C'est l'équipe à Jacques Martin
Hockey vendredi, 19 mars 2010. 14:50 samedi, 14 déc. 2024. 07:41
Le Canadien me surprend agréablement depuis la fin de la pause olympique, simplement parce que je ne savais pas à quoi m'attendre de cette équipe, qui a été passablement modifiée cette saison.
Quand on apporte autant de changements dans une équipe, on ne peut pas prédire avec précision, son allure. Environ une douzaine de joueurs se sont greffés à l'équipe, c'est beaucoup. On se demandait comment l'équipe allait répondre et honnêtement, elle répond très bien.
On n'avait presque pas vu cette équipe jouer ensemble, tellement il y a eu des blessés. De plus, la question des gardiens n'était pas claire. En début de saison, j'avais dit que le Canadien allait prendre le septième ou le huitième rang et voilà que cette équipe lutte pour la sixième place dans l'Est.
L'équipe à Jacques Martin
Les joueurs commencent à assimiler le système de jeu de Jacques Martin. Un entraîneur d'expérience apprend à être patient avec son club. Martin a passé son message et il a fait son ménage. Depuis le début de la saison, des joueurs comme Georges Laraque, Guillaume Latendresse, Matt D'Agostini, Max Pacioretty ne sont plus avec l'équipe. Aujourd'hui, Martin peut dire "C'est mon équipe." C'est l'équipe qu'il voulait et jusqu'a preuve du contraire, il ne s'est pas trompé. On sent que l'entraîneur est en mode de séries éliminatoires et ce, à chaque match.
La pause olympique a permis à ses hommes, qui répondent bien, de se reposer. Tout va bien par les temps qui courent parce que les meilleurs joueurs jouent comme les meilleurs. Scott Gomez joue son meilleur hockey depuis son arrivée à Montréal et Andrei Markov est extraordinaire. Et les joueurs de soutien jouent leur rôle à la perfection. Puis, on a enfin trouvé le gardien numéro un de l'équipe.
La chimie
La chimie se créer par les victoires. Dans un contexte perdant, il est difficile d'installer une chimie dans le vestiaire. Quand Michael Cammalleri sera prêt à revenir au jeu, il va retrouver son poste immédiatement. Marc-André Bergeron devra toutefois patienter pour réintégrer la formation parce que les six défenseurs jouent bien et que l'attaque à cinq produit.
Cammalleri va prendre la place de Tom Pyatt dans la formation. Le numéro 13 va alors retrouver une équipe dont l'attaque est bien balancée.
Comme l'équipe gagne, il est plus difficile d'apporter des changements et quand un club traverse une séquence heureuse, l'entraîneur n'est pas tenté de modifier son alignement.
Bergeron n'a pas joué de chance en se blessant. Je sais qu'il est prêt à revenir au jeu sous peu mais c'est malheureux pour lui parce que Jacques Martin ne fera pas de changement. Avant de se blesser, Bergeron avait aussi été utilisé à l'aile et je vois mal comment Martin pourrait changer une formation gagnante. Qui voulez-vous sortir de la formation? Mathieu Darche va bien, même chose pour Glen Metropolit, Maxim Lapierre s'ajuste à son rôle et Dominic Moore fait du bon travail aussi. À moins d'une blessure ou une série de défaites, Bergeron va devoir attendre son tour.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Quand on apporte autant de changements dans une équipe, on ne peut pas prédire avec précision, son allure. Environ une douzaine de joueurs se sont greffés à l'équipe, c'est beaucoup. On se demandait comment l'équipe allait répondre et honnêtement, elle répond très bien.
On n'avait presque pas vu cette équipe jouer ensemble, tellement il y a eu des blessés. De plus, la question des gardiens n'était pas claire. En début de saison, j'avais dit que le Canadien allait prendre le septième ou le huitième rang et voilà que cette équipe lutte pour la sixième place dans l'Est.
L'équipe à Jacques Martin
Les joueurs commencent à assimiler le système de jeu de Jacques Martin. Un entraîneur d'expérience apprend à être patient avec son club. Martin a passé son message et il a fait son ménage. Depuis le début de la saison, des joueurs comme Georges Laraque, Guillaume Latendresse, Matt D'Agostini, Max Pacioretty ne sont plus avec l'équipe. Aujourd'hui, Martin peut dire "C'est mon équipe." C'est l'équipe qu'il voulait et jusqu'a preuve du contraire, il ne s'est pas trompé. On sent que l'entraîneur est en mode de séries éliminatoires et ce, à chaque match.
La pause olympique a permis à ses hommes, qui répondent bien, de se reposer. Tout va bien par les temps qui courent parce que les meilleurs joueurs jouent comme les meilleurs. Scott Gomez joue son meilleur hockey depuis son arrivée à Montréal et Andrei Markov est extraordinaire. Et les joueurs de soutien jouent leur rôle à la perfection. Puis, on a enfin trouvé le gardien numéro un de l'équipe.
La chimie
La chimie se créer par les victoires. Dans un contexte perdant, il est difficile d'installer une chimie dans le vestiaire. Quand Michael Cammalleri sera prêt à revenir au jeu, il va retrouver son poste immédiatement. Marc-André Bergeron devra toutefois patienter pour réintégrer la formation parce que les six défenseurs jouent bien et que l'attaque à cinq produit.
Cammalleri va prendre la place de Tom Pyatt dans la formation. Le numéro 13 va alors retrouver une équipe dont l'attaque est bien balancée.
Comme l'équipe gagne, il est plus difficile d'apporter des changements et quand un club traverse une séquence heureuse, l'entraîneur n'est pas tenté de modifier son alignement.
Bergeron n'a pas joué de chance en se blessant. Je sais qu'il est prêt à revenir au jeu sous peu mais c'est malheureux pour lui parce que Jacques Martin ne fera pas de changement. Avant de se blesser, Bergeron avait aussi été utilisé à l'aile et je vois mal comment Martin pourrait changer une formation gagnante. Qui voulez-vous sortir de la formation? Mathieu Darche va bien, même chose pour Glen Metropolit, Maxim Lapierre s'ajuste à son rôle et Dominic Moore fait du bon travail aussi. À moins d'une blessure ou une série de défaites, Bergeron va devoir attendre son tour.
*propos recueillis par Robert Latendresse
