Semaine 10 : l'importance du quart
Football vendredi, 9 nov. 2012. 14:33 dimanche, 15 déc. 2024. 06:54
(ESPN) - Obtenir un quart-arrière d'élite de nos jours découle souvent d'une infortune ou d'un coup de chance.
Les Colts d'Indinanapolis ont joué de chance en repêchant Andrew Luck. Peyton Manning a raté la saison 2011 à la suite des quatre interventions chirurgicales qu'il a subies pour rétablir son cou. Cette infortune mena les Colts à un dossier de 2-14, leur permettant ainsi de sélectionner Luck au sommet du repêchage. Aujourd'hui, l'équipe joue pour l'obtention d'une place en séries. L'infortune est devenue un coup de chance.
La Semaine 10 nous offre la chance de revenir sur les récentes acquisitions de quarts-arrière. John Elway et les Broncos de Denver ont lancé les dés en faisant l'acquisition de Peyton Manning tout comme les Saints de La Nouvelle-Orléans ont fait le pari que Drew Brees allait se remettre d'une reconstruction de l'épaule, à l'époque. Dimanche, Manning affrontera les Panthers de la Caroline et le jeune Cam Newton, premier choix du repêchage de 2011.
Les 49ers de San Francisco seront opposés aux Rams de St. Louis dans un match mettant en vedette le premier choix du repêchage de 2005, Alex Smith, contre le premier choix du repêchage de 2010, Sam Bradford. Smith a vu défiler cinq coordonnateurs offensifs en cinq ans, obtenant ainsi une fiche de 19-31 qui a bien failli le forcer à l'exil. Jim Harbaugh voyait les choses autrement et a opté pour la continuité en raison du lock-out de la NFL, menant par la suite les 49ers à 19 victoires au cours des 24 derniers matchs en saison régulière. Ils ont même participé au Championnat de la NFC l'an dernier.
Bradford à l'étoffe d'un quart d'exception, mais il réside au sein d'une formation en constante permutation. Il affiche un dossier de 11-23 en tant que partant et tente de s'établir parmi l'élite de la NFL tout en renversant le sort de son équipe durant la première année sous la tutelle de Jeff Fisher.
Voici les tendances pour la Semaine 10 :
1. Vendre la peau de l'ours : Sur papier, on serait tentés de favoriser les Texans de Houston contre les Bears de Chicago (Dimanche 20 h, RDS). Les Texans ont été très efficaces durant la première moitié du calendrier. L'attaque au sol est constante et la défensive étanche. Ils ont trébuché seulement lors de la visite des Packers de Green Bay.
Les Bears sont spectaculairement efficaces en défensive. Avec sept interceptions retournées pour des touchés, la défensive des Bears performe presque aussi bien que Jay Cutler qui compte 12 passes de touchés. Mais les Bears ne sont pas constants en offensive. Cutler est bon, pas spectaculaire. Il a complété un peu moins de 60 % de ses passes en conservant sa moyenne de 7,4 verges par tentative qu'il avait l'an dernier. La ligne offensive est toujours une inquiétude, mais le fait que les Bears soient à la maison leur offre une opportunité supplémentaire de remporter le match. La défensive de zone pourrait contenir Matt Schaub et l'empêcher d'attaquer avec ses feintes de remises.
Si la défensive des Bears ne se fait pas marcher sur le corps par Arian Foster et l'attaque au sol des Texans, le match devrait se jouer au quatrième quart, là où Cutler et Schaub pourront rivaliser et tenter de marquer les derniers points pour l'emporter. S'agit-il d'un avant-goût du Super Bowl? Peut-être bien, c'est rare de voir deux équipes avec seulement une défaite s'affronter aussi tard dans la saison.
2. La dernière chance des Saints : Grâce à la solidarité entre les joueurs et au retour de l'entraîneur intérimaire Joe Vitt, les Saints sont sur une séquence de deux victoires. Avec une fiche de 3-5, ils sont encore à une ou deux défaites d'être complètement exclus du portrait des séries, mais le match de dimanche contre les Falcons d'Atlanta définira précisément où ils en sont avec leur saison. Les Saints se doivent de remporter ce match. Advenant une défaite, les Falcons auraient un dossier de 9-0 et les Saints seraient 3-6, les plaçant ainsi à une semaine de perdre la possibilité de remporter un deuxième titre de division consécutif.
Les équipes désespérées sont dangereuses et les Falcons le savent. Le quart de Falcons Matt Ryan a fait du très bon travail pour bien terminer les matchs et il sait qu'il peut écarter la menace des Saints cette saison avec une victoire.
Le match est au Superdome et les Falcons savent que la victoire n'y est pas facile. Les Saints connaissent très bien les Falcons et personne ne veut cette victoire plus que le secondeur intérieur Curtis Lofton, lui qui a quitté les Falcons pour rejoindre les Saints cet été. Les Saints devront se priver des services du porteur de ballon Darren Sproles, blessé à une main. L'ailier rapproché Jimmy Graham et Sproles ont beaucoup aidé Drew Brees à battre la défensive de zone des Falcons. Sans Sproles, les Saints devront attaquer plus verticalement.
3. Les étoiles éteintes de la NFC Est : Soit les Cowboys de Dallas ou les Eagles de Philadelphie (Dimanche 16 h, RDS2) sortiront du match de dimanche avec une fiche de 3-6. C'est incroyable quand on y pense.
Les Eagles nous ont démontré qu'ils n'étaient définitivement pas une équipe de rêve au cours des deux dernières saisons, mais ils ont trop de talents pour être aussi loin d'une place en séries. Leur ligne offensive est un gâchis. Michael Vick a perdu sa touche pour compléter des séquences par des touchés spectaculaires. La défensive, malgré un changement de coordonnateur, s'est perdue en cours de route. C'est de plus en plus évident qu'Andy Reid n'a plus l'impact qu'il avait auprès de son équipe, ce qui est désolant compte tenu du fait qu'il a toujours maintenu des standards élevés avec l'équipe.
Les Cowboys, eux, sont simplement frustrants. L'ancien entraîneur des Cowboys Jimmy Johnson parle d'une ambiance de club privé de golf dans les vestiaires. Il ne s'agit peut-être pas de golf ici, mais les Cowboys ne sont pas en mesure d'enfiler le dernier coup roulé. Ils laissent trop de matchs leur filer entre les doigts au quatrième quart avec des erreurs, de mauvais choix de jeux, des revirements et des pénalités. Il pourrait s'agir d'un match où l'équipe à commettre la dernière erreur sera la perdante.
4. Sanchez ou Tebow? : Les Jets ont eu une semaine de congé pour revoir les stratégies qui les ont menés à une fiche de 3-5. La question qui plane pour Rex Ryan est de savoir s'il augmentera son utilisation de Tim Tebow, qui jusqu'ici a de la chance s'il est sur le terrain pour plus de cinq jeux offensifs lors d'un match. La menace des passes de Tebow est presque inexistante. Quand il est sur le terrain, c'est plus comme un porteur de ballon qu'un passeur dans une formation Wildcat. Il a été présent sur seulement 55 jeux offensifs.
Mark Sanchez retourne à Seattle de façon discrète, lui qui ne soulève plus les critiques envers les Seahawks qui ont choisi de ne pas le repêcher à l'époque. Les Seahawks avaient plutôt sélectionné le secondeur Aaron Curry, qui s'est averé être une déception et qui est maintenant un membre des Raiders. Si Sanchez s'incline face à Russell Wilson, qui est plus précis que Sanchez et qui s'améliore chaque semaine, il se retrouverait encore plus bas dans les sphères de la ligue pour sa position.
Wilson est en progression tandis que Sanchez régresse. Son pourcentage de passes complétées de 52,9 % est le plus bas dans la NFL chez les quarts avec un minimum de 250 tentatives depuis 2005. De plus, les Jets peinent contre la course et ils devront composer avec de multiples attaques de la part de Marshawn Lynch.
5. Les Vikings en quête de magie locale : Quand les Lions et les Vikings s'affronteront au Minnesota dimanche, tout le monde sera témoin de deux équipes se dirigeant dans des directions opposées. Les Lions ont remporté trois de leurs quatre derniers matchs. Le début de saison de 4-1 des Vikings a été gâché par trois défaites au cours des quatre derniers matchs.
Matthew Stafford se réchauffe pour les Lions. Christian Ponder lui refroidit comme un jour de janvier à Minneapolis. Au cours des trois derniers matchs, ses pourcentages de passes complétées étaient de 47,1 %, 54,3 % et 50,0 %. Il a cumulé moins de 63 verges lors de deux de ses trois matchs. Stafford peut cumuler ça en une séquence.
Une victoire des Lions ferait en sorte qu'ils devanceraient les Vikings dans la division, se rapprochant du deuxième échelon détenu par les Packers.
Les Colts d'Indinanapolis ont joué de chance en repêchant Andrew Luck. Peyton Manning a raté la saison 2011 à la suite des quatre interventions chirurgicales qu'il a subies pour rétablir son cou. Cette infortune mena les Colts à un dossier de 2-14, leur permettant ainsi de sélectionner Luck au sommet du repêchage. Aujourd'hui, l'équipe joue pour l'obtention d'une place en séries. L'infortune est devenue un coup de chance.
La Semaine 10 nous offre la chance de revenir sur les récentes acquisitions de quarts-arrière. John Elway et les Broncos de Denver ont lancé les dés en faisant l'acquisition de Peyton Manning tout comme les Saints de La Nouvelle-Orléans ont fait le pari que Drew Brees allait se remettre d'une reconstruction de l'épaule, à l'époque. Dimanche, Manning affrontera les Panthers de la Caroline et le jeune Cam Newton, premier choix du repêchage de 2011.
Les 49ers de San Francisco seront opposés aux Rams de St. Louis dans un match mettant en vedette le premier choix du repêchage de 2005, Alex Smith, contre le premier choix du repêchage de 2010, Sam Bradford. Smith a vu défiler cinq coordonnateurs offensifs en cinq ans, obtenant ainsi une fiche de 19-31 qui a bien failli le forcer à l'exil. Jim Harbaugh voyait les choses autrement et a opté pour la continuité en raison du lock-out de la NFL, menant par la suite les 49ers à 19 victoires au cours des 24 derniers matchs en saison régulière. Ils ont même participé au Championnat de la NFC l'an dernier.
Bradford à l'étoffe d'un quart d'exception, mais il réside au sein d'une formation en constante permutation. Il affiche un dossier de 11-23 en tant que partant et tente de s'établir parmi l'élite de la NFL tout en renversant le sort de son équipe durant la première année sous la tutelle de Jeff Fisher.
Voici les tendances pour la Semaine 10 :
1. Vendre la peau de l'ours : Sur papier, on serait tentés de favoriser les Texans de Houston contre les Bears de Chicago (Dimanche 20 h, RDS). Les Texans ont été très efficaces durant la première moitié du calendrier. L'attaque au sol est constante et la défensive étanche. Ils ont trébuché seulement lors de la visite des Packers de Green Bay.
Les Bears sont spectaculairement efficaces en défensive. Avec sept interceptions retournées pour des touchés, la défensive des Bears performe presque aussi bien que Jay Cutler qui compte 12 passes de touchés. Mais les Bears ne sont pas constants en offensive. Cutler est bon, pas spectaculaire. Il a complété un peu moins de 60 % de ses passes en conservant sa moyenne de 7,4 verges par tentative qu'il avait l'an dernier. La ligne offensive est toujours une inquiétude, mais le fait que les Bears soient à la maison leur offre une opportunité supplémentaire de remporter le match. La défensive de zone pourrait contenir Matt Schaub et l'empêcher d'attaquer avec ses feintes de remises.
Si la défensive des Bears ne se fait pas marcher sur le corps par Arian Foster et l'attaque au sol des Texans, le match devrait se jouer au quatrième quart, là où Cutler et Schaub pourront rivaliser et tenter de marquer les derniers points pour l'emporter. S'agit-il d'un avant-goût du Super Bowl? Peut-être bien, c'est rare de voir deux équipes avec seulement une défaite s'affronter aussi tard dans la saison.
2. La dernière chance des Saints : Grâce à la solidarité entre les joueurs et au retour de l'entraîneur intérimaire Joe Vitt, les Saints sont sur une séquence de deux victoires. Avec une fiche de 3-5, ils sont encore à une ou deux défaites d'être complètement exclus du portrait des séries, mais le match de dimanche contre les Falcons d'Atlanta définira précisément où ils en sont avec leur saison. Les Saints se doivent de remporter ce match. Advenant une défaite, les Falcons auraient un dossier de 9-0 et les Saints seraient 3-6, les plaçant ainsi à une semaine de perdre la possibilité de remporter un deuxième titre de division consécutif.
Les équipes désespérées sont dangereuses et les Falcons le savent. Le quart de Falcons Matt Ryan a fait du très bon travail pour bien terminer les matchs et il sait qu'il peut écarter la menace des Saints cette saison avec une victoire.
Le match est au Superdome et les Falcons savent que la victoire n'y est pas facile. Les Saints connaissent très bien les Falcons et personne ne veut cette victoire plus que le secondeur intérieur Curtis Lofton, lui qui a quitté les Falcons pour rejoindre les Saints cet été. Les Saints devront se priver des services du porteur de ballon Darren Sproles, blessé à une main. L'ailier rapproché Jimmy Graham et Sproles ont beaucoup aidé Drew Brees à battre la défensive de zone des Falcons. Sans Sproles, les Saints devront attaquer plus verticalement.
3. Les étoiles éteintes de la NFC Est : Soit les Cowboys de Dallas ou les Eagles de Philadelphie (Dimanche 16 h, RDS2) sortiront du match de dimanche avec une fiche de 3-6. C'est incroyable quand on y pense.
Les Eagles nous ont démontré qu'ils n'étaient définitivement pas une équipe de rêve au cours des deux dernières saisons, mais ils ont trop de talents pour être aussi loin d'une place en séries. Leur ligne offensive est un gâchis. Michael Vick a perdu sa touche pour compléter des séquences par des touchés spectaculaires. La défensive, malgré un changement de coordonnateur, s'est perdue en cours de route. C'est de plus en plus évident qu'Andy Reid n'a plus l'impact qu'il avait auprès de son équipe, ce qui est désolant compte tenu du fait qu'il a toujours maintenu des standards élevés avec l'équipe.
Les Cowboys, eux, sont simplement frustrants. L'ancien entraîneur des Cowboys Jimmy Johnson parle d'une ambiance de club privé de golf dans les vestiaires. Il ne s'agit peut-être pas de golf ici, mais les Cowboys ne sont pas en mesure d'enfiler le dernier coup roulé. Ils laissent trop de matchs leur filer entre les doigts au quatrième quart avec des erreurs, de mauvais choix de jeux, des revirements et des pénalités. Il pourrait s'agir d'un match où l'équipe à commettre la dernière erreur sera la perdante.
4. Sanchez ou Tebow? : Les Jets ont eu une semaine de congé pour revoir les stratégies qui les ont menés à une fiche de 3-5. La question qui plane pour Rex Ryan est de savoir s'il augmentera son utilisation de Tim Tebow, qui jusqu'ici a de la chance s'il est sur le terrain pour plus de cinq jeux offensifs lors d'un match. La menace des passes de Tebow est presque inexistante. Quand il est sur le terrain, c'est plus comme un porteur de ballon qu'un passeur dans une formation Wildcat. Il a été présent sur seulement 55 jeux offensifs.
Mark Sanchez retourne à Seattle de façon discrète, lui qui ne soulève plus les critiques envers les Seahawks qui ont choisi de ne pas le repêcher à l'époque. Les Seahawks avaient plutôt sélectionné le secondeur Aaron Curry, qui s'est averé être une déception et qui est maintenant un membre des Raiders. Si Sanchez s'incline face à Russell Wilson, qui est plus précis que Sanchez et qui s'améliore chaque semaine, il se retrouverait encore plus bas dans les sphères de la ligue pour sa position.
Wilson est en progression tandis que Sanchez régresse. Son pourcentage de passes complétées de 52,9 % est le plus bas dans la NFL chez les quarts avec un minimum de 250 tentatives depuis 2005. De plus, les Jets peinent contre la course et ils devront composer avec de multiples attaques de la part de Marshawn Lynch.
5. Les Vikings en quête de magie locale : Quand les Lions et les Vikings s'affronteront au Minnesota dimanche, tout le monde sera témoin de deux équipes se dirigeant dans des directions opposées. Les Lions ont remporté trois de leurs quatre derniers matchs. Le début de saison de 4-1 des Vikings a été gâché par trois défaites au cours des quatre derniers matchs.
Matthew Stafford se réchauffe pour les Lions. Christian Ponder lui refroidit comme un jour de janvier à Minneapolis. Au cours des trois derniers matchs, ses pourcentages de passes complétées étaient de 47,1 %, 54,3 % et 50,0 %. Il a cumulé moins de 63 verges lors de deux de ses trois matchs. Stafford peut cumuler ça en une séquence.
Une victoire des Lions ferait en sorte qu'ils devanceraient les Vikings dans la division, se rapprochant du deuxième échelon détenu par les Packers.