Place au match de l'année
Football jeudi, 20 oct. 2011. 19:13 dimanche, 15 déc. 2024. 15:35
Les Alouettes et les Blue Bombers de Winnipeg vont disputer la partie la plus importante de l'année samedi au Manitoba, où les médias ont déjà commencé toute une cabale autour de cette rencontre.
Si les Alouettes enlèvent les honneurs de cette partie, ils seront assurés de terminer au premier rang dans l'Est et de disputer la finale de division au Stade olympique. À Winnipeg, on dit que c'est le match le plus important depuis des années. Quant aux Alouettes, ils ont disputé beaucoup de parties importantes au cours de la dernière décennie. Quant à la pression, l'avantage va du côté des Alouettes et cet avantage est marqué.
On sait à quoi s'attendre des Alouettes, mais on ne sait pas ce qui va sortir des Bombers, qui ont une fiche de 2-5 à leurs sept derniers matchs après un début de saison de 7-1 pour une fiche de 9-6. De plus, ils ont perdu leurs deux derniers matchs à la maison. Quant aux Alouettes, ils sont sur une séquence de quatre victoires. Je m'attends à un match le fun parce que l'enjeu est super important.
Si les Alouettes gagnent le titre dans l'Est, ils seront assurés d'une semaine de congé avant la finale de l'Est et les joueurs connaissent l'importance de ces sept jours de repos. Ça donne la chance aux joueurs blessés de récupérer, et avec le titre de division en poche, ça permettrait à Marc Trestman de tenter des expériences au cours des deux dernières parties de la saison. L'entraîneur pourrait utiliser d'autres joueurs pour aller chercher de l'information sur ceux-ci pour s'assurer d'avoir la meilleure formation sur le terrain pour le match de la finale.
À titre d'exemple, on est encore incertain en ce qui concerne le retourneur de ballon. Rashaud Slaughter est de retour avec l'équipe d'entraînement. On a aussi vu Perry Floyd échapper le ballon. Alors comme vous le constatez, il y a encore beaucoup de questions chez les Alouettes et les deux dernières parties vont servir aux entraîneurs à évaluer leurs hommes en situation de partie. En plus de créer une compétition à l'interne, ça amèreait une profondeur à certaines positions où persistent toujours des points d'interrogation. Ce n'est donc pas à négliger.
Le message de l'entraîneur doit être entendu
La beauté de la situation est que les Alouettes ont gagné leurs quatre derniers matchs sans être parfaits. Ça veut dire que le message de Trestman peut encore passer. La situation prouve que l'entraîneur a encore raison et que les joueurs se doivent encore d'écouter son message, car il y a des choses qui se doivent d'être absolument améliorées.
Je pense que les Alouettes doivent mieux protéger le ballon. Ça fait deux parties de suite qu'ils gagnent malgré un ratio négatif au chapitre des revirements. Depuis le début de la saison, c'est arrivé seulement quatre fois qu'une équipe ait gagné malgré un ratio négatif et deux des quatre gains en question ont été signés par les Montréalais. Ça veut dire qu'il ne faut pas jouer avec le feu et qu'il faut bien terminer les parties.
Je pense que Trestman va ressortir son dicton de 57+3 pour faire comprendre à ses joueurs qu'ils doivent jouer 60 minutes. La dernière fois à Winnipeg, les Alouettes menaient 29-6 avec 15 secondes à jouer au troisième quart et ça a failli mal tourner. En fin de semaine contre Hamilton, l'avance était de 21-9 et les choses ont là aussi bien failli se gâter.
Je sais qu'aucune équipe ne peut jouer 60 minutes parfaites et que l'autre équipe en face est là pour jouer également. Ce sont des professionnels également. Seulement, les Alouettes doivent éviter de se retrouver sur le pilote automatique.
Ceux qui suivent la saison des Alouettes de près savent que l'équipe éprouve des ennuis avec les unités spéciales. C'est bien documenté. On a vu le retourneur échapper le ballon à deux reprises, le botteur rater un botté de précision et il y a eu aussi beaucoup de pénalités. Comme vous le voyez, il y a encore des choses à travailler, même si l'équipe a gagné ses quatre derniers matchs. Trestman a raison de marteler son message et les joueurs n'ont pas d'autres choix que de l'écouter.
Un match pour hommes à prévoir
Inutile de dire que les Blue Bombers vont sortir avec l'énergie du désespoir. Même si l'an dernier, ils ont présenté une fiche de 4-14, ils seront déçus de ne pas remporter le titre dans l'Est puisqu'ils avaient un dossier de 7-1 après huit parties. Ils avaient tous les droits de rêver à la finale de l'Est chez eux. Après l'espoir, c'est un vent de panique qui s'installe.
Je m'attends à un accueil hostile pour les Alouettes face aux Bombers qui disputeront la partie à guichets fermés. Je dirais, à la blague, aux joueurs des Alouettes d'aller voir le préposé à l'équipement et de leur demander d'installer deux mentonnières au casque et prendre quelques Tylenol avant la partie parce que ça risque de faire mal. Ça va être physique et les joueurs devront se sacrifier et payer le prix. Lors du dernier match à Winnipeg, Anthony Calvillo n'avait pas terminé la partie et dès le début du match, Brandon Whitaker s'était fait renverser et durant toute la partie, il avait été martelé par l'adversaire. Les joueurs doivent accepter de payer la note et ne pas riposter pour éviter les pénalités.
La clé sera de protéger Calvillo. Ce sera un beau défi pour la ligne offensive contre la défensive des Bombers. En 2010, le quart des Alouettes n'avait pas terminé la rencontre face à Winnipeg et ironiquement, cette blessure lui avait permis de diagnostiquer un cancer. En 2011 à Winnipeg, il n'avait pas terminé la partie. Il faut donc protéger le quart. En défensive, il faudra arrêter le porteur de ballon Chris Garrett, qui a obtenu 296 verges en trois parties depuis qu'il remplace Fred Reid. Garrett est explosif et contre Winnipeg, il faut arrêter le jeu au sol, puis attaquer Buck Pierce, qui ne craint pas de se faire plaquer et de se mettre en danger pour tenter la longe passe.
Je ne dis pas que ce sera une motivation supplémentaire pour lui, mais comme c'est le week-end rose dans la LCF pour la recherche sur le cancer, la partie pourrait être plus particulière pour Calvillo, qui a été touché par la maladie tout comme son épouse.
Je m'attends à une victoire des Alouettes en raison de leur expérience lors des parties importantes. Calvillo et le groupe de receveurs des Alouettes sont supérieurs. Il faut éviter d'accorder des longs jeux aux Bombers.
Testman joue pour gagner
Les Alouettes sont venus près de laisser filer leur dernière partie contre les Tiger-Cats de Hamilton, mais ils ont réussi à tenir le coup.
Je ne suis pas de ceux qui critiquent la décision de l'entraîneur Mark Trestman d'avoir tenté de convertir un troisième essai et une verge à faire à sa ligne de 39 avec 1:39 à jouer au quatrième quart. Je suis d'accord avec cette décision, car au football canadien, une attaque est généralement en mesure d'aller chercher ce qui manque pour obtenir le premier jeu.
Le quart Adrian McPherson est quasi parfait dans cette situation. Je ne me souviens pas de la dernière fois où il a échoué une telle mission. Il ne rate pas ses faufilades du quart.
La décision de Trestman s'explique aussi par le fait que l'attaque contrôlait le jeu et que Brandon Whitaker avait une moyenne de 5,3 verges par course dimanche. De son côté, McPherson obtient en moyenne 2,3 verges par faufillades. Alors, il n'y a rien qui indiquait que le jeu allait échouer. L'entraîneur avait donc toutes les raisons du monde d'être optimiste.
J'ai eu beaucoup d'entraîneurs au cours de ma carrière et aucun n'était parfait, mais ce que j'aimais, c'était les entraîneurs qui n'avaient pas peur de tout faire pour gagner. C'est pour cette raison que je respecte Trestman. Dans son évaluation et avec toutes les données qui étaient disponibles, il a pris la meilleure décision pour gagner en laissant l'attaque sur le terrain. S'il avait obtenu cette petite verge manquante, les Tiger-Cats n'auraient plus touché au ballon de la partie. Malheureusement, la stratégie n'a pas fonctionné.
La séquence précédente des Alouettes a peut-être incité Trestman à tenter le gros coup. On se souviendra que Hamilton avait traversé le terrain en l'espace de six jeux en 57 secondes pour aller marquer un touché. Trestman a vu sa défensive se faire traverser et depuis quelques semaines, les Alouettes semblent flancher au quatrième quart. L'équipe a la mauvaise habitude de laisser l'adversaire revenir dans la partie. Trestman cherchait à ce que son attaque règle le cas des Tiger-Cats, mais ces derniers ont repris le ballon pour inscrire un touché. Cette séquence qui a mené au majeur de Hamilton ne vient-elle pas donner raison à Trestman au sujet de sa défensive?
Trestman n'a pas peur de jouer pour gagner. Des fois, ça fonctionne, d'autres fois pas. On pourra continuer à jouer aux gérants d'estrade, mais en fin de compte, c'est le résultat qui compte et comme les Alouettes ont gagné.
Mes prédictions pour la semaine VII dans la NFL
Atanta c. Detroit
Denver c. Miami
Houston c. Tennessee
Chicago c. Tampa Bay
Seattle c. Cleveland
San Diego c. NY Jets
Washington c. Caroline
Pittsburgh c. Arizona
Kansas City c. Oakland
St. Louis c. Dallas
Green Bay c. Minnesota
Indianapolis c. Nouvelle-Orléans
Baltimore c. Jacksonville
Résultat de la semaine VII : 6 gains, 7 revers (46,2%)
Résultats après sept semaines : 67 gains, 36 revers (65%)
*Propos recueillis par Robert Latendresse
Si les Alouettes enlèvent les honneurs de cette partie, ils seront assurés de terminer au premier rang dans l'Est et de disputer la finale de division au Stade olympique. À Winnipeg, on dit que c'est le match le plus important depuis des années. Quant aux Alouettes, ils ont disputé beaucoup de parties importantes au cours de la dernière décennie. Quant à la pression, l'avantage va du côté des Alouettes et cet avantage est marqué.
On sait à quoi s'attendre des Alouettes, mais on ne sait pas ce qui va sortir des Bombers, qui ont une fiche de 2-5 à leurs sept derniers matchs après un début de saison de 7-1 pour une fiche de 9-6. De plus, ils ont perdu leurs deux derniers matchs à la maison. Quant aux Alouettes, ils sont sur une séquence de quatre victoires. Je m'attends à un match le fun parce que l'enjeu est super important.
Si les Alouettes gagnent le titre dans l'Est, ils seront assurés d'une semaine de congé avant la finale de l'Est et les joueurs connaissent l'importance de ces sept jours de repos. Ça donne la chance aux joueurs blessés de récupérer, et avec le titre de division en poche, ça permettrait à Marc Trestman de tenter des expériences au cours des deux dernières parties de la saison. L'entraîneur pourrait utiliser d'autres joueurs pour aller chercher de l'information sur ceux-ci pour s'assurer d'avoir la meilleure formation sur le terrain pour le match de la finale.
À titre d'exemple, on est encore incertain en ce qui concerne le retourneur de ballon. Rashaud Slaughter est de retour avec l'équipe d'entraînement. On a aussi vu Perry Floyd échapper le ballon. Alors comme vous le constatez, il y a encore beaucoup de questions chez les Alouettes et les deux dernières parties vont servir aux entraîneurs à évaluer leurs hommes en situation de partie. En plus de créer une compétition à l'interne, ça amèreait une profondeur à certaines positions où persistent toujours des points d'interrogation. Ce n'est donc pas à négliger.
Le message de l'entraîneur doit être entendu
La beauté de la situation est que les Alouettes ont gagné leurs quatre derniers matchs sans être parfaits. Ça veut dire que le message de Trestman peut encore passer. La situation prouve que l'entraîneur a encore raison et que les joueurs se doivent encore d'écouter son message, car il y a des choses qui se doivent d'être absolument améliorées.
Je pense que les Alouettes doivent mieux protéger le ballon. Ça fait deux parties de suite qu'ils gagnent malgré un ratio négatif au chapitre des revirements. Depuis le début de la saison, c'est arrivé seulement quatre fois qu'une équipe ait gagné malgré un ratio négatif et deux des quatre gains en question ont été signés par les Montréalais. Ça veut dire qu'il ne faut pas jouer avec le feu et qu'il faut bien terminer les parties.
Je pense que Trestman va ressortir son dicton de 57+3 pour faire comprendre à ses joueurs qu'ils doivent jouer 60 minutes. La dernière fois à Winnipeg, les Alouettes menaient 29-6 avec 15 secondes à jouer au troisième quart et ça a failli mal tourner. En fin de semaine contre Hamilton, l'avance était de 21-9 et les choses ont là aussi bien failli se gâter.
Je sais qu'aucune équipe ne peut jouer 60 minutes parfaites et que l'autre équipe en face est là pour jouer également. Ce sont des professionnels également. Seulement, les Alouettes doivent éviter de se retrouver sur le pilote automatique.
Ceux qui suivent la saison des Alouettes de près savent que l'équipe éprouve des ennuis avec les unités spéciales. C'est bien documenté. On a vu le retourneur échapper le ballon à deux reprises, le botteur rater un botté de précision et il y a eu aussi beaucoup de pénalités. Comme vous le voyez, il y a encore des choses à travailler, même si l'équipe a gagné ses quatre derniers matchs. Trestman a raison de marteler son message et les joueurs n'ont pas d'autres choix que de l'écouter.
Un match pour hommes à prévoir
Inutile de dire que les Blue Bombers vont sortir avec l'énergie du désespoir. Même si l'an dernier, ils ont présenté une fiche de 4-14, ils seront déçus de ne pas remporter le titre dans l'Est puisqu'ils avaient un dossier de 7-1 après huit parties. Ils avaient tous les droits de rêver à la finale de l'Est chez eux. Après l'espoir, c'est un vent de panique qui s'installe.
Je m'attends à un accueil hostile pour les Alouettes face aux Bombers qui disputeront la partie à guichets fermés. Je dirais, à la blague, aux joueurs des Alouettes d'aller voir le préposé à l'équipement et de leur demander d'installer deux mentonnières au casque et prendre quelques Tylenol avant la partie parce que ça risque de faire mal. Ça va être physique et les joueurs devront se sacrifier et payer le prix. Lors du dernier match à Winnipeg, Anthony Calvillo n'avait pas terminé la partie et dès le début du match, Brandon Whitaker s'était fait renverser et durant toute la partie, il avait été martelé par l'adversaire. Les joueurs doivent accepter de payer la note et ne pas riposter pour éviter les pénalités.
La clé sera de protéger Calvillo. Ce sera un beau défi pour la ligne offensive contre la défensive des Bombers. En 2010, le quart des Alouettes n'avait pas terminé la rencontre face à Winnipeg et ironiquement, cette blessure lui avait permis de diagnostiquer un cancer. En 2011 à Winnipeg, il n'avait pas terminé la partie. Il faut donc protéger le quart. En défensive, il faudra arrêter le porteur de ballon Chris Garrett, qui a obtenu 296 verges en trois parties depuis qu'il remplace Fred Reid. Garrett est explosif et contre Winnipeg, il faut arrêter le jeu au sol, puis attaquer Buck Pierce, qui ne craint pas de se faire plaquer et de se mettre en danger pour tenter la longe passe.
Je ne dis pas que ce sera une motivation supplémentaire pour lui, mais comme c'est le week-end rose dans la LCF pour la recherche sur le cancer, la partie pourrait être plus particulière pour Calvillo, qui a été touché par la maladie tout comme son épouse.
Je m'attends à une victoire des Alouettes en raison de leur expérience lors des parties importantes. Calvillo et le groupe de receveurs des Alouettes sont supérieurs. Il faut éviter d'accorder des longs jeux aux Bombers.
Testman joue pour gagner
Les Alouettes sont venus près de laisser filer leur dernière partie contre les Tiger-Cats de Hamilton, mais ils ont réussi à tenir le coup.
Je ne suis pas de ceux qui critiquent la décision de l'entraîneur Mark Trestman d'avoir tenté de convertir un troisième essai et une verge à faire à sa ligne de 39 avec 1:39 à jouer au quatrième quart. Je suis d'accord avec cette décision, car au football canadien, une attaque est généralement en mesure d'aller chercher ce qui manque pour obtenir le premier jeu.
Le quart Adrian McPherson est quasi parfait dans cette situation. Je ne me souviens pas de la dernière fois où il a échoué une telle mission. Il ne rate pas ses faufilades du quart.
La décision de Trestman s'explique aussi par le fait que l'attaque contrôlait le jeu et que Brandon Whitaker avait une moyenne de 5,3 verges par course dimanche. De son côté, McPherson obtient en moyenne 2,3 verges par faufillades. Alors, il n'y a rien qui indiquait que le jeu allait échouer. L'entraîneur avait donc toutes les raisons du monde d'être optimiste.
J'ai eu beaucoup d'entraîneurs au cours de ma carrière et aucun n'était parfait, mais ce que j'aimais, c'était les entraîneurs qui n'avaient pas peur de tout faire pour gagner. C'est pour cette raison que je respecte Trestman. Dans son évaluation et avec toutes les données qui étaient disponibles, il a pris la meilleure décision pour gagner en laissant l'attaque sur le terrain. S'il avait obtenu cette petite verge manquante, les Tiger-Cats n'auraient plus touché au ballon de la partie. Malheureusement, la stratégie n'a pas fonctionné.
La séquence précédente des Alouettes a peut-être incité Trestman à tenter le gros coup. On se souviendra que Hamilton avait traversé le terrain en l'espace de six jeux en 57 secondes pour aller marquer un touché. Trestman a vu sa défensive se faire traverser et depuis quelques semaines, les Alouettes semblent flancher au quatrième quart. L'équipe a la mauvaise habitude de laisser l'adversaire revenir dans la partie. Trestman cherchait à ce que son attaque règle le cas des Tiger-Cats, mais ces derniers ont repris le ballon pour inscrire un touché. Cette séquence qui a mené au majeur de Hamilton ne vient-elle pas donner raison à Trestman au sujet de sa défensive?
Trestman n'a pas peur de jouer pour gagner. Des fois, ça fonctionne, d'autres fois pas. On pourra continuer à jouer aux gérants d'estrade, mais en fin de compte, c'est le résultat qui compte et comme les Alouettes ont gagné.
Mes prédictions pour la semaine VII dans la NFL
Atanta c. Detroit
Denver c. Miami
Houston c. Tennessee
Chicago c. Tampa Bay
Seattle c. Cleveland
San Diego c. NY Jets
Washington c. Caroline
Pittsburgh c. Arizona
Kansas City c. Oakland
St. Louis c. Dallas
Green Bay c. Minnesota
Indianapolis c. Nouvelle-Orléans
Baltimore c. Jacksonville
Résultat de la semaine VII : 6 gains, 7 revers (46,2%)
Résultats après sept semaines : 67 gains, 36 revers (65%)
*Propos recueillis par Robert Latendresse