Michel Therrien lancera peut-être un petit « Hallelujah »
Canadiens vendredi, 11 nov. 2016. 00:14 mercredi, 24 avr. 2024. 07:06
MONTRÉAL – Carey Price a encore été fidèle à lui-même alors pourquoi ne pas parler d’abord de Paul Byron qui poursuit son rendement plus que satisfaisant au sein du premier trio du Canadien.
Bien sûr, Byron tient son bout auprès d’Alex Galchenyuk et Alexander Radulov avant tout en vertu de sa vitesse. Cependant, il ne faudrait sous-estimer ses capacités offensives car le gaucher a quand même réussi une saison de 99 points avec les Olympiques de Gatineau.
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Même si on lui a confié des missions défensives depuis plusieurs années, Byron se sent en confiance sur un trio plus offensif.
« Oui, j’ai toujours été un joueur offensif jusque dans la Ligue américaine. J’ai dû changer mon jeu pour me trouver une niche dans la LNH parce que ce n’est pas facile de se tailler une place sur les deux premiers trios.
« J’ai beaucoup pratiqué mon jeu défensif, mais je suis confortable n’importe où dans la formation », a expliqué Byron qui souhaite remercier Michel Therrien, match après match, pour cette opportunité.
L’entraîneur se dit ravi des prestations de Byron qui ne néglige rien sur la patinoire.
« Il travaille tellement fort. On dit souvent qu’environ 75% des buts sont marqués autour du filet. Il se rend à cet endroit et ce n’est pas toujours facile de le faire. Il paie le prix et il profite des occasions qu’on lui donne de jouer avec des joueurs talentueux offensivement », a vanté Therrien.
Aux yeux de Carey Price, Byron dispose d’atouts intéressants pour évaluer dans ce rôle.
« Il complète bien n’importe quel joueur parce qu’il est tellement rapide. En plus, il a un bon lancer qui est sous-estimé », a relevé Price.
Si Byron est parvenu à s’établir dans la LNH, c’est également en raison de sa capacité d’adaptation. Il continue de le démontrer en évoluant avec Radulov et Galchenyuk. La façon de faire semble simple, il n’a qu’à tendre l'oreille.
« Il est toujours en train de parler. Je fais juste l’écouter et ça aide beaucoup sur la patinoire », a raconté Byron en riant.
« Il communique beaucoup avec Alex. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais on dirait qu’ils parlent souvent », a ajouté Therrien avec le sourire à propos de Radulov et Galchenyuk.
Byron n’est pas le seul jeune joueur à s’être attiré des éloges après cette prestation du Canadien. Phillip Danault a été louangé par Max Pacioretty.
« C’est tellement plus facile de travailler aussi fort quand tu es en possession de la rondelle comparativement à quand tu dois la pourchasser. On avait besoin de mieux contrôler le jeu. Tout ça commençait avec Phil qui nous a aidés dans ce sens dont en revenant très bas dans notre territoire », a indiqué le capitaine.
Mais soyons honnêtes, c’est encore Price qui a encore une fois reçu les plus beaux compliments. C’était bien mérité avec son autre bijou aux dépens d’Anze Kopitar.
« Ses arrêts sont incroyables, c’est spécial à regarder. Évidemment, ça fait une grosse différence dans les matchs en plus. Même s’il n’a pas reçu tant de lancers, il a encore sauvé le match pour nous », a remercié Byron.
« Je ne sais pas comment il fait, les joueurs n’en reviennent pas, ils ne comprennent pas comment il peut faire ça », a ajouté Byron.
De son côté, Price n’a pas renoncé à sa modestie. Par contre, il a apprécié l’hommage rendu à Rogatien Vachon qui a joué dans la LNH de 1966 à 1982.
« C’est cool de voir un ancien grand gardien être reconnu, c’est toujours un plaisir à voir », a commenté le numéro 31.
Au final, le Canadien a retrouvé une grande partie de son identité pendant ce match contre les Kings.
« C’était génial, c’était agréable de détenir une avance assez rapidement. On a nettement mieux exécuté dans ce match », a déclaré Pacioretty.
Mais celui qui se réjouira le plus, c’est certainement l’entraîneur. Therrien aura peut-être le goût de lancer un « Hallelujah » comme le chantait si bien le Montréalais Leonard Cohen qui est décédé à 82 ans.
