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RÉSULTATS

Une nouvelle surface pour les Carabins et bientôt un écran géant

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MONTRÉAL – Les travaux majeurs d'environ 17 millions, qui font le plus grand bien au CEPSUM, ne sont pas complétés à 100%, mais les Carabins de l'Université de Montréal peuvent renouer, avec le grand sourire, avec leur domicile. 

Durant la saison 2022, pendant que le chantier battait son plein sur le terrain et au bâtiment des installations aquatiques, le complexe Claude-Robillard aura été une maison accueillante pour les Bleus.  

Mais il était temps de revenir au pied de l'apaisante colline montréalaise qui est maintenant tapissée d'une nouvelle surface synthétique. Il reste surtout à attendre l'arrivée de l'impressionnant écran géant désiré par les partisans. 

« C'est nice, ça fait vraiment du bien de jouer à la maison. L'écran, ça va être hot. Notre université a toujours appuyé notre équipe et là, le terrain était dû », a commenté Nicolas Roy, un demi défensif élu recrue défensive de l'année en 2022. 

« La surface est fantastique, les joueurs l'adorent. Les commentaires sont très positifs », a ajouté l'entraîneur-chef, Marco Iadeluca, qui est enchanté que son équipe reprenne une vie plus simple au niveau logistique. 

Avant d'aller plus loin, il faut insister sur le fait que cette phase n'avait aucun objectif tape-à-l'œil. Oui, l'écran sera divertissant, mais il fera passer le stade à un autre niveau. Pour toutes les autres étapes, il s'agissait de travaux nécessaires qui ne se remarquent pas tant. 

Oubliez donc les nouveaux bancs ou les changements esthétiques. On parle plutôt de l'ajout de bassins de rétention d'eau sous la nouvelle surface, d'un nouvel éclairage au DEL, d'abreuvoirs et d'un brumisateur sur les lignes de côté ainsi que du déplacement du terrain de trois verges pour réduire la portion en angle à la fin de la zone des buts. 

« Le plus beau moment, c'est quand j'ai vu les athlètes et les entraîneurs fouler le terrain; leur sourire ! », a exprimé Manon Simard, la directrice générale du CEPSUM et des Carabins. 

Cette surface plus écologique, qui sera le théâtre d'un premier match le 26 août, la rend très fière. 

« On est heureux et la bonne nouvelle, c'est qu'on a installé un granule vert qui est écologique. C'est un terrain de très bonne qualité et les îlots de chaleur vont être moindres de 3 à 5% selon nous », a-t-elle précisé. 

Pour les bassins de rétention d'eau, c'est impossible de deviner leur présence, mais leur ajout était essentiel en raison des pluies diluviennes plus fréquentes qui saturent les égouts. 

« Ce sont des travaux qui ne paraissent pas mais qui sont énormes. Étendre la nouvelle surface, ça prend trois semaines, mais il y a eu 12 mois de préparation avant de pouvoir le faire incluant le renforcement des structures. Avec les changements climatiques, la ville de Montréal a modifié sa réglementation. Les bassins vont retenir l'eau et vont l'écouler progressivement. Ça implique beaucoup de travaux et de coûts additionnels, mais il fallait le faire », a indiqué Simard. 

Graduellement, les travaux vont se finaliser autour du site, mais ce sera l'écran géant qui deviendra le clou du spectacle. 

« Ça s'en vient, ça n'a pas été beaucoup annoncé et discuté. Mais ça fait sept ans qu'on en parle et c'est dispendieux. On a eu des donateurs et de belles collaborations qui nous permettent d'avoir éventuellement la livraison. C'est en commande ! », a dévoilé Simard.  

« Je n'ai pas la date d'installation. On aurait souhaité que ce soit déjà en place. Mais ce n'est pas simple pour l'approvisionnement sur le marché international. On compose avec ça et on sait que ça va arriver, il faut être patients », a-t-elle ajouté alors qu'un partenaire se chargera d'ériger toute la structure de soutien de l'écran. 

Une aide cruciale de 5 millions du programme gouvernemental

Pendant les travaux, l'Université de Montréal a eu à s'ajuster à la hausse du prix des matériaux et des appels d'offres. 

« Il fallait faire une gestion serrée pour en arriver à un produit fini nettement supérieur à ce qu'on avait. Globalement, on est sur le budget, il y a eu beaucoup d'intelligence déployée pour être créatif et efficace, mais on a dû faire des choix, c'est sûr. On ne pouvait pas dépasser, ça se résume ainsi », a convenu Simard. 

Les travaux ont été financés par l'Université et le gouvernement du Québec a accordé une subvention de 5 millions via son programme d'aide financière aux infrastructures récréatives, sportives et de plein air. 

« C'est grâce au soutien gouvernemental qu'on a pu procéder à ces travaux », a reconnu Simard tout en soulignant l'apport des différents départements administratifs de l'UdeM qui ont contribué au projet. 

Au niveau de l'échéancier, le terrain a été rendu disponible pour le 24 juin comme c'était visé. Les nombreux camps de jour, qui accueillent 800 enfants par semaine, ont donc pu se tenir sur la surface synthétique. 

Quant au bâtiment aquatique, qui a été un immense chantier, le plan demeure de procéder à l'ouverture en octobre. 

« Il faut se rappeler que la piscine a été construite en 1974 sans avoir eu de travaux majeurs ensuite », a conclu Simard.