BROSSARD, Qc - Les mois d'octobre se suivent et se ressemblent chez le Canadien de Montréal et pour l'instant, il est difficile de ne pas faire de parallèles entre celui de 2015 et celui qui se sera achevé dans une semaine. Or, si la formation montréalaise compte accumuler les victoires et survivre aux creux de vague, elle devra peaufiner au moins un aspect bien défini de son jeu, croit Max Pacioretty.

Malgré le fait que l'avantage numérique ait produit un but en quatre tentatives lundi soir, le filet victorieux de plus, le capitaine du Tricolore soutient qu'il y a encore place à amélioration.

« Nous sommes conscients que nous avons été dans cette position dans le passé, et que nous avons été opportunistes dans chacune de ces situations, a fait remarquer Pacioretty. Toutefois, nous ne maintiendrons sans doute pas notre taux d'efficacité actuel à l'attaque pendant 82 matchs, et nous savons qu'il faut améliorer certaines facettes de notre jeu. L'une d'elles, c'est l'avantage numérique. »

Après les six premières rencontres de la saison, le Canadien a inscrit quatre buts en 25 tentatives, pour un taux de réussite de 16 pour cent, ce qui lui confère le 17e rang dans la Ligue nationale de hockey avant les matchs de mardi. Lors de ces 25 tentatives, la troupe montréalaise a été limitée à 23 tirs, moins d'un par sortie avec l'avantage d'un homme.

Après la victoire de lundi, lors de laquelle le Canadien a expérimenté en utilisant Alexander Radulov à la pointe auprès de Shea Weber, Michel Therrien avait noté qu'il restait encore des éléments sur lesquels travailler, et une chimie à créer.

Selon Pacioretty, l'équipe consacre déjà beaucoup de temps à cette facette et ce boulot doit se poursuivre.

« Certains soirs, lorsque vous faites face à de l'adversité ou que vous ne produisez pas à cinq contre cinq, votre avantage numérique ou vos unités spéciales en général peuvent vous permettre de voler un match. Nous nous concentrons beaucoup sur cet aspect lors de nos entraînements, et nous avons tenté diverses combinaisons. Mais c'est un élément de notre jeu que l'on doit continuer d'améliorer.

« Lors de certains matchs, nous avons eu l'occasion de sortir nos adversaires, comme les Bruins samedi, et nous n'y sommes pas arrivés, a enchaîné Pacioretty. Ça peut sembler pointilleux, mais avec du recul et en analysant le portrait global, il faut réaliser que nous ne conserverons pas ce rythme en attaque du début à la fin. C'est important de compter sur des ressources pour nous sortir d'embarras lorsque nous vivons des moments plus difficiles. »

En attendant que l'attaque du Canadien améliore sa productivité, Therrien aime l'effort collectif que déploient ses joueurs.

« Les gars achètent notre concept d'équipe, et c'est ce qui est important. Nous avons quatre trios qui mettent de la pression sur le porteur du disque. Nos six défenseurs jouent très bien, et nos gardiens nous donnent la chance depuis le début de la saison de rester dans les matchs, de jouer des matchs serrés. Carey (Price) a excellé hier (lundi) et quand il a été absent, (Al) Montoya a fait de l'excellent travail. »