui doivent assimiler les notions d'un nouveau système, la tâche en apparence simple de se positionner avant que le jeu se mette en branle est un défi de taille. Le jeu n'est même pas commencé que tu es déjà étourdi. Le doute s'installe facilement, tu te poses des questions et c'est là qu'il devient facile de se retrouver dans le trouble.
Donc, si je suis dans la peau des entraîneurs des Alouettes, je veux voir ça. On a une attaque expérimentée qui peut partir à 100 milles à l'heure dès les premiers jeux, les gars connaissent le livre de jeu comme le fond de leur poche. Si les Blue Bombers s'aperçoivent qu'ils ne sont pas capables de suivre, ils vont commencer à envoyer des formations moins complexes, mois difficiles à exécuter mais moins difficiles à décortiquer. Si c'est le cas, ça pourrait devenir un pique-nique pour Anthony Calvillo et ses receveurs.
Voyons ce qu'il a dans le ventre
Je ne suis pas convaincu que Kevin Glenn a démontré par le passé qu'il est un quart-arrière capable de lire le blitz, de composer avec la pression constante de la défensive adverse. Du côté des Alouettes, je pense qu'on va y aller de façon agressive. On va essayer d'aller chercher des réponses. On va dire à Glenn : « Tant que tu ne nous auras pas prouvé que tu ne peux pas battre notre blitz, on ne te donnera pas le temps de t'installer dans ta zone de protection, de lire le jeu et de repérer tes receveurs ».
Si jamais Glenn et les Bombers sont incapables de s'ajuster, attention! Ça va être le festival du blitz, c'est certain. Connaissant les Alouettes, il faut s'attendre à ça.
Rendons aux Bombers ce qui leur revient
Doug Berry, l'ancien coordonnateur à l'attaque des Alouettes et nouvel entraîneur-chef des Blue Bombers, a amené du nouveau talent, des nouveaux joueurs, mais surtout une nouvelle attitude. L'an dernier, les Bombers n'avaient qu'un mot en tête : reconstruction. Or, comme organisation, tu ne dois jamais dire ça. Ce ne sont que des excuses qui lancent le message aux joueurs que ce n'est pas si grave s'ils échouent et ne livrent pas la marchandise.
Berry ne veut rien savoir d'utiliser ce mot, et ça a paru en matchs pré-saison. S'il y a un aspect du jeu où je donne l'avantage à son équipe d'après ce que l'on a vu jusqu'à maintenant, c'est au niveau de la robustesse et de l'attitude.
Berry a bâti une équipe robuste qui va se battre à chaque jeu, qui veut imposer son style de jeu, et je crois qu'elle a réussi à le faire en matchs hors-concours. Les Alouettes ont déjà deux matchs de joués contre Winnipeg, et regardez la liste des blessés. Je pense qu'on peut dire sans se tromper que les Alouettes se sont fait brasser plus qu'ils ont brassé l'adversaire. Est-ce que ça va changer vendredi? Ça sera certainement intéressant à surveiller.
Gardez aussi un œil attentif sur le travail des deux demis défensifs recrues qui joueront ensemble pour les Alouettes, soit Lamont Brightful et Chip Cox. Il ne serait pas étonnant de voir les Bombers tester ce côté de la défensive et voir comment les jeunes réagiront.
En pré-saison, on veut évaluer nos joueurs, préparer notre philosophie, notre base de jeu. Par contre, les entraîneurs des Alouettes et des Blue Bombers n'ont pas eu l'entière liberté de le faire jusqu'à maintenant parce qu'ils ne voulaient pas montrer les jeux avec lesquels on pense être capable de battre la formation adverse.
Alors de part et d'autre, on risque d'avoir des surprises vendredi. On verra des nouveaux jeux, des nouvelles tendances, des nouvelles philosophies, des nouvelles formations qui n'auront pas du tout été utilisées durant la pré-saison. Ce qui ne changera pas, toutefois, c'est le résultat final, puisque les Alouettes l'emporteront.
Étourdir une défensive inexpérimentée
Si je m'improvise entraîneur à l'attaque chez les Alouettes, je veux tirer avantage de mon personnel expérimenté. Les Als comptent sur un paquet de joueurs qui sont dans le même système depuis cinq ans, alors ils voudront ouvrir la machine dès les premières possessions puisque du côté de Winnipeg, c'est la situation inverse : plein de nouveaux joueurs qui doivent apprendre un tout nouveau système défensif.
Attendez-vous à ce que Montréal bombarde les Bombers avec un paquet de formations et des joueurs constamment en mouvement pour voir s'ils sont capables de suivre le rythme qu'on leur impose. Pour des jeunes joueurs qui doivent assimiler les notions d'un nouveau système, la tâche en apparence simple de se positionner avant que le jeu se mette en branle est un défi de taille. Le jeu n'est même pas commencé que tu es déjà étourdi. Le doute s'installe facilement, tu te poses des questions et c'est là qu'il devient facile de se retrouver dans le trouble.
Donc, si je suis dans la peau des entraîneurs des Alouettes, je veux voir ça. On a une attaque expérimentée qui peut partir à 100 milles à l'heure dès les premiers jeux, les gars connaissent le livre de jeu comme le fond de leur poche. Si les Blue Bombers s'aperçoivent qu'ils ne sont pas capables de suivre, ils vont commencer à envoyer des formations moins complexes, mois difficiles à exécuter mais moins difficiles à décortiquer. Si c'est le cas, ça pourrait devenir un pique-nique pour Anthony Calvillo et ses receveurs.
Voyons ce qu'il a dans le ventre
Je ne suis pas convaincu que Kevin Glenn a démontré par le passé qu'il est un quart-arrière capable de lire le blitz, de composer avec la pression constante de la défensive adverse. Du côté des Alouettes, je pense qu'on va y aller de façon agressive. On va essayer d'aller chercher des réponses. On va dire à Glenn : « Tant que tu ne nous auras pas prouvé que tu ne peux pas battre notre blitz, on ne te donnera pas le temps de t'installer dans ta zone de protection, de lire le jeu et de repérer tes receveurs ».
Si jamais Glenn et les Bombers sont incapables de s'ajuster, attention! Ça va être le festival du blitz, c'est certain. Connaissant les Alouettes, il faut s'attendre à ça.
Rendons aux Bombers ce qui leur revient
Doug Berry, l'ancien coordonnateur à l'attaque des Alouettes et nouvel entraîneur-chef des Blue Bombers, a amené du nouveau talent, des nouveaux joueurs, mais surtout une nouvelle attitude. L'an dernier, les Bombers n'avaient qu'un mot en tête : reconstruction. Or, comme organisation, tu ne dois jamais dire ça. Ce ne sont que des excuses qui lancent le message aux joueurs que ce n'est pas si grave s'ils échouent et ne livrent pas la marchandise.
Berry ne veut rien savoir d'utiliser ce mot, et ça a paru en matchs pré-saison. S'il y a un aspect du jeu où je donne l'avantage à son équipe d'après ce que l'on a vu jusqu'à maintenant, c'est au niveau de la robustesse et de l'attitude.
Berry a bâti une équipe robuste qui va se battre à chaque jeu, qui veut imposer son style de jeu, et je crois qu'elle a réussi à le faire en matchs hors-concours. Les Alouettes ont déjà deux matchs de joués contre Winnipeg, et regardez la liste des blessés. Je pense qu'on peut dire sans se tromper que les Alouettes se sont fait brasser plus qu'ils ont brassé l'adversaire. Est-ce que ça va changer vendredi? Ça sera certainement intéressant à surveiller.
Gardez aussi un œil attentif sur le travail des deux demis défensifs recrues qui joueront ensemble pour les Alouettes, soit Lamont Brightful et Chip Cox. Il ne serait pas étonnant de voir les Bombers tester ce côté de la défensive et voir comment les jeunes réagiront.