La sagesse de Bergevin
Canadiens vendredi, 5 avr. 2013. 11:54 dimanche, 15 déc. 2024. 07:28Marc Bergevin a bien fait mercredi : c'est-à-dire rien!
Quand on regarde de près, la relève du CH n'est pas à ce point florissante. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est plutôt mince en talent à Hamilton. Gallagher et Galchenyuk jouent déjà pour le CH et on a vu ce que les Bulldogs avaient de mieux à offrir quand Jarred Tinordi, Nathan Beaulieu et Gabriel Dumont ont obtenu une audition à Montréal.
La vraie relève du CH se trouve chez les juniors, les collèges américains ou en Europe. Et ces joueurs de la relève ne joueront pas tous dans la LNH. Alors, Marc Bergevin aura bien besoin de ses six choix dans les trois premières rondes au prochain repêchage pour donner encore plus de profondeur à son organisation.
Enfin, deux choses sur cette journée du 3 avril...
Je ne pensais jamais voir un joueur laisser tomber sa clause de non-échange pour aller à Columbus! Et pourtant, c'est ce que Marian Gaborik a fait. Mais le plus étonnant, c'est qu'on me dit qu'il n'était pas foncièrement malheureux à N. Y. et qu’il souhaitait vraiment réussir avec les Rangers. Et que Tortorella l'aimait bien!!!
Et deuxièmement, les Bruins sont-ils meilleurs avec Jagr qu'avec Iginla?
À Mike GIllis de trouver une solution
À peu près tout a été dit au sujet de Roberto Luongo et de sa déclaration de mercredi sur son contrat.
Malheureusement pour Luongo et les Canucks, il n'y a pas 1001 portes de sortie : les Canucks rachètent son contrat, l'échangent à une autre équipe ou le placent au ballottage en souhaitant qu'il soit réclamé. La convention collective prévoit aussi qu'un joueur qui, par ses propos, son comportement ou ses agissements, nuit à l'image de l'organisation peut être congédié et son contrat déchiré. Ce n'est certainement pas le cas de Luongo qui a un comportement exemplaire dans cette affaire. La clause n'a jamais été appliquée parce qu'il est certain que l'Association des joueurs s'y opposerait et que l'affaire se retrouverait inévitablement devant les tribunaux.
Alors, ce sera à Mike Gillis de dénouer cette impasse parce qu'il est le premier responsable de ce gâchis. C'est lui qui voulait un contrat à très long terme pour diminuer les effets sur la masse salariale de son équipe.
Selon le quotidien The Province, l'animosité entre Dave Nonis et Mike Gillis aurait fait dérailler une transaction entre les deux équipes mercredi. Il serait de notoriété publique que les deux hommes sont incapables de se voir en peinture.
Après s'être fait dire par Miikka Kiprusoff qu'il ne jouerait pas pour les Leafs, Dave Nonis a repris contact avec les Canucks. Lorne Henning, l'adjoint de Gillis, aurait demandé aux Maple Leafs le gardien Ben Scrivens et deux choix de 2e ronde en retour de Luongo. Dave Noonis aurait répliqué en demandant aux Canucks de payer une partie du salaire du gardien de St-Léonard.
À Vancouver, on croit dur comme fer que cette demande de la 11e heure de Nonis était une façon de remettre aux Canucks la monnaie de leur pièce pour avoir décidé de le remplacer par Mike Gillis. On n’est pas loin de la théorie du complot.
Pour éviter ce genre de situation, pourrait-on restructurer un contrat quand cela fait l'affaire des deux parties. On parle quand même d'un cas exceptionnel. Luongo ne veut plus jouer pour les Canucks et les Canucks ne veulent plus de Luongo. Je ne sais pas quelle forme prendrait cette restructuration, mais la NFL le fait, alors pourquoi pas la LNH. Même en affaires, deux entreprises peuvent mettre un terme à un contrat d'un commun accord.
La Manon Rhéaume du basket?
Mark Cuban, l'excentrique propriétaire des Mavericks de Dallas, n'en rate jamais une. Il a annoncé cette semaine qu'il songeait à repêcher une femme lors de la prochaine séance de sélection de la NBA. Brittney Griner termine son stage à l'Université Baylor et sera assurément le 1er choix de la WNBA.
La déclaration de Cuban au Dallas Morning News a déclenché une série de réactions. De façon générale, on lui accorde peu de chances de réussir. Malgré ses 6'8", on ne voit pas comment elle pourrait s'en tirer sous le panier contre des joueurs beaucoup plus costauds. Nancy Lieberman, la première femme à avoir joué avec les pros dans la USBL à la fin des années 80, lui souhaite néanmoins de vivre son rêve jusqu'au bout si elle en a la chance. D'autres par contre trouvent l'idée parfaitement ridicule.
L'idée n'est pas sans rappeler le passage de Manon Rhéaume avec le Lightning de Tampa Bay et risque de connaître la même conclusion : une opération de relation publique.
Télé-réalité
La NFL est toujours à la recherche de nouvelles façons de rendre son produit plus compétitif, plus sécuritaire, plus attrayant... pour générer plus de revenus!
La dernière trouvaille? Toutes les équipes devront être équipées dans le vestiaire de caméras qui diffuseront des images en direct avant le match et à la mi-temps sur le tableau indicateur.
Chaque équipe pourra même faire entendre la bande audio si elle le désire.
Et on pourra y associer le nom d'un commanditaire qui n'hésitera pas à payer le gros prix.
Là-dessus, bon week-end et n'oubliez pas, c'est « Le Masters » la semaine prochaine.