Surveillez le Gatorade

Honnêtement, en me réveillant ce matin, j’avais l’intention de téléphoner à Vancouver à Christiane Ayotte, vous savez la professeure, directrice du Laboratoire du contrôle de dopage de l’INRS (L’Institut National de la Recherche scientifique. La police du sang et du pipi pendant les Jeux Olympiques.

Je voulais lui soumettre le cas du Canadien et de sa performance mercredi soir au Centre Bell contre les Capitals de Washington.

Imaginez un peu… Une victoire de 6–5 en prolongation, pour saluer le premier match sous la tutelle du nouveau directeur gérant, Pierre Gauthier, le retour de Carey Price devant le filet, la séquence de 14 victoires des Capitals qui prend fin et pour rachever le plat, la victoire du Tricolore avec seulement 8 secondes à jouer de surtemps. WOW… Il serait peut-être bon de faire une prise de sang ou encore un petit pipi dans la bouteille… ?

Non, mais pouvez-vous m’expliquer les hauts et les bas de cette équipe? Il y a des soirs où rien ne fonctionne et d’autres où elle peut vaincre les meilleures formations du circuit. C’est à n’y rien comprendre.

Est-ce l’arrivée des jeunes en provenance de Hamilton qui force les vétérans d’y aller à fond-de-train. Quand on pense qu’un jeune, pratiquement imberbe, comme Tom Pyatt, à peine arrivé à Montréal qui déclare publiquement avant la rencontre : ¨La séquence des Capitals a assez duré¨, et qui pour donner encore plus de poids à sa déclaration marque un but, faut le faire. Et Thomas Plekanec, un joueur qui deviendra autonome au cours de l’été, qui compte en surtout en voulant dire à son nouveau DG : ¨Tu vois ce que je peux faire… Je veux rester à Montréal… Donc à toi de me donner le contrat que je veux et que je mérite¨. Et il a entièrement raison.

J’aurais voulu vous en dire plus sur le sujet, mais vraiment je n’y comprends rien et je demande votre aide.

Le club a plusieurs blessés, on a rappelé plusieurs joueurs des mineures et malgré tout le Tricolore parvient à vaincre l‘équipe qui présente la meilleure offensive du circuit ?

Comment un club peut-il se débarrasser d’équipes aussi solides que les Penguins de Pittsburgh et les Capitals de Washington et éprouver autant de difficulté à venir à bout des formations de deuxième ordre. C’est quoi la raison exacte ?

J’ai hâte de connaitre vos explications.