Le nouvel attaquant du Canadien de Montréal Cédric Paquette était fébrile juste à l'idée d'endosser le chandail du Tricolore même pour un match qui ne comptait pas au classement et il l'a fait samedi contre Toronto. C'est ce qu'il a confié à l'équipe du 5 à 7.

Le Gaspésien de 28 ans a avoué que malgré que l'enjeu du match était inexistant, il a vécu des émotions en enfilant le gilet bleu-blanc-rouge. « J'étais plus nerveux que lors des matchs préparatoires des autres années. C'est un feeling incroyable d'avoir le chandail du Canadien sur le dos. Voir tous les chandails dans le vestiaire, c'était spécial. »

Paquette est mentalement prêt à jouer dans le difficile marché de Montréal. Cette pression, Paquette est curieux de voir comment elle se matérialisera. « J'ai un petit peu peur de ce qui va se passer. Je vais prendre les commentaires avec un grain de sel. On est conscient de la pression de jouer à Montréal avec l'histoire de cette organisation.  Quand j'ai signé, j'ai dit que la pression était un privilège.  Il faut vivre avec ça et je suis prêt. J'ai pris de la maturité depuis le début de ma carrière et je pense que c'est le bon moment pour moi. »

La direction du Canadien ne lui a pas précisé à quelle position il sera utilisé cette saison, mais ça ne le tracasse aucunement même s'il est avant tout un centre. « Je suis assez à l'aise à l'aile. L'an passé, j'ai passé beaucoup de temps à cette position en Caroline et à Ottawa. Je suis à l'aise aux deux positions, mais je préférais jouer au centre. On ne m'a pas indiqué à quelle position j'allais jouer, mais je suis prêt à tout pour faire l'équipe. Peu importe où l'on va m'utiliser, je suis prêt à faire la job. »

Paquette a disputé un total de 424 parties en carrière. Après avoir gagné la coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay, il y a deux ans dans la bulle, il a posé ses pénates à Ottawa et en Caroline. Il espère que son retour au Québec va lui apporter une forme de stabilité professionnelle. « Juste me retrouver à la maison, même si c'était que pour une année, ça va me faire du bien mentalement. De voir la famille et les amis plus souvent aide beaucoup. C'est de cette façon que je l'approche. »