Football Universitaire - nouvelles & résultats | RDS.ca

Nicholas Gendron
Nathaniel Dumoulin-Duguay
Ezechiel Tieide
Xavier Worthy

« 40 verges » : Worthy s'envole vers un ...

Il bat la marque de 4,22 secondes établie par John Ross en 2017

Isaac Guerendo en met plein la vue La fin pour Tyron Smith à Dallas Mike Evans va explorer le marché des joueurs autonomes

Événements

Shedeur Sanders : le Eli Manning de 2025?

NCAA lundi, 25 mars 2024. 11:50 Deion Sanders et Shedeur Sanders
Deion Sanders et Shedeur Sanders (Source d'image:Getty)

Shedeur Sanders décidera de sa destination au repêchage 2025 de la NFL, laisse déjà entendre son père et entraîneur-chef Deion Sanders.

Le visage des Buffaloes de l’Université du Colorado a confié vendredi à la baladodiffusion Million Dollaz Worth of Game que Shedeur, le quart-arrière de l’équipe, de même que son joueur étoile Travis Hunter, qui évolue tant comme demi de coin que receveur, contrôleront leur destin au repêchage.

« Je sais où je veux qu’ils aillent. Alors c’est sûr que ce ne sera pas possible pour certaines villes. Ce sera un Eli. »

En mentionnant le nom « Eli », Sanders a fait référence à l’ancien quart-arrière Eli Manning, qui avait été repêché au premier rang par les Chargers en 2004 et pour lesquels il avait dit qu'il ne jouerait pas. Une heure plus tard, San Diego échangeait Manning aux Giants de New York, avec qui il a éventuellement remporté deux fois le Super Bowl.

Deion Sanders a déclaré que des villes comme San Francisco, Dallas, Washington et Baltimore pourraient convenir à son fils.

Le membre du Temple de la renommée du football a de plus affirmé qu’il pensait que Shedeur Sanders et Hunter seraient tous les deux sélectionnés parmi les quatre premiers en 2025, et que l'un des deux joueurs serait même repêché premier.

Shedeur Sanders et Hunter ont tous les deux accompagné leur entraîneur-chef de Jackson State à Colorado après que Sanders eut accepté le poste chez les Buffaloes avant le début de la dernière saison.

À sa première saison au Colorado, Shedeur Sanders a amassé 3230 verges de gains, complétant 69,3% de ses tentatives de passes pour 27 touchés et seulement trois interceptions alors que les Buffaloes ont montré un dossier de 4-8. Hunter, quant à lui, a réussi trois interceptions en défense et a capté 57 passes pour 721 verges et 5 touchés. Il a raté trois matchs en raison d'une lacération au foie.
 

Nathaniel Dumoulin-Duguay a surmonté le défi scolaire pour le football

LCF vendredi, 22 mars 2024. 07:14

Le parcours inusité de Nathaniel Dumoulin-Duguay 2:36

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – La récompense du repêchage de la LCF approche à grands pas pour Nathaniel Dumoulin-Duguay qui avait renoncé à ses études collégiales, en 2018, pour se diriger dans l’armée. 

Mais la passion du football était trop forte pour le colosse qui a redoublé d’ardeur sur les bancs d’école. Avec un tel parcours, Dumoulin-Duguay se classe, sans aucun doute, parmi les joueurs qui savourent le plus cette participation au Combine de la LCF à Winnipeg. 

Nathaniel Dumoulin-Duguay« C’est très, très spécial. J’en parlais avec ma famille et surtout avec ma mère. Je pense à tous les efforts effectués et les décisions qui m’ont poussé à revenir au football. J’avais un travail à temps plein dans l’armée et j’étais prêt pour faire ma carrière. Je suis rendu au moment où ça rapporte », a commenté Dumoulin-Duguay avec un sourire justifié. 

« L’école, ce n’était pas mon fort comme on pourrait dire. D’avoir travaillé à l’école pour passer mes cours et jouer au football dans le but de continuer ma passion, c’est très excitant et j’en suis bien fier », a ajouté l’athlète de six pieds trois pouces et 293 livres. 

Dumoulin-Duguay serait malheureux de s’éloigner du football, surtout sans avoir tenté son coup dans l’aventure professionnelle de la LCF. 

« J’aime vraiment le côté physique et agressif du jeu, c’est dans ma nature », a-t-il noté sans avoir à nous convaincre. 

« Présentement, je suis vraiment concentré sur le football. C’est une option de retourner dans l’armée, mais je suis mon plan A et je ne veux pas aller au plan B », a précisé le produit du Rouge et Or de l’Université Laval. 

À vrai dire, pour les recruteurs, ce serait étonnant que Dumoulin-Duguay ne parvienne pas à s’établir dans la LCF. Leurs rapports le situent dans la première moitié du repêchage et une sélection en deuxième ronde n’est pas impossible. 

Durant la semaine, il pourrait gagner des points autant durant les entrevues que sur le terrain.D'ailleurs, il a terminé à égalité au 3e rang du développé couché (25 répétitions). Ce n'est pas tout, parmi les joueurs de ligne offensive, il a été 1er au sprint de 40 verges (5,16) et pour le saut vertical (30 pouces). 

« Je pense que les équipes veulent surtout apprendre à me connaître. Je suis un gars de région (Rimouski) alors je ne crois pas que les équipes me connaissent tant que ça. Je n’ai joué que deux saisons complètes dans le RSEQ », a-t-il déduit.

Ce que les équipes de la LCF savent, c’est que Dumoulin-Duguay devra reprendre son poste, plus naturel, de garde alors qu’il vient de jouer deux saisons comme bloqueur à gauche.  

Nathaniel Dumoulin-Duguay« Pour être honnête, je n’ai pas le gabarit pour jouer bloqueur. Je me verrais plus garde et j’ai l’impression que les équipes pensent la même chose. Je sais aussi que, dans la LCF, ce sont plus des Américains qui jouent comme bloqueur », a réagi Dumoulin-Duguay avec réalisme. 

En 2021, une blessure l’a privé d’un bagage supplémentaire. Mais le fait d’avoir été dirigé par Carl Brennan, une sommité de la ligne offensive, compense amplement. 

« C’est sûr que ça va m’aider. Au niveau football, je suis vraiment prêt grâce à Carl et je le remercie tellement. Sans oublier que le cahier de jeux est très complexe à Laval », a conclu Dumoulin-Duguay qui n’a pas été déstabilisé par le cahier de jeux reçu au Combine.

Dumoulin-Duguay s'illustre à la 2e journée

Dumoulin-Duguay a impressionné les entraîneurs lors de la deuxième journée du Combine, vendredi.

Il a été nommé le joueur de la journée du côté offensif tandis que le demi défensif Jerrell Cummings, de l'Université de la Colombie-Britannique, s'est emparé de la palme à la défense.

« Il a les habiletés typiques d'un bloqueur qui vient de Laval, a commenté l'analyste Marshall Ferguson au terme de l'entraînement. Il a une bonne portée, il est athlétique et il est solide sur ses pieds. Il a montré de solides blocs contre certains des très bons ailiers défensifs ici. »

 

Ezechiel Tieide prend le football et son rôle de « grand frère » à coeur

LCF jeudi, 21 mars 2024. 07:00

« Le football et ma famille c'était vramient le mariage parfait » 3:59

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – En 2022, lors d’une visite marquante à l’école Dalbé-Viau, l’entraîneur Dominique Ménard nous racontait la fois qu’Ezechiel Tieide ne pouvait pas quitter sa maison, un jour de match, car il devait garder ses petits frères et sa petite sœur. Le directeur d’école s’était finalement occupé des enfants pour qu’il puisse jouer sa partie. 

On se retrouve en mars 2024, pour la semaine du Combine de la LCF à Winnipeg et Tieide se classe parmi les bons espoirs québécois en vue du repêchage du 30 avril. 

Lorsque les équipes voudront apprendre à le connaître, ce rôle de grand frère – presque de père parfois – qu’il a toujours pris à cœur, lui sera bénéfique. 

« Dès un jeune âge, ma mère a inculqué l’importance de la famille. Je demandais toujours à ma mère d’avoir des petits frères et c’est finalement arrivé alors je ressentais une obligation de leur montrer comment faire. En même temps, ça m’a procuré de la discipline et un sens des responsabilités car il y a toujours quelqu’un qui me regarde. Je ne peux pas faire n’importe quoi », a raconté l’athlète de six pieds deux pouces et 207 livres. 

« C’est devenu aussi vrai au football. J’étais quart-arrière et tu ne peux pas faire n’importe quoi, les yeux sont toujours rivés sur toi. Bref, ma famille et le football, ça s’est bien marié ensemble comme une union parfaite », a comparé celui qui évolue désormais comme receveur. 

Sans que ce soit gage de réussite au niveau professionnel, les équipes vont découvrir sa maturité en entrevue. 

« Le football, ça te procure de la maturité. On ne se rappelle pas du jeu précédent, tu dois te prouver chaque fois. C’est la même chose avec mes petits frères et ma petite sœur. Je veux que, chaque jour, ils aient la meilleure journée possible. S’ils ont besoin de quelque chose, je vais faire de mon mieux pour leur offrir », a-t-il confié au RDS.ca. 

Avec la fierté d’un grand frère, Tieide est ravi que leur potentiel soit illimité. 

« Mon frère de 16 ans est receveur, il vient de finir sa dernière année à Dalbé-Viau. Comme moi, il a fait la transition du soccer au football. C’est un athlète de haut niveau, j’ai hâte de voir où il se rendra. Le but serait de jouer, un jour, avec lui. J’ai juste hâte qu’il vienne me rejoindre », a souhaité celui qui s’implique déjà comme entraîneur auprès de plus jeunes. 

En attendant ce moment, c’est à son tour de ne pas rater sa chance.

« Ma mère est vraiment fière. On travaille depuis la fin du primaire pour cet objectif et on est rendus à la porte. Elle m’a dit ‘Ne va pas cogner à la porte, fracasse la porte! », a-t-il noté alors que les tests démarrent jeudi. 

Pardonnez notre utilisation du mot chance. Ce n’est pas le plus approprié considérant les efforts déployés par Tieide. Il remercie les entraîneurs qui lui ont permis de participer à des camps en sol américain durant son école secondaire. Ainsi, il a pu accepter une offre d’un prep school (St. Paul’s School) le menant ensuite à Boston College et à l’Université Toledo. 

Il demande « es-tu prêt  » avant d’entamer le récit de ses nombreux changements de position aux États-Unis. 

En arrivant à un camp de Boston College en tant que quart-arrière, il a rapidement déduit qu’il n’obtiendrait pas l’audition désirée et il a accepté de se faire valoir ailleurs sur le terrain.

« J’ai été demi de coin durant la première année. Ensuite, ils m’ont fait prendre du poids et je suis allé secondeur où j’ai découvert le côté physique. Avant, c’était tranquille, je n’avais pas à craquer ma tête sur un joueur de ligne offensive. Ça m’a donné du caractère. Le personnel d’entraîneurs a changé et je ne me voyais pas jouer professionnel comme secondeur donc je suis retourné quart-arrière, mais le nouvel entraîneur est arrivé avec ses joueurs et j’ai choisi de jouer receveur », a raconté l'homme de 24 ans. 

Une fois qu’il a obtenu son diplôme en gestion des affaires, ce qui était son premier objectif, Tieide a cru bon se joindre à l’Université Toledo pour jouer davantage. Une fois de plus, il a dû se contenter d’un rôle limité. 

« Après ça, c'était ma dernière année avant le repêchage. Je ne pouvais pas arriver comme ça. Je voulais montrer que je ne suis pas pourri au football. Je suis donc venu à Concordia avec l’entraîneur Brad Collinson qui m’avait déjà dirigé (avec Équipe Québec en 2015) », a poursuivi celui qui a mené son équipe avec 28 passes captées en 8 matchs pour 471 verges et 6 touchés. 

S’il est heureux de son choix de revenir au Québec, Tieide aboutit au repêchage avec peu d’expérience comme receveur. 

Quand on discute avec des recruteurs, ils confirment son manque de polissage au niveau technique, mais ils soulignent son côté « extrêmement athlétique ». Tieide s’avère donc un beau projet pour l’équipe de la LCF qui misera sur lui. Une sélection vers le milieu du repêchage semble logique. 

Inévitablement, il aura du rattrapage à effectuer à son premier camp d’entraînement dans la LCF, mais sa motivation voyage de Winnipeg à Montréal via l’écran. 

« Quand c’est le temps d’accomplir un jeu, j’y parviens. Même si c’est un bloc contre un adversaire ayant 100 livres de plus que moi. Je suis athlétique, j’écoute bien et je suis un bon coéquipier. Ma passion pour le football est contagieuse, je veux aider les autres à mieux faire », a-t-il répondu. 

À moyen terme, le receveur ne voit qu’un plan de carrière.   

« Que je vais dominer! Ça va prendre un peu de temps pour m’adapter, mais je ne crois pas qu’un autre joueur voudra plus réussir que moi », a conclu celui qui sera énergisé par le but de montrer à ses frères et sa sœur qu’on peut atteindre nos rêves. 

Damien Alford n'est plus un membre de l'équipe de Syracuse

NCAA lundi, 12 févr. 2024. 14:48 Damien Alford
Damien Alford (Source d'image:PC)

Le receveur québécois Damien Alford aurait été renvoyé du programme de football de l’Université de Syracuse selon le journaliste d’ESPN Pete Thamel.

Les raisons de son renvoi n’ont toutefois pas été spécifiées. 

L’étudiant-athlète pourra toutefois compléter son trimestre en cours en vue d’obtenir son diplôme et aurait l’intention d’entrer dans le « transfer portal » de la NCAA par la suite, toujours selon les informations de Pete Thamel.

La saison dernière, Alford a été le meneur de son équipe pour les verges sur réceptions avec 610, un sommet en carrière.

En quatre saisons avec l’Orange de Syracuse, le receveur aura attrapé 67 ballons pour 1291 verges en plus d’inscrire sept touchés.

Suite à la nouvelle, Alford a réagit sur son compte X : « Vendredi, j’ai mentionné à l’entraîneur-chef que je considérais d’entrer dans le « transfer portal » lorsque j'obtiendrai mon diplôme ce printemps. On m’a demandé d’y repenser. Sans qu’on m’avertisse, j’ai appris sur les réseaux sociaux ce matin que j’avais été « renvoyé » de l’équipe. »

Steve Belichick se joint aux Huskies de l'Université de Washington

NCAA lundi, 5 févr. 2024. 10:49 Steve Belichick
Steve Belichick (Source d'image:Getty)

Steve Belichick aurait accepté de devenir coordonnateur défensif des Huskies de l’Université de Washington, rapporte ESPN lundi.

Belichick, le fils dans l’ancien entraîneur-chef des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Bill Belichick, occupait le poste d’adjoint en défense avec les Patriots depuis les 12 dernières saisons.

Steve Belichick a déjà travaillé aux côtés du nouvel entraîneur-chef des Huskies, Jedd Fisch, en 2020 alors que ce dernier était l’entraîneur des quarts des Patriots.

Steve Belichick et son jeune frère Brian, également adjoint en défense, ont reçu la proposition de demeurer avec les Patriots, malgré l’arrivé d’un nouvel entraîneur-chef, Jerod Mayo, rapportait ESPN le mois dernier.

La coupe Dussault pourrait enfin remplacer la coupe Dunsmore

Universitaire samedi, 13 janv. 2024. 07:00 Jacques Dussault, Josh Bourke et Larry Smith
Jacques Dussault, Josh Bourke et Larry Smith. (Source d'image:Alouettes de Montréal )
Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Et si la coupe Dunsmore était renommée la coupe Dussault? Cette idée permettrait que le trophée le plus prestigieux du football québécois porte, enfin, un nom représentatif de la province.

 

À la fin novembre, une pétition à ce sujet a été lancée par les Montagnards – le groupe de partisans des Carabins de l’Université de Montréal – et son président Éric Généreux. Sans profiter d’une visibilité médiatique, cette pétition a déjà amassé plus de 1300 signatures.

 

« On est en contact avec un paquet de personnes et, un moment donné, avant la coupe Dunsmore de 2023, quelqu’un a lancé la question ‘Coudonc, c’est qui ça Dunsmore?’ », a entamé Généreux pour expliquer le projet.  

 

« On s’est mis à gratter un peu pour se rendre compte que ce M. Dunsmore n’a aucun lien avec le football québécois ou presque. On trouvait donc que ce n’était pas super pertinent », a ajouté Généreux.

 

Robert L. Dunsmore était un diplômé de l’Université Queen’s, en Ontario. La coupe Dunsmore a été remise, pour la première fois, en 1980, au champion de la division Ontario-Québec de l’époque. Mais, depuis 2001, Queen’s et l’Université d’Ottawa ont quitté cette division.

 

« Ça fait de plus de 20 ans et le trophée porte encore le nom d’un ancien de Queen’s », a noté Généreux.

 

Josh Bourke, Lloyd Fairbanks, John Bowman, Larry Smith, Jacques Dussault et Larry CrawfordSans avoir à réfléchir pendant trois bateaux-bateaux, le nom de Jacques Dussault a été proposé pour rafraîchir le nom du trophée. Un geste qui serait plus qu’opportun alors que Dussault a été intronisé au Temple de la renommée du football canadien en 2023.

 

« Si on devait nommer une personne qui a eu un impact sur le football au Québec, c’est bien Jacques Dussault. Ça semble une évidence. On n’a qu’à penser à tout son cheminement, à l’importance de l’œuvre de l’homme », a relaté Généreux alors que Dussault a exercé un rôle de pionnier en démontrant que les francophones du Québec pouvaient assumer de grands postes dont à l’extérieur du Canada.

 

Quand on a sondé Dussault pour obtenir son avis, il avait surtout une priorité en tête.

 

« C’est très important qu’on finisse par attribuer un nom francophone à ce trophée. Et je ne parle pas nécessairement du mien. Je trouve qu’on est rendus là. Dunsmore, ça ne me dit absolument rien et je ne suis pas le seul au Québec (à penser ainsi) », a mentionné celui qui a consacré plus de 50 ans de sa vie au football. 

 

« Il faudrait qu’on aille la colonne vertébrale pour apposer un nom francophone à ce trophée. Le football québécois a effectué un grand virage au fil du temps et ce serait l’une des prochaines étapes. Je n’ai pas les chiffres, mais ça fait longtemps que cette coupe n’a pas été disputée entre deux universités anglophones», a ajouté Dussault alors que ça remonte à 2008 lors de la dernière présence de l’Université Concordia à ce match.

 

Même s’il est reconnu pour son humilité, l’homme de 73 ans a admis que ça lui réchaufferait le cœur.  

 

« Ce serait mentir de dire que ça ne me ferait pas plaisir. Avec les années qui passent, on devient un peu plus sensible à ces choses. C’est sûr que ce serait un moment très spécial pour moi », a confié Dussault qui se souvient que cette idée avait déjà été soulevée par Jean-Charles Lajoie.

 

En l’écoutant, on réalise que cet honneur serait précieux par son cachet québécois. Il souriait en parlant de son entrée au Temple la renommée, à Hamilton. Un moment qui lui a rappelé que « le vieux proverbe ‘Nul n’est prophète dans son pays’ n’existe pas pour rien ».

 

Le sujet sera abordé par le RSEQ

 

Pour exécuter ce changement, il faut bien sûr un vote majoritaire des cinq institutions universitaires québécoises qui composent la division du RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec).  

 

« J’ai déjà envoyé la pétition à leur président, M. Roel pour leur dire que ça circule et qu’on croit que c’est pertinent considérant où est rendu le football universitaire québécois. Je n’enlève rien à M. Dunsmore, c’est juste que son héritage n’a pas de lien avec le Québec », a-t-il précisé en sachant qu’une telle décision ne se concrétise pas du jour au lendemain.

 

Si le RSEQ n’avait pas répondu au courriel expédié par Généreux, l’organisme a confirmé au RDS.ca que le projet serait abordé, la semaine prochaine, lors d’une réunion avec les universités Concordia, Laval, McGill, Montréal et Sherbrooke.

 

« On est au courant, un peu comme tout le monde dans la communauté du football. Ça circule et certains de nos établissements membres nous ont interpellé à ce sujet », a commenté Benoit Doloreux, le directeur du secteur universitaire au RSEQ.

 

« C’est sûr qu’on va aborder la question lors de notre rencontre, mais c’est une décision qui appartient à nos membres », a-t-il ajouté.

 

Sans vouloir se prononcer pour les directeurs des sports des universités, Doloreux reconnaît que l’attrait au nom Dussault serait plus fort.  

 

« C’est sûr que la connexion avec le nom Dussault est plus viscérale, directe et émotive. Cela dit, c’est un trophée remis depuis plusieurs décennies et il y a une tradition rattachée à ça. On va voir ce que nos directeurs des sports vont prendre comme décision », a déclaré Doloreux.

 

Rappelons qu’en 2002, les universités canadiennes avaient décidé de larguer le nom coupe Churchill pour le remplacer par la coupe Uteck, le trophée remis au gagnant de la demi-finale de l’Est.

 

D’ailleurs, avant la pandémie, l’idée d’actualiser la coupe Dunsmore avait été abordée, mais la COVID-19 a imposé d’autres priorités.

 

Des partisans de Québec auraient à s'y habituer

 

Sur une note amusante – même si certains partisans n’entendent pas à rire à ce propos – Généreux a réalisé que le nom de Jacques Dussault ne ferait pas plaisir à chacun.

 

« Je me souviens que des partisans du Rouge et Or, quand on a suggéré ce nom, c’était comme si on avait blasphémé pour eux. Ils voient juste l’association avec les Carabins. Mais il a fait bien plus que ça, il n’a été avec les Carabins que pendant quatre ans », a confié Généreux.

 

« Je suis originaire de Québec, j’ai appris à jouer au football à Québec et c’est là que j’ai grandi. Un de mes premiers emplois comme entraîneur était dans une école secondaire de Québec », a rappelé Dussault.

 

Son parcours comporte des implications avec des équipes secondaires, collégiales, universitaires et professionnelles (les Alouettes et la Machine de Montréal) au Canada, aux États-Unis et en France.

Les Wolverines affrontent les Huskies en finale du championnat universitaire américain

NCAA lundi, 8 janv. 2024. 09:24 Les Wolverines et les Huskies avant la finale de la NCAA
Les Wolverines et les Huskies avant la finale de la NCAA (Source d'image:Getty, RDS)

Les Wolverines de l’Université du Michigan et les Huskies de l’Université de Washington s’affronteront ce soir à Houston en finale du championnat de football universitaire américain.

Équipe la mieux classée aux États-Unis, les Wolverines (14-0) sont dirigés par le fantasque Jim Harbaugh.

À noter qu’il s’agit du dernier match de championnat selon la formule actuelle. Dès l’an prochain, 12 équipes se feront la lutte en éliminatoires au lieu de 4.

Harbaugh a été au cœur d’un scandale cette saison, alors qu’il a purgé deux suspensions de trois matchs pour avoir violé les règles de dépistage et pour vol de signaux.

Cela a évidemment questionné la légitimité des résultats exceptionnels obtenus par les Wolverines au cours des trois dernières saisons.

Ce soir, ils seront en quête d’un premier championnat nationale depuis 1997.

Menés par le quart-arrière Michael Penix fils, les Huskies (14-0) seront de leur côté à la recherche d’un premier sacre depuis 1991.

Steve Bolo Mboumoua choisit Alabama

NCAA mercredi, 20 déc. 2023. 11:00

Un Québécois tentera sa chance à Ohio State 5:26

Son choix, Steve Bolo Mboumoua l'avait fait depuis plusieurs mois déjà. Et enfin, il a pu l'annoncer mercredi. C'est avec le Crimson Tide de l'Université d'Alabama que le convoité ailier défensif poursuivra son développement dans la NCAA.

« Ça m’enlève un poids sur les épaules, ça c’est sûr. Ça fait depuis le début de l’été qu’on prépare ça et aujourd’hui c’était la journée où on officialisait les affaires », a soufflé le joueur étoile du Campus Notre-Dame-de-Foy à Québec, casquette d'Alabama sur la tête, aux journalistes en mêlée de presse après la grande annonce.

« Je me suis engagé verbalement envers à Coach [Nick] Saban au début de la saison pour me concentrer au niveau académique et sur le football », a confié celui qui avait réduit sa liste de destinations potentielles à trois finalistes, les Bulldogs de Mississippi State et les Gators de Florida étant les deux autres.

Le joueur de 19 ans, qui est originaire du Cameroun et qui a émigré à Lac-Mégantic à l’âge de 12 ans, avait reçu un impressionnant total de 17 offres de bourses d’études de la part de grands programmes universitaires américains au fil des derniers mois. 

« J’ai choisi Alabama pour l’encadrement académique qu’ils m’ont offert. Avec mes futurs enseignants, on a fait un bon plan pour le programme dans lequel je vais rentrer. Et le football, ça vient avec. C'était une option à ne pas négliger. »

Celui qui a réussi 28 plaqués, 24 autres assistés et 9 sacs du quart en 2023 commencera à s'entraîner avec le Crimson Tide dès le 26 décembre et il assistera au Rose Bowl qui opposera sa nouvelle équipe aux Wolverines de l'Université Michigan dans le cadre des demi-finales du Championnat national.

« Je vais apprendre avec les gars, regarder comment tout se déroule, le stress des matchs. Je vais voir c’est comment se préparer mentalement et physiquement. »

En ce qui concerne ce qui l'attend la saison prochaine, Bolo Mboumoua ne peut se prononcer à savoir s'il sera partant ou s'il obtiendra des répétitions. « Il y a trois gars à ma position. Je vais arriver, compétitionner avec les gars et on remet le reste à Dieu. »

Chose certaine, joindre les rangs d'un programme comme celui d'Alabama, qui collectionne les titres et qui envoie quantité de joueurs dans la NFL, vient avec une pression qui n'échappera à la nouvelle recrue,

« C’est sûr que médiatiquement, avec tout ce qu’ils ont accompli, c’est gros. Mais à la fin de la journée, tu restes un joueur de football. Ta mission, c’est de performer à l’école et jouer au football. Ce n’est pas une pression, tu ne fais que ce que t’as à faire. J’ai travaillé toute ma vie pour cette opportunité et là je suis prêt à l’affronter. »

Son entraîneur des deux dernières années au collégial, Marc-André Dion, ne doute pas non plus des capacités de son protégé à s'établir sur la grande scène.

« Steve est un jeune homme sérieux qui travaille fort. Lorsqu’on lui fait part d’une amélioration à apporter à son jeu, il la met rapidement en exécution. Et malgré toute l’attention reçue ces derniers mois, il est demeuré concentré sur le travail à accomplir, priorisant toujours l’équipe avant tout. Dans le métier, on dirait que c’est un joueur facile à diriger. »

« J’étais avec lui lorsqu’il a assisté à sa première partie du Crismson Tide. À un moment durant le match, il s’est tourné vers moi et m’a dit d’un ton posé mais plein de détermination "Coach, je suis de calibre avec ces joueurs-là". Je me suis alors dit que le plus dur était fait : il croyait en ses chances. Pour ma part, je n’en ai jamais douté, car Steve a tout ce qu’il faut pour faire son chemin dans la NCAA. »

Steve Bolo Mboumoua

LeBlanc et St-Hilaire signent

Les Québécois Maxence LeBlanc et Jérémy St-Hilaire, des anciens des Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne qui ont passé les deux dernières saisons dans une école préparatoire du Tennessee à Chattanooga, ont quant à eux confirmé leur engagement dans la NCAA mardi.

LeBlanc, un ailier rapproché dont le parcours a été raconté dans nos pages, se joindra comme prévu aux Buckeyes d’Ohio State, un autre ténor de la NCAA.

St-Hilaire, un quart-arrière qui a mené le Blue Tornado de McCallie à la victoire au dernier championnat d’État du Tennessee, l’emportant aux dépens des Red Raiders de Baylor et de son bon ami LeBlanc, a pour sa part confirmé qu’il poursuivra son développement chez les Commodores de l’Université Vanderbilt. Ceux-ci évoluent dans la très relevée Conférence Southeastern (SEC).

NCAA : Jayden Daniels s'absente pour le repêchage

Universitaire lundi, 18 déc. 2023. 17:47 Jayden Daniels
Jayden Daniels (Source d'image:Getty)

Le quart-arrière des Tigers de LSU, Jayden Daniels, gagnant du trophée Heisman en 2023, se dirige au repêchage de la NFL et ratera le ReliaQuest Bowl entre LSU et les Badgers du Wisconsin, le 1er janvier prochain au domicile des Buccaneers de Tampa Bay.

Daniels est le troisième meilleur espoir chez les quarts-arrière selon l’informateur Mel Kiper Jr. de ESPN. Il est aussi pressenti comme le quatrième choix au total, toujours selon Kiper Jr.

Le quart-arrière de LSU est devenu le deuxième à sa position à remporter le trophée Heiseman, après Joe Burrow, en 2019. Daniels a aussi remporté le prix Davey O’brien, celui du joueur de l’année Walter Camp, celui du joueur collégial de l’année selon l’Associated Press ainsi que le trophée Johnny Unitas Golden Arm.

Garrett Nussmeier devrait obtenir le départ en l’absence de Daniels contre Wisconsin. Il sera toutefois présent pour voir le match, afin de supporter ses coéquipiers.

En 5 saisons dans la NCAA, avec Arizona State et LSU, Daniels a obtenu un total de 12 749 verges de gain par la passe ainsi qu’un total de 89 passes de touché. Il a aussi ajouté plus de 3000 verges par course et 34 touchés.

Les Carabins de Montréal ont remporté la deuxième coupe Vanier de leur histoire

Coupe Vanier samedi, 25 nov. 2023. 16:05 Les Carabins
Les Carabins (Source d'image:PC)

Les Carabins de Montréal ont raflé la deuxième coupe Vanier de leur histoire en triomphant des Thunderbirds de UBC au compte de 16-9, samedi après-midi.

Après que les Alouettes soient parvenus à mettre la main sur la coupe Grey pour la première fois depuis 2010, les amateurs de football montréalais ont donc eu une autre raison de célébrer en moins d’une semaine. C’est d’ailleurs la première fois que ce doublé canadien est accompli depuis celui de la ville d’Edmonton, en 1980.

Il s’agit d’un troisième titre à la Coupe Vanier pour Marco Iadeluca, mais d’un premier en tant qu’entraîneur-chef. Sa troupe n'a accordé aucun touché en trois rencontres éliminatoires.

Après avoir remporté le trophée Hec-Crighton en tant que joueur par excellence au pays en saison régulière, une première dans l’histoire des Carabins, le quart-arrière Jonathan Sénécal a remporté le trophée de « MVP » en éliminatoires également.

« J’ai juste continué à travailler, et on a tous travaillé fort ensemble. On a obtenu le résultat qu’on voulait aujourd’hui », a réagi à chaud le no 12, qui a lancé pour 196 verges et couru pour 50 verges, tout en inscrivant lui-même un touché au sol.

« On est une équipe résiliente, et on a prouvé qu’on est la meilleure équipe au pays. »

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par RDS (@rds)

Montréal prend sa revanche

Les Carabins avaient baissé pavillon lors de leurs deux dernières apparitions en finale, dont celle de 2015 contre ces mêmes Thunderbirds. Ils s'étaient inclinés 26-23 lors du dernier jeu de la partie.

Cette fois, l’UdeM a pris une avance de 9-0 au premier quart face à l'Université de la Colombie-Britannique à Vancouver.

Après de l’excellent travail de la défense montréalaise, les Thunderbirds sont restés enfoncés profondément dans leur territoire et ont dû concéder un touché de sûreté à l’adversaire, ainsi qu’une avance de 2-0.

Plus tard, les Carabins ont réussi à prolonger leur séquence offensive malgré un échappé de Brandon Gourgon, qui a été recouvert par ses coéquipiers. Deux jeux plus tard, Jonathan Sénécal se défaisait de la pression pour aller gagner 23 verges et se placer à la porte des buts. Il a ensuite remis le ballon à Iraghi Muganda, qui s’est faufilé à travers la ligne défensive de UBC avant de plonger dans la zone des buts.

Kieran Flannery-Fleck a réduit l’écart à 9-6 au deuxième quart après deux placements, soit le score à la mi-temps.

Au retour, les Carabins ont accentué leur avance grâce à un touché de leur quart-arrière. En deuxième essai et les buts, ne trouvant pas d’option de passe, Sénécal s’est aventuré à courir en faisant une feinte de lancer tout en profitant d’un gros bloc d’Alexandre Levac pour se frayer un chemin.

Flannery-Fleck a porté le pointage à une seule possession d’écart, mais Montréal a par la suite résisté aux deux dernières poussées des T-Birds dans les dernières minutes de jeu.

 

La Coupe Vanier à Québec en 2026

Universitaire samedi, 25 nov. 2023. 12:21 La coupe Vanier
La coupe Vanier (Source d'image:USports)

KINGSTON, Ont. - La Coupe Vanier sera disputée en Saskatchewan pour une deuxième fois.

U Sports a annoncé samedi que la Coupe Vanier qui se tiendra en 2025 se tiendra à Regina. La 60e représentation de la finale du football universitaire canadien aura lieu au Mosaic Stadium, ce qui coïncidera avec le 50e anniversaire de l'Université de Regina.

Il s'agira seulement de la troisième fois de l'histoire que la Coupe Vanier se jouera dans l'ouest du Canada.

Le Rouge et Or de l'Université Laval avait défait les Huskies de l'Université de la Saskatchewan 13-8 à Saskatoon, en 2006. Cinq ans plus tard, les Marauders de l'Université McMaster avaient eu raison du Rouge et Or 41-38 en double prolongation, à Vancouver.

U Sports a aussi annoncé que la ville de Québec accueillerait la Coupe Vanier en 2026. Elle y sera pour une septième fois.

Des Carabins négligés pour la Coupe Vanier?

Universitaire vendredi, 24 nov. 2023. 18:02

Coupe Vanier : l'UdeM voudra venger sa défaite de 2015 4:45

KINGSTON, Ont. - Marco Iadeluca ne croit pas que les Carabins de l'Université de Montréal soient les favoris à la Coupe Vanier.

Après tout, Iadeluca rappelle que les Carabins étaient les négligés de leurs deux précédents matchs éliminatoires, contre l'Université Laval et l'Université Western, les vainqueurs des coupes Vanier en 2022 et 2021. Samedi, les Carabins affronteront les Thunderbirds de l'université de la Colombie-Britannique pour le championnat canadien.

« Pour moi, les favoris et les négligés, ce sont pour les journalistes et les partisans, a déclaré Iadeluca après le dernier entraînement des siens, au Richardson Stadium. Ce que j'ai dit aux gars, c'est que je suis à l'Université de Montréal depuis 2011 et que nous avons une fiche de 1-3 contre des clubs de l'ouest. »

« Nous savons que nous affrontons une excellente équipe de football. Les revirements seront la clé, tout comme dominer la ligne de mêlée. L'équipe qui sera en mesure de faire cela aura le dessus. »

Ces deux équipes s'étaient affrontées à la Coupe Vanier en 2015, une victoire de 26-23 de l'U.C.B. à Québec. Les Thunderbirds participent pour la septième fois à la finale et ont quatre victoires à leur fiche. Les Carabins en sont à leur quatrième participation et ont soulevé le trophée une fois.

C'est la défense qui fait que les Carabins sont favoris. Elle n'a pas permis de touché et seulement quatre placements en trois matchs éliminatoires cet automne. Le week-end dernier, les Carabins ont réussi huit revirements et cinq sacs, en route vers un gain de 29-3 contre les Mustangs, premiers au classement U Sports.

C'était la première fois depuis 2019 que les Mustangs ne réussissaient pas de touché.

La semaine précédente, les Carabins ont vaincu le Rouge et Or de l'Université Laval 12-6. la défense a notamment réussi trois interceptions dans ce duel.

Jeudi, le secondeur des Carabins Harold Miessan a obtenu le trophée du Président à titre de meilleur joueur défensif au pays. Il est aussi l'un des cinq Carabins nommés au sein de l'équipe d'étoiles en défense.

L'U.B.C. est de retour à la Coupe Vanier pour la première fois depuis 2015, grâce à une victoire de 47-17 contre les X-Men de St-François-Xavier. Leur quart Garrett Rooker a récolté 303 verges par la passe avec quatre passes de touché dans cette rencontre.

La ligne offensive des Thunderbirds compte encore sur le bloqueur Theo Benedet, joueur de ligne par excellence pour une deuxième année d'affilée au pays.

L'entraîneur-chef Blake Nill tentera de remporter une quatrième coupe Vanier, une deuxième avec les Thunderbirds.

« Les équipes provenant du Québec ont toujours d'excellentes bases, a dit Nill. Les Carabins sont forts dans tous les aspects et nous devrons nous ajuster. Il s'agit d'un adversaire d'un type différent pour nous. »

Montréal compte sur plus qu'une bonne défense. Leur quart Jonathan Sénécal a remporté le trophée Hec-Creighton remis au joueur par excellence du football universitaire canadien.

Sénécal a mené le RSEQ pour les passes, avec 160 réussites en 230 tentatives (69,6 %) pour 2215 verges et 15 touchés, contre seulement quatre interceptions.

Il a aussi terminé au quatrième rang pour les courses avec 394 verges de gains, un record de l'université de Montréal, sur 34 courses. Il a ajouté six touchés.

« On s'attend à un très gros match, a déclaré Sénécal. Ils ont plusieurs excellents athlètes en défense et je sais que notre défense devra jouer un très bon match, car ils comptent sur un très bon quart. »

« En défense, ils peuvent jouer homme à homme comme une défense de zone. Ce sera un duel difficile. Mais nous sommes prêts. »

Les Carabins retournent à la Coupe Vanier

Universitaire samedi, 18 nov. 2023. 15:00

Les Carabins accèdent sans problème à la Coupe Vanier 1:43

MONTRÉAL – S'il est vrai que la défensive gagne des championnats, les joueurs des Carabins de l'Université de Montréal peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Pour un troisième match éliminatoire de suite, les Carabins n'ont permis aucun touché et ils ont vaincu les Mustangs de l'Université Western 29-3, samedi après-midi, lors de la finale de la Coupe Uteck.

Après avoir limité le Vert et Or de l'Université de Sherbrooke à trois points et le Rouge et Or de l'Université Laval à six points, le défi était de taille pour les Montréalais.

Toujours invaincus depuis le début de l'année, les Mustangs sont arrivés au CEPSUM avec la meilleure attaque au pays, 350 points marqués en huit matchs cette saison. Toutefois, ils n'avaient vraisemblablement pas affronté une défensive aussi hargneuse que celle des Carabins – la meilleure au Canada.

Au total, samedi, la troupe de Marco Iadeluca a réussi trois interceptions, cinq sacs et sept plaqués pour des pertes en plus de récupérer trois échappés. Aidée par ses bruyants partisans, la défensive a régulièrement malmené le front offensif des Mustangs et elle a provoqué six revirements en première demie.

« Il y avait toute une offensive de l'autre côté. Nous savions que notre défensive jouait du gros football depuis le début de la saison, surtout depuis le début des séries, mais c'est difficile de mesurer certaines choses avec de la vidéo seulement. Les revirements en début de match leur ont fait mal. Je n'ai pas souvent vu ça, une équipe qui provoque six revirements en première demie, mais j'aimerais que nous refassions ça la semaine prochaine », a déclaré Iadeluca, sourire en coin.

Grâce à cette troisième conquête de la Coupe Uteck, et une première depuis 2019, les Carabins participeront à la Coupe Vanier pour la quatrième fois de leur histoire. Ils l'ont remportée à une reprise, en 2014.

Plus tard dans la journée, les Thunderbirds de l'Université de la Colombie-Britannique ont aisément vaincu les X-Men de l'Université St. Francis Xavier 47-17 dans le cadre de la Coupe Mitchell afin de rejoindre les Carabins en finale du football universitaire canadien.

Nicolas Roy a donné le ton en interceptant une passe du quart des Mustangs Evan Hillock dès la première séquence offensive des visiteurs. Il a notamment ajouté un sac et un échappé récupéré pour recevoir le titre de joueur défensif de la Coupe Uteck.

Roy avait regardé les éliminatoires en fauteuil roulant sur les lignes de côté en 2022 en raison d'une blessure au genou gauche.

« Ça fait du bien d'avoir la chance d'être là la semaine prochaine. Avec la blessure et la réadaptation de l'an dernier, ce sont tous les efforts qui mènent à ça », a-t-il mentionné.

À la suite de la victoire contre le Rouge et Or, Iadeluca et le quart Jonathan Sénécal avaient noté que l'attaque devait aussi appuyer la défensive.

Sénécal, l'athlète par excellence du football universitaire québécois, a été plus à l'aise malgré deux interceptions. Il a complété 21 de ses 31 passes pour des gains aériens de 228 verges et il a récolté 38 verges au sol.

Au-delà de la défensive, de l'attaque et des unités spéciales, on peut constater un esprit de corps au sein des Carabins.

Après avoir reçu la coupe Uteck – qui n'a pas été touchée – les joueurs ont chanté les paroles de « Skrilla » de Kodak Black sur la scène en s'enlaçant. S'il s'agit d'un « hymne » dans le vestiaire aux yeux de Sénécal et de Kaylyn St-Cyr, l'image représente bien un groupe uni qui doit encore signer une dernière victoire avant d'atteindre son objectif.

« C'est le plaisir et la chimie que nous avons ensemble. Nous avons tellement de plaisir quand nous exécutons les jeux. Dans les trois phases du jeu, nous nous soutenons. Ça va arriver des moins bons jeux, mais à la fin, nous savons que l'attaque est là, que la défensive est là et que les unités spéciales sont là les unes pour les autres », a insisté St-Cyr.

Sur les chapeaux de roues

Comme elle l'avait fait la semaine dernière contre le Rouge et Or, la défensive montréalaise a amorcé la rencontre en force. Après que les Mustangs eurent obtenu deux premiers essais, Roy a intercepté une passe de Hillock pour redonner la possession aux siens.

Les visiteurs ont répliqué de la même façon par l'entremise de Jacob Saunders, mais Sénécal s'est ressaisi quelques minutes plus tard.

Le quart des Carabins a bien distribué le ballon et il a mis la touche finale en rejoignant William Legault dans la zone des buts pour donner les devants 7-0 à son équipe.

La défensive a refait des siennes avant la fin du premier quart. Bruno Lagacé a intercepté une passe de Hillock pour mettre la table à un placement de 20 verges de Philippe Boyer.

Les Mustangs ont tenté de créer des choses offensivement, mais Harold Miessan a provoqué un échappé et Christopher Fontenard l'a récupéré pour redonner le ballon aux « Bleus ».

Même si elle n'a pas réussi à en profiter immédiatement, l'attaque montréalaise a ajouté trois points quand Boyer a réussi un botté de précision de 25 verges. Louis-Philippe Gauthier avait réalisé une interception quelques jeux plus tôt.

Jackson Findlay a intercepté une passe de Sénécal pour donner un peu de momentum à l'Université Western, mais Jeremiah Ojo a forcé un échappé qui a une fois de plus été récupéré par Fontenard.

Après que Carl Chabot eut procuré une avance de 20-0 aux Carabins lorsqu'il a franchi la seule verge le séparant de la zone des buts, Roy a mis la main sur un ballon libre dans le territoire ennemi pour permettre à Boyer de réaliser un placement de 19 verges.

Les hommes de Greg Marshall ont montré des signes de vie au troisième quart, grâce à un placement de 21 verges de Brian Garrity, mais ça ne s'est pas poursuivi au quatrième quart.

Un botté de précision de 42 verges de Boyer et un touché de sûreté ont confirmé le pointage final en faveur des Carabins.

Après 7 saisons, le Vert & Or met fin à son association avec l'instructeur Mathieu Lecompte

Universitaire mardi, 14 nov. 2023. 16:26

Carabins 12 - Rouge et Or 6 1:12

L'équipe de football du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke a annoncé la fin de son association avec l'entraîneur-chef Mathieu Lecompte après sept saisons.

La formation sherbrookoise a fait savoir mardi que le contrat de Lecompte ne serait pas renouvelé en vue de la saison 2024 du RSEQ.

Au total, Lecompte aura été lié au programme de football du Vert & Or pendant plus de quinze ans, ayant lui-même évolué comme joueur de ligne défensive entre 2004 et 2007.

Il a ensuite pris la relève de David Lessard, qui a été intstructeur de 2012 à 2016.

La dernière saison a été particulièrement éprouvante pour Sherbrooke, qui n'a signé qu'une victoire en huit sorties, avant d'être lessivé 54-3 par les Carabins de l'Université de Montréal en match éliminatoire.

Il s'agit du pire bilan compilé par le V & O depuis qu'il a rejoint les rangs universitaires québécois en 2003.

« À la lumière de la qualité des intervenants en place actuellement, la nomination du prochain entraîneur-chef passera vraisemblablement par l’interne », a précisé l'équipe.

Selon La Tribune, Dominic Picard, qui occupait en 2023 le rôle de coordonnateur à l’attaque, ainsi que Kevin Régimbald, coordonnateur des unités spéciales, seront des noms considérés pour la succession de Lecompte.

Jimbo Fisher encaissera ses 76 M$ chez lui

NCAA dimanche, 12 nov. 2023. 14:42 Jimbo Fisher
Jimbo Fisher (Source d'image:Getty)

Les Aggies de l’Université Texas A&M ont congédié l'entraîneur-chef Jimbo Fisher, dimanche matin.

Le rachat du contrat de Fisher devrait coûter plus de 76 millions $ à l'université. 

Selon les termes du contrat, Texas A&M devra 19,2 millions de dollars à Fisher dans les 60 jours et lui versera ensuite 7,2 millions de dollars par an jusqu'en 2031. Il n'y a pas de compensation ou d'atténuation sur ces paiements, et les paiements annuels commencent 120 jours après la résiliation.

« Après une analyse minutieuse de tous les éléments liés au football de Texas A&M, j'ai recommandé au président [Mark] Welsh et au chancelier [John] Sharp qu'un changement à la tête du programme était nécessaire pour que l’équipe de football des Aggies atteigne son plein potentiel, et ils ont accepté ma décision », a déclaré Ross Bjork, directeur athlétique de Texas A&M, dans un communiqué. « Nous apprécions le temps que Coach Fisher a passé ici à Texas A&M et nous lui souhaitons le meilleur dans ses projets futurs. »

Fisher a montré un dossier de 45-25 en six saisons à Texas A&M, et il a signé une prolongation de contrat de 10 ans avec 95 millions $ garantis en 2021. Ce contrat a été conclu en partie en raison de la possibilité, à l'époque, d'un départ de Fisher pour LSU.

Fisher a été informé de la décision de l'école lors d'une réunion dimanche matin, ont indiqué des sources à ESPN. L'entraîneur adjoint Elijah Robinson sera l'entraîneur-chef intérimaire des Aggies, selon les sources d’ESPN.

Cette décision fait suite à la victoire de 51-10 de Texas A&M (6-4, 4-3 SEC) contre Mississippi State samedi. Mais des sources ont dit à ESPN que le sort de Fisher avait été largement décidé avant ce match.
 

Les Carabins de Montréal reprennent leur trône de champions québécois

Universitaire samedi, 11 nov. 2023. 16:50

Carabins 12 - Rouge et Or 6 1:12

MONTRÉAL - On aurait pu s'attendre à une performance étincelante du quart Jonathan Sénécal à la Coupe Dunsmore, mais c'est plutôt Kaylyn St-Cyr qui a répondu présent.

Une interception retournée pour un touché de St-Cyr a fait la différence et les Carabins de l'Université de Montréal ont vaincu le Rouge et Or de l'Université Laval 12-6, samedi, au CEPSUM.

St-Cyr a donné le ton en ramenant le ballon sur une distance de 59 verges pour inscrire le seul majeur de l'affrontement, au premier quart. Ses coéquipiers en défensive et lui ont ensuite maintenu le rythme pour aider les Carabins à soulever la Coupe Dunsmore pour la cinquième fois de leur histoire et pour une troisième fois à leurs quatre dernières apparitions en finale québécoise.

« Je l'ai visualisé comme ça et c'est ce qui est arrivé. On espère toujours le voir, mais de pouvoir le faire, c'est une autre expérience, a indiqué St-Cyr après le match. Le positionnement du receveur était plus serré et je savais qu'il irait vers l'extérieur. J'ai vu ma chance et je n'allais pas la rater. »

Joueur le plus utile de la partie, St-Cyr a réussi un autre larcin plus tard dans la rencontre, aux dépens de François Giguère-Lacasse. Il a été l'un des fers de lance d'une défensive qui a réalisé quatre interceptions contre le Rouge et Or, samedi.

Les Carabins ont réussi à venger leur revers crève-c?ur subi l'an dernier, au stade Telus de l'Université Laval. Ils avaient perdu en raison d'un simple lors du dernier jeu du match.

Les hommes de Marco Iadeluca représenteront le Québec à la Coupe Uteck pour une deuxième fois en trois ans. Ils accueilleront au CEPSUM les Mustang de l'Université Western, qui ont défait les Golden Hawks de l'Université Wilfried-Laurier par la marque de 29-14, plus tôt samedi.

La défensive montréalaise a également forcé le Rouge et Or à concéder un touché de sûreté en première demie. Sans ce brio, c'est peut-être ses adversaires qui seraient retournés à Québec avec le précieux trophée sous le bras.

« C'est à 100% la raison de notre victoire. Notre défensive a fait du gros travail pendant toute l'année et elle a connu son meilleur match de la saison. Nous voulons jouer du football défensif quand nous sommes en éliminatoires et je pense que nous sommes en train d'atteindre notre apogée au bon moment », a observé Iadeluca.

La défensive du Rouge et Or n'a rien eu à envier à celle des Carabins. Elle a limité Sénécal, l'athlète par excellence de la dernière saison, à 175 verges aériennes et 29 verges au sol.

Malgré quelques bons moments, l'attaque n'a cependant pas été à la hauteur et elle n'a pas suffisamment réalisé de gros jeux pour permettre à ses joueurs clés d'ajouter des points au tableau.

« Nous avions parlé de gestion de l'adversité et après le touché défensif, nous avons remonté la pente. Il y a eu une occasion ratée près de la zone des buts et ç'a peut-être été le point tournant. On le voit dans un match comme ça, c'est un touché défensif qui a fait la différence. Quand tu as des occasions comme ça, tu dois saisir ta chance », a insisté l'entraîneur-chef du Rouge et Or, Glen Constantin.

Le quart du Rouge et Or Arnaud Desjardins a réussi 17 de ses 33 tentatives par la voie des airs pour des gains de 149 verges. Il a été victime de trois interceptions.

Desjardins s'est blessé au troisième quart, mais il est revenu au jeu lors de la séquence offensive suivante. Le coordonnateur offensif Justin Éthier a d'ailleurs pris la défense de son quart après la partie.

« Arnaud était à 100%. Il a tout donné et il a fait de son mieux, mais ça n'a pas fonctionné aujourd'hui. Je suis super fier de lui. Si c'était à recommencer, j'appellerais les jeux de la même façon. Chapeau aux Carabins, c'était une belle bataille », a déclaré Éthier.

Duel défensif typique

Les partisans s'attendaient à une bataille défensive de tous les instants entre ces deux rivaux québécois et ils n'ont pas erré. Surtout au premier quart.

Lors de la troisième séquence offensive du match, William Legault a capté une passe de Sénécal, mais il a échappé le ballon. Charles-Alexandre Jacques l'a récupéré pour redonner la possession au Rouge et Or.

Les visiteurs ne l'ont pas eue longtemps. Deux jeux après cet échappé, Édouard Doyon a intercepté une passe de Desjardins. L'attaque des Carabins n'a toutefois pas été en mesure d'en profiter.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par RDS (@rds)

Le Rouge et Or a voulu se mettre en marche, mais cette fois, St-Cyr s'est interposé pour intercepter le ballon et filer dans la zone des buts.

La troupe de Glen Constantin a effacé ce revirement en connaissant une bonne séquence à l'attaque. William Tremblay a notamment converti un troisième essai et une verge à franchir pour garder la série offensive en vie. Cette dernière s'est toutefois arrêtée près de la zone des buts des Montréalais et Vincent Blanchard a réduit l'écart grâce à un placement de 17 verges.

Le reste de la demie a une fois de plus été l'affaire des deux défensives. Celle des Carabins - aidée d'un peu d'indiscipline - a cependant repoussé le Rouge et Or jusqu'à sa propre ligne de un en fin de deuxième quart. L'équipe de Québec a décidé d'accorder un touché de sûreté qui a accentué l'avance des Carabins à 9-3 à la mi-temps.

Les deux formations ont tenté de se mettre en marche offensivement au troisième quart, mais malgré quelques jeux de qualité et quelques premiers essais, le pointage est resté inchangé.

Les Carabins ont pu ajouter trois points à leur total lorsqu'un spectaculaire attrapé de Simon Riopel a mis la table pour le placement de 26 verges de Philippe Boyer.

Blanchard a réussi un placement de 35 verges alors qu'il ne restait qu'une vingtaine de secondes à écouler au match, mais le Rouge et Or n'a pu remettre la main sur le ballon lors du botté court.

Les Carabins veulent venger une défaite crève-coeur

Universitaire vendredi, 10 nov. 2023. 17:16

La Coupe Dunsmore entre deux grands rivaux 4:05

MONTRÉAL - Les Carabins de l'Université de Montréal affronteront le Rouge et Or de l'Université Laval pour une 10e fois consécutive à la Coupe Dunsmore, mais ces duels sont encore spéciaux pour les deux programmes de football.

Tellement, que l'entraîneur-chef des Carabins, Marco Iadeluca, y voit en quelque sorte une réincarnation de la plus grande rivalité sportive impliquant Montréal et Québec - moins la Bataille du Vendredi saint.

« Je suis un grand amateur de hockey et ça rappelle beaucoup la rivalité Canadien-Nordiques. Je pense que c'est plaisant pour tout le monde et que l'ambiance est bonne. Tout le monde en parle, les anciens ressortent des photos du temps qu'ils jouaient. Les deux villes vibrent. Nous ne pouvons plus vivre cette rivalité alors c'est ce qui est le plus proche en ce moment », a mentionné Iadeluca.

La rivalité entre les Carabins et le Rouge et Or a également connu plusieurs dénouements spectaculaires au fil des années. Notamment à la Coupe Dunsmore.

En 2014, la troupe montréalaise avait eu le dessus en prolongation à Québec pour mettre fin à une séquence de 11 titres québécois du Rouge et Or. En 2016, l'Université Laval avait triomphé grâce à un jeu truqué, avec 23 secondes à écouler au quatrième quart, au CEPSUM. Et l'an dernier, les hommes de Glen Constantin avaient eu besoin d'un simple lors du dernier jeu de la rencontre pour remettre la main sur la Coupe Dunsmore.

Cette défaite a fait mal aux Carabins pendant plusieurs mois, mais ils ont répondu en terminant au premier rang du classement du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) avec un dossier de 7-1. Iadeluca espère maintenant que ses joueurs sauront se nourrir de ce qu'ils ont vécu cette saison, tout en ayant en arrière-pensée cette défaite crève-coeur au stade Telus de l'Université Laval.

« Quand tu perds au football, il faut que tu apprennes de ça, a-t-il insisté. Peu importe la manière dont tu as subi cette défaite. Tu dois devenir meilleur grâce à ça parce que si c'est le cas, toutes les défaites seront bonnes. Nous avons appris des choses de l'an passé, mais beaucoup de football s'est joué depuis. »

Il est vrai que beaucoup de football s'est joué depuis ce match, dont deux affrontements en faveur des Carabins cette saison.

Le 17 septembre, les Montréalais ont explosé offensivement pour dominer le Rouge et Or 19-0 au quatrième quart pour l'emporter 31-14 à Québec. Un mois plus tard, devant leurs partisans, les Carabins ont servi une correction de 28-0 à leurs rivaux pour s'assurer du premier échelon du classement.

Le Rouge et Or s'est ressaisi en terminant sa saison avec une victoire, mais il a évité la catastrophe de peu lors de la demi-finale québécoise, la semaine dernière, en venant à bout des Stingers de l'Université Concordia en prolongation.

« Nous avons parfois des difficultés à gérer l'adversité. La semaine passée, c'est un bel exemple de match au cours duquel nous avons fait preuve de résilience, a observé Constantin. Il faudra un meilleur départ que celui que nous avons connu au CEPSUM, il y a un mois. Quand l'adversaire a frappé, nous n'avons pas été capables de répondre. »

Opposition féroce

Les Carabins s'attendent à une opposition féroce de la part du Rouge et Or malgré deux victoires un peu plus à sens unique cette saison. Surtout parce qu'ils leur ont presque joué le tour l'an dernier.

Le Rouge et Or avait dominé la troupe montréalaise 22-3 à Québec lors de leur dernière rencontre en 2022, mais les Carabins s'étaient très bien battus à la Coupe Dunsmore, avant de s'incliner à la suite d'un simple.

« Nous étions allés là-bas l'an dernier et ils avaient connu un très gros match. Par la suite, à la Coupe Dunsmore, ça s'est joué par un seul point. Nous savons que ce sera un match difficile, mais nous sommes prêts », a dit le quart des Carabins Jonathan Sénécal.

Sénécal, l'athlète par excellence du RSEQ, a fait la pluie et le beau temps cette saison. Il a lancé 15 passes de touché contre seulement quatre interceptions et il a amassé 2215 verges aériennes en huit parties. Le quart de troisième année a ajouté 394 verges au sol et six majeurs.

La clé pour le Rouge et Or sera de le contenir le plus possible et de s'assurer de ne lui donner aucun jeu facile.

« Sénécal est un des très bons quarts de l'histoire du football universitaire au Québec. Si tu présentes une couverture homme à homme, il peut se mettre à courir avec le ballon. Si tu présentes une couverture de zone, il peut passer le ballon. Tu dois camoufler tes couvertures pour le forcer à avoir différentes lectures. C'est un très bon quart. Je ne pense pas que tu puisses l'arrêter complètement, mais tu peux le contenir et mettre de la pression », a analysé Constantin.

Le Rouge et Or est champion en titre de la Coupe Vanier alors que les Carabins forment la meilleure équipe au Québec selon leur fiche. Si vous cherchez un favori ou un négligé pour ce duel, sachez qu'il ne semble pas y en avoir.

« Les favoris, c'est quelque chose pour les journalistes et les téléspectateurs. En ce qui me concerne, tu n'es pas favori tant que tu n'es pas en haut de la montagne et nous ne le sommes pas en ce moment », a lancé Iadeluca.

« De la façon dont nous nous sommes entraînés, je ne trouve pas que nous sommes des négligés. Notre vraie équipe, c'est celle que nous avons vu à Québec la semaine dernière et non celle au CEPSUM », a ajouté Constantin.

Jonathan Sénécal est choisi joueur par excellence du RSEQ

Universitaire vendredi, 10 nov. 2023. 12:08

La Coupe Dunsmore entre deux grands rivaux 4:05

Le quart-arrière des Carabins de l’Université de Montréal, Jonathan Sénécal, a remporté le prix individuel le plus prestigieux du football universitaire : celui de joueur par excellence de la saison 2023.

Jonathan Sénécal a connu la meilleure saison de sa carrière universitaire en 2023. Le quart-arrière des Carabins de l’Université de Montréal a terminé au sommet de toutes les catégories statistiques à sa position au RSEQ. Sénécal a conclu la saison régulière avec 15 passes de touché, un sommet dans le RSEQ et un nouveau record d’équipe des Carabins. Le numéro 12 a cumulé 2215 verges par la passe, la deuxième meilleure récolte de l’histoire des Bleus. Sénécal a complété près de 70% de ses passes, et n’a lancé que 4 interceptions, le plus bas total parmi les quarts partants du RSEQ cette saison.

L’ancien joueur par excellence de la première division collégiale en 2018 a également 394 verges au sol, le quatrième plus haut total parmi tous les joueurs de la conférence, un sommet chez les pivots en 2023, et un nouveau record d’équipe des Carabins. L’étudiant en administration des affaires à HEC Montréal a ajouté six majeurs au sol, et aucun d’entre eux n’a été réalisé sur une faufilade du quart. 

Pour la deuxième fois en trois saisons, l’ancien du Phénix du Collège André-Grasset a mené sa troupe à une fiche de sept victoires et une défaite pour terminer au premier rang de la conférence.

Un autre Carabin a remporté les honneurs en défense. À sa troisième saison avec les Carabins, le secondeur Harold Miessan s’est établi comme un pilier au sein de l’unité défensive.
Sa récolte de 36 plaqués fait de lui le meneur chez les Carabins à ce chapitre. L’ancien du Cégep du Vieux-Montréal a également réalisé deux interceptions qu’il a ramenées pour un total de 20 verges et enregistré un sac du quart.

La recrue défensive par excellence du RSEQ en 2021 a ajouté un ballon échappé à son excellent curriculum vitae de la saison.

Joueur de ligne par excellence : Christopher Fontenard (Carabins de l'Université de Montréal)

Recrue par excellence : Justin Cloutier (Rouge et Or de l'Université Laval)

Recrue offensive par exellence : Maxime Olivier Cabana (Rouge et Or de l'Université Laval)

Recrue défensive par exellence : Jordan Lessard (Rouge et Or de l'Université Laval)

Joueur par excellence sur les unités spéciales : Vincent Blanchard (Rouge et Or de l'Université Laval)

Entraîneur-chef par excellence : Marco Iadeluca (Carabins de l'Université de Montréal)

Victoire dramatique du Rouge et Or en 2e prolongation face aux Stingers

Football samedi, 4 nov. 2023. 15:45 Le Rouge et Or de l'Université Laval retournera en finale de la Coupe Dunsmore
Le Rouge et Or de l'Université Laval retournera en finale de la Coupe Dunsmore (Source d'image:R&O)

Une longue passe de touché d'Arnaud Desjardins vers Édouard Arsenault a procuré une victoire dramatique au Rouge et Or, 33 à 27 en deuxième prolongation face aux Stingers de l'Université Concordia, samedi, au Stade Telus de l'Université Laval.

La formation dirigée par Glen Constantin a eu chaud, mais elle s'est finalement qualifiée pour une 20e finale de la Coupe Dunsmore consécutive.

C'était la deuxième fois de l'après-midi que Desjardins rejoignait Arsenault dans la zone des buts.

L'unité défensive du Rouge et Or a ensuite fermé les livres quand Charles-Alexandre Jacques a sauté sur un ballon échappé par le quart des Stingers Olivier Roy.

Avec un peu moins de dix minutes à écouler en quatrième quart, la connexion avait permis aux locaux de se procurer une priorité de 24-10.

Sauf que les Stingers ont répliqué avec deux majeurs de fin de rencontre pour relancer le suspense et forcer la tenue de temps supplémentaire.

Samedi prochain, le Rouge et Or disputera le championnat québécois aux Carabins de l'Université de Montréal, au CEPSUM.

Montréal a terrassé Sherbrooke, l'emportant facilement au compte de 54 à 3 dans la seconde demi-finale.

Le quart Jonathan Sénécal a complété 12 des 18 tentatives de passes pour des gains de 225 verges dans la victoire.

En saison régulière, Laval a été dominé à deux reprises par les Carabins, qui ont été parfaits en huit sorties.

 

Le Vert & Or de Sherbrooke rejoint les Carabins en demi-finale provinciale

Universitaire samedi, 28 oct. 2023. 17:43 Le Vert & Or
Le Vert & Or (Source d'image:UdeS)

Le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke s’est taillé une place en éliminatoires grâce à une victoire de 41-28 sur les Redbirds de McGill, dimanche.

La troupe de Mathieu Lecompte se rendra au CEPSUM le samedi 4 novembre afin d’y affronter les meneurs au classement, les Carabins de l’Université de Montréal, en demi-finale provinciale.

Anthony Robichaud a inscrit le premier majeur de la rencontre en faveur de Sherbrooke sur une course de 4 verges.

Le quart-arrière recrue Jérémy Fyfe s’est ensuite faufilé dans la zone des buts pour le second majeur des siens, pour mener 17-7.

Marc-André Shaw a obtenu l’autre touché en captant une passe de 49 verges de Fyfe et il a cumulé 138 verges par la voie des airs cet après-midi.

Le botteur Louis Tardif a réussi cinq placements pour accorder 15 points cruciaux aux gagnants.

Au final, le Vert & Or a dominé ses adversaires avec 409 verges totales en attaque, comparativement à 260 verges. 

En défense, Emeric Hamelin, Edward Boivin et Dylan Côté ont réussi trois sacs du quart, alors que Jérémy Turbide et Elischa Joseph ont chacun réalisé une interception.

Montréal finit sur une défaite, des records pour Sénécal

Les Carabins de Montréal ont conclu le calendrier régulier avec leur seule et unique défaite de la saison au compte de 16-14 face aux Stingers de Concordia. Ils ont tout de même fini au sommet du classement pour la quatrième fois de leur histoire.

Les Carabins s’étaient forgés une avance de 14-0. Lucas Dembele a ouvert la marque et Jonathan Sénécal a battu sur cette séquence le record pour le nombre de passes de touché en une saison pour l’UdeM avec 15.

Sénécal en a rajouté sur une course de 26 verges de sa part. Il établissait ainsi un autre record, celui pour le plus grand nombre de verges au sol par un quart-arrière en une saison avec 371. Le record appartenait à Marc-Olivier Brouillette depuis 2008.

Les Stingers ont enchaîné un touché et deux placements pour coller à un point de retard au dernier quart, à 14-13.

Concordia s’est approché de la zone des buts dans les dernières secondes et c’est finalement Eric Maximuik qui a effectué le botté de placement de la victoire à la fin du chrono.

 

Le Rouge et Or ne fait qu'une bouchée du Vert et Or

Universitaire dimanche, 22 oct. 2023. 19:09 Jean-Antoine Dean-Rios
Jean-Antoine Dean-Rios (Source d'image:Facebook)

Le Rouge et Or de l’Université Laval a vaincu le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke au compte de 27-7, dimanche.

La rencontre a été ponctuée de deux expulsions au quatrième quart, le garde du Rouge et Or Jean-Antoine Dean-Rios a été chassé après avoir été sanctionné par une pénalité pour rudesse excessive. Peu de temps après, Marius Massé-Vancelette du Vert et Or a aussi été chassé.

La troupe de Glen Constentin termine la saison au deuxième rang de la ligue québécoise derrière les Carabins de Montréal. Quant à Sherbrooke, qui n'a toujours pas gagné en sept parties cette saison, il tentera de mériter une place en éliminatoires la semaine prochaine contre McGill.

Une foule de 14 851 personnes étaient présentes au PEPS.

Les Carabins de Montréal dominent et réduisent le Rouge et Or au silence

Universitaire samedi, 14 oct. 2023. 16:52 Jonathan Sénécal
Jonathan Sénécal (Source d'image:Carabins de Montréal)

MONTRÉAL - Les Carabins de l'Université de Montréal ont imposé leur loi samedi après-midi au CEPSUM contre le Rouge et Or de l'Université de Laval avec une victoire convaincante de 28-0.

Les Carabins demeurent ainsi parfaits en sept matchs cette saison et ils s'assurent de terminer la saison régulière au premier rang du classement.

Dans leurs deux rencontres contre leurs rivaux de Québec lors de la campagne, les Carabins ont largement eu le meilleur avec 59 points marqués contre seulement 14 points concédés.

Les Carabins tenteront de terminer la saison avec un dossier parfait de huit victoires contre aucune défaite le 28 octobre, avec un match contre les Stingers de Concordia. La dernière équipe à avoir remis un dossier parfait dans une saison est le Rouge et Or en 2018.

De son côté, le Rouge et Or est blanchi dans un match de saison pour la première fois de son histoire. Les Carabins signent de leur côté une première victoire par blanchissage depuis 2018. 

Jonathan Sénécal a inscrit un touché en plus de lancer une passe de touché pour mener son équipe à la victoire.

Les Carabins ont réussi un premier jeu d'impact à la fin du premier quart. Avec un peu plus de trois minutes à jouer, Nicky Farinaccio a réalisé une interception à la ligne de 37 en territoire ennemi et il a retourné le ballon à cinq verges de la ligne des buts.

Sans grande surprise, Sénécal n'a pas perdu de temps et il a complété le travail quelques instants plus tard avec un touché sur une course de cinq verges pour ouvrir la marque.

Sénécal est revenu à la charge en deuxième demie, alors que Montréal était en bonne position. Profondément en territoire adverse, Sénécal s'est montré très patient avec le ballon avant de remettre de manière peu orthodoxe vers Hassane Dosso pour un touché qui a porté la marque à 16-0.

Montréal a ajouté des points au tableau en deuxième demie avec un placement ainsi que deux touchés de sûreté pour accentuer son avance et prendre le large, en route vers la victoire.

Toujours parfaits, Sénécal et les Carabins sont fébriles avant d'accueillir le Rouge et Or

Universitaire jeudi, 12 oct. 2023. 17:39

« L'objectif ultime, c'est la Coupe Vanier» 5:08

Le quart-arrière étoile des Carabins de l’Université de Montréal Jonathan Sénécal est fébrile à l’approche du deuxième affrontement de la saison face au Rouge et Or de l’Université Laval, duel présenté au CEPSUM, ce samedi à 14 h.

Avec deux parties à disputer avant les éliminatoires, les Carabins affichent un bilan immaculé de six victoires et aucune défaite. La machine offensive menée par Sénécal a totalisé 246 points marqués jusqu’ici, soit 47 de plus que quiconque. 

Deux points derrière eux, on retrouve le Rouge et Or (5-1), dont le seul échec est survenu contre les Montréalais, à la mi-septembre.

« On a un bon niveau de confiance en ce moment (chez les Carabins). On s’est bien préparés pour ce match, comme on le sait pour tous les autres. Mais on sait que contre le Rouge et Or, ça donne toujours de bonnes performances », a révélé Sénécal jeudi, lors de son passage en studio au 5 à 7.

Le 17 septembre, l’UdeM avait eu raison de ses éternels rivaux en allant les dominer sur la pelouse de l’Université Laval, 31 à 14, le genre d’écart qu’on a peu fréquemment observé par le passé entre ces puissances du RSEQ.

« La saison dernière, il y a deux matchs qui s’étaient terminés par une marge d’un seul point. La Coupe Dunsmore s’était jouée par un écart d’un point justement. J’ai très hâte à ce match! »

Avant d’élire domicile en sol montréalais pour disputer son football universitaire, Sénécal avait également été courtisé par les dirigeants du programme du Rouge et Or, à sa sortie du Collège André-Grasset, il y a trois ans.

L’étudiant en administration des affaires à HEC Montréal assure que cet intérêt qu’avait démontré Laval envers lui n’est qu’anecdotique. 

« On est en présence de deux des meilleurs programmes de football au Canada. Le fait que (le Rouge et Or) m’ait courtisé ne change rien à ma façon d’aborder le match. »

Perçu comme l’un des plus beaux produits québécois à évoluer à sa position depuis belle lurette, Sénécal sait que des formations de la LCF continueront de l’avoir à l’œil cet automne.

Bon joueur d’équipe, l’athlète de 24 ans assure qu’il n’accorde pas beaucoup de son temps et de ses pensées à cette perspective.

« Pour l’instant, ce qui est le plus important pour moi dans cette année est de gagner la Coupe Vanier. J’essaie de ne pas me mettre trop de pression supplémentaire, car l’an dernier, je pense avoir fait ça et ç’a été un peu plus difficile à gérer [NDLR : il avait été nommé en 2021 Athlète de l’année par le RSEQ]. Je suis arrivé cette année en me disant que je voulais qu’on gagne chaque match et de laisser faire le reste. Ç’a porté fruit jusqu’à maintenant! »

La saison parfaite des Carabins se poursuit après avoir battu le Vert & Or une deuxième fois

Universitaire samedi, 30 sept. 2023. 16:49

Carabins 34 - Vert et Or 13 0:44

Les Carabins ont signé une cinquième victoire de suite en battant le Vert & Or pour une deuxième semaine d’affilée, cette fois au compte de 34 à 13, samedi, à Sherbrooke.

L’UdeM avait dominé 59-13 la semaine dernière à la maison contre le Vert & Or, qui est toujours sans victoire cette saison.

Le quart-arrière Jonathan Sénécal a complété 15 de ses 26 passes pour 242 verges et deux touchés. Il a également couru pour 22 verges, mais a été victime d’une interception. 

Sénécal a rejoint Hassane Dosso sur 36 verges pour le majeur dès la première séquence offensive et le duo a récidivé peu après. Dosso a terminé le match avec trois passes captées et des gains de 101 verges en plus de ses deux touchés.

Le réserviste Rakim Canal-Charles en a réussi deux autres sur des faufilades du quart à la ligne d’une verge.

Le secondeur Mohamed Elshal s’est également signalé défensivement en effectuant deux interceptions en plus de réaliser cinq plaqués. Nicolas Roy et Jeremiah Ojo ont quant à eux réussi un sac du quart chacun.

Les Carabins tenteront de prolonger leur séquence vendredi prochain contre les Redbirds de McGill, tandis que le Vert & Or profitera d’une semaine de congé pour se préparer à son duel face aux Stingers de Concordia.

Le Rouge et Or s'amuse contre McGill

Le Rouge et Or a récolté sa deuxième victoire de la saison contre les Redbirds de McGill, samedi, au stade Percival-Molson. Québec a eu l'avantage 46-14 contre les Redbirds pour porter son dossier à quatre victoires contre un seul revers cette saison.

Lors du premier affrontement entre les deux équipes plus tôt en septembre, le Rouge et Or avait eu le dessus 48-7.

Le quart-arrière Arnaud Desjardins a connu un excellent match samedi avec un touché au sol ainsi que trois passes de touché. Desjardins a rejoint Isaac Gaillardetz et Edouard Arsenault en première demie, avant d'en ajouter en deuxième demie avec une passe de touché pour Frédérik Antoine.

Il s'agissait d'ailleurs du premier touché d'Antoine dans l'uniforme de Québec.

Guillaume Cauchon a ajouté l'insulte à l'injure au quatrième quart. Alors que Québec était déjà confortablement aux commandes, Cauchon a réussi un spectaculaire retour de botté de 100 verges pour porter le pointage à 43-7.

Le Rouge et Or tentera de signer une troisième victoire de suite dimanche prochain, contre les Stingers de Concordia.

Coach Prime a le dessus en 2e prolongation

NCAA dimanche, 17 sept. 2023. 07:40 Deion Sanders avec son fils Shilo
Deion Sanders avec son fils Shilo (Source d'image:PC)

Sa mère a prononcé le discours d'avant-match. Son fils, le demi défensif Shilo Samders, a ouvert le pointage avec une interception ramenée sur 80 verges. Son fils quart-arrière, Shedeur Sanders, a offert la victoire aux siens avec d’abord une poussée offensive remarquable de 98 verges, puis une prolongation que l'on n'oubliera pas de sitôt.

Ce fut une journée exceptionnelle pour Deion Sanders. Avec un groupe d'amis célèbres en ville, également, pour profiter de l'événement.

Shedeur Sanders a lancé une passe de touché à Michael Harrison en deuxième prolongation après avoir aidé les siens à égaliser la marque avec 36 secondes à jouer au quatrième quart, permettant ainsi aux Buffaloes de l’Université Colorado (no 18) de battre les Rams de l’Université Colorado State 43-35 devant une salle comble.

Sanders a lancé sa passe de touché victorieuse de 18 verges à Harrison et a ensuite trouvé Xavier Weaver dans la zone des buts pour la transformation de deux points. La défense du Colorado a ensuite pris le relais, Trevor Woods interceptant la passe de Brayden Fowler-Nicolosi sur un quatrième jeu et 23 verges à franchir point pour mettre fin au match à près de 2 h 23, heure de l’Est. 

Les supporters se sont précipités sur le terrain pour la deuxième semaine consécutive. Il s'agit de la plus grande remontée opérée par un quart-arrière au quatrième quart pour le Colorado depuis 2005.

« Nous avons montré que nous ne nous rendions pas et que nous n'abandonnions pas », a déclaré Deion Sanders, alias Coach Prime, l'entraîneur des Buffaloes. « Ils n'ont jamais douté d'eux-mêmes. »

Négligés par 23 points et demi, les Rams ont mené pendant une grande partie du match. Ils ont toutefois écopé de 17 pénalités pour 182 verges au total, dont une qui a notamment annulé un touché en prolongation.

L'entraîneur-chef des Rams, Jay Norvell, a ajouté du piment à cette rivalité appelée « Rocky Mountain Showdown » plus tôt dans la semaine en se moquant de Deion Sanders qui n'enlevait pas ses lunettes de soleil et son chapeau lors des entrevues. Après le match, Sanders et Norvell se sont serré la main au centre de terrain et au milieu d'une foule de supporters.

« Cette rivalité existe depuis bien plus longtemps que moi, avant même que je n'arrive ici », a déclaré Norvell, qui en est à sa deuxième saison à Colorado State. « Elle se poursuivra bien après mon départ. »

Quant à leur querelle, l'eau a déjà coulé sous les ponts pour Sanders.

« Je lui souhaite le meilleur », a-t-il déclaré.

Travis Hunter à l’écart plusieurs semaines

Aussi satisfaisante soit-elle, cette victoire s’avère coûteuse pour les Buffaloes, qui ont perdu les services de leur joueur étoile Travis Hunter au cours de la rencontre.

Celui qui joue comme demi défensif et comme receveur n’est pas revenu au jeu après la mi-temps et a été transporté à l’hôpital. 

Sans dévoiler la nature de sa blessure, Deion Sanders a fait savoir après le match que Hunter serait absent pendant « quelques semaines ».

Hunter a réussi deux attrapés et deux plaqués avant que son match ne prenne fin.

Hunter est resté brièvement au sol après avoir encaissé un plaqué à la fin du premier quart, mais on ne sait pas si c'est sur ce jeu qu'il s'est blessé. 

Les Stingers remportent le Shrine Bowl

Universitaire samedi, 16 sept. 2023. 19:48

Redbirds 24 - Stingers 42 0:44

Les Stingers de Concordia ont remporté la 35e édition du Shrine Bowl grâce à un gain de 42-24 sur les Redbirds de McGill, samedi, dans une rencontre-bénéfice au profit de l'Hôpital Shriners pour enfants.

Le quart-arrière Olivier Roy a terminé le match avec 330 verges de gain et trois passes de touchés dans la victoire. C’était la première fois que Roy lançait plus d’une passe de touché en une rencontre. Franck Tchembe a couru pour 73 verges et un touché, alors que Loïk Gagné a été exemplaire avec huit plaqués.

Dans une séquence spectaculaire, Concordia s’est forgé une avance de 16 points au premier quart quand Martin Blais a capté une courte passe, avant de réussir à éviter le plaqué et de filer sur 79 verges jusque dans la zone des buts.

Avec 12 secondes à écouler à la première demie, Mathieu Robitaille a attrapé la troisième passe de touché de Roy pour mener 25-14 à la mi-temps.

Les Redbirds sont revenus dans le match en réduisant l’écart à seulement trois points lorsque Darius Simmons a capté une passe de trois verges pour inscrire le majeur.

Xavier Tremblay a ensuite permis à Concordia de maintenir son avance en ajoutant un touché sur une course d’une verge, ce qui portait la marque à 32-17.

Eric Maximuik a réussi son placement de 41 verges, puis Tchembe a complété le pointage.

 

Le Rouge et Or enfonce 48 pts aux Redbirds

Universitaire samedi, 9 sept. 2023. 23:40

Redbirds 7 - Rouge et Or 48 0:48

Le Rouge et Or a offert un spectacle haut en couleurs pour son « match en blanc » samedi soir, dominant les Redbirds de McGill 48-7 devant une foule de 13 839 spectateurs au Stade TELUS-Université.

Après un premier quart où les deux attaques ont été réduites au silence, Arnaud Desjardins a animé la soirée à mi-chemin au deuxième quart en rejoignant Frédérik Antoine sur 48 verges.

Quatre jeux plus tard, Mathieu Hudon marquait le premier touché de l’histoire de la nouvelle surface synthétique en captant une passe de 12 verges de Desjardins.

Les unités spéciales maintenant. Quelques minutes plus tard, Olivier Cool a marqué le premier touché de sa carrière universitaire en ramenant un botté de dégagement sur 82 verges.

Il s’agissait du premier touché du Rouge et Or dans une telle situation depuis 12 octobre 2019 contre ces mêmes Redbirds.

Puis au troisième quart, c’est Anton Haie qui a trouvé la zone des buts en bloquant un botté de dégagement pour ensuite le ramener sur 10 verges.

À travers tous ces touchés, Vincent Blanchard a prolongé à 14 sa séquence de bottés de placement consécutifs en faisant mouche trois fois contre les Redbirds.

Blanchard n’a pas raté un seul botté de placement depuis la deuxième demie de la Coupe Mitchell 2022.

En défense, le Rouge et Or a inauguré en grand le nouveau compteur de sacs du quart de la zone étudiante en rejoignant à quatre reprises les quarts adverses. Cristophe Beaulieu a ajouté une splendide interception dans la zone des buts pour limiter les Redbirds à sept maigres points et 280 verges totales de gains.

Alors que le match étant rendu hors de portée pour les visiteurs, Isaac Gaillardetz a ajouté un autre long touché par la voie des airs, un jeu de 65 verges. Gabriel Leblond a été le dernier à trouver la zone des buts en marquant l’unique touché au sol du match avec une splendide course de 22 verges.

Le receveur Kevin Mital purgeait le match de suspension imposé par l’organisation, lui qui a plaidé coupable à une accusation réduite de voies de fait pour un incident survenu en 2021.

Le Vert & Or battu par Concordia en double prolongation

Universitaire vendredi, 8 sept. 2023. 23:18 Thomas Desrosiers
Thomas Desrosiers (Source d'image:Vert & Or)

Après avoir mené pendant trois quarts, le Vert & Or s'est incliné 30-27 contre Concordia en double prolongation, vendredi, sous la pluie au stade extérieur de l'UdeS devant près de 5200 spectateurs.

Après un placement réussi de Concordia, Sherbrooke a raté sa tentative sur 52 verges et s'est avoué vaincu pour la troisième fois en autant de sorties cette saison.

Tristan Mancini, Franck Tchembe et Adrien Guay ont inscrit les touchés dans cette première victoire des Stingers.

La troupe de Mathieu Lecompte s'est imposée en première demie, retraitant aux vestiaires avec une avance de 21 points.

Les Stingers de Concordia se sont toutefois réveillés en deuxième moitié en inscrivant 24 points, contre seulement 3 du V&O.

Anthony Robichaud a marqué deux majeurs par la course (6 et 2 verges) pour le Vert & Or dans la défaite.

Le receveur William Marchand a marqué le troisième touché du V&O en attrapant une passe de 21 verges de son quart-arrière.

Le Vert & Or profitera d'une semaine de pause avant de prendre la route afin d'affronter les Carabins de Montréal pour la première fois de la saison. Concordia affrontera le Rouge et Or de l'Université Laval.

 

Coach Prime, vu de l’intérieur par un Québécois

NCAA jeudi, 7 sept. 2023. 13:25 Deion Sanders, alias Coach Prime
Deion Sanders, alias Coach Prime (Source d'image:RDS)
Mikael Filion

MONTRÉAL – WE COMING.

« On s’en vient. » Cette phrase, Deion Sanders la répète sans cesse depuis son arrivée sur le campus de l’Université du Colorado en décembre dernier. En conférence de presse, en entrevue, dans son vestiaire, sur sa chaîne YouTube, X, Instagram... 

Elle est même imprimée sur un t-shirt qu’on s’arrache à Boulder.

Neon Deion, Prime Time, Coach Prime, appelez-le comme vous le voulez, le membre du Temple de la renommée du football et double champion du Super Bowl sait comment se vendre.

Dans le mois qui a suivi l’embauche de l’entraîneur-chef au coût de 29,5 millions $ pour cinq ans, l’Université du Colorado (NCAA) a enregistré une hausse de 505 % de ses ventes de marchandises comparativement à la même période l’an dernier. Pour la première fois en 27 ans, tous les billets de saison ont trouvé preneurs après une misérable campagne de 1-11. Et un simple match intra-équipe joué en avril au Folsom Field a même attiré 47 277 spectateurs payants.

Mais ce n’est pas tout le monde qui a acheté son projet. Ses détracteurs, nombreux, ont vite remis son plan en question. Amener 86 nouveaux joueurs de partout au pays, dont plusieurs de niveaux inférieurs, était voué à l’échec, prédisaient-ils. Les défaites allaient se succéder. La saison serait longue.

Elle a plutôt commencé avec fracas.

Dans le cadre du match le plus attendu de la première semaine d’activité, Coach Prime et sa bande de négligés, menés par son fils quart-arrière Shedeur Sanders et l’athlète d’exception Travis Hunter, ont renversé 45-42 les Horned Frogs de l’Université Texas Christian, finalistes du dernier Championnat national et pourtant favoris par 21 points.

« C’est sûr que là, tout le monde dans le football universitaire nous prend au sérieux. Les joueurs, on croyait en nous. Il y avait peut-être un 10 % d’entre nous qui n’y croyaient pas, mais maintenant ils y croient », observait cette semaine Tristan Marois, un secondeur extérieur québécois recruté le printemps dernier par les Buffaloes.

« Maintenant, on est là. WE HERE. »

Dans le bain tourbillon avec Warren Sapp

C’est dans son appartement, entouré de ses colocataires, que Marois a vécu le triomphe des siens au Texas. Son statut de réserviste ne lui permet pour l’instant pas d’accompagner l’équipe sur la route alors qu’elle voyage plus léger. Un moindre mal considérant qu’il s’est présenté au Colorado sans garanties.

À titre de « walk-on » et sans bourse athlétique, l’ancien des Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne doit actuellement lutter avec six autres joueurs de sa position pour du temps de jeu au sein d'une rotation de quatre réguliers.

« Je suis le 5e ou le 6e », situe l’athlète de 6 pi 6 po et 220 lb. « C’est sûr qu’en défense, c’est plus difficile. Souvent, mon rôle est de simuler à l’entraînement les stratégies déployées par notre prochain adversaire. Mais j’ai encore trois ans devant moi. »

En quittant le printemps dernier les Colonials de l’Université Robert-Morris, avec qui il évoluait depuis deux ans dans le FCS, une sous-division du football de division 1 de la NCAA, Marois a parié sur lui-même.

« Je jouais beaucoup à Robert Morris. J’adorais les gars et j’ai quand même joué 500 jeux. J’avais vraiment ma place dans l’équipe, mais pour les gars comme moi qui veulent compétitionner, le rêve est plus fort que tout. [...] J’ai calculé que venir ici comme underdog, c’est ce qui allait me donner le plus de chances de jouer dans la NFL. »

Pour l’instant, ça passe par les unités spéciales, qui lui permettront d'être en uniforme pour la première fois samedi après-midi à l'occasion de l'ouverture locale attendue contre les Cornhuskers de l'Université Nebraska. « Je suis assez confiant, la saison est longue. Je pense que d’ici l’année prochaine, je devrais avoir mon spot sur la défense. »

Tristan Marois

En attendant, il tire avantage de tout ce qu’ont à lui offrir les Buffaloes et leur superstar de coach. Sur le plan académique, il a trois tuteurs à sa disposition. Côté nutrition, disons que d’avoir le ventre plein n’est pas un problème.

« Il y a quatre personnes qui sont engagées juste pour nous faire des smoothies après les pratiques. »

Et, surtout, il y a de la compétition sur le terrain. Celle qu'il recherchait avant toute chose.

« Dans un programme comme ça, t’as besoin d’une bonne année pour avoir une bonne chance dans la NFL. En plus, si tu ajoutes l’effet Prime, c’est cinq fois plus de visibilité que tu obtiens. »

Déjà, les J.J. Watt, Russell Wilson, Magic Johnson et Patrick Mahomes se sont empressés, après le premier triomphe des Buffaloes, de saluer le tour de force opéré par Sanders.

Terrell Owens, Michael Irvin et Warren Sapp, trois autres membres du Temple de la renommée, sont quant à eux déjà venus faire leur tour dans les installations des Buffaloes pour partager leur savoir avec les protégés de leur vieux chum.

« Je joue sur la ligne défensive et Warren Sapp est venu nous coacher! C’est juste super motivant, tu veux être à ton meilleur devant eux. Après l’entraînement, Sapp est même venu prendre un bain tourbillon et un bain de glace avec nous. On a pu avoir une conversation d’une quarantaine de minutes avec lui. Jamais je n’aurais pu imaginer que ça pouvait m’arriver. C’est super motivant. »

La réunion individuelle de Marois avec Sanders attendra quant à elle encore. « Coach Prime est tout le temps entouré, il a toujours ses bras droits avec lui. Il est donc plus ou moins accessible pour un meeting, surtout pour un walk-on. »

D’ici à ce que les portes de son bureau s’ouvrent à lui, il le croise néanmoins dans l’ascenseur, à la cafétéria et dans la salle de réunion, où ses discours de motivation sont souvent filmés avant d’être publiés sur les médias sociaux. C’est alors l’occasion pour un joueur comme Marois d’interagir avec la légende, ce qu’il a d’ailleurs fait en une occasion.

« Nommez-moi une chose dans laquelle vous êtes constants? », demandait ce jour-là Sanders à quelques-uns de ces joueurs.

« Presser le quart-arrière », a alors répondu Marois, une fois son tour venu.

C’est au moyen d’intervention du genre que Sanders parvient au quotidien à convaincre ses ouailles qu’ils ont ce qu’il faut pour déjouer les pronostics de ceux qui les en jugent incapables. C’est ce qu’il a fait à Jackson State, à qui il a redonné son lustre dans le HBCU, une sous-division regroupant les universités traditionnellement noires, avant d’être attiré au Colorado.

« I BELIEVE. J’y crois. C’est la phrase qu’on se répète le plus souvent. En tant que walk-on, j’ai misé sur moi en venant ici, alors c’est dans mes cordes », témoigne Marois.

« Que je sois sur le terrain ou non, ça ne veut rien dire sur ma valeur. Je la connais ma valeur. L’important, c’est de me battre chaque jour. Quand je vais avoir ma chance, je vais la prendre. »

Les Carabins étourdissent les Stingers dans un gain de 43-12

Universitaire vendredi, 1 sept. 2023. 23:01

Carabins 43 - Stingers 12 0:56

Les Carabins de Montréal ont enchaîné une deuxième victoire cette saison en l’emportant 43-12 contre les Stingers de Concordia, qui disputaient leur match d’ouverture à domicile, vendredi.

Lors de leur prochaine sortie, en revenant d'une semaine de congé, les Carabins rencontreront leurs grands rivaux du Rouge et Or à l’Université Laval pour la première fois de la campagne, le 17 septembre.

Le quart-arrière Jonathan Sénécal a encore été solide et a profité d’une défense adverse décousue, particulièrement dans une deuxième moitié à sens unique. Il a complété 23 de ses 32 passes, dont trois pour des touchés.

« Notre attaque est vraiment à maturité et c’est plaisant de jouer, car tout le monde comprend vraiment bien les concepts, a indiqué le no 12, qui a lancé pour 375 verges de gain. Ç’a pris un peu de temps avant qu’on se mette en marche, mais une fois partis, tout roulait. »

Après un simple des Stingers sur la première possession du ballon, les Carabins se sont inscrit au tableau sur un placement de Philippe Boyer.

Rakim Canal-Charles a réussi le premier touché de la partie grâce à une faufilade du quart d’une verge au deuxième quart dans une séquence amorcée par un échappé recouvré.

Boyer a effectué deux autres placements successifs de 47 et 36 verges en route vers une avance de 17-11 à la mi-temps.

Les Carabins ont explosé en deuxième demie. Carl Chabot a accentué l’écart à 24-11 en fin de troisième quart. Sénécal a ensuite rejoint Alexandre Dudley Jones sur 48 verges, puis Lucas Bertet-Dembele a inscrit son premier majeur avec l’UdeM pour faire 31-11.

Hassane Dosso et William Legault ont aussi atteint la zone des buts. Édouard Doyon et Kaylyn St-Cyr se sont signalé en réalisant chacun une interception.

Dwanté Morgan a marqué l’unique touché des Stingers dans la défaite.

Dans un match robuste et haut en émotions, le secondeur montréalais Nicolas Roy a été expulsé pour avoir donné un coup de poing à un opposant.

Un premier revers du Vert & Or

Dans l’autre rencontre du jour dans la RSEQ, les Redbirds de McGill ont vaincu le Vert & Or de l'Université de Sherbrooke au compte de 26-14. Ils ont obtenu 23 de leurs point en seconde demie.

La recrue Michael Morin a marqué son tout premier touché en carrière universitaire à la suite d’une course de 18 verges lors du premier quart.

Le capitaine Pier-Olivier Cadoret a lui attrapé la passe d’une verge d’Anthony Robichaud dans la zone des buts afin d’y inscrire le second touché du Vert & Or lors du deuxième quart.

Le Vert & Or a accumulé un total de 170 verges par la passe (157 verges du côté des Redbirds).

Nicolas Roy, des Carabins, se démarque pour son dévouement et son entraide

Universitaire jeudi, 31 août 2023. 07:00 Nicolas Roy
Nicolas Roy (Source d'image:James Hajjar - Carabins)
Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – C’était cruel pour Nicolas Roy de se bousiller le genou gauche au dernier match de la saison régulière. Confiné dans une chaise roulante sur lignes de côté pour les éliminatoires de 2022, il s’est promis de revenir à temps pour la saison 2023. 

Roy, qui a été dominant à sa saison recrue et partant dès le premier match, n’a pas eu besoin de plusieurs mots pour expliquer sa motivation. 

« Pour moi, être sur le terrain, c’est vraiment important », a expliqué Roy sans devoir insister tellement ça se voit dans ses yeux. 

Malgré toutes ses bonnes intentions, les entraîneurs des Carabins de l’Université de Montréal ont cru, par moments, qu’il n’y parviendrait pas. 

Mais l’athlète de 21 ans se démarque par son dévouement. Avec toutes les blessures qui surviennent au football, ce commentaire en dit long. 

« L’équipe médicale m’a dit que c’était le gars qui travaille le plus fort qu’ils ont vu dans sa remise en forme. C’est pour ça qu’il a été en mesure de commencer le camp d’entraînement avec les autres. Il a été très assidu dans ce qu’il faisait », a précisé l’entraîneur Marco Iadeluca. 

« Dans sa tête, c’était impensable qu’il manque une journée. C’est vraiment le fun à voir! Et dès la première journée, on a revu le même joueur que l’an dernier, c’est tout à son honneur », a-t-il ajouté. 

Roy était du style à envoyer ses vidéos de remise en forme même pendant ses vacances. Avant de plonger à fond dans ce processus, il a eu à encaisser le choc. 

Nicolas Roy« J’ai pleuré au début, parce que je ne pouvais plus aider mon équipe, admet celui qui a réussi 24 plaqués en 2022. C’était dur, tu vois les autres pratiquer, t’as parfois le goût d'aller brailler dans ton coin. »

Une très belle surprise l’attendait. Deux semaines après sa blessure, il a su qu’il avait été élu recrue défensive de l’année. Difficile de trouver mieux comme dose d’encouragement. 

« Ça m’a fait du bien! J’étais venu pour la réunion de la pratique et ils l’ont annoncé. J’ai fermé mon capuchon, j’avais les larmes aux yeux », a confié le numéro 21 des Bleus qui est reconnaissant envers ses parents et sa copine, ses coéquipiers et l'équipe médicale, dont le physiothérapeute Patrick Gendron, pour le grand support.  

En se joignant aux Carabins comme coordonnateur défensif adjoint, Antoine Pruneau apprend à découvrir cet athlète polyvalent qui mange du sport.

« C’est un joueur vraiment cérébral même s’il est jeune. J’ai rarement vu un jeune comprendre les concepts aussi bien que lui. Autant défensivement qu’offensivement par rapport à ce que l’attaque essaie de faire. C’est un gars intéressé, il est toujours dans les bureaux, toujours dans son cahier de notes pour essayer de comprendre », a vanté Pruneau qui pourra l’employer dans un rôle hybride. 

Un beau geste d'entraide académique 

Roy impressionne aussi par la vitesse à laquelle il s’est intégré dans l’équipe. Très facile à comprendre quand on découvre cette superbe histoire d’entraide dont il est à l'origine.  

Au niveau collégial, Roy était coéquipier de Nelson Kameni au Cégep Lionel-Groulx. Les deux joueurs ne se connaissaient pas beaucoup, mais Roy était capable de percevoir son potentiel. 

Cependant, lors d’une réunion, l’entraîneur a séparé l'équipe en deux groupes et Kanemi a été placé dans celui des joueurs qui n’étaient pas admissibles à poursuivre plus loin leur parcours au football. 

Nicolas Roy« Je suis allé le voir pour savoir ce qui se passait. Il m’a dit qu’il avait de la misère, le matin, à se rendre au Cégep parce que c’était compliqué avec les trajets d’autobus. Je n’avais pas de cours le matin donc je lui ai dit que j’allais me lever et que j’irais le mener en voiture. Je l’ai fait pendant plus d’un an pour l’aider à avancer dans le bon chemin », a témoigné Roy sur ce geste admirable.  

Et vous savez quoi? Kanemi est désormais une recrue avec les Carabins ce qui lui ouvre de grandes portes pour l’avenir. 

« Maintenant, on est devenus des meilleurs amis et on habite ensemble », a-t-il ajouté.  

« Je le referais demain. Je voyais qu’il avait besoin d’aide et mes parents m’ont appris à aider les autres. C’était un choix facile à faire pour moi », a conclu Roy dont le père est professeur d’éducation physique et la mère, médecin. 

Les Carabins de Montréal ne font qu'une bouchée des Redbirds de McGill

Universitaire samedi, 26 août 2023. 16:57 Jonathan Sénécal
Jonathan Sénécal (Source d'image:PC)

Jonathan Sénécal a été flamboyant et les Carabins de l'Université de Montréal ont déplumé les Redbirds de McGill 43 à 11 pour lancer leur saison 2023, samedi au CEPSUM.

Le quart-arrière de 23 ans a complété la rencontre avec 354 verges aériennes et quatre passes de touché. Il a pu compter sur le retour de sa cible préférée, Hassane Dosso, qui a capté huit passes pour 97 verges et un touché. Simon Larose et Lyshawn Dubois ont aussi réussi un majeur.

L'attaque des locaux a presque doublé celle de McGill, avec 475 verges totales contre 246. 

Le porteur de ballon Glodi Halafu a été calme avec 39 verges de gain en huit portées de ballon. L'ancien du cégep de Jonquière a tout de même réussi un touché au début du 3e quart.

À noter la bonne perfomance du botteur Philippe Boyer, qui a produit neuf points avec un placement de 28 verges, cinq transformations réussies et un simple.

Du côté des Redbirds, Eloa Latendresse a été limité à 154 verges de gain sur 13 passes réussies en 26. La recrue de l'année dans le football universitaire québécois la saison dernière a inscrit le seul touché des siens avec une course de huit verges, en plus d'être victime d'une interception et d'un sac du quart.

Après une saison 2022 où les Carabins ont dû évoluer au Centre Claude-Robillard en raison de rénovations, les partisans montréalais ont pu renouer avec le CEPSUM.

Pour en apprendre plus à ce sujet, lisez cet article d'Éric Leblanc.

 

 

Le Rouge et Or lance sa saison avec une victoire face au Vert & Or

Universitaire vendredi, 25 août 2023. 23:21

Rouge et Or 37 - Vert et Or 14 0:45

Arnaud Desjardins a lancé trois passes de touché et a été au centre d’une séquence controversée en milieu de deuxième quart, dans une victoire de 37-14 du Rouge et Or en ouverture de saison vendredi soir face au Vert & Or à Sherbrooke.

Commençons par les touchés. Après un premier quart plus tranquille, Desjardins a rapidement retrouvé deux de ses cibles préférées de 2022, Kevin Mital et Edouard Arsenault. Ce dernier a inscrit le premier touché de la saison sur une courte passe d’une verge à mi-chemin au deuxième quart. Quelques minutes plus tard, Mital a trouvé la zone des buts sur une quatrième passe de suite destinée vers lui. Le Rouge et Or est rentré au vestiaire en avant 20-0.

Le duo Desjardins-Mital en a remis dès la reprise de l’action. Desjardins a conclu sa première poussée offensive de la demie en rejoignant le grand #8 avec une passe de 31 verges dans la zone des buts. Ce 21e touché par la voie des airs permet à Mital de grimper seul au 3e rang de l’histoire au Québec à ce chapitre.

Et la controverse maintenant, qui a justement mené au touché d’Arsenault. Après une spectaculaire course de 18 verges, Desjardins a été la cible d’un contact à la tête tardif par Benjamin Huot du Vert & Or. Desjardins avait pourtant terminé sa glissade au sol depuis quelques moments. Si le geste a été sans conséquence pour le quart lavallois, la réplique de son bloqueur Jean-Antoine Dean-Rios a été la plus sévèrement punie. Le grand #72 a été le seul joueur expulsé sur la séquence.

Pendant ce temps, la défensive du Rouge et Or n’a rien cédé aux locaux pendant une bonne partie du match. Il a fallu attendre au troisième quart pour voir le Vert & Or atteindre la zone lavalloise. Arnaud Laporte, Francis Bouchard et Charles-Alexandre Jacques ont tous réussi des interceptions dans le match. Jacques a également mené les siens avec cinq plaqués.

Angel Vital a marqué l’autre touché des siens avec une course d’une verge à la toute fin du troisième quart.

Antoine Pruneau, de joueur à entraîneur avec la même passion chez les Carabins

Universitaire jeudi, 24 août 2023. 22:23

CEPSUM : Une expérience améliorée 4:58

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Antoine Pruneau n’aime pas la « bullsh.t ». Alors, il n’embellit pas la réalité du football professionnel quand il transmet son savoir aux Carabins de l’Université de Montréal qui boivent ses paroles depuis son arrivée. 

Si Pruneau a été déçu de pas pouvoir poursuivre sa carrière avec le Rouge et Noir d’Ottawa cette année, il a plongé à fond dans son nouveau rôle de coordonnateur défensif adjoint à son alma mater. 

« Ça s’est passé tellement vite, c’était fou! Je suis encore dans l’étape de réaliser tout ça surtout avec la saison qui approche. C’est un environnement tellement spécial avec le terrain et la montagne », a confié celui dont la passion semble aussi contagieuse comme entraîneur que comme joueur. 

« Je me souviens très bien de mon dernier match joué au CEPSUM, je me rappelle du feeling. J’ai hâte de revivre ça dans les souliers d’un entraîneur », a ajouté l’homme de 33 ans. 

Visiblement à l’aise dans cette fonction qui l’intéressait depuis longtemps, Pruneau pensait tout de même encore fouler les terrains de la LCF au lieu de préparer le match d’ouverture (le 26 août) des Bleus. 

Sauf que les discussions avec le Rouge et Noir « ne se sont pas super bien passées ». Il aurait pu choisir une autre équipe, mais l’ouverture démontrée par Marco Iadeluca, l’entraîneur-chef des Carabins, a changé l’équation. 

« J’ai fait l’entrevue comme les autres. Quand il m’a confirmé que je serais leur candidat, je lui ai dit ‘Donne-moi une journée pour y penser’. Ensuite, j’ai dit ‘Donne-moi deux jours pour y réfléchir’ », a décrit Pruneau qui n’a pas facilement mis une croix sur sa carrière de joueur. 

« Au final, je me disais que je serais vraiment cave de refuser. De perdre l’occasion d’apprendre de deux gars comme Marco et Denis (Touchette, le coordonnateur défensif) qui m’a dirigé ici », a-t-il cerné. 

Iadeluca savait que l’ajout de Pruneau serait judicieux. Il en avait eu la preuve, en 2017, quand il avait demandé à Pruneau de venir l’aider au sein d’Équipe Canada.  

« Les joueurs avaient adoré sa présence et je savais qu’il avait une affinité pour le coaching. Mais il surpasse toutes nos attentes présentement », n’a pas hésité à dire Iadeluca. 

Antoine PruneauDurant sa carrière de neuf ans dans la LCF avec Ottawa, Pruneau s’est forgé une enviable réputation ; celle d’un athlète cérébral et fonceur à la fois. Il adopte le même style comme entraîneur tout en conservant son authenticité. 

« Justement, j’essaie de garder ça le plus vrai possible avec eux. Je n’essaie pas de vendre la LCF mieux qu’elle l’est ou pire qu’elle l’est. C’est direct et on a une relation très ouverte avec les joueurs, on parle de plein d’affaires », a convenu Pruneau. 

« Je l’adore! Ce qu’il apporte à la défense, ça fait vraiment du bien et ça va aider notre équipe », a commenté le demi défensif Nicolas Roy. 

Pruneau se réjouit surtout de la réceptivité de ses athlètes. 

« Pour l’instant, ils m’écoutent encore, mais on doit continuer d’avoir du succès », a-t-il réagi humblement.  

« Ils appliquent vraiment bien ce que je veux amener. Ça ajoute des outils dans leur coffre parce qu’ils ont eu de très bons entraîneurs dans le passé comme Olivier Fréchette », a ajouté le père de deux jeunes enfants. 

Le bagage professionnel de Pruneau demeure tout de même une source privilégiée d’informations. 

« Il a du vécu 9-10 ans dans le pro, les joueurs adorent son côté expérience. Il leur parle de détails que peu de personnes ont pu vivre. Sa chimie avec Denis est fantastique aussi. Les deux s’entraident et se poussent », a décrit Iadeluca alors que Pruneau a prouvé le tout avec cette réplique. 

« Une chose plaisante, c’est que je continue de grimper les échelons et d’apprendre. Je n’ai pas la responsabilité de la défense des Carabins. Si on n’est pas bons, c’est de la faute à Denis », a-t-il lancé, fier de son coup. 

Du côté humain, Pruneau a capté l’attention de ses joueurs de manière astucieuse. 

« À toutes ses réunions, il commence avec un conseil de vie, parfois sérieux et parfois moins. C’est vraiment trippant », a souligné Iadeluca. 

Sur le terrain, Pruneau prône la communication et le dévouement. Son objectif ultime consiste à développer l’autonomie de ses joueurs ce qui fait plaisir à tous les athlètes. 

« On veut qu’ils soient en mesure de voir les mêmes choses que nous pour ajuster ce qu’on fait et ne pas ressembler à des robots. Le but, après deux ou trois ans, c’est que tu puisses comprendre la défense », a-t-il exposé. 

Avec cette mission en tête, les entraîneurs ne comptent donc pas le temps investi. Pour Pruneau, c’est un mandat à « temps plein, plus, plus » comme il le décrit avec un sourire. Le calendrier très condensé de la saison de quatre mois lui procurera plus de liberté le reste de l’année. 

« Ce sera le fun, on pourra avoir un été. Je n’ai pas connu ça depuis 10 ans », a noté Pruneau qui fera sans doute découvrir le camping à ses enfants.  

Il a beau multiplié les heures ces jours-ci, Pruneau n’oublie pas l’immense contribution de sa copine. 

« C’était quasiment souffrant de tout quitter et vendre la maison super vite. Avec la situation du marché immobilier, ça faisait de grosses décisions à prendre en peu de temps, mais on se rapprochait de nos familles. Elle en a eu beaucoup sur les épaules avec toutes les démarches. Disons que j’ai hérité du plus beau côté de l’équation », a témoigné Pruneau.  

Sans que la victoire soit le seul but au niveau universitaire, Pruneau voudrait bien que ce changement de cap culmine vers une conquête de la coupe Vanier. En grimpant dans la LCF en 2014, il avait raté le triomphe des Carabins. 

« On avait fini (en 2013) à Québec sur une défaite (14 à 11) dans un match très chaudement disputé et défensif. Ce fut vraiment, vraiment tough. Mais cette défaite a mené à de belles discussions. Les gens ont appris de ça et ils ont mené le programme vers où il devait aller. On essaie d’y retourner », a conclu celui qui a soulevé la coupe Grey en 2016. 

Une nouvelle surface pour les Carabins et bientôt un écran géant

Universitaire jeudi, 24 août 2023. 07:00

Les athlètes charmés par les travaux au CEPSUM 4:11

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Les travaux majeurs d’environ 17 millions, qui font le plus grand bien au CEPSUM, ne sont pas complétés à 100%, mais les Carabins de l’Université de Montréal peuvent renouer, avec le grand sourire, avec leur domicile. 

Durant la saison 2022, pendant que le chantier battait son plein sur le terrain et au bâtiment des installations aquatiques, le complexe Claude-Robillard aura été une maison accueillante pour les Bleus.  

Mais il était temps de revenir au pied de l’apaisante colline montréalaise qui est maintenant tapissée d’une nouvelle surface synthétique. Il reste surtout à attendre l’arrivée de l'impressionnant écran géant désiré par les partisans. 

« C’est nice, ça fait vraiment du bien de jouer à la maison. L’écran, ça va être hot. Notre université a toujours appuyé notre équipe et là, le terrain était dû », a commenté Nicolas Roy, un demi défensif élu recrue défensive de l’année en 2022. 

« La surface est fantastique, les joueurs l’adorent. Les commentaires sont très positifs », a ajouté l’entraîneur-chef, Marco Iadeluca, qui est enchanté que son équipe reprenne une vie plus simple au niveau logistique. 

Avant d’aller plus loin, il faut insister sur le fait que cette phase n’avait aucun objectif tape-à-l’œil. Oui, l’écran sera divertissant, mais il fera passer le stade à un autre niveau. Pour toutes les autres étapes, il s’agissait de travaux nécessaires qui ne se remarquent pas tant. 

Oubliez donc les nouveaux bancs ou les changements esthétiques. On parle plutôt de l’ajout de bassins de rétention d’eau sous la nouvelle surface, d’un nouvel éclairage au DEL, d’abreuvoirs et d’un brumisateur sur les lignes de côté ainsi que du déplacement du terrain de trois verges pour réduire la portion en angle à la fin de la zone des buts. 

« Le plus beau moment, c’est quand j’ai vu les athlètes et les entraîneurs fouler le terrain; leur sourire ! », a exprimé Manon Simard, la directrice générale du CEPSUM et des Carabins. 

Cette surface plus écologique, qui sera le théâtre d’un premier match le 26 août, la rend très fière. 

« On est heureux et la bonne nouvelle, c’est qu’on a installé un granule vert qui est écologique. C’est un terrain de très bonne qualité et les îlots de chaleur vont être moindres de 3 à 5% selon nous », a-t-elle précisé. 

Pour les bassins de rétention d’eau, c’est impossible de deviner leur présence, mais leur ajout était essentiel en raison des pluies diluviennes plus fréquentes qui saturent les égouts. 

« Ce sont des travaux qui ne paraissent pas mais qui sont énormes. Étendre la nouvelle surface, ça prend trois semaines, mais il y a eu 12 mois de préparation avant de pouvoir le faire incluant le renforcement des structures. Avec les changements climatiques, la ville de Montréal a modifié sa réglementation. Les bassins vont retenir l’eau et vont l’écouler progressivement. Ça implique beaucoup de travaux et de coûts additionnels, mais il fallait le faire », a indiqué Simard. 

Graduellement, les travaux vont se finaliser autour du site, mais ce sera l’écran géant qui deviendra le clou du spectacle. 

« Ça s’en vient, ça n’a pas été beaucoup annoncé et discuté. Mais ça fait sept ans qu’on en parle et c’est dispendieux. On a eu des donateurs et de belles collaborations qui nous permettent d’avoir éventuellement la livraison. C’est en commande ! », a dévoilé Simard.  

« Je n’ai pas la date d’installation. On aurait souhaité que ce soit déjà en place. Mais ce n’est pas simple pour l’approvisionnement sur le marché international. On compose avec ça et on sait que ça va arriver, il faut être patients », a-t-elle ajouté alors qu’un partenaire se chargera d’ériger toute la structure de soutien de l’écran. 

Une aide cruciale de 5 millions du programme gouvernemental

Pendant les travaux, l’Université de Montréal a eu à s’ajuster à la hausse du prix des matériaux et des appels d’offres. 

« Il fallait faire une gestion serrée pour en arriver à un produit fini nettement supérieur à ce qu’on avait. Globalement, on est sur le budget, il y a eu beaucoup d’intelligence déployée pour être créatif et efficace, mais on a dû faire des choix, c’est sûr. On ne pouvait pas dépasser, ça se résume ainsi », a convenu Simard. 

Les travaux ont été financés par l’Université et le gouvernement du Québec a accordé une subvention de 5 millions via son programme d’aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air. 

« C’est grâce au soutien gouvernemental qu’on a pu procéder à ces travaux », a reconnu Simard tout en soulignant l’apport des différents départements administratifs de l’UdeM qui ont contribué au projet. 

Au niveau de l’échéancier, le terrain a été rendu disponible pour le 24 juin comme c’était visé. Les nombreux camps de jour, qui accueillent 800 enfants par semaine, ont donc pu se tenir sur la surface synthétique. 

Quant au bâtiment aquatique, qui a été un immense chantier, le plan demeure de procéder à l’ouverture en octobre. 

« Il faut se rappeler que la piscine a été construite en 1974 sans avoir eu de travaux majeurs ensuite », a conclu Simard. 

Les Wolverines devancent la NCAA et suspendent Jim Harbaugh pour trois matchs

NCAA lundi, 21 août 2023. 16:33 Jim Harbaugh
Jim Harbaugh (Source d'image:Getty)

Les Wolverines de l'Université du Michigan ont sévi envers leur propre entraîneur-chef Jim Harbaugh lundi, tandis que la NCAA fait toujours enquête au sujet d'allégations faisant état de violations du protocole de la COVID-19 lorsque la pandémie battait son plein aux États-Unis.

Ainsi, Harbaugh ratera les trois premiers matchs de l'équipe de football du Michigan lors du calendrier 2023.

« Tandis que la NCAA poursuit le processus, cette annonce de notre part est une façon de reconnnaître nos erreurs », a résumé le directeur athlétique Warde Manuel dans un communiqué.

En janvier dernier, le réseau ESPN avançait que les hauts dirigeants de la NCAA pourraient imposer une suspension de trois à six rencontres à l'ancien instructeur des 49ers de San Francisco.

« Nous continuerons de soutenir Coach Harbaugh, son personnel et nos extraordinaires étudiants-athlètes. En vertu des règlements de la NCAA, nous ne pouvons commenter davantage pour le moment. »

Les Wolverines ont précisé qu'une nouvelle annonce allait suivre quant à l'identité de leur instructeur lors des trois premières parties.

Harbaugh ratera des matchs locaux contre les universités East Carolina, UNLV et Bowling Green, avant d'être de retour sur les lignes de côté pour un duel du Big Ten face à Rutgers, le 23 septembre.

Âgé de 59 ans, Harbaugh entame sa neuvième saison comme entraîneur-chef de l'Université du Michigan, son alma mater.

Depuis son arrivée en poste, les Wolverines ont affiché un bilan de 74 victoires et 25 défaites.

 

Maxence LeBlanc, un Québécois bientôt à Ohio State

NCAA vendredi, 5 mai 2023. 07:06 Maxence LeBlanc
Maxence LeBlanc (Source d'image:Ohio State)
Mikael Filion

MONTRÉAL – La carrure. C’est d’abord ce qui a sauté aux yeux d’Erik Kimrey.

À 6 pi 5 po et 225 lb, Maxence LeBlanc était dur à manquer. L’entraîneur-chef des Red Raiders de Baylor, une école secondaire préparatoire de Chattanooga au Tennessee, n’avait toutefois encore rien vu en cette première séance d’entraînement de la saison.

« Après les deux ou trois premiers tracés qu’il a courus, je savais qu’on avait quelque chose de spécial. Ça crevait les yeux. Par la façon dont il bougeait et la fluidité avec laquelle il effectuait ses tracés », se souvient Kimrey de son premier contact avec le receveur québécois.

Avant que LeBlanc ne débarque l’été dernier sur le bucolique campus bordant la Rivière Tennessee, Kimrey ne connaissait que bien peu de choses de sa nouvelle recrue formée chez les Dynamiques du Collège Charles-Lemoyne (CCL), un programme juvénile de Division 1 du RSEQ.

Il y avait certes le montage vidéo de ses plus récents exploits, sur lequel Kimrey avait bien jeté un œil, mais il n’y a rien comme le voir de ses propres yeux.

« Je le trouvais bon et je pensais qu’il serait un bon joueur, mais je ne savais pas encore à quel point. »

Kimrey a d’abord pu apprécier les aptitudes de receveur développées par LeBlanc à CCL. Puis, rapidement, l’entraîneur-chef a fait une proposition à l’athlète de Saint-Bruno.

« À mi-chemin dans la saison, on a eu une conversation. Je lui ai alors dit qu’il pourrait assurément jouer comme receveur dans la NCAA, mais que je pensais qu’il avait tout ce qu’il fallait pour devenir un espoir élite au poste d’ailier rapproché. »

Kimrey savait de quoi il parlait. Avant d’accepter le poste à Baylor, il avait passé la saison 2021 dans la NCAA à titre d’entraîneur des ailiers rapprochés des Gamecocks de l’Université South Carolina, un programme évoluant dans le SEC, une des conférences les plus relevées des rangs universitaires américains.

« Pour comprendre la game au poste d’ailier rapproché, je ne vois pas comment j’aurais pu mieux tomber », note LeBlanc, qui avait à l’occasion occupé la position à sa dernière saison avec les Dynamiques.

« Quand la balle est dans les airs, que les attrapés sont contestés, il va la chercher avec hargne », observe Michel-Pierre Pontbriand, qui a veillé au développement de LeBlanc à titre d’entraîneur-chef des Dynamiques.

« Quand il est dans la boîte au poste d’ailier rapproché, il amène un aspect physique qui est assez incroyable [...] Il peut autant faire un jeu en finesse qu’un jeu physique. Il est autant capable de danser comme une ballerine que de bloquer comme un joueur de ligne offensive », ajoute Pontbriand.

« Pas de faiblesses »

Au fil d’une saison durant laquelle il a capté 39 passes pour des avancées de 695 verges et trois touchés, en plus d’aider les Red Raiders à remporter un premier championnat d’État en 49 ans et conclure l’année au 61e rang des meilleures équipes au pays selon High School Football America, LeBlanc s’est imposé comme l’un des ailiers rapprochés les plus prometteurs au pays.

En date d’aujourd’hui, LeBlanc est classé au 14e rang des meilleurs ailiers rapprochés de la cuvée 2024 selon le site spécialisé 247Sports. Toutes positions confondues, il est répertorié au 271e échelon.

« Il a la carrure, le gabarit, les capacités athlétiques, l’agressivité et il maîtrise les angles pour bloquer, énumère Kimrey. Il n’a pas de faiblesses quand vient le temps de l’évaluer comme ailier rapproché. Les coachs d’ailiers rapprochés dans le Power Five (les cinq conférences d’importance dans le football de la NCAA ; ACC, Big Ten, Big 12, Pac-12 et SEC) veulent voir des gars athlétiques qui sont presque des receveurs assez gros pour jouer ailier rapproché. Et Max peut faire ça. »

Les Cardinals de l’Université Louisville ont été les premiers à le reconnaître officiellement et à offrir une bourse d’études complètes à LeBlanc le 6 novembre. Le lendemain, les Boilermakers de l’Université Purdue faisaient de même. Deux jours plus tard, c’était au tour des Tigers de l’Université Missouri.

« Dès que tu reçois ta première offre dans le Power Five, les autres se mettent à rentrer », explique LeBlanc, qui avait déjà huit offres sur la table avant la conclusion de sa première saison aux États-Unis. « À tous les jours, j’avais des coachs qui me textaient. Ils m’appelaient chaque soir. »

À la mi-décembre, alors que les règles de la NCAA permettaient aux entraîneurs et recruteurs des universités d’aller à la rencontre de futures recrues, quelques gros noms sont débarqués dans les installations de Baylor pour vendre leurs mérites à LeBlanc.

« Les plus grosses écoles, elles veulent te rencontrer en personne avant de te faire une offre », précise celui qui entre janvier et février a obtenu de nombreuses offres, parfois trois le même jour, notamment de Tennessee, Penn State, Florida State, Miami, Oklahoma, Wisconsin, Michigan et... Ohio State.

« Il l’attendait celle-là », note Pontbriand.

« Depuis que j’ai commencé à jouer au foot, je suis un fan d’Ohio State. C’était mon école de rêve. »

Maxence LeBlanc

Au pays de Nick Saban

Avec près d’une trentaine d’offres à départager, LeBlanc a publié son top-8 sur Twitter le 15 février, incitant quelques universités à se manifester, dont le Crimson Tide de l’Université de l’Alabama. Rien de moins. Nick Saban, l’entraîneur-chef de ce géant de la NCAA, est venu à sa rencontre, l’invitant alors à venir le visiter à Tuscaloosa.

LeBlanc y a reçu à la fin mars sa 31e et dernière offre.

« C’était quelque chose! J’étais un peu stressé. Ce n’est pas le coach le plus gentil que j’ai rencontré. Il avait un bon égo, lui. Mais c’est quand même Nick Saban, ça se comprend. »

Alabama ne s’est donc pas faufilé dans le top-4 de LeBlanc, publié le 5 avril et formé de North Carolina, Tennessee, Michigan et Ohio State, des universités qu’il avait déjà visitées, complétant sa tournée chez les Buckeyes.

« Dès que je suis arrivé, je savais. Je savais que c’était la bonne place », tranche le fils de Sébastien LeBlanc, un ancien joueur de tennis professionnel ayant remporté trois titres majeurs en double chez les juniors en 1990 avec Sébastien Lareau et Gred Rusedski.

« Je sentais que j’étais une priorité pour les coachs. Je suis rentré là-bas et tout le monde me connaissait. »

Ce n’était plus qu’une formalité. Dix jours à peine après avoir identifié les dernières équipes en lice pour ses services, LeBlanc procédait à la grande annonce.

« Quand ils lui ont fait une offre, je l’ai vu tout de suite dans ses yeux qu’il avait un faible pour eux, témoigne Kimrey. Keenan Bailey, leur entraîneur des ailiers rapprochés, a fait de l’excellent travail pour recruter Max. J’aurais pu le prédire très tôt que c’est à Ohio State qu’il allait aboutir. »

D’ici à ce qu’il joigne les rangs des Buckeyes et évolue dans un système offensif où on lui propose un rôle similaire à celui qu’il occupe à Baylor, LeBlanc a encore une saison dans les rangs secondaires pour prendre du coffre et parfaire ses habiletés au poste d’ailier rapproché.

« Ma principale force, c’est mes mains. Cette année, j’ai eu zéro échappé. Depuis que j’ai commencé à jouer au foot, c’est ça ma force. Ma taille, jumelée à mon poids et ma vitesse, m’aide aussi beaucoup. J’ai une bonne base quand je bloque, mais c’est sûr que j’ai encore beaucoup de techniques à apprendre. Je dirais que c’est ça ma plus grosse faiblesse en ce moment, mais j’ai déjà une bonne base selon Coach Bailey et c’est pourquoi ils étaient vraiment intéressés. »

« Il a encore un an devant lui et je ne serais pas surpris s’il parvenait à contribuer dès son année freshman, s’avance Kimrey. L’affaire avec Max, c’est qu’il a aussi toutes les qualités intangibles. L’éthique de travail, la ténacité et la volonté. Quand il va arriver à Ohio State, il va voir ce que ça prend pour contribuer et jouer là-bas, et c’est ce qu’il va faire. »

 

Brodique est trop doué pour enseigner tout de suite

Universitaire dimanche, 12 mars 2023. 18:53 Michael Brodrique
Michael Brodrique (Source d'image:James Hajjar)
Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Un peu gêné, Michael Brodrique s’est excusé quand le bruit de la cloche a retenti pendant la visioconférence à laquelle il participait avec les médias. En réalité, ce décor, avec les affiches colorées au mur, était plutôt parfait pour celui qu’on décrit comme un « grand étudiant » du football.

Brodrique n’avait pas à s’excuser puisque l’horaire des athlètes universitaires qui s’apprêtent à être repêchés, le 2 mai, ne pourrait guère être plus chargé. À travers les études, l’entraînement et la préparation mentale, ce n’était pas évident de coincer une période d’entrevue.

« C’est drôle parce que je suis dans ma classe de stage, mes élèves sont en édu », a révélé le secondeur de 24 ans qui poursuit un diplôme en éducation préscolaire et enseignement primaire.

Avec son impressionnant physique de six pieds trois pouces et 230 livres, Brodrique ne passera pas inaperçu quand il sera enseignant dans une école primaire.

« Avec les Carabins, j’ai commencé à travailler dans un camp de jour et j’ai aimé le lien avec les jeunes. J’ai pu avoir un impact auprès d’eux et ça m’a enrichi comme personne. Ça m’a donné l’envie de continuer dans ce chemin », a-t-il expliqué.

Mais ce plan professionnel devra attendre puisque Brodique détient un bulletin sportif qui lui promet une belle carrière dans la Ligue canadienne de football. D’ailleurs, il a été répertorié au 15e rang du classement hivernal du bureau de recrutement de la LCF.

« Ce que j’aime beaucoup de Michael, c’est qu’il possède assurément le physique de l’emploi. Il super athlétique pour sa grandeur et la position (secondeur intérieur) où il joue. Il est aussi un leader, un capitaine d’équipe, un rassembleur qui veut toujours aider tout le monde en défense et regrouper les joueurs. C’est un gars qui coche beaucoup de cases », a exposé Marco Iadeluca, son entraîneur avec les Carabins de l’Université de Montréal.

« C’est un bel athlète et j’ai hâte de voir ce que ça donnera au prochain niveau, mais je suis convaincu qu’il aura une belle carrière », a-t-il ajouté.

Au retour de la saison 2020 annulée en raison de la pandémie, Brodrique a véritablement connu son essor. Il a brillé en 2021 et 2022 et ce n’est pas par hasard, comme le soulignait, Iadeluca car il investit beaucoup de temps dans sa préparation pour apprendre à connaître ses adversaires.

Dans ce qui constitue une cuvée moins raffinée pour les équipes du RSÉQ (Réseau du sport étudiant du Québec), Brodrique apparaît cependant comme une valeur de qualité qui attire les recruteurs. 

Michael BrodriqueD’un autre côté, le footballeur de Sainte-Marthe-sur-le-Lac devra prouver que l’équipe qui le repêchera peut miser sur lui au lieu d’un athlète américain. Le rendement exposé, la saison dernière, par Brian Harelimana, son ancien coéquipier, aide sa cause. Harelimana a été à la hauteur du défi quand les Alouettes l'ont employé comme secondeur.

« C’est sûr que Brian est une inspiration. Il a su montrer des habiletés pour prouver qu’on est en mesure de jouer au prochain niveau, que les athlètes du Québec sont bien préparés pour y parvenir. Que ce soit Brian, Redha (Kramdi), Pier-Oliver Lestage, David Ménard. On a plein d’exemples », a noté Brodrique qui devra d’abord s’imposer sur les unités spéciales pour convaincre ses nouveaux patrons.

En entrevue avec les dirigeants des équipes de la LCF, le Québécois évoquera son arsenal complet comme secondeur. Lors de la saison 2021, celui qui a admiré Patrick Willis en grandissant avait terminé au deuxième rang canadien avec six sacs.

À titre d’entraîneur, Iadeluca reçoit plusieurs appels des recruteurs à son sujet. Il entend tous les classiques à savoir s’il est un bon individu, s’il aime beaucoup le football, s’il est un meneur.

« En toute honnêteté, dans son cas, personne ne m’a posé des questions cherchant à savoir quelque chose de particulier. Parce que Michael, c’est un super bon étudiant, il finit son baccalauréat en enseignement donc c’est un pédagogue. Il apprend bien et il est bilingue, c’est un jeune complet », a mentionné l’entraîneur.

Brodrique peut également s’appuyer sur l’expérience de son frère aîné, Samuel, qui a connu une belle carrière universitaire et qui « l’aide dans plusieurs facettes » de sa vie. Autour de lui, gravite aussi une équipe pour le mener à des performances optimales au Combine, du 22 au 26 mars, à Edmonton. On retrouve Marc-Étienne Villeneuve pour le volet physique, Sarah Brisson-Legault comme préparatrice mentale et Pierre-Mary Toussaint pour la course.

Les moyens ne sont pas les mêmes que pour des athlètes comme Matthew Bergeron et Sidy Sow qui seront repêchés dans la NFL, mais ça démontre le sérieux de la chose.

Ça prouve également que Brodrique ne sera pas enseignant à temps plein de sitôt. Dans un contexte de pénurie d’enseignants, c’est la seule mauvaise nouvelle dans sa belle histoire. 

Mandat d'arrestation contre Jalen Carter

Football mercredi, 1 mars 2023. 11:01 Jalen Carter
Jalen Carter (Source d'image:PC)

Un mandat d’arrestation a été lancé pour le potentiel premier choix au repêchage de la NFL, Jalen Carter.

Il aurait été responsable d’un accident qui a causé la mort d’un de ses coéquipiers chez les Bulldogs de l’Université de Georgia et un membre de l’équipe de recrutement.

Le Département de la police du comté d’Athens-Clarke a annoncé mercredi que Carter serait arrêté pour conduite dangereuse et pour course. Cette nouvelle survient quelques heures après que The Atlanta Journal-Constitution a rapporté que le joueur étoile était présent au moment de l’accident le 15 janvier dernier. Carter aurait plus tard changé les versions des faits à la police.

Le joueur de ligne offensive des Bulldogs Devin Willock et le recruteur Chandler LeCroy ont perdu la vie dans ce que les policiers ont indiqué être un accident à une voiture, initialement.

Les détails de l’enquête, publiée mercredi, citent que Carter et LeCroy « conduisaient leur voiture d'une manière compatible avec la course » avant l’accident.

Carter est l’un des potentiels premier choix au repêchage au prochain encan. Il ne participera pas au camp d'évaluation de la NFL tenu cette semaine à Indianapolis, mais il sera présent pour rencontrer les formations, pour subir des examens médicaux. Il s’adressera aux journalistes plus tard aujourd’hui.

Rumeurs : le téléphone sonne pour Tyler Bertuzzi

LNH vendredi, 10 févr. 2023. 09:20 Tyler Bertuzzi
Tyler Bertuzzi (Source d'image:Getty)

Le séjour de Tyler Bertuzzi chez les Red Wings de Detroit tire-t-il à sa fin?

L’informateur du réseau TSN Darren Dreger rapporte que les Red Wings sont courtisés pour les services du joueur autonome sans compensation en devenir, mais que ceux-ci n’ont pas encore décidé s’ils l’échangeront ou non.

« Les Red Wings reçoivent des appels pour Tyler Bertuzzi et ce n’est pas surprenant compte tenu de son statut contractuel », a noté Dreger lors du segment Insider Trading de TSN jeudi. « Il est âgé de 27 ans. Il connaît une année difficile avec les Red Wings, mais il a marqué 30 buts l'année dernière. Donc l'intérêt est là, mais ce n'est pas différent de n'importe quel autre joueur autonome sans compensation.

« Steve Yzerman, le directeur général des Red Wings, essaie lui aussi d’évaluer ses options et de faire des comparaisons éclairées. Il a également des conversations avec Todd Reynolds, l'agent de Tyler Bertuzzi, pour voir ce qui est le mieux pour les Red Wings : la compensation qu’ils pourraient obtenir pour un attaquant intriguant comme Tyler Bertuzzi ou la signature d'une prolongation de contrat. Ça reste à déterminer pour Bertuzzi. »

Bertuzzi a récolté deux buts et six points alors qu'il n'a joué que 19 matchs cette saison en raison de diverses blessures. Après avoir connu trois saisons de 20 buts, il a offert sa meilleure campagne en carrière en 2021-2022 avec 30 buts et 62 points en 68 matchs.

Il touche un salaire annuel de 4,75 millions $ cette année, la dernière de son contrat.

Après avoir battu les Flames de Calgary jeudi, les Red Wings sont à sept points d'une place en séries éliminatoires. La dernière fois qu’ils ont accédé aux séries, c'était en 2016.

Meier : Hurricanes et Devils en lutte?

Ç’a bougé sur le marché des transactions jeudi avec l’échange qui a envoyé Vladimir Tarasenko à New York, mais la lutte pour les droits du joueur le plus en demande, Timo Meier, se poursuit.

Notre collègue Pierre LeBrun rapporte que Meier pourrait également être échangé bien avant la date limite du 3 mars afin de donner à l'équipe qui obtiendrait ses services le temps de travailler sur une prolongation de contrat.

Maintenant que les Rangers ne sont plus dans la course, LeBrun identifie deux autres rivaux de la division Métropolitaine, les Hurricanes de la Caroline et les Devils du New Jersey, comme des prétendants pour les services de l'ailier.

« Oui, il y a de bonnes chances que cela se produise », a déclaré LeBrun au sujet de la possibilité que Meier soit échangé plus tôt que prévu. « Écoutez, l'intérêt pour Timo Meier ne cesse de croître. Et cela va continuer maintenant que Tarasenko n'est plus sur la liste des joueurs disponibles. En parlant avec des sources à travers la ligue aujourd'hui, j'ai eu l'impression que les Sharks n'ont pas nécessairement besoin d'attendre le 3 mars pour conclure cette transaction, et ce pour plusieurs raisons. La première est que si une prolongation doit faire partie d’une entente, et que l'agent [de Meier] Claude Lemieux doit en faire partie, vous voulez le faire quelques jours avant le 3 mars. Mais l'autre raison est qu'il y a tellement d'intérêt pour Timo Meier que les Sharks ont une assez bonne idée du marché.

« Parmi les équipes qui ont été identifiées auparavant, les Devils et les Hurricanes demeurent très intéressés. Mais il y a plusieurs équipes qui ont montré de l'intérêt. En ce qui concerne Timo Meier, je ne pense pas que ce sera un échange bouclé le 3 mars. Je pense que ça va arriver avant cela. »

Le joueur de 26 ans a amassé 30 buts et 51 points en 53 matchs cette saison. C'est la troisième fois qu'il franchit la barre des 30 buts au cours des cinq dernières années.

Bien qu'il soit prévu qu'il devienne joueur autonome avec compensation cet été, offrir une prolongation de contrat à Meier éliminerait l’obligation de lui faire une offre qualificative de 10 millions $ pour conserver ses droits cet été.

Après Tarasenko, Barbashev et O'Reilly?

Les Blues de St Louis ont semblé clarifier leur stratégie à l’approche de la date limite des transactions jeudi en échangeant Tarasenko et Niko Mikkola aux Rangers de New York contre un choix conditionnel de première ronde en 2023, un choix conditionnel de quatrième tour en 2024, l'attaquant Samuel Blais et l'espoir Hunter Skinner.

Les Blues doivent encore prendre des décisions en ce qui a trait à l'avenir des joueurs autonomes sans compensation en devenir Ryan O'Reilly et Ivan Barbashev avant la date limite.

Darren Dreger avance que le marché pour Barbashev semble actif. Les Blues seraient toutefois moins décidés en ce qui a trait au futur d’O'Reilly.

« Nous savons qu'il y a un excellent marché pour Ivan Barbashev et ce marché s’active », a indiqué Dreger jeudi. « Il y a un certain nombre d'équipes qui ont exprimé leur intérêt pour Barbashev, donc nous garderons un œil sur cela. Ryan O'Reilly se rapproche quant à lui d’un retour au jeu. Ça pourrait précipiter les choses.

« Mais nous ne pouvons pas non plus négliger la possibilité que les Blues de St Louis vont continuer à avoir des discussions avec l'agent [d'O'Reilly] pour voir s'il est possible de s’entendre sur les termes d’une prolongation de contrat. »

Barbashev, qui touche un salaire annuel moyen de 2,25 M$, a récolté 9 buts et 24 points en 51 matchs cette saison. L'an dernier, il avait connu sa meilleure campagne en carrière avec 26 buts et 60 points en 81 matchs.

O'Reilly est sur le point de revenir au jeu après avoir soigné une fracture au pied subie à la fin de 2022. Il touche un salaire de 7,5 M$ et a amassé 10 buts et 16 points en 37 matchs cette saison.
 

Le Rouge et Or rapporte la Coupe Vanier au Québec

Universitaire samedi, 26 nov. 2022. 16:09

Rouge et Or 30 - Huskies 24 1:37

LONDON, Ontario - Le Rouge et Or de l'Université Laval est à nouveau champion canadien. Les hommes de Glen Constantin ont pris la mesure des Huskies de la Saskatchewan par la marque de 30-24 pour rapporter la Coupe Vanier au Québec pour la première fois depuis leur sacre de 2018.

Dans le camp de la Saskatchewan, l'équipe s'incline en finale canadienne pour une deuxième année consécutive, après leur défaite en 2021 contre les Mustangs de Western.

Le receveur Kevin Mital s'était montré très confiant plus tôt cette semaine, affirmant que Laval allait « passer la gratte » contre la Saskatchewan. Le meilleur joueur universitaire au pays a tenu parole et il a capté huit passes pour des gains de 142 verges. Il s'est aussi improvisé quart-arrière le temps d'un jeu truqué au quatrième quart et il a lancé une passe de touché. Mital a été nommé joueur offensif par excellence de la Coupe Vanier.

« On l'avait dit qu'on allait passer la gratte. Là, je pense qu'on a passé la gratte, la souffleuse et qu'on a mis un peu de sel », a souligné Mital avec un sourire en coin après le duel.

De son côté, le quart-arrière Arnaud Desjardins a encore une fois été une arme de choix dans la victoire, lui qui a complété 27 passes pour des gains de 397 verges.

« C'est incroyable! Nous avons travaillé si fort pour ce moment, je n'ai aucun mot pour décrire ce que je ressens », a rapporté Desjardins quelques instants après le triomphe.

Le botteur Vincent Blanchard a contribué à la victoire avec cinq placements, dont son plus long sur 49 verges.

Cette performance du Rouge et Or permet à l'entraîneur-chef Glen Constantin de remporter la Coupe Vanier pour la 10e fois de sa carrière.

L'Université de la Saskatchewan était en quête d'un premier titre depuis 1998.

La marque était égale 3-3 au début du deuxième quart lorsque les Huskies ont frappé leur premier bon coup. Everett Iverson a capté une passe de trois verges de Mason Nyhus pour offrir une avance de sept points à son équipe.

Mais l'avance des Huskies n'a pas tenu très longtemps. Un peu plus de deux minutes plus tard, le porteur de Laval Kalenga Muganda a porté le ballon sur trois verges pour inscrire le majeur et ramener l'égalité 10-10.

Puis en milieu de second quart, la Saskatchewan est revenue à la charge par l'entremise de Rhett Vavra, qui a capté une passe de trois verges de Nyhus pour redonner les devants aux Huskies.

Le reste du deuxième quart et le troisième quart ont toutefois été l'affaire de Blanchard. Le botteur québécois a réussi trois placements consécutifs pour donner les devants par trois points à Laval.

Mital a ensuite réalisé un jeu truqué au début du quatrième quart pour permettre à David Dallaire de marquer un touché et donner les devants 27-17 aux représentants québécois.

Daniel Wiebe a ensuite rapproché les Huskies à trois petits points de Laval avec un touché de trois verges.

Puis, en milieu de quatrième quart, Félix Petit a réalisé un jeu particulièrement important pour le Rouge et Or en interceptant le ballon dans sa propre zone des buts. Laval n'a toutefois pas été en mesure d'en profiter pour ajouter des points au tableau.

Avec moins de deux minutes à jouer au match, Blanchard a réussi son cinquième placement du match pour augmenter l'avance du Rouge et Or à six points.

La défense lavalloise a fait du gros travail pour menotter les Huskies en fin de match, notamment sur des troisièmes essais, pour permettre à Laval de conserver son avance.

« La défense a joué une immense deuxième demie. Après quelques difficultés en première demie, ils sont revenus avec force. Ils sont si talentueux et résilients », a admis Desjardins à propos de la défense de Laval après la rencontre.

« Ça récompense le travail d'équipe de toute la saison, a dit le centre-arrière David Dallaire. C'est le résultat de nos efforts. C'est incroyable. »

C'était le troisième affrontement entre les deux équipes à la Coupe Vanier et tous les duels se soldés par des victoires de Laval.

Le Rouge et Or s'attend à un duel serré et intense contre les Huskies à la Coupe Vanier

Universitaire mardi, 22 nov. 2022. 20:19

Rouge et Or 27 - Mustangs 20 0:59

Les joueurs du Rouge et Or de l’Université Laval ont repris l'entraînement sur terrain à London en Ontario, en vue du match de la Coupe Vanier, samedi prochain.

L'équipe est donc demeurée sur place après leur victoire de 27-20, samedi dernier, contre les Mustangs de l'Université Western.

Le Rouge et Or sera opposé aux Huskies de la Saskatchewan en fin de semaine.

Le quart-arrière de la formation québécoise, Arnaud Desjardins, est prêt pour le défi.

« C'est une bonne équipe, je m'attends à un match serré. C'est la Coupe Vanier, c'est pour ça que l'on joue au foot. Ça va être un match très intense », a déclaré Desjardins mardi.

« Leur défense est très intense. Ce sont des gros bonhommes qui jouent bien le ballon. Ce sera un match intense et il faudra jouer 60 minutes cette fois-ci. »

Laval participera à la Coupe Vanier pour une première fois depuis 2018, quand il avait défait les Mustangs 34-20, et tentera d'ajouter un 11e trophée à sa collection dans le duel ultime du football universitaire canadien.

 

Le Rouge et Or coiffe Western et accède à la Coupe Vanier

Universitaire samedi, 19 nov. 2022. 17:59

Rouge et Or 27 - Mustangs 20 0:59

Le Rouge et Or de l'Université Laval a fait preuve d'une grande résilience pour vaincre les Mustangs de l'Université Western 27 à 20, samedi, à la Coupe Mitchell disputée à London, en Ontario.

Laval participera à la Coupe Vanier pour une première fois depuis 2018, quand il avait défait les Mustangs 34-20 au stade Telus.

Dominé en début de match, Laval a comblé un retard de 17 points, inscrivant 18 points sans réplique à un certain point en deuxième demie, pour se qualifier en vue de la Coupe Vanier.

Menant par un point seulement à mi-chemin au quatrième quart, le Rouge et Or s'est appuyé sur un excellent jeu au sol pour méthodiquement écouler les secondes et gagner du terrain.

Après un botté de placement permettant d'accentuer l'avance à quatre points, les Mustangs ont obtenu une opportunité de sortir un lapin de leur chapeau.

L'unité défensive de Laval s'est cependant levée, et Western, devant composer avec de forts vents, s'est montré incapable de générer un premier essai, redonnant le ballon aux visiteurs à la ligne de 29.

Quelques instants plus tard, Vincent Blanchard réussissait un autre placement, ne laissant que des miettes aux Mustangs pour leur dernière possession offensive du match.

La formation dirigée par le vétéran Glen Constantin sera opposée pour les plus grands honneurs aux Huskies de l'Université de la Saskatchewan, samedi prochain, dans ce même Western Alumni Stadium de London.

Laval tentera à ce moment d'ajouter un 11e trophée à sa collection dans le duel ultime du football universitaire canadien.

Pour Constantin, il s'agissait d'une 201e victoire à la barre du Rouge et Or.

La Saskatchewan disputera la grande finale pour la deuxième année d'affilée après avoir défait les X-Men de St. FX en matinée, 36 à 19.

Lors de la Coupe Uteck, les Huskies ont réussi à se distancer au quatrième quart grâce à des touchés de Daniel Wiebe et John Stoll.

Wiebe a réussi un attrapé de 41 verges pour un majeur tandis que Stoll a intercepté une passe du quart Silas Fagnan avant de retourner le ballon dans la zone des buts.

Le Rouge et Or et les Carabins disputent la coupe Dunsmore

Universitaire vendredi, 11 nov. 2022. 19:37

Carabins 24 - Rouge et Or 25 2:01

Le Rouge et Or de l’Université Laval et les Carabins de Montréal disputeront une neuvième coupe Dunsmore de suite, samedi à Québec.

Laval a obtenu son laissez-passer en prenant la mesure des Stingers de Concordia 38-27 alors que les Carabins ont vaincu Sherbrooke 23-15 la semaine dernière.

Le quart Arnaud Desjardins a réussi 24 de ses 30 passes pour des gains de 321 verges pour Laval. Il a complété trois passes pour des majeurs. Son vis-à-vis montréalais Jonathan Sénécal a réussi 24 de ses 34 passes pour des gains de 264 verges avec une passe de touché.

L'entraîneur du Rouge et Or, Glen Constantin, a préparé son équipe dans l'espoir de minimiser les erreurs pour soulever le trophée à la fin de la partie. « On aimerait jouer un match sans erreur autant que possible et de profiter de nos opportunités quand elles sont là. »

Constantin estime que l'issue de la partie pourrait être déterminée par de petites choses.  « Ça peut se jouer sur six à dix jeux et les revirements peuvent vraiment nous coûter. »

Le pilote estime qu'une bonne préparation est essentielle pour éviter que l'attaque des Carabins s'amuse sur le terrain. « Ils ont un très bon groupe de receveurs et un bon quart-arrière. Ça pourrait se jouer sur notre préparation. »

En attaque, Laval misera sur le receveur de passes Kevin Mital, auteur de 14 touchés cette saison. Son arrivée à Québec a été providentielle pour la troupe de Constantin. « Il a dominé partout où il est passé. Je savais qu'il allait dominer, mais c'est son aisance est tellement déconcertante que ça a l'air facile. »

L'entraîneur des Carabins Marco Iadeluca connait bien Mital, qui l'a dirigé dans les rangs collégiaux avant qu'il obtienne une bourse de l'Université de Syracuse. Iadeluca sait très bien qu'il devra avoir son ancien protégé à l'oeil.  « C'est tout un joueur de football qu'il faudra contrôler. »

Iadeluca affiche une confiance prudente face à la redoutable attaque du Rouge et Or. Il affirme que son club sera prêt.  « C'est une équipe qui joue bien depuis deux ans et je pense que nous avons fait du bon travail contre eux ces deux dernières années. On va faire la même chose samedi. »

Montréal aussi misera sur un groupe de receveurs de qualité et le retour au jeu de Hassane Dosso sera l'une des pierres angulaires de l'attaque montréalaise. « La clé de n'importe quelle attaque est d'avoir plusieurs armes différentes et de pouvoir faire un peu de tout. On est très heureux d'avoir notre receveur numéro un, mais d'avoir tous nos gars de retour permet de distribuer le ballon. Je pense que nous sommes complètement différents de la dernière fois où nous sommes venus ici. »

Le Rouge et Or et les Carabins disputeront la coupe Dunsmore

Universitaire samedi, 5 nov. 2022. 15:03

Stingers 27 - Rouge et Or 38 1:10

Le Rouge et Or de l'Université Laval a obtenu son billet pour la coupe Dunsmore en vertu d'une victoire de 38-27 sur les Stingers de Concordia devant une foule de 10 620 spectateurs au Stade Telus.

En finale québécoise, l'équipe de Glen Constantin va affronter les Carabins de Montréal, vainqueurs du Vert et Or de Sherbrooke 23-15 dans l'autre demi-finale.

Le match ultime aura lieu samedi à Québec.

Le quart Arnaud Desjardins a réussi trois passes de touché en complétant 24 de ses 30 passes pour des gains de 321 verges. Il a aussi été intercepté deux fois.

Desjardins a rejoint deux fois Kevin Mital qui a capté des passes de 25 et 6 verges pour des majeurs.

Antoin Dansereau-Leclerc a capté  une passe de 11 verges de Desjardins pour un touché également.

Alex Duff et David Dallaire ont aussi au inscrit des touchés au sol dans la victoire.

Dans la défaite, Jeremy Murphy a capté deux passes de touché d'Olivier Roy, qui a complété 16 de ses 29 passes pour des gains de 283 verges. Il a aussi été victime de trois interceptions.

Jacob Salvail a inscrit un touché au sol pour les Stingers avec une course de deux verges.

Le dernier mot aux Carabins

Le quart des Carabins Jonathan Sénécal a réussi 24 de ses 34 passes pour des gains de 264 verges avec une passe de touché.

Vert & Or 15 - Carabins 23

Sénécal a rejoint Hassane Dosso sur 13 verges au deuxième quart pour un majeur.

Fabrice Hennekens a inscrit un touché dans la victoire sur une course d'une verge.

Pour le Vert et Or, le quart Antoine Robichaud a réussi une passe de trois verges à Will Marchand pour un touché qui rapprochait le pointage à 10-8 au deuxième quart.

Robichaud a complété 26 de ses 37 passes pour 218 verges. Le botteur Jacob Camiré a quitté la rencontre du côté du Vert et Or, blessé à une jambe, après avoir encaissé un plaqué avant la mi-temps.

Kevin Mital marque encore l'histoire, Laval prêt pour les éliminatoires

Universitaire samedi, 29 oct. 2022. 18:25

Rouge et Or 35 - Stingers 24 0:39

Le Rouge et Or de l’Université Laval a signé un gain de 35-24 sur les Stingers de Concordia, samedi.

Les deux équipes auront encore rendez-vous la semaine prochaine en demi-finale des éliminatoires du football universitaire québécois.

Laval a frappé en premier lorsque Kevin Mital a accepté la passe d’Arnaud Desjardins avant de traverser la zone des buts. Il s’agissait de son 18e touché par réception en carrière, un record d’organisation à sa deuxième saison seulement.

Vincent Blanchard a ensuite réussi un placement de 16 verges pour accentuer l’avance à 10-0.

Le Rouge et Or a finalement accordé un premier touché depuis le 7 octobre en ouvrant la porte à une faufilade du quart Olivier Roy au deuxième quart.

Le duo Mital-Desjardins a encore fait des siennes au deuxième quart, le receveur réalisant un superbe attrapé à la suite d’une longue passe. Mital a une fois de plus marqué l’histoire en égalant le record de tous les temps dans le RSEQ avec un 12e touché en une saison.

Les Stingers ont inscrit leur deuxième touché par la course de la rencontre pour réduire l’écart à 19-17 à la mi-temps, mais sur le tout dernier jeu de la première demie avec un chrono à 0, Édouard Arsenault a plongé pour capter de justesse un ballon qui a rebondi dans les mains de différents joueurs pour faire 26-17.

Les Stingers sont revenus à une possession seulement au pointage avec 10 minutes à écouler mais Laval a tenu bon. Au quatrième quart, Alex Duff a franchi les 7 verges le séparant de la zone des buts pour inscrire le touché.

Les Carabins concluent la saison en grand face aux Redbirds

Universitaire samedi, 29 oct. 2022. 18:56 Jonathan Sénécal
Jonathan Sénécal (Source d'image:PC)

Le retour devant leurs partisans a profité aux Carabins qui ont retrouvé le chemin de la victoire, grâce à leur gain de 24-9 obtenu face aux Redbirds de l’Université McGill, samedi après-midi.

Les Bleus terminent donc la saison régulière avec une fiche de six victoires, contre seulement deux revers, ce qui les place au deuxième rang du classement général.

La semaine prochaine, le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke sera de passage au Complexe sportif Claude-Robillard, à l’occasion de la demi-finale provinciale.

La défense des Bleus a été dominante. Les seuls points des visiteurs ont été inscrits à la suite d’une interception ramenée pour un touché et d’un touché de sûreté. Au total cette saison, la défense des Carabins a concédé 124 points à ses adversaires, le deuxième plus bas total à ce chapitre parmi toutes les équipes du circuit.

Harold Miessan, Mohamed Elshal, ainsi que Mathis Bérubé ont tous réalisé un larcin dans la victoire.

Après avoir été incapable d’atteindre la zone des buts lors de leurs deux dernières sorties, l’attaque a finalement trouvé son rythme.

Simon Riopel et William Legault ont capté des relais de Jonathan Sénécal dans la zone des buts.

Legault a ajouté un autre six points au tableau, à la suite d’une course d’une verge.

Sénécal a également pu compter sur le retour au jeu d’Hassane Dosso qui prenait part à son premier match de la saison. Il a finalement capté six ballons pour 49 verges.

Sénécal a complété 23 de ses 31 passes pour 301 verges.

Le porteur de ballon Bertrand Beaulieu a quant à lui amassé 69 verges en 14 courses.

La défense du Vert et Or se lève devant les Carabins

Universitaire samedi, 22 oct. 2022. 16:40

Carabins 5 - Vert & Or 12 0:29

L’attaque des Carabins n’a pas été en mesure de s’imposer face au Vert et Or de l’Université de Sherbrooke qui est finalement sorti vainqueur de leur duel par la marque de 12-5, samedi après-midi.

 

En raison de ce revers, les Carabins sont assurés de terminer au deuxième rang du classement général du RSEQ et d’affronter le Vert & Or en demi-finale provinciale.

 

Ce match se tiendra le 5 novembre, au Complexe sportif Claude-Robillard.

 

L’attaque en panne

 

Les protégés de l’entraîneur-chef Marco Iadeluca ont fait bouger les chaîneurs à plusieurs reprises lors de la première demie, mais n’ont pas été en mesure de concrétiser leurs chances de marquer.

 

Après les 30 premières minutes de jeu, l’attaque des Bleus avait amassé 263 verges, contre seulement 95 pour les favoris de la foule.

 

Trois placements ratés et deux ballons échappés ont toutefois permis au Vert et Or de retraiter au vestiaire avec une avance de 10-5.

 

Au final, le quart-arrière Jonathan Sénécal a terminé la rencontre avec 334 verges aériennes.

 

Sa cible favorite a été Alexandre Jones Dudley qui a capté huit ballons pour des gains de 167 verges.

 

Défensive efficace

 

De l’autre côté du ballon, la défensive a bien fait en réalisant pas moins de huit sacs du quart.

 

Nicky Farinaccio en a ajouté un à sa fiche pour consolider sa première place au Canada, à ce chapitre avec un total de 10,5 sacs du quart.

 

De son côté, Michael Brodrique a rejoint le quart-arrière adverse 2,5 fois.

Les Carabins disputeront le dernier match de leur saison régulière samedi prochain. Pour l’occasion, les Redbirds de McGill seront de passage au Complexe sportif Claude-Robillard.

Laval met fin à sa disette contre les Carabins, 197e victoire record de Glen Constantin

Universitaires dimanche, 16 oct. 2022. 15:53

Carabins 3 - Rouge et Or 22 0:58

Le Rouge et Or de l'Université Laval a dominé les Carabins de Montréal par la marque de 22-3, dimanche, pour prendre le premier rang au classement.

L'entraîneur-chef Glen Constantin a par le fait même mérité sa 197e victoire en carrière, un sommet dans l'histoire du football universitaire canadien. Il supplante Brian Towriss, de l’Université de la Saskatchewan.

Enfin une victoire du Rouge et Or face aux Carabins

Les Carabins (5-1), qui subissent leur première défaite de la saison, avaient remporté les cinq derniers duels entre les deux équipes. Ils avaient également gagné au compte de 21-18 le 10 septembre dernier.

Laval (6-1) a ouvert la marque au premier quart lorsque Édouard Arsenault a franchi la zone des buts en captant une passe de 51 verges d'Arnaud Desjardins, bon pour son deuxième touché de la saison.

Kevin Mital a poursuivi sa saison de rêve avec son 10e touché par la passe de la saison pour augmenter l’écart à 14-0 au deuxième quart.

Laval a ensuite ajouté deux autres points sur un touché de sûreté peu avant la mi-temps.

Les Carabins ont inscrit leurs premiers points au troisième quart grâce à un placement de 36 verges réussi par Philippe Boyer, portant la marque à 16-3.

Vincent Blanchard a à son tour effectué un placement de 28 verges au profit du Rouge et Or. Il en a ajouté un autre au dernier quart après que son équipe ait repris le ballon à la ligne de 32 à la suite d'une interception de Nicolas Lessard.

Le fils de Kurt Warner défait à son 1er départ

NCAA samedi, 17 sept. 2022. 11:06 E.J. Warner
E.J. Warner

Le fils du membre du Temple de la renommée du football professionnel Kurt Warner, E.J. Warner, a obtenu un premier départ dans la NCAA au poste de quart-arrière à sa première année avec l’Université Temple, samedi, contre l’Université Rutgers.

Il a terminé la rencontre avec une passe de touché à son coéquipier Jordan Smith. Il a cependant lancé une interception. Warner a complété 19 de ses 32 passes pour des gains de 215 verges dans un revers de Temple par la marque de 16 à 14.

Warner a été désigné partant par l'entraîneur-chef Stan Drayton après une bonne performance lors de sa première apparition sur le terrain contre Lafayette samedi dernier. Il avait alors complété 14 de ses 19 pour des gains de 173 verges et deux touchés après avoir été appelé en relève à D'Wan Mathis au deuxième quart.

Warner n'a pas fait l'objet d'un grand recrutement à la sortie de l’école secondaire, choisissant Temple plutôt que des universités comme Colorado State, Hawai'i, UConn et Marshall. Il y aura inévitablement des parallèles avec le passé de son père, puisque Kurt Warner a joué au football universitaire à l’Université Northern Iowa avant de dominer dans l'Arena Football League et de percer dans la NFL.

Botté gagnant pour les Carabins sur le dernier jeu du match contre Laval

Universitaire samedi, 10 sept. 2022. 16:21

Rouge et Or 18 - Carabins 21 1:53

Le botteur Philippe Boyer a réussi un placement de 45 verges sur le dernier jeu du match pour donner une victoire de 21-18 aux Carabins de Montréal sur le Rouge et Or de l'Université Laval, samedi au Centre Claude-Robillard devant 3 000 spectateurs.

 

Les Carabins remportent leur deuxième match de la saison. Quant à Laval, sa fiche est maintenant de 2-1.

 

Les hommes de Glen Constantin ont effectué une belle remontée, eux qui tiraient de l'arrière 13-0 au deuxième quart.

 

« Je suis embarqué sur le terrain et j’ai bloqué tout le bruit en me mettant dans une bulle, a avoué le héros du jour dans un communiqué de l'Université de Montréal. Dès que le ballon est parti, j’ai vu qu’il a traversé, et j’étais vraiment content de célébrer avec mes amis. On est vraiment contents du travail de toute l’équipe. »

 

Les prouesses du botteur de deuxième année ont permis aux champions en titre de la coupe Dunsmore de signer un cinquième gain de suite sur leurs rivaux de toujours.

 

Une fois les cris de joie disparus, la troupe de Marco Iadeluca a poussé un long soupir de soulagement, elle qui a échappé une avance de 13 points à partir du début du deuxième quart. Les imperfections d’aujourd’hui serviront de leçons demain, assure le pilote des Carabins, qui conserve sa fiche immaculée contre le Rouge et Or en tant qu’entraîneur-chef.

 

« On n’est définitivement pas satisfait de la performance de notre attaque, note Iadeluca. Mais il nous manque plusieurs éléments clés. Les gars qui ont pris leur place font des jeux. C’est match deux, on a beaucoup de choses à travailler, mais pour le moment on va prendre la victoire et s’améliorer. »

 

Boyer a terminé la rencontre avec quatre placements réussis en cinq tentatives. Son botté pour la victoire a été son plus long de la rencontre. Il est responsable de 15 points des Carabins.

Le quart des Carabins Jonathan Sénécal a réussi 24 de ses 43 passes. Il a aussi été intercepté deux fois. Il a totalisé 294 verges par la passe.

L'équipe dirigée par Marco Ladeluca a totalisé 317 verges dans la victoire.

Michael Brodrique a réussi une interception dans la victoire pour inscrire un majeur sur une distance de 65 verges. Il a été l'auteur du seul touché de son équipe.

Pour le Rouge et Or, le quart Arnaud Desjardins a totalisé des gains de 138 verges avec une performance de 16 passes complétées en 28 tentatives tout en étant victime d'une interception.

Desjardins a notamment rejoint Édouard Arsenault sur 15 verges pour un touché.

Le botteur du Rouge et Or, Vincent Blanchard, a réussi trois de ses quatre tentatives de placement. Son  plus long a été sur une distance de 36 verges et il a été l'auteur de dix points de son club.


* Des informations contenues dans un communiqué des Carabins ont été utilisées dans ce texte

 

Les Carabins amorcent la saison du bon pied

Universitaire samedi, 27 août 2022. 18:16

Football : Carabins 26 - Stingers 18 1:25

La saison 2022 de l’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal a débuté en force avec un gain de 26-18 face aux Stingers de Concordia, samedi.

À sa deuxième saison aux commandes de l’attaque des Bleus, le quart-arrière Jonathan Sénécal a prouvé qu’il sera encore une fois à surveiller.

L’ancien du Collège André-Grasset a complété 21 de ses 27 passes pour 276 verges de gain et trois touchés.

Il a commencé le match en force en terminant la première séquence offensive avec quatre passes complétées en autant de tentatives pour 40 verges, 31 verges supplémentaires au sol et un touché.

« On a vraiment travaillé fort pendant toute la saison morte et ç’a payé, a lancé Sénécal. On va se préparer et être prêt pour notre prochain match devant nos partisans. »

Alexandre Jones Dudley, Carl Chabot et William Legault  ont tous capté un ballon dans la zone des buts.

Malgré le brio du jeu aérien, l’attaque au sol a grandement contribué également. Le porteur Bertrand Beaulieu (Criminologie) a été dominant en amassant 111 verges en 23 portées.

Contribution en défense

Le défi était de taille pour la défensive des Carabins qui devait affronter le quart-arrière Olivier Roy, joueur par excellence de la dernière saison au sein du RSEQ.

L’unité dirigée par Denis Touchette a répondu à l’appel en réalisant plusieurs jeux clés.

Alors que le pointage était de 15-10 au troisième quart, les Stingers sont parvenus à arrêter l’attaque en troisième essai à la ligne d’une verge.

L’unité défensive a toutefois réalisé un touché de sûreté sur le jeu suivant pour ajouter deux points au tableau et immédiatement redonner le ballon à l’attaque.

« C’était un gros jeu, car ça a redonné de l’énergie aux gars, a lancé le pilote des Bleus Marco Iadeluca. D’un autre côté, si on veut atteindre nos objectifs, il ne faudra pas rater ces opportunités là trop souvent.

Philippe Lemieux-Cardinal a pour sa part terminé sa journée de travail avec deux sacs du quart. Ses coéquipiers Nicky Farinaccio et Christopher Fontenard ont également rejoint le quart-arrière adverse derrière la ligne d’engagement.

Kaylyn St-Cyr a quant à lui réalisé son premier larcin de la saison.

Les Bleus bénéficieront d’une semaine de congé, avant de recevoir le Rouge et Or de l’Université Laval, le samedi 10 septembre, au Complexe sportif Claude-Robillard.

Le quart-arrière Nathan Brisebois a été recruté par une école du Tennessee

Football mercredi, 24 août 2022. 07:30

« J'ai toujours rêvé de jouer au États-Unis » 0:56

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Jeudi soir dernier, au Tennessee, dans la petite municipalité de Bell Buckle, à 18 heures de route du Québec, le quart-arrière québécois Nathan Brisebois a mené l’équipe de sa nouvelle école à un triomphe de 37-7. 

Au-delà de ses statistiques impressionnantes (quatre passes de touché et plus de 100 verges par la course), cette belle et atypique histoire aurait été impossible il y a quelques années. Mais le portrait et la réputation du football québécois ont changé. 

Très jeune, Brisebois a été attiré par la voie des institutions américaines.   

« Avec mon père, on a toujours regardé des vidéos de la NCAA et de la NFL. Ça m’impressionne de voir les gros stades remplis et les joueurs. J’ai tout de suite eu un coup de cœur pour ce sport », a expliqué Brisebois, plus tôt cet été. 

Le quart gaucher de six pieds un pouce et 195 livres a donc pris les grands moyens pour vivre cette expérience à son tour. Son entourage a contacté une multitude d’écoles américaines pour tâter le terrain et les démarches ont été fructueuses. Brisebois et Jaycob Sauvageau, son ami et coéquipier au Séminaire Saint-Joseph, ont choisi de poursuivre leur parcours à l’école préparatoire The Webb School, au sud de Nashville. 

« Dès que j’ai eu ma première entrevue avec eux, ç’a tout de suite cliqué. C’est venu créer un petit coup de cœur tout de suite et, quand je suis allé les visiter, ils m’ont accueilli comme un roi », a raconté Brisebois qui est originaire de Bécancour. 

Les partisans à The Webb SchoolPar contre, ce que Brisebois n’aurait jamais pu deviner est la réaction des étudiants de l’école pour son premier match. Ils sont arrivés au terrain en affichant son numéro 5 afin de leur démontrer leur support. 

Le contexte était d’autant plus intéressant pour Brisebois car le poste de quart numéro un lui était destiné. Même s’il n’a pas participé à son recrutement, le nouvel entraîneur de l’équipe, Evan Gay, est emballé par son arrivée.  

« La première chose que j’ai faite, je suis allé sur Hudl pour voir certains de ses matchs en sol canadien dans le but de l’évaluer », a admis Gay qui découvre, de jour en jour, l’étendue de son talent. 

« Il se débrouille très bien et ses coéquipiers sont heureux de le côtoyer. C’est un bon jeune homme avec un beau potentiel », a ajouté le spécialiste des quarts. 

Grâce à sa mobilité et le fait qu’il soit gaucher, Brisebois détient deux atouts dans son arsenal. De manière réaliste, il ne se joint toutefois pas à une école disposant d’une grande réputation si bien qu’il reste du chemin à parcourir pour séduire les clubs universitaires. 

« Je crois qu’il pourrait être le meilleur quart-arrière que je vais avoir dirigé quand il va graduer. Et l’un de mes anciens quarts a obtenu une bourse complète de TCU (Texas Christian University, un programme de première division du Big 12 dans la NCAA). Je crois qu’il pourrait le surpasser », a prédit Gay. 

Brisebois a donc atterri dans un milieu favorable à son émergence. Par contre, à 17 ans, même un aussi beau rêve peut devenir difficile à gérer au quotidien. 

« C’est sûr que je me sens un peu plus stressé, mais avec beaucoup d’excitation en même temps parce que c’est comme un rêve que j’attends depuis un petit bout et pour lequel j’ai travaillé fort. Il faut prendre l’avion, ça se passe dans une nouvelle langue, c’est une nouvelle vie », a reconnu l’athlète qui pourra compter sur l’appui de ses proches dont son père, Martin, un ancien joueur de football et participant à des compétitions d’hommes forts. 

Nul doute, cette vie dans le pays où le football est roi s’accompagne d’une certaine rigidité, d’un niveau plus élevé d’attentes. Le style des entraîneurs devient parfois militaire. 

« Le nouvel entraîneur est justement un ancien militaire, a répondu Brisebois en sachant que ce ne sera pas toujours une partie de plaisir. Bref, je crois que ce sera assez strict, mais j’aime ça ainsi. Avec mon ancienne équipe, c’était très intense aussi, je suis habitué. »

Nathan Brisebois adhère à un « coaching » plus strict

« D’après moi, les premières semaines seront un peu difficiles. Ce sera de briser un peu le cycle et après, ça se passera bien. Je vais avoir tant de choses à faire, autant les études que les pratiques, donc ce sera difficile de penser à ma famille. À certains moments, je vais m’ennuyer, mais je pense que ça va bien aller », a-t-il jugé. 

Dans cette école qui mise sur environ 25 % d’étudiants internationaux, Brisebois croit que ses coéquipiers vont lui faire une grande place même s’il arrive du Québec. Si jamais certains joueurs hésitaient à se ranger derrière lui, ils seront encouragés par sa première partie qui confirme ses habiletés pour connaître du succès au Tennessee. 

Au niveau plus technique, Brisebois sait déjà qu’un grand accent sera destiné à améliorer son jeu de pieds et sa technique quand il décoche des passes en se déplaçant de la pochette protectrice. Le travail ne semble pas l’effrayer pour poursuivre son ascension. 

« C’est sûr que jouer professionnel, ce serait mon premier objectif, mais j’y vais une étape à la fois. C’est quand même assez difficile de percer dans ce milieu, il y a tellement de bons joueurs. Ça reste que mon but ultime est d’aller dans la NFL », a mentionné Brisebois, qui a notamment suivi le cheminement de Jonathan Sénécal et du receveur Xavier Gaillardetz.

Peu importe où Brisebois aboutira, son parcours démontre surtout l'ampleur des possibilités à la portée des athlètes québécois. Rêver grand, ça ne fait de mal à personne et ça peut mener loin. 

Brisebois ne craint pas d'être loin de la maison

 

Le destin mène Hassane Dosso et Elijah Cramaix avec les Carabins

Universitaire lundi, 22 août 2022. 08:28 Hassane Dosso
Hassane Dosso (Source d'image:Carabins)
Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – « J’ai arrêté de faire le con... » Hassane Dosso a une manière bien simple, et très franche, d’expliquer pourquoi il a repris le dessus sur son histoire inspirante, celle de quitter la France vers le Québec afin d’atteindre la NFL. 

En arrivant au CÉGEP de Thetford, à 18 ans, Dosso a laissé une mauvaise attitude affecter ce chapitre de son parcours. Il est tombé dans le piège classique. 

« Genre d’être arrogant, me foutre un peu de ce que le coach me dit, de jouer comme je le voulais au lieu de faire ce que l’entraîneur me disait », a décrit Dosso pour décrire les bêtises désormais éliminées de son comportement. 

Étant loin de sa mère et de ses deux sœurs, il avoue que l’adaptation à la vie quotidienne a été éprouvante. Le déclic s’est amorcé, en 2017, à la suite de deux décisions drastiques de son entraîneur à Thetford qui l’a d’abord cloué au banc avant de l’exclure de l’unité offensive. 

Hassane Dosso« Ensuite, je me suis dit que, si je voulais aller loin, il faudrait que j’arrête et que je fasse tout pour que le coach voit qu’il a besoin de moi. (Avec le temps), j’ai changé ma manière de vivre et je suis devenu plus sérieux à l’école et dans les pratiques. Me coucher plus tôt, manger mieux, arriver à l’heure, être plus discipliné... », a expliqué le receveur six pieds et 184 livres. 

En raison de blessures, il a peu joué en 2018 et 2019. Son saut avec le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke n’a pas été à son goût et il a choisi de transférer avec les Carabins où l’éclosion attendue a eu lieu en 2021. 

À vrai dire, le mot éclosion ne rend pas justice à son rendement sensationnel de 757 verges aériennes en sept matchs. Il n’a été devancé que par les frères Tyson et Jalen Philpot à travers le Canada. Un changement de tangente si bénéfique pour sa carrière. 

« C’est un mérite dans le sens que j’ai eu des difficultés, mais j’ai travaillé dur et ça porte fruits », a jugé Dosso qui n’a jamais songé à abandonner son rêve professionnel. 

« Je n’ai jamais pensé ça, je me disais plutôt qu’il fallait que je me relève et que je travaille encore plus fort. Avec la dernière saison, je vois que je suis vraiment près de mon but et je donne encore plus d’efforts pour atteindre un autre niveau », a-t-il expliqué. 

Ça tombe bien car il a enfin connu une saison morte dénuée de blessures. Son entraîneur-chef, Marco Iadeluca, n’a que de bons mots. 

« Il a été un leader incroyable. C’est juste un joueur de deuxième année, mais il a une éthique de travail irréprochable. Le succès de l’an passé n’est pas arrivé par chance », a-t-il soutenu. 

« On dirait que la saison qu’il a eue, au lieu de lui rendre la tête enflée, ça lui a fait réaliser qu’il a un beau potentiel. Il s’est mis au travail encore deux fois plus fort. J’en prendrais 100 comme lui », a enchaîné Iadeluca.  

Dosso s’assure également d’écouter les conseils de ses amis qui ont fait le saut dans la LCF comme Kevin Kaya, Régis Cibasu, Redha Kramdi, Brian Harelimana et Souleymane Karamoko. 

« Ils m’ont dit que les unités spéciales, c’est vraiment très important. Donc je vais essayer d’y jouer plus cette année », a ciblé Dosso sur un ton laissant deviner que c’est un sacrifice nécessaire. 

Ce qui le rend visiblement heureux, c’est d’exposer la superbe chimie qui existe entre lui et le quart-arrière Jonathan Sénécal. Il trouve une manière poétique de l’expliquer. 

« Franchement, je ne sais pas. C’était vraiment une coïncidence, on est arrivés un peu en même temps et ça s’est fait naturellement. On va dire le destin », lance-t-il avec son grand sourire. 

Ce destin sera intrigant à suivre. Mais déjà, son changement d’attitude suffit à sa famille. 

« Ils sont fiers de moi, ils voient que je ne suis pas parti pour rien. Ma mère a toujours eu confiance en moi, même quand ça allait mal. Si on rend à la coupe Vanier, je vais essayer de les faire venir », a conclu Dosso. 

Un destin et un rêve liés aux Dussault

À croire que le destin fait également partie du parcours d’Elijah Cramaix, une recrue française à surveiller cette saison. Son père a été dirigé par Jacques Dussault en France et il devait venir jouer dans la LCF, mais une blessure l’a empêché de réaliser son objectif. 

Plusieurs années plus tard, Dussault est retourné en France en compagnie de son fils, François, qui dirige les Diablos de Trois-Rivières au niveau collégial. Les Dussault ont invité Cramaix et son fils à venir au camp d’entraînement des Diablos. 

Elijah n’a pas tardé à exposer son talent et il a finalement choisi de se joindre aux Diablos pour ses études collégiales. À son année recrue, en 2019, il a été époustouflant.

Elijah Cramaix« Il a remporté le titre de recrue par excellence avec neuf interceptions ! Je n’ai aucun doute qu’il aurait été, au minimum, candidat pour le joueur défensif de l’année et peut-être le joueur le plus utile », nous raconte François Dussault alors que la COVID-19 l’a empêché de s’attaquer à de telles visées. 

Un problème de visa, autre malchance, l’a contraint à repousser son arrivée avec les Carabins d’un an. Il est donc arrivé en sol montréalais en janvier et il souhaite accomplir le rêve de son père. 

« Bien sûr, avec du travail et de l’effort, ça paiera », a-t-il mentionné. 

« Quand il est arrivé ici, on parlait des États-Unis pour lui. Il faut être jeune et athlétiquement supérieur, ce qu’il possède. Chaque fois qu’il a joué, il a réussi de grands objectifs. À partir du moment qu’il sera sur le terrain avec les Carabins, je ne suis pas inquiet pour lui », a évalué Dussault. 

Cramaix aura sans doute besoin de temps puisqu’il n’a pas joué depuis deux ans. Mais son adaptation est sur la bonne voie notamment en raison de Dosso qui est devenu son ami en France. 

« Ça fait huit ans qu’on se connaît. Quand il est parti, je me suis dit ‘OK, on peut faire des choses. Il m’a fait réaliser que c’était possible. Du coup, ça m’a donné un peu d’espoir, de force et de courage pour y aller. Et voilà qu’on se retrouve au même endroit », a exprimé Cramaix avec un sourire notant sa fascination pour les liens le destinant à jouer pour les Carabins, rappelons-le, ont été dirigés par Jacques Dussault. 
 

Jonathan Sénécal est inspiré par le brio de Nathan Rourke

Universitaire mardi, 16 août 2022. 00:47 Jonathan Sénécal
Jonathan Sénécal (Source d'image:Carabins de l'Université de Montréal)
Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Reconnue comme une ville de spectacles et d’événements, Montréal ajoutera à ses incontournables du milieu sportif grâce à la scène du football universitaire et son attrait de haut niveau, le quart-arrière Jonathan Sénécal. 

On s’amuse en décrivant le tout ainsi, car il ne faudrait pas ajouter de pression supplémentaire sur l’athlète de 22 ans. 

Cela dit, en considérant comment Sénécal s’est illustré à sa saison recrue avec les Carabins, il pourrait en mettre plein la vue dès sa deuxième campagne. Les amateurs de sport sont chanceux de pouvoir admirer son talent, car il a ravisé ses plans initiaux qui étaient de jouer son football universitaire en sol américain (à l’Université du Connecticut). 

Humble et réservé, Sénécal ne veut surtout pas se lancer dans les projections même s’il a maintenu une moyenne de près de 300 verges aériennes lors de ses cinq parties complètes. Son entraîneur, et grand complice, Marco Iadeluca, s'exprime lui aussi avec une grande prudence. 

« Normalement, la deuxième année, c’est celle durant laquelle on voit la plus grosse amélioration pour un joueur universitaire. Jo a eu une excellente saison morte et il est en situation de confiance avec moi et Gabriel (Cousineau, son adjoint offensif). On veut qu’il continue de progresser comme les autres, sans plus, sans moins. On veut juste qu’il fasse sa job », a exposé Iadeluca qui a succédé à Danny Maciocia. 

N’empêche que son équipe mise sur un joyau offensif. 

« C’est clair qu’on a un joueur spécial entre les mains et on s’attend à de grandes choses de sa part. Mais, en même temps, c’est là que tu peux tomber dans le trouble, quand tu essaies d’en faire trop », a cerné l’entraîneur-chef quand on l’a relancé. 

Si certains croient que ça ajoute de la pression sur les épaules d’un entraîneur de développer un tel talent, Iadeluca a désarmorcé cette perception. 

« Je ne sais pas, mais je vais la prendre n’importe quand avec plaisir !, a-t-il lancé en riant. Tu veux toujours travailler avec le plus beau talent possible à n’importe quelle position. »

Rourke inspire Sénécal à l'imiter

Évidemment, là où ça peut devenir de la pression, c’est par rapport au niveau qu’il atteindra. Mais, puisqu’il y a une magnifique histoire qui se dessine dans la LCF cette saison, voyons plutôt le tout avec un regard positif. 

Le visage de Sénécal s’allume quand on évoque le parcours de Nathan Rourke qui épate la galerie, et davantage, aux commandes de l’attaque des Lions de la Colombie-Britannique. 

« J’ai regardé sa remontée cette semaine contre les Stampeders. Je vois qu’il joue bien, c’est un Canadien et il est capable d’avoir de belles performances. J’aimerais être capable de faire ça plus tard », a confié le numéro 12 des Bleus qui a ajouté une dizaine de livres de muscle à sa charpente. 

Sénécal détient les atouts pour démontrer que Rourke n’est pas qu’une exception à cette perception que les quarts canadiens ne peuvent pas s’imposer dans la LCF.  

« Avant, ce n’était vraiment pas quelque chose de normal. Avec lui, ça prouve que les quarts canadiens peuvent jouer au même niveau et même être meilleurs que les Américains », a-t-il noté. 

« Quand j’étais plus jeune, la LCF, je ne voyais pas vraiment ça comme atteignable. Ça me donne le goût de plus me donner, de pousser plus pour ce but », a ajouté le droitier au puissant bras. 

Le plus drôle dans cette histoire, c’est quand on demande à Sénécal son année de repêchage. 

« Je ne sais pas ... », soupire-t-il avec un petit sourire en coin qui démontre qu’il se concentre bel et bien sur le présent. 

La saison annulée de la COVID-19 a mêlé bien des gens à ce sujet. Mais, bonne nouvelle pour les Carabins, car la LCF a confirmé au RDS.ca qu’il s’agit de 2025 ce qui devrait lui permettre de jouer, au minimum, pour eux en 2022, 2023 et 2024. 

Pensons encore plus loin. 

« C’est le fun pour tous les jeunes quarts du Canada. Il y en a qui commencent à six ans. Avant, ils se disaient que s’ils voulaient jouer dans la LCF, ils auraient à changer de position. C’est excitant pour tout le monde dans le football canadien et encore plus pour des jeunes comme Jonathan qui ont des aspirations. Ça aide à briser les croyances que les gars ne peuvent pas jouer », a résumé Iadeluca.

Son talent est élevé au point qu'il n’est pas impossible qu'il malmène l’opposition en 2022 et 2023. Alors, serait-il pertinent qu’il demeure dans le circuit universitaire en 2024?

« À sa dernière année collégiale, il a subi une grosse blessure et il n’a pas joué. Ensuite, il y a eu l’année annulée de la COVID. La saison passée, il n’a joué que cinq matchs réguliers et deux en séries. Il n’a même pas une vraie saison complète dans le corps, c’est encore un quart-arrière très jeune. Je pense assurément que sa troisième année lui sera très bénéfique pour lui. Pourrait-il partir après ? C’est difficile à prédire. Mais le repêchage arrive à la quatrième année, on ne s’en plaindra pas, on va le garder », a commenté Iadeluca. 

À l'opposé d'une tête enflée 

Pour que l’ascension de Sénécal conserve la même tangente, il faudra bien le protéger. À ce sujet, la ligne offensive des Carabins traverse une période de rajeunissement ce qui constituera un défi à gérer. 

« Avec Jonathan, ça rajoute un petit lot de défi ou de pression, mais on en profite pour travailler plus fort », a avoué Marc-Antoine Houde qui revient d’une horrible blessure à la cheville droite. 

Mais ça n’inquiète pas tant le demi défensif Bruno Lagacé qui connaît bien Sénécal ayant également été son coéquipier au niveau collégial avec André-Grasset. 

« Ceux qui sont stressés regardent Jo et ils voient qu’il est calme, il est rassurant. Il procure du calme et de la confiance à notre équipe. Quand il embarque sur le terrain, ses jambes ne tremblent pas », a imagé Lagacé. 

« Quand tu joues avec lui, il y a quelque chose de particulier », a-t-il convenu sans qu’on puisse le contredire. 

Pour une équipe sportive, c’est un privilège de compter sur un talent de cette dimension. Ce l’est encore plus quand l’athlète ne s’enfle pas la tête. 

« Il est super humble. Tu peux le croiser dans la rue (c'est un adepte de la trotinette électrique) et tu ne penseras jamais que c’est une vedette. Pourtant, c’est l’un des meilleurs quarts de l’histoire du football canadien », a lancé Lagacé. 

« On dit ça et sa deuxième année universitaire n’est pas encore commencée. Autant le joueur que l’être humain apporte des choses positives à notre équipe », a conclu Lagacé en réalisant que c’est gros, mais véridique et répandu comme affirmation. 

Barron Miles engagé par l'Université Bishop comme coordonnateur défensif

Universitaire vendredi, 12 août 2022. 23:08 Barron Miles
Barron Miles (Source d'image:CFL)

Après avoir été congédié par les Alouettes de Montréal plus tôt cette saison, Barron Miles s'est trouvé du travail en tant que coordonnateur défensif des Gaiters de l'Université Bishop, à Sherbrooke. C'est ce que rapporte Sébastien Lajoie, de La Presse.

Les Gaiters évoluent maintenant dans la Conférence Atlantique et ont affiché un dossier de 3-5 la saison dernière.

Le coordonnateur défensif, Fabrice Raymond, a décidé de quitter son poste il y a un peu plus d'une semaine, ce qui a incité l'entraîneur-chef Cherif Nicolas à contacter à Miles.

Il avait été nommé au poste de coordonnateur défensif des Alouettes avant le début de la saison 2021.

Élu au Temple de la renommée du football canadien, Miles a disputé 12 saisons dans la LCF comme demi défensif. Il a remporté la Coupe Grey à deux reprises, dont en 2002 avec les Alouettes. Il détient également le record de la ligue pour le plus grand nombre de bottés bloqués, soit 13.

 

John Metchie à nouveau le meilleur Canadien dans la NCAA

Universitaires mardi, 19 avr. 2022. 13:56 John Metchie
John Metchie (Source d'image:PC)

John Metchie a été nommé le joueur de football canadien de l’année pour la deuxième fois de suite dans la NCAA.

Le vote pour l’obtention du trophée Jon-Cornish a été unanime en sa faveur.

Metchie, qui suit les traces de ses trois frères en évoluant dans le football, a connu une autre exceptionnelle saison chez le Crimson Tide de l’Université de l’Alabama. Il a réussi 96 attrapés pour des gains de 1142 verges et 8 touchés.

« C’est toujours plaisant d’être reconnu par ses pairs et son pays », a déclaré Metchie dans un communiqué de Football Canada. « Tout comme l’an dernier, c’est un honneur de partager cela avec ma famille. »

En trois saisons, il a recueilli 155 passes pour 2089 verges et 14 touchés, le plaçant au centre des discussions parmi les meilleurs receveurs disponibles au prochain repêchage de la NFL, qui aura lieu le 28 avril.

Sa sélection est cependant assombrie par le fait qu’il a été victime d’une déchirure ligamentaire au deuxième quart du match de championnat SEC le 4 décembre.

Le Crimson Tide s’est tout de même rendu à la finale du Championnat national, mais l’absence de Metchie s’est fait sentir et l’équipe s’est inclinée contre Georgia.

 

Ludovick Choquette, un parcours inspirant et ambitieux

Football lundi, 11 avr. 2022. 07:29

Entrevue avec Ludovick Choquette 20:29

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Même aux États-Unis, les porteurs de ballon blancs sont une denrée rare, très rare. Imaginez alors un Québécois, francophone, qui débarque en sol américain à cette position avec l’intention de jouer dans la NFL. Non, le parcours de Ludovick Choquette n’a rien de conventionnel. 

Depuis déjà un peu plus de quatre ans, Choquette a plongé dans l’aventure américaine sans se laisser intimider par son envergure. À l’aube de ses 16 ans, ça prenait une grande dose de courage pour s’y lancer. Quand on sait qu’il a été élevé par sa grand-mère, puisque sa mère est décédée quand il avait sept ans et qu’il n’a jamais été proche de son père, on comprend mieux d’où cette force provient. 

« Je me rappelle d’une discussion (qui a été l’élément déclencheur) avec elle. C’est là que je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Qu’est-ce qui pouvait se passer? Dans le pire des cas, j’allais apprendre des choses donc j’ai décidé d’y aller et de foncer à 100% », a-t-il expliqué.

« Ma grand-mère m'a poussé dans ce que je fais et c’est grâce à elle que je suis rendu ici, je lui dois tout », a ajouté Choquette en perdant ses mots sous l’émotion du moment. 

N’empêche qu’il se retrouvait, seul, en Floride, sans très bien parler en anglais. Il est donc infiniment reconnaissant de l’encadrement obtenu à l’Académie Internationale de Clearwater où il a excellé pendant deux saisons. 

Ce rendement lui a permis de faire le saut dans la NCAA avec les Leathernecks de l’Université Western Illinois qui évoluent dans la FCS. 

La compétition entre les athlètes y atteint un tout autre niveau. Parfois, en tant que porteur de ballon blanc, canadien et francophone, on se dit qu’il doit parfois se sentir seul au monde.  

« Oui et non. Je le vois comme un défi et j’adore tout ce qui est une compétition. Si tu me dis que je ne serai jamais capable de le faire, je vais m’y lancer. Je serais prêt à courir dans un mur pour y arriver. Je trouve que c’est un privilège d’avoir l’occasion de confondre les sceptiques », a mentionné l’athlète de cinq pieds onze pouces et 210 livres. 

Après tout, il ne peut rien contre ceux qui ont des préjugés à son endroit ou qui le regardent de haut avant de découvrir ses atouts. 

« J’essaie d’ignorer toutes les mauvaises énergies, ma grand-mère m’a appris à le faire. C’est sûr que je les entends et c’est une source de motivation à un certain point, mais pas autant que ma passion du football. Je ne serais jamais capable de continuer si je carburais seulement avec les gens qui doutent de moi. Au fil des années, j’ai choisi de trouver ce que j’aime à propos du foot et je n’ai jamais été aussi content de faire tous ces sacrifices depuis », a décrit celui qui a débuté le football à 11 ans avec les Diablos de La Prairie. 

C’est plaisant de savoir qu’il n’a pas eu à composer avec des épisodes de racisme. 

« De manière surprenante, non. J’ai été recruté par des gens qui me jugeaient pour ce que je pouvais procurer à l’équipe », a-t-il noté. 

L’étape cruciale aura tout de même été de convaincre ses nouveaux coéquipiers. 

« Depuis ce temps-là, je n’ai jamais été aussi proche de toute l’équipe. Quand je suis arrivé, c’était un peu ‘C’est qui lui?’. Mais après ça, ils m’ont aimé comme si j’étais là depuis cinq ans », a raconté Choquette. 

Inspiré par Peterson, Sanders et ... Bruno Heppell

Sa grande volonté ne pouvait toutefois rien face à la COVID-19 qui a provoqué l’annulation de sa première saison universitaire. Il a pu se reprendre en 2021 (voici un aperçu de ses faits saillants) alors que les entraîneurs lui ont confié une mission intrigante. 

« On avait deux porteurs de ballon et j’étais plus habitué au cahier de jeux donc on m’a utilisé davantage dans des situations de confiance comme la passe, les blocs et des jeux plus compliqués », a indiqué Choquette qui a obtenu 43 portées pour 150 verges et 2 touchés ainsi que 48 passes pour 390 verges et 5 touchés. 

Choquette a vu d’un bon œil cette réalité qui a favorisé son évolution et il comprend mieux le déploiement défensif. 

Sur le plan collectif, les résultats n’ont pas été concluants avec une fiche de 2-9. Par conséquent, le personnel d’entraîneurs a été revampé ce qui nécessite une autre adaptation de sa part. 

« C’est vraiment étrange de voir partir les personnes qui m’ont amené ici. Beaucoup de confiance doit se créer et il faut s’ajuster à leurs enseignements qui sont différents. Parfois, tu pourrais ne pas avoir le goût d’écouter, mais ils veulent juste t’aider. Je ne suis pas contre ces changements, ce sont mes entraîneurs et je les respecte. C’est juste vraiment bizarre », a reconnu Choquette.  

Joueur d’équipe ambitieux, Choquette n’a pas tourné autour du pot quand il a rencontré l’entraîneur-chef. Il a lui dit qu’il voulait être le meilleur joueur sur le terrain et il a embarqué dans le plan qui lui a été proposé. 

Les entraîneurs souhaitent qu’il hausse son poids à 220 livres et ils veulent l’employer dans un rôle combiné de porteur de ballon, centre-arrière et ailier rapproché. 

Sérieux dans son approche, Choquette a analysé en détails sa saison 2021 pour améliorer ses faiblesses et pousser son agilité plus loin. Pour arriver à ses fins, il peut compter sur un précieux appui quand il revient au Québec. 

« Je suis très proche de coach Jean Guillaume, il aide beaucoup de jeunes dans la région d’Ottawa et au Québec, c’est un mentor pour nous. Il m’a aidé à aimer encore plus le football, d’être plus à l’aise sur le terrain et moins tendu. Je lui dois autant qu’à ma grand-mère, je ne sais pas je serais où sans lui », a souligné l’étudiant en Génie. 

Mais il sait assurément où il rêve de se rendre après ses arrêts en Floride et en Illinois : dans la NFL. 

« Je m’y accroche à 100 milles à l’heure. Je ne douterai jamais de moi parce que c’est un manque de confiance. Ce n’est pas si je veux m’y rendre, c’est que je dois m’y rendre. C’est vraiment important et je veux aider ma famille à vivre une meilleure vie », a lancé celui qui identifie Adrian Peterson et Barry Sanders comme ses inspirations. 

Voilà pourquoi sa troisième inspiration est venue nous surprendre comme une feinte de Peterson ou Sanders. 

« C’est Bruno Heppell. Son fils Jordan est mon meilleur ami et on est très proches depuis qu’on a 11 ans. Bruno a toujours été l’une de mes motivations, j’ai tout le temps été fasciné à quel point il a excellé. Chaque fois je le voyais quand j’étais jeune, je voulais être comme lui », a confié Choquette qui serait loin d’être triste d’évoluer dans la LCF.

Cette confidence méritait un appel au sympathique collègue qui a joué son football universitaire à Western Michigan. Mais, pour le plaisir, on laissera Heppell découvrir ce compliment en lisant l’article. 

« Les entraîneurs vont tomber en amour avec lui! Dans les prochaines années, on va commencer à beaucoup entendre parler de Ludovick », a assuré Heppell qui le considère presque comme un deuxième fils. 

En raison des épreuves familiales surmontées, Choquette pourrait déjà être fier de son cheminement. Il s’accroche cependant aussi fermement à l’humilité qu’au ballon. 

« Bien des joueurs de mon équipe ont vécu des choses semblables. Ils ont grandi dans des milieux vraiment difficiles et ils ont perdu des êtres chers. Ça nous rapproche énormément parce qu’on a vécu l'enfer, mais on est capable d’être de bonnes personnes et d’exceller dans ce qu’on aime », a conclu Choquette.  

RDS Direct : Georgia cherche vengeance contre Alabama

NCAA lundi, 10 janv. 2022. 10:13 Stetson Bennett
Stetson Bennett (Source d'image:Getty)

Le match de championnat national entre Georgia et Alabama sera présenté ce soir dès 20 h à RDS2 et sur RDS Direct.

INDIANAPOLIS - Kirby Smart, l'entraîneur des Bulldogs de l’Université Georgia, a pu voir de l'intérieur ce qu'il faut faire pour bâtir une équipe de football universitaire en travaillant pour Nick Saban avec le Crimson Tide de l'Université Alabama pendant huit saisons.

Le plan en main, Smart a pris en charge son alma mater en 2016, et les Bulldogs n'ont cessé de progresser depuis, avec un dossier de 57-10 au cours des cinq dernières saisons.

« Je pense que l'Université Georgia, le programme de Kirby est probablement l'un des programmes élites du pays », a déclaré Saban dimanche.

Mais pour être vraiment comme « Bama », il faut battre « Bama ». Smart et les Bulldogs ont une fiche de 0-4 contre le Crimson Tide (no 1).

Georgia (no 3) a une nouvelle chance de battre Alabama lundi soir. Les Bulldogs affronteront le champion national en titre, le Crimson Tide, dans le match de championnat national.

Cinq semaines après qu’Alabama ait une fois de plus affirmé sa domination sur Georgia dans le match de championnat de la Conférence SEC, les Bulldogs traînent le poids d'une série de sept défaites consécutives contre le Crimson Tide et d'une période de 41 ans sans titre national dans une revanche au Lucas Oil Stadium.

« C'est définitivement une motivation », a déclaré le plaqueur Jamaree Salyer au sujet de la série de défaites contre Alabama. « C'est la vérité. Vous ne pouvez pas vraiment fuir la vérité ».

La dernière rencontre a été particulièrement douloureuse pour Georgia. Les Bulldogs ont abordé le championnat de la SEC favoris et invaincus, en plus d'être unanimement considérés comme l'équipe numéro 1 du pays.

Georgia avait tout écrasé sur son passage grâce à une défense qui étouffait ses adversaires à un rythme historiquement élevé, avant que le Crimson Tide ne batte les Bulldogs 41-24 à Atlanta.

Georgia a retrouvé sa forme en demi-finale, battant l’Université Michigan (no 2) 34-11 au Orange Bowl.

Alors que Georgia tente de remporter son premier titre national depuis que Herschel Walker a mené les Bulldogs au sacre en 1980, Alabama cherche à ajouter à une série sans précédent.

Le Crimson Tide tente de remporter deux titres nationaux consécutifs pour la deuxième fois sous la direction de Saban. Il s'agirait du septième titre d’Alabama au cours des 13 dernières saisons, et de son 13e dans l'ère des sondages du football universitaire (de 1936 à aujourd'hui), soit plus que toute autre école.

La coupe Vanier gagnée par l'Université Western

Universitaire samedi, 4 déc. 2021. 15:02

Huskies 21 - Mustangs 27 0:44

QUÉBEC -  Les Mustangs de l'Université Western ont vaincu les Huskies de l'Université de la Saskatchewan 27-21, samedi, pour remporter la 56e finale de la Coupe Vanier.

Griffin Campbell a capté deux passes de touché pour les Mustangs, qui ont soulevé la coupe Vanier pour la huitième fois de leur histoire.

« D'avoir pu jouer la saison, d'avoir participé à la finale de la Coupe Vanier et d'être couronnés champions après tout ce que nous avons vécu pendant la pandémie, ça montre la résilience de notre équipe », a affirmé l'entraîneur-chef de l'Université Western, Greg Marshall.

Les Huskies menaient 12-10 à la demie, mais les Mustangs ont par la suite haussé leur niveau de jeu lors d'un après-midi frisquet au stade Telus de l'Université Laval, à Québec.

Campbell a capté une passe de touché de 50 verges d'Evan Hillock, tôt en deuxième demie, pour donner une avance que les Mustangs n'ont jamais perdue.

Hillock, qui a été nommé le joueur le plus utile du match après avoir complété 18 de ses 29 passes pour des gains de 274 verges, a aussi rejoint Campbell pour un majeur de 17 verges lors du dernier jeu du troisième quart.

« Je ne crois pas avoir été victime d'un sac du quart cette saison et ma ligne offensive a continué son excellent travail aujourd'hui », a souligné Hillock.

L'entraîneur-chef des Huskies, Scott Flory, a dit que son équipe avait raté quelques occasions.

« Nous n'avons pas été en mesure de trouver notre traction à la fin du troisième quart et ç'a mené à de gros jeux de leur côté », a observé Flory.

Brian Garrity a réussi un placement de 37 verges au quatrième quart pour donner les devants 27-14 à l'Université Western.

Josh Ewanchyna a franchi la seule verge le séparant de la zone des buts pour un touché avec 32 secondes à faire au match, mais les Huskies n'ont pas été en mesure de récupérer le botté court. Les Mustangs ont pu écouler les dernières secondes.

Le porteur de ballon des Huskies Adam Machart, qui fait partie de la première équipe d'étoiles au Canada, a été limité à 78 verges en 16 courses. Le quart Mason Nyhus a réussi 28 de ses 40 passes pour des gains de 303 verges avec une passe de touché.

« Notre ligne défensive a fait tout un travail contre une très bonne ligne offensive », a insisté Marshall.

Alors que le terrain était glacé et dur, Trey Humes a retourné le premier botté d'envoi du match sur une distance de 33 verges pour donner aux Mustangs un bon positionnement sur le terrain.

Moins de trois minutes plus tard, Humes a réalisé une course de 25 verges pour inscrire le premier majeur de l'affrontement.

Les Huskies ont dû attendre leur troisième possession pour marquer des points. David Solie a réussi un botté de précision de 26 verges pour réduire l'écart à 7-3.

La troupe de la Saskatchewan s'est propulsée en avance de 9-7 alors qu'il restait 9:57 à jouer en première demie. Daniel Perry a saisi une passe de touché de 22 verges dans la zone des buts, mais le converti d'un point a été raté.

Garrity a réussi un placement de 23 verges tard au deuxième quart pour donner les devants 10-9 aux Mustangs, mais Solie a répliqué pour les Huskies en envoyant le ballon entre les poteaux sur une distance de 24 verges.

Daniel Valente fils, de l'Université Western, a été nommé le joueur défensif du match.

Il s'agissait de la première conquête de la coupe Vanier des Mustangs depuis leur victoire contre le Rouge et Or de l'Université Laval, à Hamilton en 2017.

Le duel entre Western et Saskatchewan pourrait être un classique de la Coupe Vanier

Coupe Vanier vendredi, 3 déc. 2021. 12:46 Greg Marshall
Greg Marshall (Source d'image:PC)

QUÉBEC - La finale de la Coupe Vanier sera un duel entre les deux meilleures attaques du football universitaire canadien alors que les Mustangs de l'Université Western, classés premiers, affronteront les Huskies de l'Université de la Saskatchewan, qui pointent au deuxième échelon.

Toutefois, Greg Marshall, l'entraîneur-chef des Mustangs, croit que les défensives pourraient dicter l'allure de ce match ultime, qui sera présenté samedi à 13h, au stade Telus de l'Université Laval, à Québec.

Les brigades défensives des deux formations se classent également parmi les meilleures au pays. Les Mustangs ont complété la saison en deuxième position et les Huskies, en cinquième place.

Marshall voit beaucoup de similitudes entre les deux équipes.

« Ils possèdent une excellente défensive, estime Marshall. Ils ont l'occasion de s'entraîner tous les jours contre une excellente attaque au sol, comme la nôtre, mais les membres de leur ligne à l'attaque sont très athlétiques. Mais la nôtre est l'une des meilleures que je n'ai jamais dirigée. »

« (Les Huskies) ont été testés. Ils ont dû jouer un match très difficile, la semaine dernière, pour arriver jusqu'ici. Et comme nous, ils sont bâtis pour jouer du football hivernal. »

Les Mustangs (9-1) ont mérité leur laissez-passer pour la finale de la Coupe Vanier en écrasant les X-Men de St. Francis Xavier 61-6 en finale de la Coupe Mitchell, samedi dernier.

Quelques heures plus tard, l'attaque des Huskies (8-1) a réussi à se mettre en marche avec un poussée de 13 points au quatrième quart, incluant un touché avec cinq secondes au cadran. Du coup, la formation de la Saskatchewan a mérité une victoire de 14-10 face aux Carabins de l'Université de Montréal au Cepsum.

Avec ce triomphe, les Huskies ont gagné la coupe Uteck pour la première fois de leur histoire et mérité une place en finale de la Coupe Vanier pour la première fois depuis 2006.

Ils avaient alors subi une défaite de 13-8 contre le Rouge et Or de l'Université Laval dans un match disputé au Griffiths Stadium, leur château-fort.

Scott Flory, l'entraîneur-chef des Huskies, croit que son équipe n'a pas encore livré son meilleur match de la saison.

« Nous savions que ce serait difficile de jouer à Montréal », a déclaré Flory en faisant allusion à l'ambiance et le bruit dans le stade.

« À la fin, nos meilleurs joueurs ont réalisé les jeux les plus importants du match », a ajouté Flory, deux fois vainqueur de la coupe Vanier comme joueur, en 1996 et 1998, avec les Huskies.

Ces derniers participeront à la grande finale pour la 10e fois de leur histoire, tandis que les Mustangs y seront pour la 15e fois. Leur dernière présence remonte à 2018, dans la même enceinte. Ils avaient alors perdu 34-20 contre l'Université Laval.

Les Mustangs ont gagné le trophée à sept reprises et les Huskies, trois fois.

Flory croit que la victoire acquise à l'arrachée contre les Carabins pourrait aider la confiance chez ses joueurs, mais que ça ne garantit toujours rien à la Coupe Vanier.

« Nous devons utiliser (cette victoire) et être à notre meilleur pendant trois heures contre Western, qui forme une grande équipe de football. »

Les prévisions météorologiques font état d'un mélange de soleil et de nuages et une température de moins-10 Celsius à Québec.

Le repos n'inquiète pas les Carabins

Universitaire jeudi, 25 nov. 2021. 17:58 Marco Iadeluca
Marco Iadeluca (Source d'image:James Hajjar)

MONTRÉAL - Les Carabins de l'Université de Montréal arriveront à la finale de la Coupe Uteck, samedi, mieux reposés que leurs rivaux des Huskies de l'Université de la Saskatchewan, ce qui n'est pas toujours un avantage au football. Mais au sein de la formation québécoise, on ne semble pas trop s'en inquiéter, car on connaît le tabac.

C'est ce qui est ressorti des propos de l'entraîneur-chef Marco Iadeluca et de deux de ses joueurs, Tommy Mercier et Carl Chabot, à 48 heures du rendez-vous entre les deux clubs, au CEPSUM de l'Université de Montréal.

Une chose est certaine: la longue pause qui a suivi la victoire des Carabins face au Rouge et Or de l'Université Laval en finale de la Coupe Dunsmore, le 14 novembre, aura permis de soigner bobos et ecchymoses au sein de la formation montréalaise.

« Sur le plan des blessures, ça aide, mais le fait que l'on n'a pas joué la semaine dernière, ça peut être quelque chose à gérer », a reconnu Iadeluca, qui a participé à une visioconférence en compagnie de Mercier et de Chabot jeudi après-midi.

« Par contre, on a eu deux semaines de repos cette année dans notre calendrier, et ce n'est donc pas une première expérience. Ce sera la troisième fois qu'on va vivre ça dans l'année. De ce côté-là, on est assez bien préparé », a ajouté Iadeluca qui, à sa première campagne à la barre des Carabins, est en lice pour le titre d'entraîneur-chef de l'année au niveau universitaire canadien.

Autant Mercier que Chabot ont noté que le repos avait permis de renouveler le niveau d'énergie chez les joueurs.

« J'ai trouvé que l'énergie a été super bonne durant la semaine, a enchaîné Chabot, un demi inséré qui en est à sa deuxième saison avec les Carabins.

« On est un peu expérimenté avec les semaines de congé; habituellement, on n'en a pas trois comme ça dans toute la saison. On a gardé une bonne énergie. Je pense que ça être plus bénéfique au bout de la ligne. »

Dans l'inconnu

Un autre élément intrigant du duel de samedi réside autour du fait que les Carabins et les Huskies ne se connaissent que par le truchement d'images vidéo.

Ainsi, Iadeluca et ses adjoints sont en mesure d'identifier que les joueurs composant la ligne à l'attaque des Huskies sont imposants, physiquement. Mais tant que leurs joueurs défensifs n'ont pas ressenti en personne les effets des contacts avec l'un ou l'autre de ces joueurs, la perspective n'est peut-être pas aussi claire.

« C'est sûr que de se préparer contre des équipes que l'on ne connaît pas, que l'on a juste en bandes vidéo, ça amène certains défis parce qu'il y a des éléments que l'on ne peut pas reproduire. L'aspect physique, la vitesse, ce sont des choses qui sont dures à évaluer sur vidéo parce qu'on ne connaît pas leurs adversaires non plus. Ça représente un défi intéressant de ce côté-là », a fait remarquer Iadeluca, sans oublier de mentionner que le problème est le même pour les Huskies.

Par ailleurs, les images vidéo des Huskies ont permis aux entraîneurs des Carabins de découvrir une formation qui ressemble à la leur.

« Offensivement, c'est une équipe un peu comme nous dans le sens qu'ils sont capables de courir autant que lancer le ballon. Ils sont bien équilibrés et ça rend toujours la vie plus difficile à une défensive quand une attaque est capable d'exceller des deux côtés », a mentionné Iadeluca, en faisant allusion à l'attaque terrestre et au jeu par la passe.

Mercier, un membre de la ligne défensive des Carabins qui, comme Chabot, en est à sa deuxième campagne avec l'équipe, est bien au fait du défi qui l'attend, lui et ses coéquipiers.

« On a fait de la vidéo, on a vu que c'est une ligne à l'attaque assez grosse, qui est très bonne, d'ailleurs, robuste. On devra vraiment miser sur nos qualités athlétiques pour essayer de réaliser des jeux. »

Les vainqueurs de ce match obtiendront leur billet pour la finale de la Coupe Vanier, qui sera présentée le samedi 4 décembre sur le terrain du Rouge et Or de l'Université Laval.

Ils affronteront alors les champions de la Coupe Mitchell, soit les X-Men de l'Université Saint-Francis-Xavier ou les Mustangs de l'Université Western.

Le quart-arrière de Concordia Olivier Roy est le joueur par excellence du RSEQ

Universitaire vendredi, 12 nov. 2021. 13:16 Olivier Roy
Olivier Roy (Source d'image:Stingers de Concordia)

Le RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec) a dévoilé vendredi les récipiendaires des honneurs individuels pour la saison 2021 en football universitaire lors de la conférence de presse de la Coupe Dunsmore présentée à l’Université de Montréal.

 

C’est Olivier Roy, des Stingers de l’Université Concordia, qui a remporté les grands honneurs étant nommé joueur par excellence.

Athlète par excellence – Olivier Roy, Université Concordia (En nomination pour le trophée Hec Crighton de U SPORTS)

 

Le quart-arrière de troisième année des Stingers de Concordia, Olivier Roy, a remporté le trophée Jeff Russel remis à l’athlète par excellence lors de la conférence de football universitaire du RSEQ. Il est le finaliste de l’association québécoise pour le trophée Hec Crighton, décerné chaque année par U SPORTS au meilleur joueur de football universitaire au pays. Roy a clôturé la saison régulière au sommet du RSEQ dans plusieurs catégories statistiques. Il a réalisé 163 des 265 passes (61,5 %) pour 2470 verges et 18 touchés. Il a amassé le plus de tentatives de passes, le plus de passes complétées et le plus de touchés au sein de la ligue. Ses 2470 verges par la passe en font le seul pivot du RSEQ à avoir franchi la barre des 2000 verges. Il est loin devant les quarts-arrière de la promotion 2021 : son plus proche concurrent, Dimitrios Sinodinos de McGill, a cumulé 1542 verges. Roy a également été le quatrième meilleur du RSEQ au jeu au sol avec 318 verges en 45 portées et deux touchés. L’étoile de six pieds un et 170 livres a mené Concordia au premier rang des attaques aériennes (308,8 verges par match) et au premier rang des attaques globales du RSEQ (418,9 verges par match). C’est la troisième fois au cours des six dernières saisons qu’un quart-arrière de Concordia remporte le prix du joueur par excellence. Adam Vance l’a remporté en 2019 et Trenton Miller a reçu le prix Jeff Russel en 2015.

 

Joueur défensif de l’année - Alec Poirier, Université Laval (En nomination pour le Trophée des Présidents de U SPORTS)
 
Appelé à prendre plus de responsabilités en 2021, le secondeur de troisième année du Rouge et Or de l’Université Laval Alec Poirier a littéralement explosé. L’étudiant au Certificat en Gestion urbaine et immobilière a dominé l’équipe pour les plaqués avec 34 (10e rang du RSEQ) dont 26 en solo, les plaqués pour des pertes avec 8 (2e rang du RSEQ) et les sacs du quart avec 4,5 (5e rang du RSEQ). En plus de ces impressionnants chiffres, le natif de Blainville a réussi une interception, a rabattu deux passes et provoqué un échappé. Son ascension à titre de leader de son unité n’est pas étrangère au fait que Laval a accordé le plus petit total de points dans la conférence avec seulement 108 en huit matchs. Alec Poirier est le cinquième étudiant-athlète de l’histoire du Rouge et Or à mériter le titre de joueur défensif de l’année au Québec après Adam Auclair (2017), Frédéric Plesius (2012 et 2010), Éric Maranda (2007) et Bernard Gravel (1996).

 

Joueur de ligne de l’année - Philippe Lemieux-Cardinal, Université de Montréal (En nomination pour le trophée J.P. Metras de U SPORTS)
 
À sa quatrième saison au sein de l’unité défensive des Carabins, Philippe Lemieux-Cardinal a été complètement dominant. En sept rencontres, l’étudiant en kinésiologie a réussi 13,5 plaqués, dont 4,5 sacs du quart. Il a également récupéré un ballon échappé par un adversaire. L’ancien du Collège André-Grasset a amené une pression constante dans les champs arrière adverses tout au long de la saison, ce qui a grandement compliqué le travail des quarts-arrière. Au-delà des statistiques individuelles, Philippe a joué un rôle de leader dans l’équipe, ce qui a grandement aidé les nombreuses recrues dans leur développement.
 
Recrue offensive de l’année du RSEQ - Darius Simmons, Université McGill

 

Darius Simmons est le deuxième joueur de McGill à être nommé la recrue offensive de l’année de la conférence québécoise et le premier depuis Daniel Adesegun en 2017. L’athlète originaire de Lachine (Québec) qui a eu 22 ans en octobre a été l’une des trois recrues à faire partie de l’équipe d’étoiles du RSEQ cette saison. Étudiant en économie, le receveur de six pieds et de 180 livres a capté 34 passes pour 596 verges et un touché en seulement six parties. De plus, Il a amassé 32 verges sur deux retours de botté d’envoi. Simmons s’est classé premier parmi les receveurs du RSEQ pour les verges par attrapé (17,5), deuxième pour les verges de réceptions par match (99,3), deuxième pour les attrapés par match (5,7), quatrième pour les verges totales amassées par match (104,7), quatrième pour les verges de réception et cinquième pour les réceptions. Malgré deux matchs manqués, il s’est classé cinquième parmi tous les receveurs au pays pour les verges par match, sixième pour les verges de réceptions, sixième pour les verges par attrapé et septième pour le total des réceptions.

Recrue défensive de l’année du RSEQ - Harold Miessan, Université de Montréal
 

Dès ses premiers moments avec les Carabins de l’Université de Montréal, Harold Miessan a prouvé qu’il était une pièce importante de l’unité défensive. En huit matchs, le secondeur a réussi un impressionnant total de 33 plaqués, un sommet chez les Bleus. L’étudiant en Arts et Sciences a réalisé trois sacs du quart, a récupéré un ballon échappé et fait perdre le ballon à un adversaire une fois.
 

Recrue de l’année - Jaylan Greaves, Université Concordia (En nomination pour le trophée Peter Gorman de U SPORTS)
 

Sans surprise l’électrisant receveur Jaylan Greaves, un Montréalais de six pieds deux et de 170 livres, a été nommé recrue de l’année du RSEQ. Le joueur étoile des Stingers de Concordia a terminé la saison régulière de 2021 avec des résultats très impressionnants. Il a capté 27 passes en huit matchs, totalisant 605 verges et cinq touchés. Il se classe au troisième rang de la conférence pour le total des verges de réception, au deuxième rang pour les touchés, au premier rang pour la moyenne de verges par attrapée (22,4) et il a réussi le plus long jeu de la saison le 23 octobre dans une victoire de 31-3 contre les Redbirds de McGill en captant une passe de touché de 77 verges. 

 

Meilleur joueur des unités spéciales - Jacob Camiré (Université de Sherbrooke)
 

La contribution du no. 39 aux unités spéciales de l’équipe de football Vert & Or au cours de la saison régulière 2021 a été déterminante. Dans les batailles de positionnement de terrain, il a maintes fois permis à son équipe de repousser l’adversaire loin dans sa zone pour amorcer ses séquences offensives. Au total, le jeune vétéran natif de Sherbrooke a effectué 67 bottés de dégagement cet automne avant le début des séries, pour un total de 2773 verges et une excellente moyenne de 41,4 verges par botté. Il a pris part à tous les matchs de son équipe, à sa deuxième saison dans l’uniforme vert et or. Son plus long dégagement a parcouru pas moins de 79 verges; une performance qui a amélioré le record d’équipe détenu depuis septembre 2011 par l’excellent William Dion (73 verges).
 

Prix de leadership et engagement social - Malick Sylvain, Université Concordia (En nomination pour le trophée Russ Jackson de U SPORTS)

 

Durant deux ans, Malick a fait du bénévolat à l’Association jamaïcaine de Montréal avec d’autres membres des Stingers de Concordia. L’association a pour mission de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie de la communauté jamaïcaine. Elle soutient en outre l’Opération boîte à Chaussures, un organisme qui collecte des boîtes à chaussures remplies de cadeaux et les distribue aux femmes sans abri de la région. Parce qu’il voulait en faire plus, Malick s’est associé à un ami pour concevoir et vendre des t-shirts et des pulls à capuche « dans le contexte du mouvement Black Lives Matter », dont les profits sont versés à l’Association jamaïcaine de Montréal et à l’Opération boîte à Chaussures. Passionné par ses études en sciences des religions, il a maintenu une note au-dessus de 3,3 au cours des deux derniers semestres. Sylvain est un athlète hors pair et a été un joueur indispensable au sein de son équipe. En 2021, il a joué sur la ligne défensive. Toujours prêt à passer à l’action, il fait preuve de leadership au sein de la jeune unité.

 

Entraîneur adjoint de l’année - Luc Sylvain, Université de Sherbrooke (En nomination pour le prix Gino Fracas de U SPORTS)

 

Associé au Vert & Or depuis 2016, Luc Sylvain fait l’aller-retour Drummondville-Sherbrooke plusieurs fois par semaine depuis six ans pour venir encadrer et superviser les quarts-arrières de la troupe universitaire sherbrookoise de football. Une bonne dizaine de pivots ayant porté les couleurs de l’Université de Sherbrooke ont pu profiter de sa vaste expérience et de ses judicieux conseils au cours de toutes ces années, et cela, même en pleine pandémie l’an dernier... Il a toujours le mot juste et le commentaire avisé pour les conseiller et les faire grandir comme jeunes hommes, autant sur le terrain qu’à l’extérieur. Il est respecté sur les lignes de côté du Vert & Or et les footballeurs de l’UdeS ont une oreille attentive lorsqu’il s’adresse à eux. C’est un excellent pédagogue et un grand connaisseur du football, qui a joué et entraîné à plusieurs niveaux. Avant son implication au sein du programme de football Vert & Or, Luc Sylvain a œuvré au niveau secondaire et collégial. 

 

Entraîneur de l’année - Marco Iadeluca, Université de Montréal (En nomination pour le trophée Frank Tindall de U SPORTS)

 

Les attentes étaient grandes et Marco Iadeluca a su les combler. Celui qui a succédé à Danny Maciocia comme entraîneur-chef des Carabins a su amener sa propre couleur au sein de l’équipe et les résultats ont été au rendez-vous. Marco a aidé les Carabins à décrocher une fiche de sept victoires contre un seul revers, ce qui leur a permis de terminer au premier rang de la saison régulière pour la troisième fois de leur histoire. Le pilote des Bleus a également mené les siens à deux victoires en saison régulière face au Rouge et Or de l’Université Laval, un exploit qui n’avait jamais été réalisé par le passé. Iadeluca devient le troisième entraineur-chef des Carabins à mériter cet honneur depuis le retour de l’équipe en 2002, après Maciocia en 2016 et Jacques Dussault en 2004.

 

COUPE DUNSMORE
 

Rappelons que la finale de la Coupe Dunsmore présentée par GO PURE aura lieu, dimanche 14 novembre, à l’Université de Montréal.

 

Le duel entre le Rouge et Or de l’Université Laval et les Carabins de l’Université de Montréal débutera dès 13 h.

 
HONNEURS INDIVIDUELS EN FOOTBALL UNIVERSITAIRE DU RSEQ – SAISON 2021
 
Athlète par excellence - Olivier Roy (Université Concordia)
Joueur défensif de l’année - Alec Poirier (Université Laval)    
Joueur de ligne de l’année - Philippe Lemieux-Cardinal (Université de Montréal)    
Recrue offensive de l’année - Darius Simmons (Université McGill)
Recrue défensive de l’année - Harold Miessan (Université de Montréal)
Recrue par excellence - Jaylan Greaves (Université Concordia)
Meilleur joueur des unités spéciales - Jacob Camiré (Université de Sherbrooke)
Prix leadership et engagement social - Malick Sylvain (Université Concordia)
Assistant-entraîneur de l’année - Luc Sylvain (Université de Sherbrooke)
Entraîneur de l’année - Marco Iadeluca (Université de Montréal)
 

Carabins et Rouge et Or à la coupe Dunsmore

Universitaire samedi, 6 nov. 2021. 16:41

Stingers 10 - Rouge et Or 30 0:59

Les Carabins de Montréal et le Rouge et Or de l’Université Laval vont s’affronter lors de coupe Dunsmore.

 

Les deux équipes ont remporté leur demi-finale respective.

 

Vert & Or 3 - Carabins 31

Montréal a vaincu le Vert et Or de Sherbrooke 31-3 alors que Laval a disposé des Stingers de Concordia 30-10.
 

Jonathan Sénécal a obtenu 332 verges en gains en complétant 19 de ses 31 passes. Il a réussi une passe de touché et a été intercepté une fois pour les Carabins.
 

Le quart du Rouge et Or Arnaud Desjardins a complété 24 de ses 29 passes pour de gains de 277 verges et trois passes de touché.

 

La finale sera présentée au Cepsum à Montréal dimanche prochain.

 

Durant la saison, Montréal a balayé la série de deux matchs face au Rouge et Or et ce, pour la première fois de son existence.

 

Direction la Coupe Dunsmore pour les Carabins

 

Pour la huitième année consécutive, les Carabins  prendront part à la finale de la Coupe Dunsmore. Les protégés de l’entraîneur-chef Marco Iadeluca ont décroché leur billet grâce à une victoire convaincante face au Vert & Or.

 

Les Bleus tenteront donc remporter un premier championnat du RSEQ à domicile et de défendre leur titre provincial, eux qui avaient vaincu le Rouge et Or de l’Université Laval en 2019.

 

« J’adore notre équipe, a lancé Marco Iadeluca. On se concentre sur notre jeu et on s’améliore de semaine en semaine. Il va falloir finir nos séquences offensives, mais on est vraiment satisfait de notre performance. »

 

L’attaque en feu

 

À son premier match éliminatoire en carrière avec les Carabins, le quart-arrière Jonathan Sénécal (Administration, HEC Montréal) a montré qu’il était bel et bien prêt à relever le défi.

 

Tôt dans la rencontre, il est parvenu à rejoindre plusieurs de ses receveurs pour de longs gains aériens.

 

Il a notamment rejoint Simon Riopel sur 29 verges pour le majeur.

 

Le pilote de l’attaque des Bleus a également utilisé ses jambes, alors qu’il a inscrit son premier touché au sol en carrière, à la suite d’une course de neuf verges.

 

À la mi-temps, Sénécal avait réussi 12 de ses 20 tentatives de passes pour des gains de 252 verges. Il a finalement terminé sa journée de travail avec 19 passes pour 332 verges.

 

Sa cible favorite a été Jarryd Taylor qui a capté huit ballons pour 127 verges.

 

« Je suis vraiment content de la performance de l’équipe, a admis Sénécal. On a mis en œuvre ce qu’on a pratiqué cette semaine et ça a bien fonctionné. »

 

La défensive fait plus que sa part

 

Si l’attaque a démontré tout son potentiel, l’unité défensive a également été dominante.

 

« C’était un moment magique! Notre préparation a été intense, mais tout le monde se donne à 100% ! », a souligné Nicky Farinaccio.

 

Tysen-Otis Copeland, Claude-Adler Joseph et Isaac Auger ont chacun réalisé une interception.

 

Harold Miessan a pour sa part fait perdre le ballon au quart-arrière adverse et c’est Isaac Auger qui l’a récupéré.

 

Miessan, Cédric Mignault  et Olivier Paquet-Brisson ont quant à eux réussi un sac du quart.

 

Au final, l’unité défensive a concédé un maigre 63 verges de gain total au Vert & Or, pendant que l’attaque des Bleus en a cumulé 456.

Les Carabins concluent la saison régulière avec une 7e victoire de suite

Universitaire vendredi, 29 oct. 2021. 20:50 Dimitri Morand
Dimitri Morand (Source d'image:PC)

Dans un match sans enjeu, alors que les Carabins de l’Université de Montréal étaient assurés du championnat de la saison régulière et que les Redbirds de McGill étaient certains d’être la seule équipe exclue des éliminatoires, c’est Montréal qui s’est imposé par la marque de 14 à 9, vendredi soir.

Il a fallu attendre au 4e quart pour assister au premier touché du match. Wedens Alexandre s’est alors échappé pour une course de 61 verges pour donner une avance de 11 à 2 aux Carabins.

Les Redbirds ont répliqué à leur tour pour s’approcher à deux points, mais Michael Arpin a ajouté un placement en fin de match pour permettre à Montréal

Après une demie, les Carabins avaient pris une avance de 4 à 2, après que les deux rivaux se soient échangés trois touchés de sûreté au cours d'une mi-temps dominée par les défenses.

Après avoir perdu leur premier match de la saison, les Carabins ont enchaîné sept victoires pour conclure le calendrier régulier et prendre le 1er rang du classement du RSEQ.

Les Carabins battent le Rouge et Or 35-14 et finissent au premier rang

Universitaire dimanche, 24 oct. 2021. 18:03

Carabins 35 - Rouge & Or 14 1:41

Les Carabins de Montréal ont terminé la saison au premier rang pour la troisième fois de leur histoire grâce à une victoire de 35-14 sur le Rouge et Or de l’Université Laval, samedi, au CEPSUM.

Ils ont réussi l’exploit en 2004 et 2016 auparavant.

De tous les matchs les opposant à Laval depuis le retour des Carabins sur la scène du football en 2002, il s’agit du plus grand nombre de points inscrits par les joueurs de l’UdeM, ainsi que du plus grand écart au pointage en faveur des Bleus.  

« Je suis très fier de cette équipe qui est demeurée concentrée malgré l’adversité, a souligné l’entraîneur-chef Iadeluca. Pour nous, ce n’est qu’un match, et il en reste un autre vendredi prochain. »

Laval a de son côté subi trois défaites dans la même saison pour la première fois depuis 2001.

Le Rouge et Or avait ouvert la marque. Anton Haie a bloqué le botté de dégagement pour mettre son équipe en position avantageuse, et dès le jeu suivant, Kevin Mital s’est échappé sur 22 verges pour traverser la zone des buts.

Les Carabins ont répliqué alors qu’il restait 4 minutes à écouler à la première demie, quand Jonathan Sénécal a lancé une passe de touché de 19 verges à Hassane Dosso.

Toujours avant la mi-temps, Philippe Lemieux-Cardinal a fait perdre le ballon à Mathieu Robitaille et Sénécal en a profité par la suite. Il a rejoint Jarryd Taylor dans la zone des buts et les Carabins ont pu prendre définitivement les devants.

Après avoir inscrit 25 points sans réplique, les Carabins en ont rajouté au quatrième quart alors que Simon Riopel a capté une passe de touché qui faisait 32-7. La pente était alors trop immense à remonter pour le Rouge et Or.

Le botteur Michel Arpin a été 4 en 4 sur les placements dans la victoire, dont le dernier de 38 verges.

Sénécal a été nommé joueur du match, avec sa récolte 350 verges et 3 touchés, et un taux d’efficacité de 65 %.

« On avait un très bon plan de match et on a bien exécuté, a déclaré Sénécal au terme de la rencontre. On s’est tiré un peu dans le pied au début du match, mais quand on a pu prendre notre rythme, on a pu avancer sur le terrain et marquer des points. »

Son complice, le receveur Hassane Dosso, a une fois de plus été fumant avec 119 verges de gain et 1 touché. Jarryd Taylor, lui, a récolé 90 verges et 1 touché par la voie des airs.

La défense des Carabins, elle, a offert une performance digne de sa réputation. Les protégés de Denis Touchette ont limité le Rouge et Or à une maigre récolte totale de 195 verges. Ils ont réussi six sacs du quart face et provoqué trois revirements, des exploits rares face au Rouge et Or.

Les Carabins termineront leur périple en saison régulière vendredi prochain au stade Percival-Molson de l’Université McGill face aux Redbirds.

Les Stingers dominent les Redbirds

Universitaire samedi, 23 oct. 2021. 16:54

Redbirds 3 - Stingers 31 0:33

Les Stingers de l’Université Concordia ont aisément disposé des Redbirds de l’Université McGill par la marque de 31-3, samedi devant leurs partisans.

Concordia (4-3) a ainsi mis un frein à une séquence de deux défaites, signant son quatrième gain de la saison.

Dans la victoire, le quart-arrière Olivier Roy a complété 22 de ses 35 passes tentées pour des gains de 346 verges, deux passes de touché et aucune interception. Jaylean Greaves, qui a complété le match avec trois attrapés pour des gains de 116 verges, a capté l’une de passes de touché de Roy. Jacob Salvail a réussi l’autre.

Adrien Guay et Salvail ont marqué les deux autres touchés des Stingers par la voie terrestre.

Les Redbirds (1-6) ont quant à eux encaissé un sixième revers en sept matchs cette saison.

Un autre match sera à l’horaire dimanche dans le circuit universitaire québécois, alors que les éternels rivaux, les Carabins de l’Université de Montréal et le Rouge et Or de l’Université Laval, ont rendez-vous au CEPSUM.

 

Le Vert & Or renverse les Redbirds en fin de match

Universitaire samedi, 9 oct. 2021. 18:25

Redbirds 13 - Vert & Or 21 0:52

Tirant de l’arrière 13-7 au quatrième quart, le Vert & Or de l’Université Sherbrooke a inscrit deux touchés dans les six dernières minutes de la rencontre pour signer un gain de 21-13 face aux Redbirds de l’Université McGill, samedi, devant leurs partisans.

Le quart-arrière du Vet & Or Anthony Robichaud a d’abord lancé une passe de touché de 10 verges à Emilio Jaimes Leclerc pour donner les devants aux siens. Puis, un touché de Pier-Olivier Cadoret sur une course de 40 verges a porté un dur coup aux Redbirds.

Grâce à cette deuxième victoire cette saison, le Vert & Or (2-4) prend possession du 4e rang du classement, tout juste devant McGill (1-5), qui occupe la dernière place.

Robichaud a complété 21 de ses 37 tentatives de passes pour des gains de 179 verges, deux passes de touché et 3 interceptions.

De son côté, le quart-arrière des Redbirds Dimitri Sinodinos a complété 26 de ses 52 passes pour des avancées de 393 verges et quatre interceptions. 

Dimanche, dans le seul autre match de football universitaire à l’horaire cette semaine, les Stingers de l’Université Concordia rendront visite au Rouge et Or de l’Université Laval.

 

Un match record de 580 verges pour Olivier Roy

Universitaire samedi, 25 sept. 2021. 17:36

Vert & Or 39 - Stingers 42 0:52

Le quart-arrière des Stingers de l’Université Concordia Olivier Roy est passé à l’histoire samedi en obtenant 580 verges de gains par la voie des airs et cinq passes de touché dans un gain de 42-39 en prolongation face au Vert & Or de l’Université Sherbrooke.

Roy a brisé le record du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) de 557 verges qui appartenait à l’ancien quart de l’Université McGill, Matt Connell, depuis 2007.

Roy a complété 29 de ses 38 tentatives de passes, dont la dernière à Jaylan Greaves dans la zone de but pour la victoire.

Tirant de l’arrière 36-25 au quatrième quart, le Vert & Or a inscrit 11 points sans réplique pour niveler le pointage et forcer la tenue d’un bris d’égalité. Le quart de Sherbrooke, Anthony Robichaud, a complété 34 de ses 43 tentatives de passes pour des gains de 382 verges, trois touchés et aucune interception.

Installés au sommet du classement, les Stingers (3-1) profiteront maintenant d’une semaine de congé, alors que le Vert & Or a rendez-vous avec les Carabins de l’Université de Montréal samedi.  

 

Première demie explosive, victoire facile des Carabins

Universitaire samedi, 25 sept. 2021. 17:08 Pierre-Gabriel Germain et Bruno Lagacé
Pierre-Gabriel Germain et Bruno Lagacé (Source d'image:James Hajjar)

Une attaque aérienne complètement déchaînée en première demie a permis aux Carabins de l’Université de Montréal de venir à bout des Redbirds de McGill par la marque de 31-7, samedi après-midi, au CEPSUM.

« On a beaucoup de joueurs blessés en ce moment, a admis l’entraîneur-chef Marco Iadeluca. On habille 48 joueurs pour les matchs et je suis très fier de la performance des gars qui ont joué aujourd’hui! On a réagi de la bonne façon et c’est payant jusqu’à maintenant. »

Dès la première séquence offensive des Bleus, le quart-arrière Jonathan Sénécal a rejoint Hassane Dosso qui s’est échappé sur 70 verges.

C’est le vétéran Dimitri Morand qui a terminé le travail avec une course de trois verges, quelques instants plus tard.

La journée de travail de Morand était loin d’être terminée à ce moment. Avant la fin de la première demie, il a rejoint Carl Chabot sur 25 verges dans la zone des buts.

Quelques instants plus tard, c’est Dosso qui a ajouté six points au tableau avec une réception dans la zone payante.

Lors des 30 premières minutes de jeu, les Carabins ont amassé un impressionnant total de 199 verges par la voie des airs.

« On a su profiter de nos chances, a mentionné Morand. On a eu de grosses ouvertures tôt dans le match. Leur défense s’est resserrée par la suite, mais le dommage était déjà fait. »

La recrue Natan Girouard-Langlois s’est quant à lui démarqué au sol en amassant 79 verges en neuf portées.

Bertrand Beaulieu a lui aussi soulevé la foule avec une course de 70 verges, dans les derniers instants du match. Ila terminé avec 102 verges en seulement cinq courses.

Une défense étanche

Fidèle à ses habitudes, la défense des Bleus n’a pratiquement rien accordé à ses adversaires.

Alors qu’il restait moins de deux minutes à la première demie, McGill s’est retrouvé à la ligne d’une verge des Carabins.

À quatre reprises les visiteurs ont tenté des courses afin d’inscrire un touché, mais la défensive n’a jamais cédé et a permis à l’attaque de reprendre le ballon.

Les Carabins renoueront avec l’action samedi prochain alors que le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke sera de passage au CEPSUM à 14 h.

Les Carabins l'emportent 18-17 à Laval; 2e défaite de suite du Rouge et Or

Universitaire samedi, 18 sept. 2021. 22:30

Carabins 18 - Rouge et Or 17 1:47

Les Carabins de l'Université de Montréal ont causé une certaine surprise en l'emportant 18-17 sur le Rouge et Or de l'Université Laval, samedi soir, au Stade Telus de Québec.

Ce revers au goût amer représente une page d'histoire pour Laval (2-2), qui subit deux défaites consécutives pour la première fois depuis une éternité, c'est-à-dire depuis la saison 1999.

C'est également la première fois en près de deux décennies, soit depuis 2002, que la formation dirigée par Glen Constantin s'incline deux fois en saison régulière.

La semaine dernière, Laval avait perdu une autre décision serrée, aux mains du Vert & Or de l'Université de Sherbrooke.

Tirant de l'arrière 18-16 en fin de match, le Rouge et Or a eu l'occasion de repasser devant, mais la tentative de placement du botteur Vincent Blanchard sur 44 verges a tout juste raté sur la droite.

Les Carabins (2-1) ont ensuite obtenu le premier essai sur une course de Bertrand Beaulieu pour anéantir tout espoir de victoire des locaux.

Les deux universités croiseront le fer une deuxième fois le 24 octobre, cette fois au CEPSUM.

 

Les Stingers comblent un retard de 22 points pour vaincre les RedBirds

Universitaires vendredi, 17 sept. 2021. 20:48

Stingers 36 - Redbirds 33 (Prolongation) 0:46

Les Stingers de Concordia ont arraché une victoire en prolongation de 36-33 sur les RedBirds de McGill.

Concordia a forcé la tenue de la prolongation en inscrivant un total de 31 points en deuxième demie, après avoir été limité à seulement deux points lors des deux premiers quarts. Les Stingers ont comblé un retard de 22 points au 4e quart seulement.

L’égalité a été créée avec 30 secondes au cadran quand le quart-arrière des Stingers Olivier Roy a trouvé Jeremy Murphy dans la zone des buts pour un touché de deux verges. Roy a ensuite complété lui-même un converti de deux points.

Roy a lancé quatre passes de touchés dans la victoire. Il a récolté 299 verges de gain en complétant 18 de ses 29 tentatives de passe.

Son opposant Dimitri Sinodinoa a lancé 25 ballons et gagné 197 grâce à 14 passes complétées.

Le botteur Andrew Stevens a donné la victoire aux Stingers grâce à un placement en prolongation.

Il s’agit d’une deuxième remontée consécutive pour les Stingers qui avaient comblé un retard de 11 points pour l’emporter contre les Carabins de l’Université de Montréal la semaine dernière.

Le Vert & Or bat enfin le Rouge et Or

Universitaires samedi, 11 sept. 2021. 17:34 Anthony Robichaud
Anthony Robichaud (Source d'image:Twitter du Vert & Or)

La 35e fois aura finalement été la bonne pour le Vert & Or.

L’équipe de football de l’Université de Sherbrooke a signé le premier gain de son histoire contre le Rouge et Or de l’Université Laval, samedi, s’imposant 23-17 devant ses partisans.

La défense du Vert & Or s’est particulièrement illustrée, réalisant trois interceptions aux dépens du quart-arrière du Rouge et Or Thomas Bolduc. Ce dernier a terminé la rencontre avec 35 passes complétées en 54 tentatives pour des gains de 366 verges. L’attaque du Rouge et Or n’a inscrit aucun touché dans cette rencontre.

Jimmy Larose-Joubert et Pier-Olivier Cadoret, sur une course de 67 verges, ont inscrit les deux touchés du Vert & Or dans cette rencontre par la voie terrestre.

Le quart-arrière du Vert & Or Anthony Robichaud a quant à lui complété 16 de ses 26 passes tentées pour des gains de 236 verges et aucune interception.

Le Vert & Or (1-2) a ainsi signé son premier gain de la saison, alors que le Rouge et Or (2-1) a encaissé son premier revers.

Le Rouge et Or a rendez-vous la semaine prochaine avec les Carabins de l’Université de Montréal, alors que le Vert & Or profitera d’une semaine de congé.

 

Lestage : « J’étais super content quand ils m’ont annoncé que je restais »

NFL jeudi, 9 sept. 2021. 17:04

P-O Lestage est satisfait de son camp d'entraînement 0:38

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Considérant son parcours, Pier-Olivier Lestage a bien raison de voir sa présence sur l’équipe d’entraînement des Seahawks de Seattle comme une victoire et non une défaite. 

Après tout, le joueur de ligne offensive de 24 ans n’a pas joué la saison dernière et il a raté les deux premières semaines du camp d’entraînement à la suite d’une opération pour une hernie sportive. 

Puisque les Seahawks n’ont pas investi un choix de repêchage sur lui, il fallait que l’organisation l’aime pour qu’elle lui confie l’un des 16 postes (3 joueurs de ligne offensive) sur l’équipe d’entraînement. 

« Ils (les dirigeants des Seahawks) m’ont dit que j’avais un très bon potentiel », a confié Lestage lors d’une disponibilité médiatique. 

Cette nouvelle est survenue après le troisième et dernier match préparatoire.

« Quand c’est la journée de congé et que tu te fais dire de venir aux installations de l’équipe et d’amener ton cahier de jeux, tu sais un peu ce qui se passe. Tu ne le sais pas exactement parce qu’ils ne te disent pas qu’ils vont te garder sur l’équipe d’entraînement. C’est sûr que c’était stressant pendant les quelques heures que je ne savais pas ce qui se passerait et j’étais super content quand ils m’ont annoncé que je restais sur l’équipe de pratique », a raconté Lestage. 

Lestage a eu l’occasion de participer aux trois parties à titre de garde à gauche et, pour avoir une meilleure idée de son audition, il faut lire sa mise en contexte. 

« Dans l’ensemble, je pense que ça s’est bien passé. J’avais été opéré donc j’ai manqué les deux premières semaines. Ensuite, à la troisième semaine, c’était le premier match. J’avais commencé à pratiquer, mais je n’avais pas eu beaucoup de répétitions, j’étais vraiment limité dans ce que je pouvais faire », a-t-il précisé pour donner le ton. 

« La première partie a vraiment été un baptême de feu, j’avais peut-être fait une pratique en épaulettes avec peu de répétitions et je m’en allais dans un match NFL. C’était un gros step, j’avais beaucoup de temps et de répétitions à rattraper », a ajouté Lestage. 

On le comprend encore mieux d’être fier de son accomplissement. 

« J’ai seulement joué au dernier quart dans chaque match, mais j’ai été en mesure de réussir de belles choses. Je suis content du résultat. Pour moi, ce n’est vraiment pas une défaite de faire l’équipe de pratique », a mentionné l’athlète de six pieds trois pouces et 312 livres. 

Lestage s’est plongé dans l’univers de la NFL en se mesurant aux Raiders, aux Broncos et aux Chargers. Sans vouloir se laisser intimider par l’ampleur du moment, il a vécu de belles émotions. 

Pier-Olivier Lestage« C’est sûr que la première game contre les Raiders, c’est un nouveau stade et c’était la première partie que des partisans pouvaient entrer. Il y a plus de monde que tu t’attends pour un match préparatoire. Après l’hymne national, j’ai eu l’un de ces petits moments. Je me suis arrêté pour me dire ‘Je suis dans la NFL, c’est cool’. Mais j’essaie de garder mon calme par rapport à ça. Je ne suis plus un fan de la NFL, c’est mon travail maintenant. Il faut que je puisse garder mon calme et ce n’est pas un problème », a témoigné Lestage. 

Un statut sur l’équipe d’entraînement s’accompagne justement d’une grande dose de travail. En plus d’être un bon coéquipier et d’aider à la préparation de la première équipe, voilà ce qu’il veut exposer à ses patrons. 

« Étudier un peu plus la game, rester pour des répétitions de plus après les entraînements et montrer que oui, je suis là, mais que je suis là pour rester. Montrer que je suis un travaillant et m’améliorer dans les facettes mentales, physiques et techniques. Tout le kit... », a énuméré celui qui veut se tailler un poste sur la formation des 53 joueurs partants la saison prochaine. 

Quand on se rappelle que Laurent Duvernay-Tardif n’avait pas été en uniforme durant sa première saison, en 2014, ça devient une belle source de motivation. 

« Pour moi, c’est une victoire de pouvoir rester ici et progresser chaque jour. Tu regardes des gars comme David (Foucault) et Laurent, ils ont eu des opportunités. On se le fait dire chaque jour qu’on aura des opportunités et qu’on doit être prêts. Tu vois que c’est possible », a réagi Lestage.  

« Les Seahawks sont une équipe qui donne de vraies occasions aux joueurs de l’équipe d’entraînement. Oui, c’est difficile un peu parfois parce que tu ne joues pas, mais tu dois te préparer comme si c’était le cas. Il faut garder le pied sur la pédale et continuer d’avancer. »

En uniforme plus tard cette saison ?

Afin d’avoir une opinion externe et plus exhaustive, on a sondé Gregg Bell, qui couvre les activités des Seahawks pour The News Tribune et il trouve que le portrait est intéressant pour Lestage à Seattle. 

« Étant donné que les Seahawks lui ont gardé une place sur l’équipe d’entraînement, ça démontre qu’ils sont encore intrigués par sa polyvalence et son potentiel », a convenu Bell.Pier-Olivier Lestage

Depuis la saison dernière, en raison de la pandémie, les équipes peuvent ajouter deux joueurs de l’équipe d’entraînement par match sans devoir retrancher un coéquipier de la formation partante de 53 joueurs. Lestage pourrait obtenir ce privilège jusqu’à deux fois cette saison et il n’aurait pas à être soumis en ballottage, en retournant sur l’équipe d’entraînement, contrairement à auparavant.

« Si Lestage peut demeurer en santé, il pourrait être en mesure de se retrouver en uniforme cette saison afin de camper un certain rôle. Les joueurs de ligne offensive qui peuvent occuper différentes positions sont utiles dans la NFL et pour cette équipe », a ajouté Bell en rappelant que les Seahawks ont déployé huit combinaisons différentes sur cette unité la saison dernière. 

Fier pour la famille des Carabins

Un peu plus haut, Lestage ne faisait pas référence à Foucault pour rien. Il devient le deuxième ancien des Carabins, après Foucault, à se tailler un poste dans la NFL. 

« C’est une très grande fierté. En étant resté à Montréal, c’était une barrière de plus. Des gars comme Foucault et moi, ça démontre que du bon football se joue un peu partout dans le monde. Je suis fier de représenter ma ville, ma province et surtout mon université », a-t-il convenu. 

Ces jours-ci, il est enchanté de découvrir les hauts standards de l’organisation des Seahawks. 

« Je n’ai pas vu ce qui se fait ailleurs, mais tu peux quand même dire que l’organisation fait partie des meilleures de la NFL. Ça part de la culture implantée par Pete Carroll », a relayé Lestage qui est emballé par cet entraîneur-chef qui détient de grandes qualités de meneur. 

Fort occupé à démontrer son arsenal, Lestage ne s’est rendu à Seattle qu’une seule fois pour jouer aux touristes. Il sait que ça viendra tout comme des discussions avec le quart-arrière vedette Russell Wilson. 

Le Rouge et Or et les Redbirds gagnent leur duel

Universitaire samedi, 4 sept. 2021. 22:18 Thomas Bolduc
Thomas Bolduc (Source d'image:Facebook du Rouge et Or)

Le Rouge et Or de l’Université Laval n’a laissé aucun doute dans son affrontement contre les Stingers de Concordia. Le match s’est soldé par un gain de 33-7 des hommes de Glen Constantin.

Thomas Bolduc a conclu la rencontre en complétant 22 de ses 33 tentatives de passe pour des gains de 267 verges et deux touchés.  

Le receveur Jordan Duprey a récolté 102 verges de gain sur cinq attrapés, en plus d’inscrire le touché sur une passe de son quart-arrière.

Le secondeur Samuel Gagné a brillé dans la victoire avec un retour d’échappé et une interception retournée sur 60 verges. Il s’agissait de son premier départ avec le Rouge et Or.

Gain des Redbirds sur le Vert et Or

Les Redbirds de McGill ont signé leur première victoire de la saison par un pointage de 21 à 18, samedi après-midi, au Stade Percival-Molson.

ContentId(3.1393900):Vert & Or 18 - Redbirds 21
bellmedia_rds.AxisVideo

Le quart-arrière de McGill Dimitrios Sinodinos a complété 15 de ses 24 tentatives de passé pour 196 verges. 101 de ses verges ont été gagné par le receveur Mathieu Soucy, qui a également inscrit un touché dans la victoire.

Son opposant Anthony Robichaud a tenté 39 passes, il en a complété 27 pour des gains de 286 verges.

Après cette défaite, le Vert et Or devra retrouver rapidement sa touche, car il se prépare à accueillir le Rouge et Or, la semaine prochaine.

Le Rouge et Or vient à bout de Redbirds coriaces

Universitaires dimanche, 29 août 2021. 16:13 Thomas Bolduc
Thomas Bolduc (Source d'image:Facebook du Rouge et Or)

À son premier match de la saison de football universitaire, le Rouge et Or de l’Université Laval ne l’a pas eu facile face aux Redbirds de l’Université McGill avant de finalement s’imposer par la marque de 17-11, dimanche après-midi.

 

Au terme de la première demie, la troupe de Glen Constantin a même retraité au vestiaire en tirant de l’arrière 4-3. Deux touchés inscrits au troisième quart ont toutefois permis au Rouge et Or de prendre les commandes du match pour de bon.

 

Le quart-arrière du Rouge et Or Thomas Bolduc a complété 25 de ses 37 passes tentées pour des gains de 214 verges et un touché. Le porteur de ballon Luca Perrier a amassé 105 verges de gains et marqué un touché en 8 courses. Le receveur Kevin Mital a quant à lui inscrit l’autre touché de Laval, captant 6 passes pour des avancées de 62 verges.

 

Du côté des Redbirds, le quart-arrière Dimitrios Sinodinos a complété 22 de ses 32 passes tentées pour des gains de 309 verges et une interception. Il a marqué le seul touché des siens sur une course de deux verges.

 

Le Rouge et Or jouera son prochain match samedi contre les Stingers de Concordia.

Les Carabins gagnent le match inaugural de la saison après avoir été retardé par un cas de COVID-19

Universitaires samedi, 28 août 2021. 09:18

Carabins 26 - Vert et Or 9 1:19

Après avoir craint l'annulation de leur match d'ouverture à la suite d'un cas positif à la COVID-19 au sein de l'équipe, les Carabins de l'Université de Montréal ont signé une victoire de 26-9 contre le Vert et Or de l'Université de Sherbrooke, samedi après-midi, à Sherbrooke.

Le quart Jonathan Senécal a lancé deux passes de touché, une de 12 verges à Mikael Arseneau au premier quart et l'autre de 36 verges, à Carl Chabot vers la fin du quatrième quart.

Senécal, un quart recrue, a complété 25 de ses 35 passes pour des gains de 342 verges.

Le botteur de précision Benjamin Lies a ajouté quatre placements (37, 34, 40 et 34 verges) et deux transformations.

Anthony Robichaud a marqué le seul touché du Vert et Or au terme d'une course de 11 verges, au quatrième quart. Les deux autres points ont été le résultat d'un touché de sûreté, au premier quart.

« C'est vraiment incroyable avec tout ce qu'on a vécu dans les 24 dernières heures, de rester concentrés et d'offrir un performance comme celle-là. Les joueurs voulaient jouer à tout prix », a déclaré l'entraîneur-chef Marco Iadeluca, pour qui il s'agissait d'un premier match à la barre de l'équipe.

Le début de la rencontre a été repoussé de deux heures, à 16h, afin de permettre aux Carabins de se rendre à Sherbrooke et de se préparer pour la rencontre. Ce changement d'heure a également permis aux Carabins de faire passer des tests de dépistage à "une quinzaine de joueurs" ayant eu des contacts modérés avec le joueur infecté cette semaine.

L'équipe a finalement indiqué samedi midi que ces résultats avaient touts été négatifs et qu'elle avait pu prendre la route à 11 h 30.

Malgré tout, ces joueurs ont dû jouer avec une visière complète et mettre un masque de procédure à leur retour au banc.

« Pour la santé physique et mentale de nos étudiants-athlètes, ce retour à la compétition est une victoire en soi », a mentionné la directrice générale du CEPSUM et des Carabins, Manon Simard, dans un communiqué.

Symptômes mercredi

Samedi matin, les Carabins avaient annoncé qu'un joueur doublement vacciné avait subi un contrôle positif cette semaine. Le joueur a ressenti des symptômes de la COVID-19 mercredi, a été placé en isolement, puis a subi un test de dépistage jeudi. L'équipe a indiqué avoir appris le résultat positif vendredi.

Les Carabins avaient précisé que le match aurait été annulé si les résultats des tests de la quinzaine de joueurs – eux aussi doublement vaccinés – avaient été positifs ou si la Santé publique avait exigé le port d'un masque de procédure sous le casque.

« Malgré tous les ajustements à apporter, cette situation démontre l'importance de la double vaccination, qui nous permet de continuer à faire du sport de compétition », a insisté Simard.

Si le match avait été annulé, il n'aurait pas compté au classement, comme prévu dans les règlements de la ligue en lien avec la pandémie de la COVID-19.

La saison 2020 de football universitaire québécois a été annulée en raison de la pandémie de COVID-19.

Le Rouge et Or aura-t-il besoin d'ajustements?

Universitaires mardi, 24 août 2021. 15:15

Laval peaufine sa préparation 2:12

Comme tout le monde, le Rouge et Or de l'Université Laval a fait face à son lot de défis pendant la pandémie.

Plusieurs nouveaux joueurs fouleront le terrain dimanche, pour le premier match de la saison. Par conséquent, l'équipe aura peut-être besoin de quelques semaines d'ajustement avant d'atteindre son plein potentiel.

Durant cette longue pause de 21 mois imposée par la pandémie, les entraîneurs ont dû faire preuve d'imagination pour garder l'intérêt et la forme des joueurs à leurs maximums.

« Il y a eu beaucoup de périodes à distance, où il fallait donner du contenu d'entraînement que les joueurs devaient faire à la maison ou dans des parcs près de chez eux, a expliqué le préparateur physique Guillaume Rioux à notre collègue Pierre Vézina. Ça a demandé énormément de créativité et les joueurs se sont impliqués beaucoup aussi. Ils ont été pour la majorité très engagés. On avait des rencontres avec les vétérans pour prendre leurs idées, leur demander ce qu'ils avaient envie de faire dans le contexte. Ça a été un gros travail d'équipe. »

Après deux semaines de camp d'entraînement, le Rouge et Or a tenu dimanche un match intra-équipe, pour permettre aux joueurs d'augmenter le niveau d'intensité. Une étape importante pour une équipe qui a accueilli plusieurs nouveaux visages dans sa formation.

« Je pense que 50 pour cent sont des nouveaux joueurs qui n'ont jamais joué pour nous, a estimé l’entraîneur-chef Glen Constantin. Nos vétérans ont joué un an seulement, ils en sont à leur troisième année déjà. On a une équipe un peu plus jeune mais talentueuse. Ça va prendre un peu de temps pour se roder et les mettre à notre main comme on est habitués. Les choses vont bien je suis content. »

Dans l'ensemble, l'unité offensive de Laval est celle qui a subi le moins de changements depuis 2019. Mais la ligne offensive, elle, doit quand même composer avec quelques nouveaux joueurs, qui devront créer rapidement le synchronisme recherché.

« Sur la ligne à l'attaque on remplace trois joueurs partants, a indiqué le coordonnateur à l’attaque Justin Éthier. On dit tout le temps que c'est le noyau de l'attaque, tout va partir de là donc ça va être intéressant de voir les jeunes performer à cette position. Encore une fois c'est sûr qu'on a plus de stabilité à la position de quart-arrière par rapport à 2019, donc on a un bon point de départ mais il y a encore beaucoup de travail devant nous. »

Le premier match du Rouge et Or sera joué à Québec dimanche prochain contre McGill, avec deux souhaits : que la saison se déroule normalement malgré la situation sanitaire et que l'équipe se retrouve sur ce même terrain le 4 décembre, pour la finale de la coupe Vanier.

Carabins et Vert & Or lanceront enfin la saison du football universitaire du RSEQ samedi

Universitaire lundi, 23 août 2021. 17:18

Le Vert & Or présente un visage différent 2:05

La saison de football universitaire prendra son envol samedi, avec un affrontement entre les Carabins de l'Université de Montréal et le Vert & Or de Sherbrooke.

La formation sherbrookoise présentera un visage complètement différent qu'en 2019.

Il en a coulé de l'eau sous les ponts depuis que le Vert & Or a raté les éliminatoires dans le Réseau du sport étudiant du Québec. Quelque 20 mois et une pandémie plus tard, on croit maintenant avoir ce qu'il faut en Estrie pour que la formation de l'Université de Sherbrooke redevienne l'une des puissances de la province.

« On travaille excessivement fort avec le groupe d'entraîneurs à temps plein ici chaque jour pour amener une équipe compétitive sur le terrain, souligne l'entraîneur-chef Mathieu Lecompte. Tout le monde au pays a dû faire face à cette situation avec la pandémie et je suis vraiment content de voir comment nous on s'est préparés de notre côté. »

À l'attaque, Anthony Robichaud devrait logiquement être aux commandes, lui qui avait fait bonne impression à ses débuts avec l'équipe en 2019.

« J'ai tellement travaillé fort depuis deux ans maintenant dans le noir où personne ne me voit, pas de spotlight. Je veux vraiment prouver quelque chose cette année », prévient l'athlète de deuxième année.

Le jeune quart-arrière sherbrookois a la chance de bénéficier des conseils avisés du père de coordonnateur offensif Justin Chapdelaine, un certain Jacques…

« Franchement, je ne suis pas ici pour inculquer une philosophie. Elle est déjà présente et elle est très belle, lance d'entrée de jeu celui qui a jadis dirigé le Rouge et Or de l'Université Laval et occupé plusieurs postes dans la LCF avec les Argonautes de Toronto, les Stampeders de Calgary, les Elks d'Edmonton, les Lions de la Colombie-Britannique  et les Alouettes de Montréal.

« Je dirais même que je suis ici pour apprendre, enchaîne-t-il. Mon fils a travaillé avec moi durant plusieurs années, mais maintenant, c'est son système, ce sont ses paramètres éducatifs. Si je peux voir quelque chose qui se passe sur le terrain ou une situation où moi-même j'ai eu des difficultés dans le passé, j'aimerais en faire bénéficier l'équipe. »

De l'autre côté du terrain, l'unité défensive sherbrookoise pourra compter sur l'ajout du vétéran secondeur Jean-Philippe Hudon, un ancien de l'Université McGill, qui a choisi de venir en Estrie poursuivre des études en physiothérapie.

« Le fait que je sois capitaine démontre bien que l'équipe, autant les joueurs que les entraîneurs, ont fait du bon travail pour m'accueillir et s'assurer que je sois confortable et bien intégré au groupe, soutien l'athlète originaire de Lévis. Je pense que je vais apporter de l'expérience et je vais essayer d'aider les jeunes. On en a beaucoup, soit une soixantaine de recrues. »

Comme chaque année, tous les espoirs sont permis parmi les formations universitaires québécoises. Après autant de mouvement de part et d'autre dans la province et une longue d'attente, on verra bientôt de quel bois se chauffe le Vert & Or.

« Petite éclosion » chez le Vert & Or

Le Vert & Or a par ailleurs annoncé qu'il a obtenu le feu vert des autorités pour la reprise des activités d’entraînement collectif pour la grande majorité des membres de l’équipe de football à la suite de l'annonce d'un cas positif de COVID-19. Les résultats des tests ont conclu à une petite éclosion (moins de cinq cas).

L'équipe peut donc poursuivre ses activités cette semaine en prévision du match d’ouverture de samedi face aux Carabins.

 

 

 

Le Rouge et Or pourra accueillir 6500 spectateurs

Universitaires lundi, 23 août 2021. 15:48 Glen Constantin
Glen Constantin (Source d'image:Rouge et Or de l'Université Laval)

QUÉBEC - Un nombre maximal de 6500 partisans pourront assister au premier match de la saison du Rouge et Or dimanche au Stade TELUS, contre McGill.

C'est ce qu'a annoncé l'équipe de l'Université Laval, lundi.

Les spectateurs devront prendre place à leur siège assigné et éviter de circuler pendant l'événement.

Le port du masque sera requis lors des déplacements, mais les amateurs pourront le retirer une fois rendus à leur siège.

Le personnel et les bénévoles présents au match porteront le masque en tout temps.

Le club ajoute que les informations concernant les prochains matches à Québec seront dévoilées plus tard, selon l'évolution de la situation de la COVID-19 et des mesures sanitaires.

Après le match de dimanche, la prochaine rencontre à domicile du Rouge et Or se tiendra le 18 septembre, face à l'Université de Montréal.

Nick Saban à la barre du Crimson Tide de l'Université de l'Alabama jusqu'en 2028

NCAA lundi, 7 juin 2021. 13:11 Nick Saban
Nick Saban (Source d'image:Getty)

Nick Saban, qui a mené le Crimson Tide de l’Université de l’Alabama à six championnats nationaux, a été récompensé avec une prolongation de contrat qui le lie à l’institution jusqu’en 2028.

Saban devait empocher 8,425 millions $ US la saison prochaine, et sa nouvelle entente comprend une augmentation de salaire ainsi que divers bonis qui lui permettront d’empocher environ 10 M$ annuellement, selon ESPN.

Saban, qui dirigera le Crimson Tide pour une 15e saison, a remporté 3 de ses 6 derniers championnats nationaux. Il avait également mené les Tigers de l’Université d’État de la Louisiane au titre en 2003. Il présente un dossier de 170-23 à la barre du Crimson Tide.

Par voie de communiqué, l’homme âgé de 69 ans a dit que lui et sa femme, Terry, « sont heureux de signer une autre prolongation de contrat qui leur permettra de demeurer à Tuscaloosa jusqu’à la fin de leur carrière ».

St-Juste pense déjà à redonner aux jeunes du Québec

NFL vendredi, 16 avr. 2021. 07:15

Repêchage de la NFL : trois Québécois attirent l'attention 57:56

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Le repêchage de la NFL approche à grands pas et la cuvée s’annonce excellente pour le Canada et le Québec. À un tel point que Benjamin St-Juste pourrait devenir le deuxième Québécois sélectionné le plus haut derrière Tshimanga Biakabutuka. 

En prévision de cet événement, la balado Le sac du quart a pu s’entretenir avec trois représentants du Québec qui attirent l’attention des recruteurs américains. St-Juste (Minnesota) est la tête d’affiche de ce trio qui est complété par Bruno Labelle (Cincinnati) et Pier-Olivier Lestage (Montréal). (NDLR: Un article, publié samedi, se consacrera à Labelle et Lestage.) 

Grâce à un Pro Day fort réussi pour sa charpente (six pieds trois pouces et 205 livres), St-Juste a fait grimper sa valeur en flèche en vue du repêchage. Alors que les rapports évoquaient plus souvent une sélection en quatrième ou cinquième ronde, le scénario de la troisième devient de plus en plus plausible. 

Benjamin St-JusteMais ce n’est pas tout, Mel Kiper fils, une sommité du réseau ESPN, a osé le classer dès la fin de la deuxième ronde (au 61e échelon avec les Bills de Buffalo) dans son repêchage simulé. 

« Avec tout le travail investi, c’est sûr que ça fait du bien de voir que des gens comme Mel Kiper me classent aussi haut. Mais je ne porte pas trop attention au classement. Après le repêchage, tu dois aller te battre pour un poste de partant. Je suis avant tout honoré d’être dans ce repêchage pour représenter Montréal et les Québécois. Il n’y a pas beaucoup de joueurs du Québec qui ont eu la chance d’être repêchés », a réagi St-Juste qui impressionne déjà pour sa maturité. 

Biakabutuka, qui a été choisi dès la première ronde par les Panthers de la Caroline en 1996, peut dormir en paix. Mais il pourrait devancer Tommy Kane qui a été repêché en troisième ronde, en 1988, par Seattle. 

Malgré son talent, St-Juste a eu besoin de temps pour réaliser son potentiel. En fait, il doit encore remercier ses parents, et surtout sa mère, de l’avoir incité à pousser davantage. Ce n’est qu’à sa saison recrue à l’Université du Michigan que la NFL est devenue accessible à ses yeux. 

« Quand j’étais jeune, il n’y avait pas beaucoup de joueurs québécois ou canadiens dans la NFL. C’est vraiment une question de représentation, d’avoir des idoles comme Laurent Duvernay-Tardif. C’était un rêve très lointain quand je grandissais. Mais avec moi et tous les autres dans le repêchage, la génération plus jeune peut se dire ‘J’aimerais être comme Benjamin, Bruno ou Laurent’. J’aimerais jouer un rôle dans ce sens pour donner plus d’espoir et de ressources aux jeunes », a décrit le demi de coin au physique attirant pour la NFL. 

Jusqu’ici, le Canada a surtout eu la tradition de produire des joueurs de ligne offensive et défensive, des ailiers rapprochés, des spécialistes des longues remises et des botteurs. Mais un demi de coin partant, ce serait un immense pas dans la bonne direction et ça le rend fier. Benjamin St-Juste

« Oui, c’est sûr, c’est très rare. Personnellement, après le quart-arrière, je trouve que c’est l’une des positions les plus difficiles à jouer. Ça exige beaucoup de technique de couvrir un receveur quand tu ne sais pas où il ira. De faire ce chemin et l’ouvrir aux jeunes, ça me tient grandement à cœur », a confié St-Juste. 

Ce ne sont pas que de belles paroles. Au contraire, St-Juste s’est impliqué dans une multitude de causes nobles incluant les inégalités raciales et la brutalité policière. Il était d’ailleurs dans l’épicentre de la crise au Minnesota avec le décès de George Floyd et le plus récent de Daunte Wright.   

« C’est très difficile, en tant que personne de couleur, de voir qu’aucun progrès ne se fait. On a essayé tous les moyens de verbaliser cette tristesse. Il faut continuer à éduquer et mettre l’accent sur les choses positives pour créer un changement », a exprimé St-Juste qui admire Colin Kaepernick pour avoir éveillé les esprits. 

Détenteur d’une maîtrise en gestion sportive et d’un baccalauréat en sociologie, St-Juste aura une multitude d’options après sa carrière de joueur comme un poste de marketing dans une grande organisation sportive, un promoteur, un agent, un gestionnaire sportif.  

Mais il n’attendra pas cinq, dix ou quinze ans avant de lancer des projets inspirants. 

« J’aimerais ouvrir un endroit comme un centre d’entraînement pour les jeunes à Montréal afin de leur donner plus de ressources pour leur parcours. En ce moment, je planifie d’organiser un camp à Montréal, sûrement au stade des Alouettes. Quand j’étais jeune, il n’y avait pas beaucoup de camps au Québec pour exposer notre talent contrairement à ce que l’on voit aux États-Unis. Je voudrais inviter des amis repêchés ou qui sont déjà dans la NFL pour que les jeunes puissent les voir question de leur donner de l’espoir et de la motivation », a conclu St-Juste qui a eu le privilège de s’entraîner à la Mamba Sports Academy, un projet fondé par Kobe Bryant, avant son décès. 

Coups à la tête : faudra-t-il revoir les calendriers de football?

Universitaire samedi, 27 mars 2021. 10:17 Philippe Lemieux-Cardinal et Ethan Makonzo
Philippe Lemieux-Cardinal et Ethan Makonzo. (Source d'image:James Hajjar)

MONTRÉAL - Jouer un match de football par semaine est-il trop pour le cerveau? Les résultats préliminaires d'une étude québécoise tendent à démontrer que oui, mais le monde du football universitaire serait-il prêt à changer ses pratiques pour limiter les risques? Tour d'horizon sur le sujet.

À l'automne 2019, le neuropsychologue et professeur à l'Université de Montréal Louis De Beaumont et son équipe ont lancé leur projet de recherche Tête première, dont le but était de vérifier, d'une semaine à l'autre, les effets des matchs de football sur le cerveau des athlètes universitaires.

Les chercheurs ont suivi pendant plusieurs matchs 38 joueurs de football des universités Concordia et McGill, ainsi que de l'Université de Montréal.

Après avoir analysé les données recueillies, le Dr De Beaumont a remarqué, sans grande surprise, que le cerveau d'un athlète subit des dommages lors d'un match de football, en raison des nombreux chocs à la tête encaissés.

Et selon ce qu'a observé le chercheur, le cerveau des joueurs n'aurait pas le temps de récupérer avant le match suivant dans plusieurs cas, ce qui lui fait remettre en question la pertinence de jouer un match par semaine, comme c'est le cas présentement au football universitaire québécois et dans la majorité des ligues nord-américaines.

« C'est très arbitraire la raison pour laquelle on joue un match par semaine au football. C'est vraiment une question de tradition, souligne le Dr De Beaumont.

« On ne s'est jamais demandé si c'était bon pour l'athlète de bâtir le calendrier ainsi. On sait qu'une saison de football est dommageable pour le cerveau, mais on n'a jamais regardé ce qui se passe d'une semaine à l'autre. Je crois que la réponse se trouve là. »

Le projet de recherche du Dr De Beaumont n'en est qu'à sa première année. Il a été interrompu en 2020 par la pandémie de COVID-19, mais le chercheur espère recueillir des données pendant quatre autres saisons pour confirmer les tendances qu'il a observées.

Déjà, il pointe du doigt la manière dont le calendrier est organisé.

« Ce qu'on observe actuellement, c'est que le cerveau n'a que très peu de temps pour récupérer, parce que dès le lendemain ou le surlendemain d'un match, le joueur va recommencer à s'entraîner pour se préparer au match suivant. Peut-être qu'avoir seulement quelques jours de plus de repos avant de reprendre l'entraînement pourrait faire une grande différence », selon le neuropsychologue.

Lorsque l'étude sera complétée, le Dr De Beaumont pourra offrir des recommandations aux fédérations sportives pour les aider à rendre le sport plus sécuritaire, et la balle, ou le ballon, sera dans leur camp pour les appliquer ou non.

Des joueurs ouverts à l'idée

Évidemment, il faudra attendre le rapport complet du chercheur et de son équipe pour tirer des conclusions définitives. La Presse Canadienne a néanmoins abordé le sujet avec plusieurs joueurs qui ont participé à l'étude pour connaître leur avis sur ces résultats préliminaires.

Si les trois athlètes rencontrés ont mentionné être ouverts à l'idée d'échelonner davantage les matchs dans le temps, certains y voient tout de même des inconvénients.

« On développe notre forme physique en jouant des matchs, donc s'il y avait une trop longue pause entre les parties, cela pourrait avoir un impact négatif sur la performance », note le joueur de ligne défensive des Carabins de l'Université de Montréal, Philippe Lemieux-Cardinal.

Il faudrait donc trouver « un juste milieu », selon lui.

Actuellement, chacune des cinq équipes de football du circuit universitaire québécois dispute huit matchs sur une période de neuf semaines, en plus des rencontres éliminatoires, entre la fin août et la mi-novembre.

Jean-Philippe Hudon, du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke, abonde dans le même sens.

« Ça pourrait être plus (que sept jours entre les matchs), mais moi je n'ai jamais senti le besoin d'avoir plus qu'une semaine pour récupérer physiquement », souligne celui qui portait les couleurs de l'Université McGill lorsqu'il a participé au projet.

Mais pour le maraudeur des Redbirds de McGill, Alexandre Paré, la question ne se pose pas.

« Si le Dr De Beaumont voit qu'une semaine, ce n'est pas suffisant, je ne vois pas pourquoi on n'ajusterait pas les calendriers scolaires.

« Les commotions cérébrales ont longtemps été un sujet tabou au football, mais c'est important d'être conscient des risques que notre sport peut avoir sur notre santé », affirme l'étudiant en kinésiologie.

Difficile à appliquer

Dans la pratique, espacer davantage les matchs de football pourrait être difficile à appliquer, fait remarquer le président-directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), Gustave Roel.

Selon lui, il serait difficile d'augmenter l'écart à 10 jours entre les matchs, puisque cela impliquerait des parties en milieu de semaine pour les étudiants-athlètes. De plus, il ne serait « pas envisageable » pour le RSEQ de doubler la durée du calendrier pour laisser deux semaines entre les rencontres.

« Si l'étude arrivait à une conclusion forte, il faudrait qu'il y ait une entente entre les universités et que les autres fédérations, comme le U Sports, s'adaptent à leur tour », affirme Roel, qui rappelle que le RSEQ respecte actuellement toutes les normes en place.

En ce moment, l'horaire de la saison est planifié en fonction du calendrier scolaire des universités, qui débute à la fin du mois d'août.

L'entraîneur-chef du Vert et Or de l'Université de Sherbrooke, Mathieu Lecompte, confirme qu'entreprendre plus tôt la saison de football universitaire viendrait avec son lot de défis.

« Étaler davantage le calendrier pendant l'été demanderait un remaniement complet du fonctionnement de notre sport, et ce serait plus difficile à faire accepter dans le reste du Canada, qui tient beaucoup à une saison qui débute en septembre », selon lui.

« Mais, si ça devient un enjeu de sécurité pour nos étudiants-athlètes, il n'y a rien qui empêche le Québec de faire figure de pionnier. »

L'entraîneur serait prêt à appuyer une telle refonte, mais il serait impératif pour lui que le nombre de matchs ne soit pas revu à la baisse.

Lecompte rappelle cependant qu'il faudra des données scientifiques solides pour convaincre le monde du sport de revoir ses façons de faire, un point de vue partagé par le coordonnateur médical du Rouge et Or de l'Université Laval, Raphaël Morin.

« C'est une belle piste qui est ouverte, et selon les résultats (du Dr De Beaumont), on pourra se pencher sur la question pour adapter le sport. Au final, c'est la sécurité des athlètes qui compte », souligne le physiothérapeute.

L'équipe du Dr De Beaumont déposera une demande de financement d'environ un million $ auprès de l'Institut canadien de recherche en santé pour assurer la suite du projet, qui doit reprendre dès l'automne 2021.

Le neuropsychologue n'exclut pas d'étendre ses recherches à d'autres sports et à d'autres groupes d'âge une fois la portion sur le football universitaire complétée.

Il n'y aura pas de tournoi de football universitaire canadien en mai

Universitaire mercredi, 17 mars 2021. 15:12 Glen Constantin
Glen Constantin (Source d'image:Marc-Antoine Hallé)

QUÉBEC -  Un tournoi de football universitaire canadien qui devait avoir lieu du 6 au 16 mai sur le terrain du Rouge et Or de l'Université Laval, à Québec, a été annulé.

Les dirigeants du comité organisateur en ont fait l'annonce par voie de communiqué, mercredi.

Les responsables des Carabins de l'Université de Montréal, les Dinos de l'Université de Calgary, les Huskies de l'Université de la Saskatchewan, les Marauders de l'Université McMaster et les Mustangs de l'Université Western avaient tous accepté l'invitation de l'entraîneur-chef du Rouge et Or, Glen Constantin, de participer à ce tournoi de neuf matchs.

L'événement aurait accueilli environ 450 joueurs qui, du coup, auraient enfin pu disputer des matchs après l'annulation complète de la saison de football universitaire canadien, l'automne dernier, en raison de la pandémie du coronavirus.

Toutefois, selon le comité organisateur, l'évolution moins rapide qu'anticipée, au mois d'octobre dernier, d'un retour à la normalité permettant de tenir une telle compétition ainsi que la complexité de réunir plus de 450 étudiants-athlètes de quatre provinces, même dans un environnement bulle, l'ont obligé à annoncer l'annulation de l'événement.

Selon Jacques Tanguay, président du conseil d'administration du Rouge et Or, le tournoi ne pouvait pas être déplacé à une autre date à cause des obligations des athlètes-étudiants.

Le projet reprenait celui mis de l'avant au niveau de la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Le hic, c'était le nombre d'athlètes qui allaient être rassemblés et c'est ce qui a incité la Santé publique du Québec à dire non au projet.

« La raison pourquoi on l'annule aujourd'hui, c'est parce que la réponse est claire. Au mois de mai, le 6 mai, vous ne serez pas en position de faire une activité aussi importante. C'est la réponse qu'on a reçue et elle était correcte. Ils ont travaillé fort à trouver toutes sortes de solutions et il n'y en a pas eu», a précisé M. Tanguay, en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

« Ça fait partie de ce qu'on vit à l'heure actuelle et on ne cherche pas à blâmer qui que ce soit. Tout le monde a fait l'effort nécessaire », a-t-il ajouté.

Malgré l'annulation de l'événement, Jacques Tanguay tâchait de soutirer des éléments positifs de cette aventure, une initiative lancée par Glen Constantin en octobre dernier.

« Ç'a m'a démontré comment nos 'coachs' travaillent fort pour trouver un moyen d'animer nos athlètes, de les encourager et de garder le moral », a-t-il fait remarquer.

« Ç'a m'a permis de voir l'implication et l'attachement de mes anciens joueurs du Rouge et Or, a ajouté M. Tanguay. Ce sont tous mes anciens qui faisaient partie du comité organisateur, à tous les niveaux. (...) Ça m'a laissé entrevoir qu'il y a un avenir extraordinaire avec mes anciens en ce qui a trait à l'implication pour le club. »

Si les conditions le permettent, M. Tanguay souhaite pouvoir tenir un tel tournoi, un jour.

« On le faisait à titre de première activité après un an d'arrêt du football universitaire canadien. On sait que ça peut se faire, on sait que ça peut se reproduire. »

Les plans A, B et C de Pier-Olivier Lestage

NFL lundi, 22 févr. 2021. 16:07

Pier-Olivier Lestage vise toujours la NFL 29:41

Mikael Filion

Pier-Olivier Lestage ne déroge pas de son plan A. La COVID-19 a peut-être empêché le joueur de ligne offensive des Carabins de l’Université de Montréal d’enfiler ses épaulettes pendant près d’un an et demi, il vise néanmoins toujours la NFL la saison prochaine.

 

Autrement, il y aura toujours la Ligue canadienne de football (LCF), peut-être même les Alouettes de Montréal, ou encore un retour chez les Bleus.

 

« Je n’ai vraiment aucune porte de fermée, c’est le côté positif, a relativisé le colosse de 6 pi 3 po et 295 lb, lundi en visioconférence. Peu importe ce qui arrive, j’ai une place pour jouer au football l’automne prochain ou l’automne d’après s’il n’y a pas de saison. »

 

Dans l’espoir de séduire un club de la NFL en vue du prochain repêchage et de s’offrir une fraction de la visibilité dont il a été privé dans la dernière année, Lestage a récemment séjourné aux États-Unis, où il a pu s’entraîner sous la supervision de Paul Alexander, un gourou de la ligne offensive ayant fait sa marque pendant près de 25 ans avec les Bengals de Cincinnati.

 

Alexander, rencontré quelques mois plus tôt entre les murs du CEPSUM à Montréal, ne s’est pas fait prier pour chanter les louanges de Lestage sur son compte Twitter, affirmant même qu’il allait être le prochain joueur de ligne offensive canadien à percer dans la NFL.

« C’est sûr que quand il dit quelque chose, il est écouté. Il y a beaucoup de gens qui suivent son compte Twitter, alors c’est sûr que c’est vraiment bon pour la visibilité. Il parle aussi à certains recruteurs à mon sujet. Quand je suis allé faire mon Pro Day avec lui, il a envoyé la vidéo à certains recruteurs qui voulaient le voir. [...] Avoir Paul Alexander dans mon coin, ça peut juste être positif. »

 

Lestage a de plus profité de sa visite chez nos voisins du Sud pour participer au Tropical All Star Bowl à la mi-janvier, un match d’étoiles réunissant majoritairement des joueurs américains rêvant comme lui d’une place dans le circuit Goodell.

 

« J’ai été chanceux, parce que j’ai pu mettre des épaulettes en Floride pendant 2 ou 3 jours. Mais c’est sûr que ce n’est pas assez pour rattraper l’année et demie que j’ai manquée à cause du COVID », a concédé Lestage, qui pense être parvenu tout de même à capter l’attention d’éclaireurs de la NFL après une première journée ardue.

 

« Quand je suis allé au Tropical Bowl, ça faisait peut-être 1 ou 2 semaines que les pratiques étaient finies pour [les joueurs américains] et qu’ils avaient participé à des Bowls. Deux semaines de rouille contrairement à un an et demi pour moi, c’est sur que c’est différent. Je pense que les recruteurs en ont tenu compte, tout comme le fait que je suis un joueur canadien qui avait un ajustement à faire en ce qui a trait aux règles. »

 

Afin d’améliorer ses chances, Lestage a par ailleurs poursuivi sa transition vers le centre de la ligne offensive après avoir évolué au poste de garde chez les Carabins.

 

« En apprenant la position de centre, je mets toutes les chances de mon côté. Je dirais même qu’on me voit plus comme centre que comme garde maintenant du côté de la NFL », a expliqué celui qui à 6 pi 3 po est trop petit pour jouer à la position de garde.

 

Les Alouettes, l’autre rêve

 

De retour au Québec, où il achèvera sa quarantaine de 14 jours jeudi, Lestage attend maintenant les coups de fil d’équipes de la NFL et de la LCF désireuses de le convoquer en entrevue.

 

Classé 10e meilleur espoir par la centrale de recrutement de la LCF en prévision du repêchage qui devrait avoir lieu ce printemps, Lestage est le joueur le mieux classé parmi tous ceux issus des rangs universitaires canadiens. Lestage n’a cependant discuté qu’avec une seule formation de la LCF jusqu’ici, les Blue Bombers de Winnipeg, lors du College Gridiron Showcase au Texas, un autre événement auquel il a pris part durant son récent voyage aux États-Unis.

 

« Il y a une opportunité pour moi dans la NFL, alors je vais évidemment tenter de saisir ma chance. Si je ne parviens pas à percer, je serai très heureux de jouer dans la LCF parce qu’en grandissant, je regardais souvent du football à la télévision et c’était toujours de la LCF. »

 

Lestage l’admet, il a toutefois un penchant naturel pour les Alouettes de Montréal et le directeur général Danny Maciocia, qui a récemment greffé à sa formation plusieurs de ses anciens protégés des Carabins.

 

« Danny Maciocia a été mon coach ces trois dernières années. Je pense qu’il fait du bon travail à mettre sous contrat des gars du Québec alors qu’il tente de bâtir quelque chose chez les Alouettes. Ça signifierait beaucoup pour moi de pouvoir jouer ici, rester près de ma famille et rester près d’où je viens », a confié celui qui a encore au moins une année d’admissibilité dans les rangs universitaires canadiens.

 

Peu importe quel uniforme reposera sur ses épaulettes la saison prochaine, Lestage jure que la dernière année n’a pas retardé son développement.

 

« Ce fut une année triste pour tous les joueurs de football au Canada, je ne dirai pas le contraire. Mais je ne me plains pas. J’aurais évidemment aimé jouer au football, mais je ne pense pas que je serai en retard l’an prochain, que je joue avec les Carabins, dans la LCF ou la NFL. Je serai correct. »

Le Crimson Tide d'Alabama a été sacré champion NCAA en battant Ohio State 52-24

NCAA lundi, 11 janv. 2021. 23:48

Ohio State 24 - Alabama 52 2:27

Le Crimson Tide d'Alabama a été sacré champion de football NCAA en battant Ohio State 52-24 lundi soir, au Hard Rock Stadium, domicile des Dolphins de Miami dans la NFL

 

L’Université de l’Alabama (12-0), qui était classée no 1, remporte ainsi un 7e titre national avec Nick Saban comme entraîneur-chef et un 18e dans son histoire.

 

Saban devance le légendaire Paul Bryant, qui a raflé six trophées en 25 ans aux commandes du Crimson Tide de 1958 à 1982.

 

L’attaque du Crimson Tide compte dans ses rangs le dernier récipiendaire du Trophée Heisman, le receveur DeVonta Smith, et deux joueurs (le quart-arrière Mac Jones et le porteur de ballon Najee Harris) qui ont terminé dans le top-5 du scrutin récompensant le meilleur joueur universitaire au pays.

 

Ils ont justement fait honneur à leur réputation en grande finale.

 

Triplé en 1re demie pour DeVonta Smith

Smith a été spectaculaire et il n’a pourtant pas même attrapé une seule passe en deuxième demie. Il s’est blessé à une main tôt au troisième quart après avoir été plaqué solidement et a malgré tout terminé la soirée avec 215 verges et trois touchés.

 

Le quart-arrière Mac Jones a pour sa part maintenu la cadence, cumulant 464 verges et cinq passes de touchés. Jones a d’ailleurs établi un record pour le plus de passes de touché dans un match de championnat.

 

Le porteur de ballon Najee Harris a lui atteint deux fois la zone des buts par la course et a ajouté un autre majeur pour accentuer la domination des siens.

 

Les Crimson Tide est couronné après être pourtant passés bien près de ne pas jouer cette année en raison de la pandémie de COVID-19. Le Big Ten, la ligue dans laquelle ils évoluent, avait annoncé l’annulation de sa saison en août dernier avant de revenir sur sa décision. Ohio State (7-0), classé no 3, a ainsi pu jouer six matchs avant d’accéder aux éliminatoires.

 

Les Buckeyes, classés no 3, tentaient de remporter leur premier championnat depuis 2014.

Le receveur de passes d'Alabama DeVonta Smith remporte le trophée Heisman

NCAA mardi, 5 janv. 2021. 20:20 DeVonta Smith
DeVonta Smith (Source d'image:PC)

Après près de trois décennies, un receveur de passes a décroché le trophée Heisman mardi, alors que DeVonta Smith, du Crimson Tide de l'Université Alabama, a remporté le prestigieux trophée.

Smith est le troisième joueur d'Alabama à obtenir cet honneur, et le premier ailier espacé depuis Desmond Howard (Michigan), en 1991.

Au final, Smith a devancé trois quarts-arrières, soit son coéquipier Mac Jones, Trevor Lawrence de Clemson, et Kyle Trask de l'Université de la Floride.

Smith a reçu 447 votes de première place, contre 222 pour Lawrence, 138 pour Jones, et 61 pour Trask.

Il a mené la NCAA pour le nombre de réceptions (105), de verges aériennes (1641) et de touchés (20). Il n'a échappé que deux passes durant toute la saison.

Le Crimson Tide affrontera Ohio State lors du match de championnat de la NCAA, lundi.

 

Alabama, Clemson, Notre-Dame et Ohio State en éliminatoires

NCAA dimanche, 20 déc. 2020. 12:59 Mac Jones
Mac Jones (Source d'image:Getty)

Le Crimson Tide de l’Alabama, les Tigers de Clemson, les Buckeyes d’Ohio State et les Fighting Irish de Notre-Dame ont été sélectionnés pour participer aux éliminatoires de football de la NCAA, dimanche.

 

Fort de sa fiche parfaite et de son championnat de la Conférence SEC remporté contre les Gators de l’Université Florida, le Crimson Tide a été désigné première tête de série et affrontera Notre-Dame lors du Rose Bowl.

 

Notre-Dame termine au 4e rang malgré sa défaite de 34-10 infligée samedi par Clemson en finale de la Conférence ACC.

 

L’autre demi-finale opposera Clemson au Buckeyes, champions de la Conférence BIG 10, au Sugar Bowl. Ohio State a été couronné champion de sa conférence à la suite de sa victoire de 22-10 contre l’Université Northwestern samedi.

​ 

 

Sarah Fuller en a terminé avec le football

NCAA mardi, 15 déc. 2020. 13:00

Sarah Fuller marque l'histoire du Power 5 1:13

La carrière de Sarah Fuller en tant que joueuse de football semble terminée.

 

Après l’annonce par la NCAA de l’annulation du dernier match de la saison de l’Université Vanderbilt contre l’Université Georgia, Fuller a indiqué sur les médias sociaux que c’était la fin de sa carrière de botteuse et a remercié l’équipe pour l’opportunité qui lui a été offerte dans les dernières semaines.

Fuller a fait deux apparitions sur le terrain dans l’uniforme de Vanderbilt, devenant ainsi la première femme à jouer dans un match de football du Power Five. À son dernier match samedi, elle a réussi deux transformations d’un point.

 

Fuller compte maintenant retourner jouer pour l’équipe de soccer de Vanderbilt en tant que gardienne.

 

 

 

 

 

​ 

 

La COVID-19 entraîne l'annulation d'un premier bowl aux États-Unis

NCAA mardi, 15 déc. 2020. 11:52 Logo défaut football
(Source d'image:RDS)

Le premier bowl prévu au football universitaire américain cette année a été annulé.

Le Frisco Bowl, prévu samedi, a été annulé puisque l'Université Southern Methodist est aux prises avec une éclosion de cas de COVID-19. Ses Mustangs devaient affronter l'Université Texas-San Antonio (UTSA) à Frisco, au Texas.

UTSA jouera plutôt le First Responders Bowl de Fort Worth, au Texas, le 26 décembre, contre un adversaire à être déterminé.

Sarah Fuller écrit une autre page d'histoire avec l'équipe de football de Vanderbilt

Football samedi, 12 déc. 2020. 16:52

NCAA : Sarah Fuller marque l'histoire 0:25

Son botté d'envoi le 28 novembre dernier a fait d'elle la première joueuse de l'histoire à prendre part à un match de football universitaire du « Big 5 ».

Samedi après-midi, Sarah Fuller a écrit une autre page d'histoire.

Fuller a réussi son premier converti d'après-touché dans la NCAA lors du premier quart de la rencontre opposant les Commodores de l'Université Vanderbilt aux Volunteers de l'Université du Tennessee.

Sa tentative réussie a permis à Vanderbilt de créer l'égalité 7-7 dans le match avec 1 min 50 secondes à écouler au premier quart. L'arbitre s'est assuré qu'elle garde un souvenir de cette première réussite alors qu'il est venu lui remettre le ballon au banc. 

« Pendant tout ce temps, je me demandais si je pouvais le faire, si j’étais assez bonne pour y arriver, a mentionné Fuller après le match. Ce n’était pas sur le fait que j’étais une fille. C’est quelque chose que j’ai vraiment apprécié. Au final, j’ai été traitée comme une athlète et c’est le mieux que je peux demander. »

Vanderbilt a de nouveau eu recours aux services de Fuller avec 7 min 22 secondes à faire au match à la suite du touché de Ben Bresnahan. Encore une fois, la botteuse a réussi la transformation d’un point pour porter la marque 35-17 pour Tennessee qui l’a finalement emporté 42-17.

Fuller, qui est âgée de 21 ans, est aussi gardienne de but pour l'équipe de soccer de Vanderbilt. Elle a joint l'équipe de football il y a quelques semaines après avoir aidé les Commodores à remporter le tournoi de l'Association du sud-est (SEC) le week-end dernier.

 

À Syracuse, le Québécois Geoffrey Cantin-Arku rêve à la NFL

NCAA jeudi, 10 déc. 2020. 14:53

« J'ai réussi à me démarquer » 14:14

La dernière fois que Geoffrey Cantin-Arku a joué un match de football sans spectateurs, il devait avoir 9 ans.

 

Non, la dernière saison n’a pas été comme les autres pour le secondeur québécois en raison de la COVID-19, mais elle lui aura néanmoins permis de s’imposer comme un partant durant toute l’année au sein de l’unité défensive de l’Orange de Syracuse dans la NCAA.

 

« Je pense que ce que j’ai fait de mieux, c’est de progresser durant la saison. À chaque match, je m’améliorais et réussissais plus de jeux. J’ai été capable de provoquer des échappés (2), de réussir des sacs du quart (4) et d’inscrire un touché après avoir recouvré un échappé », résumait-il jeudi lors d’une visioconférence, mois d’une semaine après la conclusion de la saison de l’Orange, qui n’a signé qu’une victoire.

 

« Collectivement, on n’a pas vraiment eu la saison espérée, mais je suis tout de même content de ma saison parce que j’ai su conserver mon poste de partant. Je crois que j’ai réussi à me démarquer des autres partants et c’est ce que j’espérais faire à ma première année [dans ce rôle].

 

« Mon rêve, c’est de jouer dans la NFL et dès que tu embarques sur le terrain, il faut que tu montres quelque chose de bien ou que tu montres que tu es capable de progresser. [...] Je crois que j’ai bien fait cette année. Les gens connaissent maintenant mon numéro. »

 

Après une première saison passée essentiellement sur les unités spéciales en 2019, le joueur de 22 ans estime avoir éveillé l’intérêt des recruteurs de la NFL cette année.

 

« Premièrement, le fait que je sois un secondeur de 6 pi 4 po et 230 livres, c’est déjà très bon. Des secondeurs avec ce gabarit, il n’y en a pas beaucoup dans le pays. Je suis quelqu’un de très rapide pour ma shape et je pense que je prends de bonnes décisions. J’ai su faire des jeux qui aux yeux [des recruteurs] de la NFL sont très importants. »

 

Petit à petit, l’ancien des Élans du Cégep Garneau trace donc son chemin vers ce qu’il espère être la grande ligue.

 

« La NFL a toujours été mon rêve et même si la ligue a commencé à regarder de plus en plus au Québec et en Ontario, je jugeais que mes chances étaient meilleures si je jouais au sud de la frontière. C’était la meilleure option pour moi », a expliqué Cantin-Arku, qui n’aurait joué que pour le Rouge et Or de l’Université Laval s’il était demeuré au Québec.

 

À Syracuse, Cantin-Arku a eu l’opportunité d’évoluer cette année aux côtés de quatre autres Québécois : Matthew Bergeron (bloqueur partant), Patrick Davis (joueur de ligne offensive), Ben Labrosse (demi défensif) et Damien Alford (receveur éloigné). L’Orange est l’équipe de la NCAA comptant le plus de Québécois dans ses rangs.

 

Mieux que rien

 

Au fil de la dernière campagne, Cantin-Arku a pu se mesurer à ce que la NCAA avait de meilleur à offrir, notamment un affrontement contre les Tigers de Clemson et leur quart-arrière étoile Trevor Lawrence, de même qu’un duel contre les Fighting Irish de Notre-Dame dans leur légendaire stade de South Bend. Habituellement une équipe indépendante, l’Université Notre-Dame a joint les rangs de l’Atlantic Coast Conference (ACC), la ligue dans laquelle évolue l’Orange.

 

Non, la COVID-19 n’a pas tout gâché après tout.

 

« C’est sûr que ce n’était pas le football comme on le connaît, mais c’était mieux ça que de ne pas jouer du tout. »

 

Pat Tillman, le patriote d'Arizona State

 

NCAA : Nick Saban atteint de la COVID-19

NCAA mercredi, 25 nov. 2020. 11:44 Nick Saban
Nick Saban (Source d'image:Getty)

L’entraîneur-chef du Crimson Tide de l’Université de l’Alabama, Nick Saban, a testé positif à la COVID-19, a annoncé l’équipe mercredi.

 

Saban aurait de légers symptômes de la maladie.

 

Selon Sports Illustrated, Saban se placera en isolation durant 10 jours et il ne pourra donc pas diriger le Crimson Tide, samedi, alors qu’il affrontera son éternel rival, les Tigers de l’Université Auburn.

 

Saban a testé positif à la COVID-19 le 14 octobre dernier, mais le résultat s’était avéré un faux positif.

 

 

​ 

 

Le retour au jeu de Trevor Lawrence attendra

NCAA samedi, 21 nov. 2020. 11:20 Trevor Lawrence
Trevor Lawrence (Source d'image:Getty)

La Conférence ACC a annoncé que le match de football que devaient jouer samedi les Tigers de l’Université Clemson et les Seminoles de l’Université Florida State a été reporté après que le personnel médical des deux équipes ne soit pas parvenu à s’entendre pour la tenue de la rencontre.

 

Les Seminoles se disaient hésitants à jouer contre Clemson après le test positif  à la COVID-19 d’un joueur de ligne offensive des Tigers, selon Yahoo Sports.

 

Clemson était prêt à repousser le match à dimanche ou lundi, mais les Seminoles ont refusé, ajoute Yahoo Sports.

 

Le candidat au trophée Heisman et espoir no 1 en vue du prochain repêchage de la NFL, le quart-arrière Trevor Lawrence, devait effectuer son retour au jeu après avoir contracté la COVID-19.

​ 

 

Le Québécois Enock Makonzo apprend beaucoup d'un club parfait comme Coastal Carolina

Le Football de La NCAA samedi, 21 nov. 2020. 07:00

Makonzo continue de s'épanouir au sud de la frontière 5:19

Enock Makonzo est un autre joueur de football québécois qui connaît beaucoup de succès avec son équipe au sud de la frontière cette saison.

L’ancien des Spartiates du Cégep de Vieux Montréal a joué deux saisons avec New Mexico dans le « junior college » avant d’être recruté par Coastal Carolina, qui détient une fiche parfaite de 7-0 pour l’instant. Jouer dans la NCAA était une priorité pour lui.

« C’était mon objectif depuis toujours. Depuis que j’ai commencé à jouer au football et que j‘ai vu que je veux jouer à un haut niveau au football, je me suis dit qu’il fallait que j’amène mon talent au niveau américain pour pouvoir me comparer dans ce domaine avec des Américains », a déclaré à RDS l’espoir du prochain repêchage de la LCF qui a pour but suprême de tenter sa chance dans la NFL également.

Makonzo, qui joue à un poste hybride de maraudeur et secondeur, a réussi 45 plaqués cette saison.

« C’est un mélange de maraudeur, linebacker, safety... Dans le fond je touche à tout. Je peux rentrer aller blitzer, jouer dans la face... avec mes habiletés, ils m’utilisent à peu près partout dans la défense. Ça va assez bien. J’en ai beaucoup à apprendre, on a encore beaucoup de matchs à jouer. Je m’attends à faire encore plus de jeux et de nouveaux jeux. »

« En 2019, on n’a pas eu les résultats qu’on s’attendait alors on a travaillé là-dessus depuis janvier on a travaillé pour arriver où on est. Chaque semaine, on ne fait que continuer ce qu’on a visualisé. C’est un long processus mais on croit en nous et on est capable d’exécuter. »

Coastal disputera une rencontre cruciale samedi contre App State (6-1), une autre équipe dominante et très physique, pour le premier rang.

« Il va falloir qu’on limite nos erreurs et qu’on joue comme on l’a fait depuis le début de la saison. C’est un gros match, mais on est prêts. »








 

Bruno Labelle poursuit sa saison parfaite dans la NCAA avec les Bearcats

NCAA samedi, 7 nov. 2020. 07:00

Bruno Labelle, ailier rapproché dans la NCAA 7:54

Le Québécois Bruno Labelle en est à sa dernière saison dans le football de la NCAA en tant qu’ailier rapproché des Bearcats de Cincinnati, qui sont une puissance cette saison. RDS et RDS Direct présenteront un de leurs matchs vendredi prochain à 19 h 30 alors qu’ils recevront les Pirates de l’Université East Carolina.

 

Arrivé en 2016 en provenance du Collège Montmorency grâce à une bourse de cinq ans, le no 87 dit avoir vécu des montagnes russes à son arrivée dans les rangs universitaires avec un anglais limité et des performances collectives décevantes sur le terrain. Mais le vent a tourné et les Bearcats présentent une fiche parfaite de 5-0 pour l’instant tout en étant classés au sixième rang dans la nation.

 

« Ç’a pris une certaine période d’adaptation, surtout le premier semestre. Mais j’ai eu beaucoup de support académique avec les ressources disponibles. Après la première année c’était pas mal plus facile », a décrit le Montréalais en entrevue sur les ondes de RDS vendredi soir.

 

« La première année, on n’a pas eu une très bonne saison, on a fini avec quatre victoires contre huit défaites et même chose la deuxième saison. Notre nouveau coach Luke Fickell est arrivé et a changé le programme à 180 degrés. Depuis ce temps-là, j’ai eu trois excellentes saisons avec les Bearcats, cette année étant probablement la meilleure jusqu’à maintenant. J’ai vraiment plus d’expérience. J’ai rencontré des gens extraordinaires et des coachs extraordinaires, j’ai vraiment eu une bonne expérience jusqu’à maintenant. »

 

Labelle fait désormais partie de la formation partante. Cette saison, le joueur de 6 pi 4 et 248 livres a amassé un touché avec 7 réceptions pour des gains de 47 verges. Il est présentement classé au 17e rang selon le Bureau de recrutement de la Ligue canadienne de football (LCF) dans son premier classement des 20 plus beaux espoirs admissibles au repêchage 2021 du circuit.

 

« Le rôle de partant est finalement arrivé après quelques années, ça se déroule bien. J’ai joué beaucoup de matchs dans mes premières années quand même mais là ça va bien. Je me développe de plus en plus en tant que bloqueur et pour attraper le ballon, tous les aspects de mon jeu commencent à connecter ensemble. »

 

Son équipe s’accommode bien aux exigences prévues en raison de la pandémie, qui incluent notamment pas moins de trois tests de dépistage par semaine. Étant donné les résultats obtenus lors de la dernière campagne, qu’ils espèrent même surpasser, le début de saison ne surprend pas Labelle.  

 

« L’an passé on avait une fiche de 11-2 et la majorité de nos partants sont de retour. Je pense qu’il nous reste encore des grosses équipes à affronter en fin de saison qui vont démontrer quel genre d’équipe on est. Pour l’instant on a un très bon début et on essaie de continuer dans la bonne direction. »

Le quart-arrière des Tigers de Clemson Trevor Lawrence souffre de la COVID-19

NCAA vendredi, 30 oct. 2020. 07:50 Trevor Lawrence et Travis Etienne
Trevor Lawrence et Travis Etienne (Source d'image:Getty)

Pressenti comme le prochain premier choix du repêchage de la NFL, le quart-arrière des Tigers de Clemson Trevor Lawrence souffre de la COVID-19. Il en a fait l'annonce via son compte Twitter.

Lawrence ne pourra pas participer au match de samedi face aux Eagles de Boston College.

Clemson est présentement classé au 1er rang de la NCAA et est de nouveau favori pour remporter le titre national de la NCAA.

Reste à voir si Lawrence pourra revenir à temps pour le duel contre Notre Dame, le 7 novembre prochain.

Le quart-arrière devra s'isoler pour une période minimale de 10 jours.

 

Fuoriclasse (Dans une classe à part)

25 ans d'émotions jeudi, 29 oct. 2020. 07:30

25 ans d'émotions – Fuoriclasse, dans une classe à part 27:42

Fuoriclasse (Dans une classe à part), un court-métrage de la série 25 ans d’émotions vous sera présenté jeudi soir, sur les ondes de RDS et RDS Direct à 19h30.

Danny Maciocia n’a plus de preuves à faire dans le monde du football et les conquêtes de deux coupes Grey et d’une coupe Vanier en sont la preuve.

Cette réputation, elle a toutefois été construite depuis des dizaines d’années, lors desquelles Maciocia a su exposer les valeurs qui l’ont mené au succès.

« En 2004, au mois de mars, je ne m’étais pas encore entraîné pour la saison qui commençait en juin, explique Steve Charbonneau, ancien joueur des Alouettes et des Eskimos. J’avais appelé Danny, je lui avais dit "Je ne peux plus monter à Edmonton, je n’ai pas le temps." Il m’avait dit "Steve, je monte à Montréal dans deux semaines, on se rencontre." On s'est rencontré et il m’a dit "Steve, laisse faire le contrat qu’on en signé en 2004, c’est la poignée de main que tu m’as donnée après le contrat. Ça j’aurais aimé que tu la respectes." Non seulement je suis retourné à cause de ça, mais j’ai signé un autre contrat par après. Ça, c’est du Danny Maciocia. »

Un premier passage avec les Alouettes

Si Maciocia est aujourd’hui directeur général des moineaux, ce n’est pas son premier passage avec l’équipe.

« Sept jours par semaine et 12-14 heures par jour. J’aidais le coordonnateur à l’attaque et ma seule responsabilité, c’était de visionner des enregistrements, d’écrire, de prendre des notes, de faire des résumés des films et de faire un rapport au coordonnateur à l’attaque. Mais je n’avais zéro, zéro, zéro le droit au terrain de jeu. »

En plus passer un imposant nombre d’heures à travailler pour les Alouettes, Maciocia le faisait sans même recevoir de paye.

« Il y a des moments où je me présentais au stade et Dave Ritchie me disait "Tu ne peux pas quitter. Même si tu as terminé ton travail à l’attaque, on a besoin que tu nous donnes un coup de main du côté défensif". C’était des nuits jusqu’à une heure ou deux heures du matin, en sachant que le lendemain, j’étais de retour au bureau à six heures. Et c’était du bénévolat...»

Sans même être payé, Maciocia pensait déjà à son futur comme entraîneur.

« Il faut comprendre que je présentais un rapport aux Alouettes, mais j’avais aussi un cahier à côté avec des notes personnelles. C’est comme si je préparais ma carrière. »

Histoire d’amour avec les Carabins et le sport-étudiant

Maciocia a brièvement fait partie du personnel d’entraîneurs de l’équipe universitaire pour une première fois en 2001. Malgré le contrat qui les liait à Maciocia, les Carabins lui ont fait une faveur en le libérant pour qu’il puisse rejoindre les Eskimos d’Edmonton, sans montant de dédommagement.

« Les Carabins m'ont demandé seulement d’écrire une lettre de démission, mais il n’y avait pas de montant attaché à payer. Je ne l’ai jamais oublié », explique Maciocia.

Puis est arrivé 2011, année lors de laquelle Maciocia a remis le service aux Carabins, alors qu’il a amorcé une aventure qui a duré jusqu’en 2020.

« Quand l’opportunité s’est présentée quelques semaines plus tard avec l’Université de Montréal, pour moi c’était un no brainer ! »

La mission que s’est donnée Maciocia allait d’ailleurs bien au-delà du football.

« Que ce soit sur le terrain, que ce soit à l’extérieur du terrain, il faut compétitionner tous les jours car il n’y a rien qui est garantie. Quand je me suis assis avec Manon Simard, la question que j’ai posée, c’est "Comment vous voulez gagner?", car si vous voulez gagner strictement sur le pointage, je ne pense pas que c’est un poste qui m’intéresse. »

Les efforts de Maciocia et sa bande ont été récompensés avec la conquête de la coupe Vanier en 2014.

« Cette année-là, c’était notre meilleur année académique dans l’histoire du programme de football à l’Université de Montréal. On n’a jamais changé les périodes d’étude, on n’a jamais demandé à l’université de nous donner une semaine de congé parce qu’il y avait un championnat national. Je voulais leur faire comprendre que le football allait se terminer un jour, mais un baccalauréat en main va rapporter pour les 40 prochaines années, même après une carrière professionnelle. »

Danny Maciocia dans une classe à part

 

Junior Luke, un jeune transformé par le football et les études

Football lundi, 21 sept. 2020. 09:30

Luke et Maranda : accrochés aux études grâce au football 5:43

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Dès que la connexion Zoom s’établit, le grand sourire de Junior Luke frappe. On ne s’attendait pas à retrouver un athlète aussi serein alors que la saison de la Ligue canadienne de football a écopé en raison de la pandémie. Mais qu’est-ce qui a piqué ce jeune homme autrefois reconnu pour son côté taciturne et impulsif ?

Né dans le quartier St-Michel, Luke a réussi à éviter les ennuis la plupart du temps. 

« Oui, je traînais avec plusieurs types de personnes, des gens dans une gang de rue, d’autres qui fumaient ou qui consommaient beaucoup de drogue. Moi, je ne juge personne. Mais, ma mère m’a toujours dit de ne pas trop m’éloigner de la maison. Je n’étais pas tant terrible honnêtement », a tracé Luke comme portrait. 

« Mais, à l’école, c’était vraiment plus difficile surtout en français et en mathématiques, j’avais de la misère. J’ai dû refaire mon secondaire I », a-t-il précisé. 

« Il y a des moments que j’ai pleuré. C’était un combat entre moi et ces cours. Je ne me voyais pas avec un avenir plus loin qu’un travail dans un entrepôt à cause de l’école », a enchaîné Luke. 

En ce qui concerne le football, ça n’a pas été une révélation immédiate. Sa passion s’est plutôt développée graduellement. D’abord affecté sur la ligne offensive, il a traversé la tranchée en 2007. 

« Les entraîneurs m’avaient placé sur la ligne offensive avant parce qu’ils voyaient que j’étais silencieux, que je ne parlais pas tant et que j’étais dans mes affaires. Ils se disaient Ok, ce n’est pas un gars agressif. Mais je voulais être l’agresseur, celui qui plaque, parce que j’avais quand même de la misère avec mes émotions, je pouvais être impulsif et me fâcher très vite », a expliqué l’athlète de 28 ans au RDS.ca. 

Son rendement en 2008 et 2009 a fait saliver les entraîneurs collégiaux, mais le football n’était encore, à ses yeux, qu’un jeu avec ses amis. Junior Luke

« Je suis pas mal certain que les entraîneurs ont de la misère avec moi parce qu’une journée je pouvais être tranquille et, le lendemain, je ne les écoutais pas. Ils essayaient de me coacher et je ne suivais pas leurs conseils, je me fâchais. J’étais vraiment ‘tête dure’ », a-t-il avoué. 

Luke a opté pour Vanier afin d’étudier dans un CÉGEP anglophone. La langue de son père était plus facile à maîtriser pour lui, même si sa relation était nettement plus saine avec sa mère. Ça s’est tellement bien passé pour lui à Vanier que des programmes américains de la NCAA, Connecticut et Buffalo, ont voulu le recruter. 

« J’ai dit non après réflexion. Beaucoup de joueurs, quand ils ont cette opportunité d’aller jouer NCAA, ils vont la prendre tout de suite. Moi, je n’étais pas prêt. Je ne voulais pas impressionner les autres avec ça. Quand tu vas NCAA, c’est vraiment sérieux, c’est comme du professionnel. C’est littéralement Football first, School second », rappelle-t-il. 

Luke a frappé un mur à l’université 

Calme de nature, il a failli opter pour s’éloigner à Sherbrooke avec le Vert & Or. Il est finalement devenu un membre des Carabins de l’Université de Montréal, mais ça ne voulait pas dire que le saut serait facile pour autant. 

« À l’université, c’est là que j’ai foncé dans un mur », admet Luke d’emblée. 

« Je me suis demandé si je voulais vraiment faire ça quand on a commencé les entraînements par la course l’hiver, les jeudis vomis (c’est ainsi que les joueurs surnomment ces séances). Je suis arrivé sans être vraiment en shape. Je tenais un peu pour acquis le talent que j’avais, je ne voulais pas me forcer à m’entraîner, je trouvais ça trop lourd »,  s’est rappelé Luke. 

Junior Luke« Danny (Maciocia) était là, Ronald Hilaire aussi. Ce fut difficile pour eux. Ils voyaient que je me forçais une journée et que j’étais lazy après. Ils essayaient de comprendre comment je pensais. Est-ce que j’étais là parce que j’aimais ça ? Parce que je ne disais pas grand-chose. Par moments, je n’avais plus envie de jouer, c’était trop tough. Mais je ne pouvais pas abandonner, ç’aurait été la pire décision de ma vie. Moi, c’est vraiment étape par étape. Si tu me laisses prendre mon temps, comprendre ce que je dois faire, je vais me rendre », a-t-il ajouté. 

Ce même mur se prolongeait dans les classes. En raison de ses ennuis académiques, il a perdu sa bourse lors de sa deuxième année. Trop orgueilleux pour demander de l’aide sous forme de tutorat au départ, il devait corriger le tir. 

Le coup de pouce essentiel est venu de Jean-Pierre Chancy et Virginie Allard-Caméus. Ils ont trouvé l’option idéale pour Luke, celle de compléter un baccalauréat en cumulant trois certificats reliés à l’intervention auprès des jeunes. 

« Ah Junior, c’est l’exemple parfait de la persévérance ! Il avait certains défis au niveau académique, ce n’est pas nécessairement inné pour lui. Mais c’est quelqu’un qui veut beaucoup. On a opté pour un plan avec des cours qui sont plus concrets, moins dans les nuages ou théoriques », a commenté Allard-Caméus avec une admiration évidente. 

Ce qui épate le plus la conseillère académique, c’est que Luke a choisi de poursuivre ses cours durant l’hiver même après avoir entamé sa carrière dans la LCF avec les Lions de la Colombie-Britannique avec un salaire intéressant en tant que choix de première ronde.  

« C’est sûr que certains ne reviennent pas. Mais Junior, tout de suite à la fin de la saison, il m’a écrit pour me dire qu’il voulait vraiment continuer ses études. Pour vrai, c’est exceptionnel. On les décèle  rapidement ces athlètes, ceux qui sont prêts à bûcher ou ceux pour lesquels l’université est un passage sportif si on peut le dire ainsi. Pour lui, l’équilibre est important, il a compris qu’avec un papier, la conclusion de sa carrière de joueur, ce n’est pas la fin, mais le début d’une autre aventure », a cerné Allard-Caméus en vantant son authenticité. 

Un diplôme plus gratifiant qu’une carrière au football

Son visage laisse voir un peu de gêne quand on évoque cette persévérance académique. 

« Ouais, beaucoup de joueurs auraient décidé, tu sais quoi, après la saison je vais juste m’entraîner et prendre le chômage. Moi, je voulais vraiment le finir. Si ce n’avait pas été de Virginie et Jean-Pierre Chancy, je serais encore étudiant libre et que j’aurais peut-être été expulsé de l’école parce que je n’avais pas de bonnes notes », a-t-il remercié. 

Oui, le football l’a fait grandir à propos du respect et l’importance d’écouter les autres. Ça l’a motivé à poursuivre ses études et il y a également découvert des « figures paternelles » comme Paul-Eddy St-Vilien. Mais en l’écoutant se confier sur son parcours, on ressent le sentiment que ce diplôme éventuel (il doit compléter six cours) sera un plus grand accomplissement que sa carrière professionnelle au football. 

« C’est ça, exactement. Pour moi, les habiletés physiques et la compréhension du football, c’était facile. Mais d’où je suis parti à l’école comparativement où je vais finir, c’est le plus gros accomplissement que je peux avoir dans ma vie », a convenu Luke qui parvient à ses buts une étape à la fois. 

« Je ne suis vraiment pas la même personne par rapport à mon arrivée à l’université. Pas du tout! Parler de mon parcours comme ça, je ne l’aurais jamais fait. Je n’aurais pas été assez confiant. Même Danny n’en revenait pas de me voir parler autant à ma quatrième année. ‘Voyons, ce n’est pas Junior’ », a rigolé Luke qui habite avec sa mère dans une propriété qu’il a acheté avec ses économies. 

« Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il a eu une révélation, mais il a compris le potentiel qu’il détenait s’il plongeait sa tête dans le foot et qu’il s’ouvrait aux autres. Avant, il était souvent dans sa bulle, Il n’avait pas une très grande ouverture au-delà de ses idées à lui. Il a cheminé comme personne. Junior, c’est un gars spécial à mes yeux, un jeune avec un grand cœur et parfois trop », a exposé St-Vilien que tout le monde appelle Coach Polo. 

Cette assurance, il ne l’a pas gagnée dans la guerre des tranchées où il excellait déjà. Elle vient plutôt de ses réussites scolaires. 

« Je ne peux pas arrêter. Sinon, je dirai quoi quand je serai marié et quand j’aurai des enfants. Si le talent m’a aidé au football, d’autres aspects ont été beaucoup plus difficiles pour moi et ça se passait surtout mentalement. On sait tous que quand tu n’as pas le mental, c’est trop dur d’avancer », a conclu Luke qui a fait des pas de géant et ce n’est pas pour rien qu’il est en paix présentement. 
 

Une chance que le football a traîné Éric Maranda à l'université

Football vendredi, 18 sept. 2020. 08:45

Luke et Maranda : accrochés aux études grâce au football 5:43

Éric Leblanc 2023

MONTRÉAL – Le football a traîné Éric Maranda à l’université. Mais après avoir été expulsé de son premier programme d’études, un déclic s’est produit et il a pu remercier son sport préféré pour cette influence positive en complétant son parcours avec deux baccalauréats et deux maîtrises ! 

L’exemple de Maranda illustre à merveille les propos de Luc Brodeur-Jourdain. En raison des contrecoups de la COVID-19, la pérennité de la Ligue canadienne de football (LCF) a été remise en doute. À la suite de tergiversations, le gouvernement canadien a choisi de ne pas s’engager financièrement pour sauver la saison 2020 faisant craindre le pire. 

Selon l’ancien centre des Alouettes de Montréal, la disparation du circuit canadien serait une perte énorme. Disposant lui-même d’études universitaires de deuxième cycle, en administration, Brodeur-Jourdain considère qu’il ne faut pas uniquement considérer la valeur des emplois des joueurs, des entraîneurs et du personnel des équipes. 

« Ce qui rapporte le plus financièrement, ce sont les milliers de jeunes qui ont gradué au fil des ans avec un baccalauréat ou une maîtrise alors qu’ils n’auraient jamais pensé aller à l’université sans le football. C’est le rêve de jouer professionnel qui te fait avancer. Quand le rêve disparaît, la culture se meurt », a exposé Brodeur-Jourdain.  

« Si tu enlèves la LCF du portrait, il ne reste que le rêve de la NFL et peu de Canadiens y accèdent », a ajouté LBJ pour illustrer les conséquences négatives d’une telle avenue. 

Éric Maranda. Crédit : Jay Ouellet - Rouge et Or Revenons à Maranda qui venait de compléter sa deuxième saison avec le Rouge et Or quand il a été évincé du programme d’intervention sportive. Puisqu’il désirait poursuivre sa carrière au football – tout en ayant des aspirations professionnelles – il devait trouver un moyen de s’extirper de cette apparence de cul-de-sac. 

« C’était arrivé aux Fêtes et je voulais jouer au football l’année suivante. Mon coloc m’a suggéré de m’inscrire en agronomie, mais j’avais besoin de mes cours de mathématiques et chimie du secondaire en plus de mes sciences pures au CÉGEP », a expliqué Maranda à RDS.

Le hic, c’est que Maranda avait coulé ces deux matières en secondaire V qui n’étaient pas exigées pour adhérer au programme en intervention sportive. Il avait donc flâné au lieu de s’y investir.   

« J’étais mal foutu un peu, mais j’ai complété ces deux cours en trois semaines durant les Fêtes. J’ai commencé le programme en faisant mes sciences pures en même temps. J’ai fait mon Bac en agronomie en quatre ans sur une cohorte normale avec des notes assez bonnes pour avoir des bourses de premier de classe. Quand le déclic s’est fait, ça s’est bien passé », a-t-il raconté en souriant sans qu’on puisse le contredire. 

Pour l’ancien secondeur étoile du Rouge et Or, le moment était venu de changer. 

« Quand j’ai été mis dehors du programme, je me suis dit ‘Cr..., tu fais quoi de ta vie ? Branche-toi. Je me projetais dans cinq ans et je me demandais ce que j’allais faire si ça ne fonctionnait pas chez les pros. J’étais acculé au mur et je me suis dit que je devais embrayer », a convenu Maranda qui a vu les blessures freiner sa carrière professionnelle. 

Il a aussi eu le bonheur de rencontrer une nouvelle copine qui prenait les études à cœur. Elle est devenue vétérinaire et surtout sa conjointe et la mère de leurs trois jeunes enfants. Il s’empresse de préciser que les gens qui veulent réussir doivent s’entourer de gens qui se démarquent.  

« Ce n’est pas pour rien que le Rouge et Or restera toujours le Rouge et Or, une force au football, et c’est la même chose pour les Carabins : les meilleurs attirent les meilleurs et c’est la même chose au niveau académique », a-t-il noté.  Éric Maranda - Rouge et Or

« C’était drôle parce que jadis, deux ans avant, j’étais le gars mis dehors de son programme à celui qui avait des bourses de premier de classe. Tu passes d’un extrême à l’autre en peu de temps. C’est une grande fierté pour moi. Si je n’avais pas eu de football, je ne me serais jamais rendu à l’université », a enchaîné Maranda qui agit comme directeur de comptes pour du financement dans le domaine agricole et agroalimentaire à Québec. 

Ne pas juger une personne au premier coup d'oeil

Maranda détenait clairement les capacités académiques pour s’illustrer. Pourtant, ce n’est pas tout le monde qui était du même avis et il s’en souvient extrêmement bien. 

« Quand je me suis fait expulser du programme, le directeur du programme m’a dit ‘Éric, tu n’es pas fait pour l’université. À ta place, je me réorienterais.’ Ça fait 15 ou 16 ans et je m’en souviens encore. Je ne l’ai jamais rencontré par la suite, mais j’attends juste de finir mon examen de comptable et je pense que ça va mériter un courriel », a-t-il avoué. 

Si sa volonté et sa structure laissaient à désirer, comme il l’admet lui-même, Maranda trouve que cette conclusion rapide était déplorable. 

« Tu ne peux pas juger une personne au premier coup d’œil. Même quelqu’un avec un lourd passé ou des résultats antérieurs (insuffisants). Ce directeur de programme a regardé une feuille cinq minutes, il ne s’est pas questionné sur l’environnement et n’a pas regardé l’individu. Quand tu fais une réflexion dans la vie, tu dois aller plus loin que ça. Mettre tout le monde dans le même panier, je ne suis pas convaincu que c’est la meilleure façon de traiter des étudiants. Je me suis toujours dit que je ne pouvais pas me laisser abattre par un gars qui a regardé mon dossier cinq minutes », a analysé Maranda. 

Inévitablement, ce commentaire a touché des cordes sensibles en lui. 

« Ça te fouette un peu, ça te pique à l’orgueil. Et l’orgueil, on en a sûrement un peu plus que la moyenne quand on fait du sport de haut niveau. Je l’ai viré de tous les côtés. Ça peut être bénéfique dans un sens, mais ça peut couper les ailes pour d’autres. […] Mais ce n’est pas cet individu qui a motivé mon cheminement académique. La motivation, je vais la chercher par un accomplissement futur, pas un échec du passé », a tenu à préciser le colosse. 

Quand on s’intéresse à son milieu familial, on apprend que la valorisation de l’éducation a écopé par moments.  

Éric Maranda - Rouge et Or« Mes deux parents sont allés à l’université, mais ce n’était pas poussé par eux. Ma mère a eu un divorce, un nouveau conjoint et elle en avait plein ses bottes. Elle n’avait pas le temps de nous pousser et nous encadrer comme certains parents », a relaté Maranda qui se promet une contribution plus active. 

« Je vais essayer d’être un peu plus près de l’évolution académique de mes enfants », a enchaîné Maranda qui assume la totalité du blâme quand même. 

Heureux d’avoir redressé la situation au moment opportun, Maranda espère que son exemple inspirera quelques étudiants au passage. 

« Je vois des jeunes qui ont un bon potentiel et qui décrochent, ça me fait mal au cœur. (Il faudrait) Que tout le monde se donne les outils pour aimer le travail qu’il va accomplir éventuellement. C’est là que tu deviens ‘performant’ », a confié celui qui a évolué pour l’Université Laval de 2003 à 2007. 

Grâce à ce revirement de situation, Maranda détient un excellent emploi comme des milliers d’athlètes qui ont poursuivi leurs études en rêvant de jouer dans la LCF. Brodeur-Jourdain avait une tonne de noms semblables en tête comme Alexandre Brault (avocat), Miguel Robédé, Cesar Sanchez Hernandez, Vincent Lehoux, Louis-David Gagné, Vincent Turgeon, Frédéric Pépin et Samuel Grégoire-Champagne (docteur). Le collègue Matthieu Proulx a ensuite songé à Duane John (directeur sportif au CÉGEP Montmorency), Donald Welman et Phillip Gauthier. 

La nomenclature pourrait se poursuivre longtemps avec différents programmes. Le football rapporte en raison de son lien avec les études et c'est payant pour la société.  

« Je peux juste être fier de ces gars, ils ont bûché. Ils ont appris une éthique de travail grâce au football et ça les a poussés plus haut. Ça donne des gars qui ont une belle carrière. On peut juste dire merci au football et au Rouge et Or », a conclu Maranda.