Alexei Emelin domine les défenseurs du Canadien en attaque !

En ce début de saison, nous assistons à une surprise de taille, car le défenseur Alexei Emelin, du Canadien de Montréal domine les joueurs de sa position dans l'équipe présentement !

En effet, le russe qui aime frapper ses adversaires, présente un dossier de 0-4-4 aec un différentiel de plus deux en seulement trois matchs et son total de points est un de plus que le vétéran Andrei Markov, dont le rendement est de 1-2-3 avec un différentiel de plus quatre, mais en cinq matchs cependant.

Il y a deux autres défenseurs qui ont récolté deux points, P.K. Subban, dont la fiche est de 1-1-2 avec un différentiel de plus un en cinq rencontres, alors que le jeune Jarred Tinordi a un dossier de 0-2-2 avec un différentiel de moins deux en trois parties.

Emelin se retrouve ainsi parmi les meneurs de la LNH, car son total de quatre assistances le place au 9e rang du circuit, à égalité avec 15 autres joueurs.

Nul doute que cette situation ne sera pas la même à la fin de la saison, mais c’est amusant de voir comment les choses peuvent être particulières après peu de matchs.

Qui aurait parié de voir Alexei Emelin se retrouver au 9e rang au chapitre des assistances dans la LNH ?

Il a égalé son sommet personnel …

Emelin a récolté deux assistances dans le premier match, un gain de 4-3, face aux Maple Leafs de Toronto, au Centre Air Canada et il a aussi récolté deux passes lors du gain 6-4 de jeudi soir, face aux Bruins de Boston.

Cette récolte de deux points dans un match égalait deux fois sa marque personnelle réalisé en trois occasions auparavant.

Il avait raté les deux rencontres précédentes, le gain de 4-3, en tirs de barrage, contre les Flyers de Philadelphie, samedi dernier, et le revers de 7-1, contre le Lightning de Tampa Bay, lundi dernier.

On sait que Emelin n’est pas reconnu pour son talent offensif, car avant la présente saison, il affichait un dossier de 9-27-36 avec un différentiel de plus un en 164 matchs réguliers et de 0-2-2 en 15 matchs éliminatoires.

Il a marqué trois buts dans chacune de ses trois premières saisons dans la LNH et a atteint l’an dernier, un plateau personnel de 17 points (3-14-17) en 59 matchs.

Pierre-Alexendre Parenteau n’a jamais marqué contre l’Avalanche du Colorado

Il a une fiche de 0-3-3 en trois matchs contre cette équipe

L’attaquant Pierre-Alexandre Parenteau, du Canadien de Montréal va tenter de réaliser une première : marquer un but contre l’Avalanche du Colorado.

En effet, le nouveau venu du CH a un dossier de 0-3-3 avec un différentiel égal en trois matchs contre cette équipe, n’ayant effectué qu’un seul tir au but lors des trois rencontres.

C’est la seule formation contre laquelle il n’a pas encore réussi à faire mouche dans la LNH, car il a marqué au moins un but contre toutes les autres équipes.

Après cinq matchs, il a le même total de points que l’an dernier

On peut dire que Parenteau a débuté la présente saison de la même façon que celle de l’an dernier, car il présente un dossier de 2-3-5 avec un différentiel de plus deux, quatre minutes de pénalité et un temps d’utilisation de 15 :11 minutes.

En 2013-2014, il présentait un rendement de 3-2-5 avec un différentiel de plus quatre, quatre minutes de punition et il avait été utilisé durant 16:04 minutes par match.

Auteur de ses deux premiers buts (dont un dans une cage déserte) dans l’uniforme du Canadien de Montréal, dans le gain de 6-4 de jeudi soir, face aux Bruins de Boston, nul doute que Parenteau voudra en mettre plein la vue à Patrick Roy et à ses anciens coéquipiers lors du duel de ce soir qui sera disputé au Centre Bell.

Un début vraiment ordinaire pour l’Avalanche du Colorado

Une fiche de 1-3-1 pour seulement trois points après cinq matchs

Les débuts de saison se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’Avalanche du Colorado.

En effet, la troupe de Patrick Roy présente un piètre rendement de 1-3-1 pour seulement trois points lors de ses cinq premiers matchs, ayant été surclassée 17-7 (plus 10) au chapitre des buts marqués.

Cette fiche est vraiment inférieure à celle de l’an dernier, car l’équipe affichait un rendement parfait de 5-0-0 pour 10 points après cinq rencontres, au sommet du classement (à égalité avec les Sharks de San Jose) et elle avait surclassé ses adversaires 21-6 (plus 15) au chapitre des buts marqués.

L’Avalanche avait gagné ses deux matchs à domicile et ses trois rencontres à l’étranger et il faut aussi souligner que l’équipe avait également remporté sa 6e rencontre, subissant son premier revers lors de son 7e match, 5-2, face aux Maple Leafs de Toronto, au Pepsi Center.

On peut aussi souligner les unités spéciales qui ont été beaucoup moins performantes que l’an dernier, car le jeu de puissance n’a réussi qu’un but en 18 avantages numériques, une moyenne de 5,56% alors que son unité défensive a concédé deux buts en 23 désavantages, une efficacité de 91,30%.

Lors des cinq premiers matchs de l’an dernier, le jeu de puissance avait une moyenne de 21,05% (quatre buts en 19 avantages), alors que l’unité défensive avait été parfaite (100%), écoulant avec succès 12 désavantages numériques.

C’est donc dire que l’Avalanche a fait preuve de moins de discipline, car l’équipe a joué 23 fois en infériorité numérique comparativement à seulement 12 fois lors des cinq premiers matchs l’an dernier.

Comme l’an dernier, l’Avalanche concède beaucoup de tirs à ses adversaires

La défense en arrache, car en plus d’avoir concédé 17 buts, elle a été victime de 178 tirs de ses adversaires (contre 131 pour l’équipe), une moyenne de 35,60 tirs par rencontre, la troisième pire du circuit, Devant les Sharks de San Jose (35,75) et les Sabres de Buffalo, qui sont au dernier rang, avec une moyenne de 38,20 tirs concédés par rencontre.

L’an dernier, l’Avalanche avait concédé 2678 tirs en 82 matchs, une moyenne de 32,66 par rencontre, au 25e rang de la LNH, devant les Oilers d’Edmonton, les Capitals de Washington, les Sabres de Buffalo, les Sénateurs d’Ottawa et les Maple Leafs de Toronto, cinq équipes qui ont raté les éliminatoires.

Au chapitre des marqueurs, Nathan MacKinnon a une fiche de 0-3-3 et quatre autres joueurs ont un dossier de 1-1-2, Daniel Brière, Jamie McGinn, Ryan O’Reilly et Matt Duchene.

En 2013-2014, MacKinnon dominait avec une fiche de 1-5-6, alors que trois joueurs avaient une fiche de 3-2-5, Matt Duchene, Jamie McGinn et aussi Pierre-Alexandre Parenteau et Alex Tanguay avait un rendement de 2-3-5.

Comble de malchance, la situation des gardiens de but vient de frapper l’équipe d’une manière butale, car après avoir placé l'excellent Semyon Varlamov sur la liste des blessés jeudi (cou), l’équipe a perdu les services de Reto Berra, au tout début du match de jeudi soir, un revers de 5-3, face aux Sénateurs d’Ottawa, laissant filer une avance de 3-1 avant de s’incliner.

L’équipe vient de perdre ses deux derniers matchs alors qu’elle détenait une avance après deux périodes, (dont celui de mardi, en prolongation, contre les Maple Leafs de Toronto), alors que l’an dernier, elle avait présenté un dossier de 35-0-3 en 38 matchs où elle menait après le deuxième vingt.

Son premier revers à ce chapitre avait été celui du 14 décembre 2013, en tirs de barrage (2-1), face au Wild du Minnesota, au Pepsi Center.

Les Flyers de Philadelphie sont les moins pénalisés de la LNH

Les temps changent et c’est avec un étonnement frappant que nous constatons en ce samedi, 18 octobre 2014, une statistique qui n’est pas dans la norme de ce que nous avons vécu depuis plusieurs décennies.

En effet, les Flyers de Philadelphie, reconnus comme une formation robuste qui passe beaucoup de temps au banc des pénalités, semble être un peu plus docile, car elle est l’équipe la moins pénalisée de la LNH actuellement.

En quatre matchs, la formation dirigée par Craig Berubé n’a reçu que 29 minutes de punition, une moyenne de 7,25 minutes par rencontre, ce qui est moins que les 29 autres équipes.

Au 2e rang, ce sont les Red Wings de Detroit, qui ont une moyenne de 7,50 minutes (30 en quatre matchs), les Blackhawks de Chicago, dont la moyenne est de 8,00 minutes, ayant reçu 24 minutes en trois rencontres, se retrouvent en 3e position et les Sharks de San Jose, dont la moyenne est de 8,25 minutes, ayant passé 33 minutes au cachot en quatre rencontres, occupent le quatrième rang.

Une volte-face peu ordinaire, car ils avaient été les plus pénalisés l’an dernier !

Il est surprenant de constater ce virage de la part de cette formation, car les ‘Broad Steet Bullies’ des années 1970, ne se sont jamais assagis au fil du temps et pas plus tard que l’an dernier, ils avaient été l’équipe la plus pénalitée de la LNH, avec 1180 minutes en 82 matchs, une moyenne de 14,39 minutes par rencontre, derrière les Blues de St. Louis, dont la moyenne avait été de 14,17 minutes avec 1162 minutes lors des 82 rencontres.

Il faut laisser du temps avant de se faire une idée sur les grosses surprises lors d’un début d’une saison dans la LNH et il sera intéressant de suivre ce dossier de très près, car les Flyers, dont la fiche est de 0-2-2 après quatre matchs et ils affrontent les Stars de Dallas, au American Airlines Center, en ce samedi soir.

Un vendredi très défensif dans la LNH

C’est la défense qui a été à l’honneur lors des rencontres disputées vendredi soir dans la Ligue nationale de hockey.

En effet, lors des six rencontres, on a eu seulement 18 buts (dont un dans un filet désert), une moyenne de 3,00 par rencontre et il y a eu pas moins de trois blanchissages, tous à l’étranger, un par le score de 1-0 et deux autres par un résultat de 2-0.

Il faut aussi souligner que le jeu de puissance des 12 équipes qui ont joué les six rencontres a été presque nul, car il n’a produit qu’un seul but en 47 supériorités numériques, celui de Ryan Johansen, des Blue Jackets de Columbus, dans le gain de 3-2, face aux Flames de Calgary, au Nationwide Arena.

En ajoutant le dernier match joué jeudi soir, un gain des Kings de Los Angeles, 1-0, en tirs de barrage, face aux Blues de St. Louis, c’est seulement 19 buts qui ont été marqués lors des sept dernières rencontres, une moyenne de 2,71 filets par match

Cela ressemble beaucoup plus à du soccer qu’à du hockey …