La grande famille du Canadien de Montréal est à nouveau secouée ce matin alors qu’elle vient d’apprendre le décès de Claude Ruel.

Deux fois entraîneur-chef et adjoint de longue date, Claude «Piton» Ruel s’est fait une spécialité de développer les jeunes joueurs de l’organisation au cours des années 1970 et 1980. Des jeunes joueurs qu’il surnommait affectueusement ses « Petits Gars ». On doit aussi à Piton Ruel plusieurs expressions encore très employées dans le hockey d’aujourd’hui dont son célèbre : « Il n’y en aura pas de facile… »

Selon des informations dignes de foi, M. Ruel est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à son domicile de Longueuil. Il a été transporté par ambulance au Centre hospitalier Pierre-Boucher où son décès a été confirmé. Procédure normale, une enquête policière a aussitôt été instituée. Les informations disponibles, ce matin, stipulent toutefois que le décès est attribuable à des causes naturelles.

M. Ruel, qui vivait dans l’ombre de ses nombreuses années dans le giron du Canadien, a effectué sa dernière apparition publique en décembre dernier lors des obsèques nationales de M. Jean Béliveau en la Cathédrale Marie-Reine du Monde à Montréal.

ContentId(3.1115075):Top-5 : Ont joué pour Claude Ruel
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Informée du décès de M. Ruel ce matin, la direction du Canadien décidera au cours des prochaines heures des modalités qu’elle entend prendre pour rendre hommage à celui qui a dirigé le Tricolore à titre d’entraîneur-chef à deux reprises de 1968 à 1971 et de 1979 à 1981.

Lors de son premier séjour derrière le banc, M. Ruel a remplacé l’illustre Toe Blake. Dès sa première campagne, il a guidé le Canadien vers des victoires contre les Rangers de New York, les Bruins de Boston et les Blues de St.Louis pour mener le Tricolore à sa 16e coupe Stanley. Remplacé ensuite par Al MacNeil, M. Ruel est revenu derrière le banc en relève à Bernard Geoffrion au milieu de la saison 1979-1980. Lors de ses deux saisons, le Tricolore n’a pu dépasser la deuxième ronde des séries. Piton Ruel avait alors cédé sa place à Bob Berry pour retourner à l’enseignement du hockey aux jeunes espoirs de l’organisation.