Ce camp est excessivement important pour les recrues parce que dans la Ligue canadienne, les camps sont très courts. Il y a seulement deux matchs préparatoires et les recrues n'ont que trois jours pour apprendre le livre de jeux. Pour les joueurs américains, ils n'ont que ces trois jours pour se familiariser avec les dimensions du terrain et les règlements différents.

Une fois la nervosité partie à l'ouverture du camp des recrues des Alouettes jeudi, on a vu les jeunes y aller de quelques échauffourées et quelques batailles. On a alors assisté à une bonne fin de séance.

Ces trois jours d'entraînement ne sont pas une audition pour faire l'équipe mais une lutte pour obtenir une invitation à participer au premier match préparatoire à Toronto, le 9 juin. Chacune des répétitions est donc d'une très grande importance pour les recrues car lors de l'arrivée des vétérans, ces jeunes n'auront pas droit à autant de répétitions de qualité. Il n'y a donc pas de marge d'erreur pour eux.


Les batailles

Les Alouettes ont besoin de receveurs de passes parce qu'outre Ben Cahoon, Dave Stala et Kerry Watkins, il n'y en a pas d'autres. L'équipe est habituée de jouer à cinq et parfois à six receveurs alors j'imagine que ce manque de profondeur est au sommet de la liste des priorités de Marcel Bellefeuille, coordonnateur à l'attaque. Il faut au moins deux receveurs explosifs parce que pour l'instant, il y a beaucoup de points d'interrogation.

Au sol, il faut un autre porteur de ballon. Il y a Robert Edwards mais il en faut un autre. Même chose au poste de quart où il n'y a personne après Anthony Calvillo.

En défensive, les trous sont moins gros mais il faudra ajouter de la profondeur en trouvant des demis défensifs, un plaqueur défensif et des secondeurs extérieurs.

Il reste tout de même de bons vétérans qui vont se pointer au camp dimanche pour l'ouverture officielle.


*propos tirés d'une intervention à l'émission "Sports 30".