Bob Gainey aurait été mon choix pour remplacer Hartley
Hockey mercredi, 18 déc. 2002. 19:32 vendredi, 13 déc. 2024. 11:37
Je ne suis qu'à demi surpris du congédiement de Bob Hartley par l'Avalanche du Colorado. Je suis d'abord surpris de son renvoi compte tenu de son dossier depuis son arrivée à la barre de l'équipe et non je ne suis pas surpris parce qu'on pouvait sentir que l'équipe ne jouait pas avec la même passion qu'avant.
Tout entraîneur est appelé à se faire congédier éventuellement, que ce soit Hartley ou un autre. C'est un métier difficile que celui d'entraîneur.
Je considère qu'il a fait du bon travail comme en témoigne sa fiche de 193-109-48-9 en saison régulière et de 49-31 en séries éliminatoires. Je suis persuadé qu'il va se trouver un autre emploi dans la Ligue nationale mais au moment où un renvoi survient, c'est une période difficile à traverser pour l'entraîneur et pour toute la famille.
Parfois le message ne passe plus au sein d'une équipe. J'ai déjà vécu la même chose au cours de ma carrière. L'entraîneur prend de décisions qui ne plaisent pas aux joueurs et ces décisions en viennent par la suite lui coûter son poste. Hartley peut sortir la tête haute de Denver. Dès sa première saison au Colorado, il a prouvé qu'il pouvait diriger une équipe de la Ligue nationale.
Pierre Lacroix lui a donné l'opportunité de travailler dans la Ligue nationale et Hartley l'a remercié de belle façon en gagnant la coupe Stanley en 2001.
En cliché de sport, on répète souvent qu'on ne peut pas congédier vingt joueurs et qu'il est plus facile de remercier qu'un seul homme, l'entraîneur. On espère que le changement va fouetter les joueurs qui sont généralement mal à l'aise de voir qu'une personne paie de son poste pour leur mauvais travail.
Les athlètes ne sont pas fiers et sont inconfortables quand une situation comme celle-ci survient. Ils se prennent alors en main et commencent à mieux jouer.
Je suis persuadé que le directeur général de l'Avalanche mijotait cette décision depuis longtemps. Il a sûrement quelques bons candidats en tête pour la succession. Je crois que Lacroix est à la recherche d'un homme d'expérience car il ne faut oublier qu'il y a plusieurs joueurs vedettes dans l'équipe, dont quelques-uns qui se retrouveront au Temple de la renommée un jour.
Il ne faut pas oublier que cette équipe a disputé beaucoup de matchs au cours des dernières années. On parle de plus de 400 parties au cours des quatre dernières saisons.
L'équipe demeure tout de même très talentueuse. Je pense que de façon globale, Pierre Lacroix était insatisfait de l'intensité sur la glace des joueurs.
Le prochain entraîneur des l'Avalanche devra être quelqu'un qui a déjà vécu l'expérience de la Ligue nationale. Il n'est donc pas question de nommer une verte recrue. Idéalement, il faudrait un entraîneur qui a déjà gagné et qui jouit d'une bonne réputation.
Lacroix prend rarement des décisions hâtives et il réfléchit avant de bouger. Il a sûrement fait la même chose dans ce cas. En ce qui me concerne, je n'aurais pas été surpris si on avait offert le poste à Scotty Bowman par exemple.
Même s'il est à la retraite et qu'il a refusé de diriger les Flames de Calgary, Scotty aurait pu être intéressant. J'ignore toutefois s'il a encore le désir de diriger.
Il y a aussi Larry Robinson qui aurait pu prendre la relève.
Bob Gainey aurait été mon choix. Gainey est à la recherche d'un emploi et il a déjà dirigé une équipe. L'ancien capitaine du Canadien est un homme calme qui aurait pu relancer cette talentueuse formation.
C'est toutefois Tony Granato, qui était l'adjoint à Hartley, qui prendra la direction de l'Avlanche.
À bientôt,
Jacques
*Propos recueillis par RDS.ca
Tout entraîneur est appelé à se faire congédier éventuellement, que ce soit Hartley ou un autre. C'est un métier difficile que celui d'entraîneur.
Je considère qu'il a fait du bon travail comme en témoigne sa fiche de 193-109-48-9 en saison régulière et de 49-31 en séries éliminatoires. Je suis persuadé qu'il va se trouver un autre emploi dans la Ligue nationale mais au moment où un renvoi survient, c'est une période difficile à traverser pour l'entraîneur et pour toute la famille.
Parfois le message ne passe plus au sein d'une équipe. J'ai déjà vécu la même chose au cours de ma carrière. L'entraîneur prend de décisions qui ne plaisent pas aux joueurs et ces décisions en viennent par la suite lui coûter son poste. Hartley peut sortir la tête haute de Denver. Dès sa première saison au Colorado, il a prouvé qu'il pouvait diriger une équipe de la Ligue nationale.
Pierre Lacroix lui a donné l'opportunité de travailler dans la Ligue nationale et Hartley l'a remercié de belle façon en gagnant la coupe Stanley en 2001.
En cliché de sport, on répète souvent qu'on ne peut pas congédier vingt joueurs et qu'il est plus facile de remercier qu'un seul homme, l'entraîneur. On espère que le changement va fouetter les joueurs qui sont généralement mal à l'aise de voir qu'une personne paie de son poste pour leur mauvais travail.
Les athlètes ne sont pas fiers et sont inconfortables quand une situation comme celle-ci survient. Ils se prennent alors en main et commencent à mieux jouer.
Je suis persuadé que le directeur général de l'Avalanche mijotait cette décision depuis longtemps. Il a sûrement quelques bons candidats en tête pour la succession. Je crois que Lacroix est à la recherche d'un homme d'expérience car il ne faut oublier qu'il y a plusieurs joueurs vedettes dans l'équipe, dont quelques-uns qui se retrouveront au Temple de la renommée un jour.
Il ne faut pas oublier que cette équipe a disputé beaucoup de matchs au cours des dernières années. On parle de plus de 400 parties au cours des quatre dernières saisons.
L'équipe demeure tout de même très talentueuse. Je pense que de façon globale, Pierre Lacroix était insatisfait de l'intensité sur la glace des joueurs.
Le prochain entraîneur des l'Avalanche devra être quelqu'un qui a déjà vécu l'expérience de la Ligue nationale. Il n'est donc pas question de nommer une verte recrue. Idéalement, il faudrait un entraîneur qui a déjà gagné et qui jouit d'une bonne réputation.
Lacroix prend rarement des décisions hâtives et il réfléchit avant de bouger. Il a sûrement fait la même chose dans ce cas. En ce qui me concerne, je n'aurais pas été surpris si on avait offert le poste à Scotty Bowman par exemple.
Même s'il est à la retraite et qu'il a refusé de diriger les Flames de Calgary, Scotty aurait pu être intéressant. J'ignore toutefois s'il a encore le désir de diriger.
Il y a aussi Larry Robinson qui aurait pu prendre la relève.
Bob Gainey aurait été mon choix. Gainey est à la recherche d'un emploi et il a déjà dirigé une équipe. L'ancien capitaine du Canadien est un homme calme qui aurait pu relancer cette talentueuse formation.
C'est toutefois Tony Granato, qui était l'adjoint à Hartley, qui prendra la direction de l'Avlanche.
À bientôt,
Jacques
*Propos recueillis par RDS.ca