Tous les problèmes sont reliés
Football samedi, 2 sept. 2006. 19:14 mercredi, 11 déc. 2024. 22:39
Décidément, ça va de pire en pire pour les Alouettes. Encore une fois, sur leur propre terrain, ils se sont fait dominer physiquement et stratégiquement. Il y a peu de points positifs à retenir de cette dégelée.
Dans les quatre défaites, la défensive a accordé une moyenne de 37 points par match et n'a provoqué que trois revirements. On rate beaucoup de plaqués et on accorde plus de 400 verges par match à l'adversaire. Dans le cas des Lions, on parle de 510 verges. On peut voir que l'adversaire a bien saisi le système défensif des Alouettes. Il n'y a plus d'effet surprise pour personne.
Oui, on peut dire que la ligne tertiaire des Oiseaux s'est fait bouffer et a accordé beaucoup de longs jeux. 380 verges au total par la voie des airs. Dix jeux de plus de 15 verges. Huit fois, les Lions ont converti une situation de deux essais et plus de huit verges à franchir.
Ensemble, les demis insérés Jason Clermont et Geroy Simon ont réussi 14 attrapés pour des gains de 270 verges, 71% des gains aériens des Lions, et deux touchés.
Pourquoi est-ce que je mentionne cette dernière statistique? Parce que ces deux joueurs étaient toujours alignés face à des recrues, en l'occurrence Chip Cox et Clint Kent. On pourrait donc facilement dire que la tertiaire est poreuse, qu'elle est jeune et qu'elle manque d'expérience.
C'est un fait, mais j'ajoute l'élément suivant : il faut être capable, à un moment donné, de mettre de la pression sur le quart-arrière adverse.
Une tertiaire jeune et un front défensif incapable de presser le général offensif adverse. Voilà la recette désastreuse que les joueurs des Alouettes se font servir depuis un mois.
Souvenez-vous du premier match de la saison. Nouveau système, nouvelles stratégies : six sacs du quart contre les Blue Bombers de Winnipeg. Depuis ce temps, les Alouettes en n'ont réalisé que 15 en dix matchs.
Pourtant, les Lions ont la ligne à l'attaque qui protège le moins bien ses quarts-arrières : 33 sacs accordés avant le match d'hier. Les Alouettes en ont réussi un seul.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas lancer la première pierre à la tertiaire. Une unité défensive est un ensemble, et celui des Alouettes connaît des ratés à l'unisson présentement.
Relation de cause à effet
En plus de tout ça, l'adversaire est capable d'établir son jeu au sol depuis quatre matchs. Les Lions ont couru pour 130 verges vendredi. C'est un signe qui ne ment pas : les Alouettes sont incapables de gagner la fameuse guerre des tranchées à la ligne d'engagement.
Au football, le but premier d'une unité défensive est de neutraliser le jeu au sol pour rendre l'attaque adverse unidimensionnelle, et donc plus prévisible. En accordant constamment plus de 100 verges au sol, la défensive des Alouettes passe le match sur les talons. Elle ne sait jamais à quoi s'attendre.
En y regardant de plus près, on constate que les divers éléments qui causent les déboires des Alouettes sont tous reliés entre eux. Approfondissons cette théorie.
Plus l'adversaire court, plus le front défensif est épuisé, se fait démolir, un autre facteur qui a un impact sur le manque de pression. Plus tu dois respecter le jeu au sol, moins tu peux anticiper, moins tu peux te permettre d'attaquer à la ligne d'engagement. Le joueur défensif va changer sa position de départ, préférant s'ancrer au sol, placer ses pieds un peu plus large pour ne pas se faire reculer sur le jeu au sol plutôt que d'avoir une position de sprinter pour avoir un départ explosif aussitôt que le ballon est mis en jeu.
Évidemment, plus l'attaque adverse court avec succès, moins elle se fie à son attaque aérienne. Dans ce cas, les occasions sont moins nombreuses pour la défense d'appliquer de la pression, ce qui implique une difficulté à trouver ton rythme et à implanter ta stratégie face à ton vis-à-vis sur la ligne.
Voilà une corrélation directe que l'on peut établir entre le fait que les Alouettes sont trop généreux au sol et ne menacent pas suffisamment le quart adverse.
Attaque anémique
S'il y a toutefois un élément avec lequel on peut défendre les problèmes de la défensive, c'est que l'attaque ne l'aide nullement. Elle a marqué quatre touchés à ses quatre derniers matchs tout en étant victime de 15 revirements. Le résultat est évident : la défensive se retrouve toujours en position fâcheuse.
Le point tournant du match de vendredi et l'échappée de Robert Edwards à la porte des buts au troisième quart, qui s'est avérée être un revirement de 14 points.
C'est 20-6. S'il marque son touché, c'est 20-13. Mais les Lions reprennent possession et trois jeux plus tard, c'est 27-6.
Je comprends qu'il tentait de faire un deuxième et un troisième effort pour tenter de traverser la ligne des buts, ce qu'il était convaincu d'avoir fait, mais aucune reprise vidéo n'a pu nous démontrer, hors de tout doute, qu'il avait réussi.
C'est dommage parce que les Alouettes venaient de traverser le terrain et avec un touché, c'est un tout nouveau match.
Les pas de danse de Thyron
La réaction de Thyron Anderson, qui a dévoilé sa plus récente chorégraphie après avoir marqué un touché qui ramenait l'écart à 14 points, en a fait jaser plusieurs. Et effectivement, on s'entend pour dire que ce n'était peut-être pas le bon moment pour être aussi démonstratif. Il n'y avait rien à avoir le cœur à la fête.
Mais au-delà des talents de danseurs d'Anderson, c'est l'absence de son fan club qui m'a dérangé.
Je ne suis certainement pas prêt à dire qu'un mauvais esprit d'équipe règne au sein des Alouettes. Mais en visionnant les images lors des matchs, je n'aime pas ce que je vois. Peu d'entraide, peu d'encouragements. Les joueurs sont assis sur le banc et ne se parlent pas, ne se regardent même pas.
Je ne comprends pas, parce que la beauté du football, c'est qu'un revirement de situation peut survenir instantanément. Entre les séries, tu peux faire des ajustements, te parler, apporter tes idées, des informations Il doit y avoir une interaction.
Tôt dans le match, alors que le match était toujours à la portée, les joueurs étaient amorphes sur les lignes de côté. Tout le monde semble s'occuper de faire sa petite affaire. À 48-13, j'aurais pu comprendre de voir les gars écrasés et avoir hâte que ça finisse, mais là, ça m'agace.
Ce qui nous ramène au touché d'Anderson. Un seul gars est allé voir Anderson après qu'il ait inscrit six points, et c'est Ben Cahoon. Personne d'autre n'est venu le féliciter. C'est quoi le problème? Soit Anderson n'est pas apprécié au sein de l'équipe, soit tous les joueurs sont rendus égoïstes et préfèrent s'occuper de leurs petites affaires.
Le message est clair
Ça fait deux matchs qu'on entend l'entraîneur Don Matthews déclarer aux médias que son équipe a été surclassée stratégiquement.
Je me mets à la place des joueurs. C'est déjà assez compliqué de gagner un match de football, si en plus tu entends ton entraîneur dire qu'il n'est pas capable de rivaliser avec son vis-à-vis Qu'est-ce que les joueurs vont dire quand ils vont recevoir le prochain plan de match? Vont-il le regarder et se demander s'ils ont des chances de gagner avec ça?
À l'époque où je jouais, j'avais toujours hâte de recevoir le plan de match pour voir les nouveaux jeux, les nouvelles stratégies. Ma crainte, c'est que les joueurs des Alouettes regardent leur livre de jeu et se disent «Ah non, pas encore ça!» Ça sera la tâche des entraîneurs de regagner la confiance des joueurs. C'est beau aller à la guerre, mais c'est difficile de se sentir en confiance armé d'un tire-pois.
Je ne suis pas prêt à dire que le message de Don Matthews ne passe plus et que ses joueurs veulent sa tête. Quand tu embarques sur le terrain, tu ne penses pas à faire volontairement des erreurs pour mettre ton entraîneur dans le pétrin. Les instincts prennent le dessus et personne ne veut avoir l'air fou.
Il reste que Matthews a avoué à deux reprises qu'il s'est fait «outcoacher». Jim Popp a déclaré que tous les éléments étaient en place pour avoir du succès. Si on lit entre les lignes, il faut que les entraîneurs fassent un meilleur travail.
Les mal-aimés de la NFL
Samedi, 704 joueurs de la NFL auront été libérés par les équipes au sein desquelles ils tentaient de se tailler un poste pour la prochaine saison. Avec cette réalité combinée à la longue période de repos avant le prochain match, il ne faudrait pas se surprendre si des nouveaux joueurs faisaient leur arrivée à Montréal.
Les Alouettes ne diraient pas non à un peu d'aide aux postes de receveur de passes, de demi défensif, d'ailier défensif et même de porteur de ballon. Je pense qu'ils ne se gêneront pas pour en évaluer plusieurs, parce qu'un nouveau règlement de la LCF permet aux équipes d'avoir douze joueurs plutôt que sept sur son équipe de pratique pendant le mois de septembre.
Ça peut aussi être cinq différents chaque semaine, ce qui veut dire que les Alouettes pourront jeter un œil sur vingt joueurs qui pourraient leur venir en aide cette année ou qu'on pourrait revoir au camp d'entraînement l'an prochain.
Malgré tout
Ce n'est pas un portrait très joyeux que nous venons de dresser chez les Alouettes, mais il faut se dire que malgré tout, ils sont toujours premiers dans l'Est. Je vous avoue que j'aimerais beaucoup mieux être un Alouette qu'un Tiger-Cat aujourd'hui.
Soyez optimistes. Je préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide.
*Propos recueillis par RDS.ca
Dans les quatre défaites, la défensive a accordé une moyenne de 37 points par match et n'a provoqué que trois revirements. On rate beaucoup de plaqués et on accorde plus de 400 verges par match à l'adversaire. Dans le cas des Lions, on parle de 510 verges. On peut voir que l'adversaire a bien saisi le système défensif des Alouettes. Il n'y a plus d'effet surprise pour personne.
Oui, on peut dire que la ligne tertiaire des Oiseaux s'est fait bouffer et a accordé beaucoup de longs jeux. 380 verges au total par la voie des airs. Dix jeux de plus de 15 verges. Huit fois, les Lions ont converti une situation de deux essais et plus de huit verges à franchir.
Ensemble, les demis insérés Jason Clermont et Geroy Simon ont réussi 14 attrapés pour des gains de 270 verges, 71% des gains aériens des Lions, et deux touchés.
Pourquoi est-ce que je mentionne cette dernière statistique? Parce que ces deux joueurs étaient toujours alignés face à des recrues, en l'occurrence Chip Cox et Clint Kent. On pourrait donc facilement dire que la tertiaire est poreuse, qu'elle est jeune et qu'elle manque d'expérience.
C'est un fait, mais j'ajoute l'élément suivant : il faut être capable, à un moment donné, de mettre de la pression sur le quart-arrière adverse.
Une tertiaire jeune et un front défensif incapable de presser le général offensif adverse. Voilà la recette désastreuse que les joueurs des Alouettes se font servir depuis un mois.
Souvenez-vous du premier match de la saison. Nouveau système, nouvelles stratégies : six sacs du quart contre les Blue Bombers de Winnipeg. Depuis ce temps, les Alouettes en n'ont réalisé que 15 en dix matchs.
Pourtant, les Lions ont la ligne à l'attaque qui protège le moins bien ses quarts-arrières : 33 sacs accordés avant le match d'hier. Les Alouettes en ont réussi un seul.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas lancer la première pierre à la tertiaire. Une unité défensive est un ensemble, et celui des Alouettes connaît des ratés à l'unisson présentement.
Relation de cause à effet
En plus de tout ça, l'adversaire est capable d'établir son jeu au sol depuis quatre matchs. Les Lions ont couru pour 130 verges vendredi. C'est un signe qui ne ment pas : les Alouettes sont incapables de gagner la fameuse guerre des tranchées à la ligne d'engagement.
Au football, le but premier d'une unité défensive est de neutraliser le jeu au sol pour rendre l'attaque adverse unidimensionnelle, et donc plus prévisible. En accordant constamment plus de 100 verges au sol, la défensive des Alouettes passe le match sur les talons. Elle ne sait jamais à quoi s'attendre.
En y regardant de plus près, on constate que les divers éléments qui causent les déboires des Alouettes sont tous reliés entre eux. Approfondissons cette théorie.
Plus l'adversaire court, plus le front défensif est épuisé, se fait démolir, un autre facteur qui a un impact sur le manque de pression. Plus tu dois respecter le jeu au sol, moins tu peux anticiper, moins tu peux te permettre d'attaquer à la ligne d'engagement. Le joueur défensif va changer sa position de départ, préférant s'ancrer au sol, placer ses pieds un peu plus large pour ne pas se faire reculer sur le jeu au sol plutôt que d'avoir une position de sprinter pour avoir un départ explosif aussitôt que le ballon est mis en jeu.
Évidemment, plus l'attaque adverse court avec succès, moins elle se fie à son attaque aérienne. Dans ce cas, les occasions sont moins nombreuses pour la défense d'appliquer de la pression, ce qui implique une difficulté à trouver ton rythme et à implanter ta stratégie face à ton vis-à-vis sur la ligne.
Voilà une corrélation directe que l'on peut établir entre le fait que les Alouettes sont trop généreux au sol et ne menacent pas suffisamment le quart adverse.
Attaque anémique
S'il y a toutefois un élément avec lequel on peut défendre les problèmes de la défensive, c'est que l'attaque ne l'aide nullement. Elle a marqué quatre touchés à ses quatre derniers matchs tout en étant victime de 15 revirements. Le résultat est évident : la défensive se retrouve toujours en position fâcheuse.
Le point tournant du match de vendredi et l'échappée de Robert Edwards à la porte des buts au troisième quart, qui s'est avérée être un revirement de 14 points.
C'est 20-6. S'il marque son touché, c'est 20-13. Mais les Lions reprennent possession et trois jeux plus tard, c'est 27-6.
Je comprends qu'il tentait de faire un deuxième et un troisième effort pour tenter de traverser la ligne des buts, ce qu'il était convaincu d'avoir fait, mais aucune reprise vidéo n'a pu nous démontrer, hors de tout doute, qu'il avait réussi.
C'est dommage parce que les Alouettes venaient de traverser le terrain et avec un touché, c'est un tout nouveau match.
Les pas de danse de Thyron
La réaction de Thyron Anderson, qui a dévoilé sa plus récente chorégraphie après avoir marqué un touché qui ramenait l'écart à 14 points, en a fait jaser plusieurs. Et effectivement, on s'entend pour dire que ce n'était peut-être pas le bon moment pour être aussi démonstratif. Il n'y avait rien à avoir le cœur à la fête.
Mais au-delà des talents de danseurs d'Anderson, c'est l'absence de son fan club qui m'a dérangé.
Je ne suis certainement pas prêt à dire qu'un mauvais esprit d'équipe règne au sein des Alouettes. Mais en visionnant les images lors des matchs, je n'aime pas ce que je vois. Peu d'entraide, peu d'encouragements. Les joueurs sont assis sur le banc et ne se parlent pas, ne se regardent même pas.
Je ne comprends pas, parce que la beauté du football, c'est qu'un revirement de situation peut survenir instantanément. Entre les séries, tu peux faire des ajustements, te parler, apporter tes idées, des informations Il doit y avoir une interaction.
Tôt dans le match, alors que le match était toujours à la portée, les joueurs étaient amorphes sur les lignes de côté. Tout le monde semble s'occuper de faire sa petite affaire. À 48-13, j'aurais pu comprendre de voir les gars écrasés et avoir hâte que ça finisse, mais là, ça m'agace.
Ce qui nous ramène au touché d'Anderson. Un seul gars est allé voir Anderson après qu'il ait inscrit six points, et c'est Ben Cahoon. Personne d'autre n'est venu le féliciter. C'est quoi le problème? Soit Anderson n'est pas apprécié au sein de l'équipe, soit tous les joueurs sont rendus égoïstes et préfèrent s'occuper de leurs petites affaires.
Le message est clair
Ça fait deux matchs qu'on entend l'entraîneur Don Matthews déclarer aux médias que son équipe a été surclassée stratégiquement.
Je me mets à la place des joueurs. C'est déjà assez compliqué de gagner un match de football, si en plus tu entends ton entraîneur dire qu'il n'est pas capable de rivaliser avec son vis-à-vis Qu'est-ce que les joueurs vont dire quand ils vont recevoir le prochain plan de match? Vont-il le regarder et se demander s'ils ont des chances de gagner avec ça?
À l'époque où je jouais, j'avais toujours hâte de recevoir le plan de match pour voir les nouveaux jeux, les nouvelles stratégies. Ma crainte, c'est que les joueurs des Alouettes regardent leur livre de jeu et se disent «Ah non, pas encore ça!» Ça sera la tâche des entraîneurs de regagner la confiance des joueurs. C'est beau aller à la guerre, mais c'est difficile de se sentir en confiance armé d'un tire-pois.
Je ne suis pas prêt à dire que le message de Don Matthews ne passe plus et que ses joueurs veulent sa tête. Quand tu embarques sur le terrain, tu ne penses pas à faire volontairement des erreurs pour mettre ton entraîneur dans le pétrin. Les instincts prennent le dessus et personne ne veut avoir l'air fou.
Il reste que Matthews a avoué à deux reprises qu'il s'est fait «outcoacher». Jim Popp a déclaré que tous les éléments étaient en place pour avoir du succès. Si on lit entre les lignes, il faut que les entraîneurs fassent un meilleur travail.
Les mal-aimés de la NFL
Samedi, 704 joueurs de la NFL auront été libérés par les équipes au sein desquelles ils tentaient de se tailler un poste pour la prochaine saison. Avec cette réalité combinée à la longue période de repos avant le prochain match, il ne faudrait pas se surprendre si des nouveaux joueurs faisaient leur arrivée à Montréal.
Les Alouettes ne diraient pas non à un peu d'aide aux postes de receveur de passes, de demi défensif, d'ailier défensif et même de porteur de ballon. Je pense qu'ils ne se gêneront pas pour en évaluer plusieurs, parce qu'un nouveau règlement de la LCF permet aux équipes d'avoir douze joueurs plutôt que sept sur son équipe de pratique pendant le mois de septembre.
Ça peut aussi être cinq différents chaque semaine, ce qui veut dire que les Alouettes pourront jeter un œil sur vingt joueurs qui pourraient leur venir en aide cette année ou qu'on pourrait revoir au camp d'entraînement l'an prochain.
Malgré tout
Ce n'est pas un portrait très joyeux que nous venons de dresser chez les Alouettes, mais il faut se dire que malgré tout, ils sont toujours premiers dans l'Est. Je vous avoue que j'aimerais beaucoup mieux être un Alouette qu'un Tiger-Cat aujourd'hui.
Soyez optimistes. Je préfère voir le verre à moitié plein qu'à moitié vide.
*Propos recueillis par RDS.ca