Un carré d'as spectaculaire
Football samedi, 23 janv. 2010. 12:45 dimanche, 15 déc. 2024. 05:41
John Clayton
Brett Favre continue de motiver ses coéquipiers car il sait que l'affrontement de cette fin de semaine ne sera pas de tout repos. La préparation en vue d'un Super Bowl est encore pire!
Le grand Brett espère que les Vikings l'écouteront. Après tout, Favre a déjà accompli plusieurs exploits depuis le début de sa carrière : trois titres de joueur par excellence, une bague du Super Bowl et plusieurs records dont celui pour avoir disputé le plus de matchs de suite － ce qui ne sera facile à battre. Malgré son âge (40 ans), Favre est aussi à l'aise que n'importe quel autre quart-arrière de la NFL.
Champion en 1997, Favre a perdu le Super Bowl l'année suivante lorsque les Packers de Green Bay se sont inclinés face à John Elway et les Broncos de Denver par la marque de 31-24.
Ensuite, Favre a dû attendre jusqu'en janvier 2008 avant de participer à une finale d'association. Les Packers ont perdu aux mains des Giants de New York dans ce qui était le dernier match de Favre dans l'uniforme vert et jaune.
Dimanche, Favre sait qu'il s'agit peut-être de sa dernière chance pour remporter un Super Bowl avant qu'il accroche ses crampons. Il espère que ses coéquipiers feront tout en leur possible pour qu'il puisse ajouter une deuxième bague de championnat à sa collection.
Il faut dire que Drew Brees aura également beaucoup de pression. Brees rejoint Reggie White, Deion Sanders et Rich Gannon comme étant l'une des quatre plus grandes acquisitions sur le marché des joueurs autonomes. Un peu comme l'a fait Gannon avec les Raiders au début des années 2000, Brees a su faire des Saints une équipe aspirante aux grands honneurs. Reste que les Saints forment l'une des cinq concessions toujours présentes à n'avoir jamais fait partie d'un Super Bowl.
En 2006, Brees et les Saints ne sont passés qu'à un match de disputer l'ultime rencontre, mais une défaite de 39-14 face aux Bears de Chicago a mis fin à leur saison en finale d'association. Brees a encore du bon football à donner mais il s'agit certainement de sa meilleure chance pour mettre la main sur le titre tant convoité.
Le quart des Saints et son entraîneur Sean Payton sont parmi les meilleurs de leur profession. Brees a établi un record de la NFL en complétant 70,4 pour cent de ses passes cette saison. La Nouvelle-Orléans jouera à domicile et leur attaque est en feu par les temps qui courent, rien pour rassurer les Vikings.
Les Saints peuvent se vanter d'avoir l'une des plus belles brochettes de receveurs de la NFL. Plusieurs possibilités s'offrent à Brees; sept receveurs ont capté au moins 35 passes au cours de la saison. Marques Colston a été le plus utilisé avec 70 réceptions et 10 joueurs ont capté au moins une passe de touché.
Pour ce qui est de l'attaque au sol, même si l'équipe effectue en moyenne 29,25 portées par rencontre, aucun porteur de ballon n'a réussi à franchir le cap des 1000 verges. Pierre Thomas (793 verges), Mike Bell (654 verges) et Reggie Bush (390 verges) se sont partagé le travail.
Voici les facteurs qui pourraient avoir une influence sur l'issue de la rencontre :
Peterson : le facteur X
Est-ce qu'Adrian Peterson se servira de cette rencontre très importante pour retrouver ses allures de gazelle? Peterson n'a pas atteint la barre des 100 verges dans ses huit derniers matchs. Certains disent que l'attaque des Vikings a été pris en main par Favre, mais encore
Même si Chris Johnson a couru pour 2000 verges cette saison, Peterson doit être considéré comme le meilleur de sa profession à l'heure actuelle. C'est pourquoi il doit être vu comme le « facteur X » : si Peterson va bien, meilleures sont les chances des Vikings de battre les Saints, qui ont accordé 128,7 verges au sol par rencontre en saison régulière.
La clémence de la NFL
Au début de la saison, les ailiers défensifs Will Smith et Charles Grant, des Saints, de même que les plaqueurs défensifs Kevin et Pat Williams, des Vikings, ont échoué un test antidopage aux StarCaps.
Cependant, puisque les Williams sont impliqués dans une poursuite qui n'a toujours pas connu son dénouement, le commissaire Roger Goodell a accepté qu'ils participent à la saison et les éliminatoires. Smith et Grant ont également obtenu la clémence de la NFL.
Ces quatre joueurs ont eu un impact direct sur les succès de leur équipe et, sans leur présence, les Saints et les Vikings n'auraient certainement pas terminé au sommet de l'Association nationale.
La zone critique
Il sera intéressant de voir ce que fera Brett Favre face à la défense des Saints s'il se retrouve à l'intérieur de la ligne de 20 adverse : la zone critique. Dans cette zone, Favre a décoché 27 passes de touché au cours de la saison. Cependant, les Saints ont la meilleure défense contre la passe dans cette fameuse zone critique. Elle n'a concédé que sept touchés par la passe et les quarts ennemis n'y complètent que 40 pour cent de leurs passes.
Ce bon travail des Saints vient du coordonnateur défensif Gregg Williams. Il faut aussi dire que La Nouvelle-Orléans a su ajouter de rapides demis de coin depuis quelques saisons. La défense des Saints met beaucoup de pression sur les quarts-arrière mais Brett Favre en a déjà vu d'autres; s'il peut convertir les placements en touchés, les Vikings pourraient l'emporter.
Le début de la partie
L'équipe qui connaîtra le meilleur début de rencontre aura de meilleures chances pour l'emporter. C'est ce qui s'est passé, la semaine dernière, lorsque les Saints ont mis les Cards hors de combat dès le premier quart.
Brees est très efficace au cours des 15 premières minutes. Il a complété 80,2 pour cent de ses passes au premier quart, en saison. Face aux Cards, Brees n'a raté que deux de ses 11 tentatives.
Son opposant Favre a conservé une moyenne de 71,7 pour cent pour les passes complétées au premier quart. C'est cependant aussi au cours du premier quart que les Vikings ont accordé le plus de sacs (12 sur 34).
**
Maintenant, allons voir les facteurs qui pourraient avoir une influence dans le match opposant les Jets de New York aux Colts d'Indianapolis.
Manning devra contrer le blitz
Peyton Manning devra apprendre à bien gérer la pression lorsque les Jets tenteront le blitz. Pour 57,9 pour cent du temps, les Jets ont davantage de pression en amenant plus d'ailiers défensifs; cette moyenne a grimpé légèrement en éliminatoires.
En saison, Manning a démontré qu'il était capable de bien faire sous pression. En situation de blitz, le quart des Colts a complété 67,8 pour cent de ses passes et a maintenu une cote d'efficacité de 100.
Si le demi de coin Darrelle Davis sera constamment sur le dos de Reggie Wayne, attendez-vous à ce que Manning se tourne vers d'autres receveurs. Austin Collie, Dallas Clark, Donald Brown et Joseph Addai devraient capter leur part de passes.
Ce sera un excellent duel entre le meilleur quart sous pression et la défense la plus agressive de la NFL.
La course des Jets
Même si les Colts ont concédé 126,5 verges au sol (4,3 verges par portée) par rencontre saison régulière, ne croyez pas que les Jets vont seulement y aller par la course.
Depuis l'an dernier, les Colts ont ajouté du poids sur leur ligne défensive et les joueurs de ligne plus « légers » ont été remplacés par des joueurs beaucoup plus imposants, comme Antonio Johnson et Daniel Muir, deux guerriers de 310 et 312 livres. Les secondeurs Philip Wheeler (240 livres) et Clitn Session (235 livres) sont beaucoup plus pesants que leurs prédécesseurs.
Les Jets vont tout de même utiliser la course très souvent puisque c'est avec cette attaque qu'ils se sont rendus dans le carré d'as. Ça ne veut cependant pas dire qu'ils remporteront cette guerre des tranchées.
Les revirements seront coûteux
Les Jets se doivent de jouer un match parfait et ils n'ont pas droit à l'erreur. Le quart Mark Sanchez ne peut se permettre d'être victime d'une interception ou d'échapper le ballon. La défense ne peut se permettre de blitzer au mauvais moment et d'accorder un long jeu pour un touché.
Toutes les possessions seront cruciales pour Peyton Manning et il doit tirer le meilleur de chacune d'elle. Les Colts peuvent exploser à tout moment, ce qui n'est pas le cas des Jets.
Manning sait qu'il doit minimiser le nombre d'erreurs. Le secret, selon l'ancien pilote des Colts Tony Dungy, est de « faire ce que l'on est capable de faire » : établir la même routine qu'à l'habitude, effectuer les jeux de base et garder les choses simples.
La semaine dernière, les Chargers － surtout Nate Kaeding － n'ont pas suivi leur routine et ils se sont fait jouer un tour contre les Jets.
L'expérience de Manning
Cette rencontre sera déterminante pour Peyton Manning. Ce sera à lui de démontrer ce dont il est capable de faire et de mettre en pratique ce qu'il a appris depuis le début de sa carrière. Inutile de vous dire que toute la pression sera sur ses épaules.
Manning a une fiche de 8-8 en éliminatoires, dont 5-3 lorsqu'il joue à domicile. Tous les ingrédients sont réunis pour qu'il participe à son deuxième Super Bowl. Il peut compter sur une équipe en santé et les Colts sont favoris par 7,5 points pour l'emporter.
Les jeunes receveurs des Colts ont les jambes nécessaires pour courir et amasser des verges après avoir capté le ballon. Dans le champ-arrière, Addai et Brown peuvent aussi effectuer de bons jeux si leur ligne offensive fait le travail.
Indianapolis pourra aussi compter sur l'appui de la foule. Les équipes ont su développer les stratégies pour contrer Manning au fil des ans; maintenant, le quart sait comment y réagir.
Le joueur par excellence de la saison dans la NFL sait que, même s'il tire de l'arrière par quelques points, il est en mesure de faire la différence sur la dernière possession, s'il le faut.
Le grand Brett espère que les Vikings l'écouteront. Après tout, Favre a déjà accompli plusieurs exploits depuis le début de sa carrière : trois titres de joueur par excellence, une bague du Super Bowl et plusieurs records dont celui pour avoir disputé le plus de matchs de suite － ce qui ne sera facile à battre. Malgré son âge (40 ans), Favre est aussi à l'aise que n'importe quel autre quart-arrière de la NFL.
Champion en 1997, Favre a perdu le Super Bowl l'année suivante lorsque les Packers de Green Bay se sont inclinés face à John Elway et les Broncos de Denver par la marque de 31-24.
Ensuite, Favre a dû attendre jusqu'en janvier 2008 avant de participer à une finale d'association. Les Packers ont perdu aux mains des Giants de New York dans ce qui était le dernier match de Favre dans l'uniforme vert et jaune.
Dimanche, Favre sait qu'il s'agit peut-être de sa dernière chance pour remporter un Super Bowl avant qu'il accroche ses crampons. Il espère que ses coéquipiers feront tout en leur possible pour qu'il puisse ajouter une deuxième bague de championnat à sa collection.
Il faut dire que Drew Brees aura également beaucoup de pression. Brees rejoint Reggie White, Deion Sanders et Rich Gannon comme étant l'une des quatre plus grandes acquisitions sur le marché des joueurs autonomes. Un peu comme l'a fait Gannon avec les Raiders au début des années 2000, Brees a su faire des Saints une équipe aspirante aux grands honneurs. Reste que les Saints forment l'une des cinq concessions toujours présentes à n'avoir jamais fait partie d'un Super Bowl.
En 2006, Brees et les Saints ne sont passés qu'à un match de disputer l'ultime rencontre, mais une défaite de 39-14 face aux Bears de Chicago a mis fin à leur saison en finale d'association. Brees a encore du bon football à donner mais il s'agit certainement de sa meilleure chance pour mettre la main sur le titre tant convoité.
Le quart des Saints et son entraîneur Sean Payton sont parmi les meilleurs de leur profession. Brees a établi un record de la NFL en complétant 70,4 pour cent de ses passes cette saison. La Nouvelle-Orléans jouera à domicile et leur attaque est en feu par les temps qui courent, rien pour rassurer les Vikings.
Les Saints peuvent se vanter d'avoir l'une des plus belles brochettes de receveurs de la NFL. Plusieurs possibilités s'offrent à Brees; sept receveurs ont capté au moins 35 passes au cours de la saison. Marques Colston a été le plus utilisé avec 70 réceptions et 10 joueurs ont capté au moins une passe de touché.
Pour ce qui est de l'attaque au sol, même si l'équipe effectue en moyenne 29,25 portées par rencontre, aucun porteur de ballon n'a réussi à franchir le cap des 1000 verges. Pierre Thomas (793 verges), Mike Bell (654 verges) et Reggie Bush (390 verges) se sont partagé le travail.
Voici les facteurs qui pourraient avoir une influence sur l'issue de la rencontre :
Peterson : le facteur X
Est-ce qu'Adrian Peterson se servira de cette rencontre très importante pour retrouver ses allures de gazelle? Peterson n'a pas atteint la barre des 100 verges dans ses huit derniers matchs. Certains disent que l'attaque des Vikings a été pris en main par Favre, mais encore
Même si Chris Johnson a couru pour 2000 verges cette saison, Peterson doit être considéré comme le meilleur de sa profession à l'heure actuelle. C'est pourquoi il doit être vu comme le « facteur X » : si Peterson va bien, meilleures sont les chances des Vikings de battre les Saints, qui ont accordé 128,7 verges au sol par rencontre en saison régulière.
La clémence de la NFL
Au début de la saison, les ailiers défensifs Will Smith et Charles Grant, des Saints, de même que les plaqueurs défensifs Kevin et Pat Williams, des Vikings, ont échoué un test antidopage aux StarCaps.
Cependant, puisque les Williams sont impliqués dans une poursuite qui n'a toujours pas connu son dénouement, le commissaire Roger Goodell a accepté qu'ils participent à la saison et les éliminatoires. Smith et Grant ont également obtenu la clémence de la NFL.
Ces quatre joueurs ont eu un impact direct sur les succès de leur équipe et, sans leur présence, les Saints et les Vikings n'auraient certainement pas terminé au sommet de l'Association nationale.
La zone critique
Il sera intéressant de voir ce que fera Brett Favre face à la défense des Saints s'il se retrouve à l'intérieur de la ligne de 20 adverse : la zone critique. Dans cette zone, Favre a décoché 27 passes de touché au cours de la saison. Cependant, les Saints ont la meilleure défense contre la passe dans cette fameuse zone critique. Elle n'a concédé que sept touchés par la passe et les quarts ennemis n'y complètent que 40 pour cent de leurs passes.
Ce bon travail des Saints vient du coordonnateur défensif Gregg Williams. Il faut aussi dire que La Nouvelle-Orléans a su ajouter de rapides demis de coin depuis quelques saisons. La défense des Saints met beaucoup de pression sur les quarts-arrière mais Brett Favre en a déjà vu d'autres; s'il peut convertir les placements en touchés, les Vikings pourraient l'emporter.
Le début de la partie
L'équipe qui connaîtra le meilleur début de rencontre aura de meilleures chances pour l'emporter. C'est ce qui s'est passé, la semaine dernière, lorsque les Saints ont mis les Cards hors de combat dès le premier quart.
Brees est très efficace au cours des 15 premières minutes. Il a complété 80,2 pour cent de ses passes au premier quart, en saison. Face aux Cards, Brees n'a raté que deux de ses 11 tentatives.
Son opposant Favre a conservé une moyenne de 71,7 pour cent pour les passes complétées au premier quart. C'est cependant aussi au cours du premier quart que les Vikings ont accordé le plus de sacs (12 sur 34).
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Maintenant, allons voir les facteurs qui pourraient avoir une influence dans le match opposant les Jets de New York aux Colts d'Indianapolis.
Manning devra contrer le blitz
Peyton Manning devra apprendre à bien gérer la pression lorsque les Jets tenteront le blitz. Pour 57,9 pour cent du temps, les Jets ont davantage de pression en amenant plus d'ailiers défensifs; cette moyenne a grimpé légèrement en éliminatoires.
En saison, Manning a démontré qu'il était capable de bien faire sous pression. En situation de blitz, le quart des Colts a complété 67,8 pour cent de ses passes et a maintenu une cote d'efficacité de 100.
Si le demi de coin Darrelle Davis sera constamment sur le dos de Reggie Wayne, attendez-vous à ce que Manning se tourne vers d'autres receveurs. Austin Collie, Dallas Clark, Donald Brown et Joseph Addai devraient capter leur part de passes.
Ce sera un excellent duel entre le meilleur quart sous pression et la défense la plus agressive de la NFL.
La course des Jets
Même si les Colts ont concédé 126,5 verges au sol (4,3 verges par portée) par rencontre saison régulière, ne croyez pas que les Jets vont seulement y aller par la course.
Depuis l'an dernier, les Colts ont ajouté du poids sur leur ligne défensive et les joueurs de ligne plus « légers » ont été remplacés par des joueurs beaucoup plus imposants, comme Antonio Johnson et Daniel Muir, deux guerriers de 310 et 312 livres. Les secondeurs Philip Wheeler (240 livres) et Clitn Session (235 livres) sont beaucoup plus pesants que leurs prédécesseurs.
Les Jets vont tout de même utiliser la course très souvent puisque c'est avec cette attaque qu'ils se sont rendus dans le carré d'as. Ça ne veut cependant pas dire qu'ils remporteront cette guerre des tranchées.
Les revirements seront coûteux
Les Jets se doivent de jouer un match parfait et ils n'ont pas droit à l'erreur. Le quart Mark Sanchez ne peut se permettre d'être victime d'une interception ou d'échapper le ballon. La défense ne peut se permettre de blitzer au mauvais moment et d'accorder un long jeu pour un touché.
Toutes les possessions seront cruciales pour Peyton Manning et il doit tirer le meilleur de chacune d'elle. Les Colts peuvent exploser à tout moment, ce qui n'est pas le cas des Jets.
Manning sait qu'il doit minimiser le nombre d'erreurs. Le secret, selon l'ancien pilote des Colts Tony Dungy, est de « faire ce que l'on est capable de faire » : établir la même routine qu'à l'habitude, effectuer les jeux de base et garder les choses simples.
La semaine dernière, les Chargers － surtout Nate Kaeding － n'ont pas suivi leur routine et ils se sont fait jouer un tour contre les Jets.
L'expérience de Manning
Cette rencontre sera déterminante pour Peyton Manning. Ce sera à lui de démontrer ce dont il est capable de faire et de mettre en pratique ce qu'il a appris depuis le début de sa carrière. Inutile de vous dire que toute la pression sera sur ses épaules.
Manning a une fiche de 8-8 en éliminatoires, dont 5-3 lorsqu'il joue à domicile. Tous les ingrédients sont réunis pour qu'il participe à son deuxième Super Bowl. Il peut compter sur une équipe en santé et les Colts sont favoris par 7,5 points pour l'emporter.
Les jeunes receveurs des Colts ont les jambes nécessaires pour courir et amasser des verges après avoir capté le ballon. Dans le champ-arrière, Addai et Brown peuvent aussi effectuer de bons jeux si leur ligne offensive fait le travail.
Indianapolis pourra aussi compter sur l'appui de la foule. Les équipes ont su développer les stratégies pour contrer Manning au fil des ans; maintenant, le quart sait comment y réagir.
Le joueur par excellence de la saison dans la NFL sait que, même s'il tire de l'arrière par quelques points, il est en mesure de faire la différence sur la dernière possession, s'il le faut.
