CH 2012 : on oublie et on recommence!
Hockey samedi, 29 déc. 2012. 13:16 samedi, 14 déc. 2024. 18:25
Loin de moi l'idée de diminuer la valeur des coups d'éclat qui ont marqué la saison 2011-2012 de la Ligue nationale de hockey, comme la rafraîchissante conquête des Kings de Los Angeles en juin, mais pour les partisans du Canadien, l'année 2012 est à oublier, tout simplement!
Nombreux sont ceux qui se demandent encore comment le Tricolore a pu atteindre un tel niveau d'enfouissement, non seulement sur la patinoire, mais dans le cœur de ses partisans. La frustration provoquée par le dernier rang au classement de l'Association Est n'a eu d'égal que la consternation observée à la suite des décisions douteuses de la direction. À partir du congédiement de Jacques Martin, le 17 décembre 2011 et son remplacement par Randy Cunneyworth, le Canadien a connu une longue agonie jusqu'au dernier match du calendrier. En 2012, l'équipe n'aura gagné que 17 de ses 43 matchs!
Au-delà de cette performance désastreuse, il y avait au sein de l'équipe une ambiance extrêmement lourde. Les sourires étaient inexistants, la loi du silence était imposée et on pouvait sentir une tension extrême, dans toutes les facettes du quotidien normal d'une formation de hockey professionnelle. On pouvait l'observer même dans les petits moments plus intimes, loin du public. Le Canadien a fini par s'effondrer complètement, pas seulement sur la glace, mais aussi en tant qu'équipe.
Heureusement, le propriétaire et président du Canadien Geoff Molson a réagi rapidement, avant même que la sirène annonce la fin du 82e match de son équipe. Avec doigté et humilité, il a rapidement saisi l'ampleur des dégâts et a immédiatement orchestré un plan de relance ambitieux. En libérant Pierre Gauthier avant la fin de la saison, il a envoyé un message fort aux partisans et aux joueurs. Il a agi avec sagesse en demandant à Serge Savard de l'épauler dans le processus de sélection du nouveau directeur général. Et il a su donner à son nouveau personnel de direction des paramètres précis (dont le fait français) pour s'assurer qu'il n'y ait aucune perte de temps inutile. Honnêtement, la diligence avec laquelle le Tricolore a rebâti ses structures est vraiment impressionnante!
Pas tout perdu
Cela dit, la saison 2011-2012 n'aura pas été complètement catastrophique quand on s'arrête à quelques points précis chez le Canadien. L'acquisition d'Erik Cole, notamment, s'est avérée un très bon coup de la part de Pierre Gauthier. Cole a non seulement conquis le public montréalais avec ses 35 buts, mais il a démontré un niveau d'engagement irréprochable à chaque match. Il s'est aussi très bien intégré à cet environnement complexe que représente Montréal pour les joueurs de la LNH.
Dans la même foulée, les 33 buts de Max Pacioretty et les 60 points de David Desharnais furent aussi de belles surprises pour les observateurs. Le premier soulevait quelques interrogations légitimes après « l'incident Chara » tandis que le deuxième devait faire taire les sceptiques qui ne croyaient pas qu'il pouvait revendiquer une place de premier plan au sein d'une équipe de la LNH.
À la défense, Josh Gorges s'est avéré un véritable leader tandis qu'Alexei Emelin en a étonné plus d'une avec ses mises en échec percutantes. Le retour au jeu d'Andrei Markov dans la dernière douzaine de matchs fut fort encourageant pour la suite de la carrière du défenseur. Quant à P.K. Subban, il y eut des « flashes » qui nous ont permis de voir tout ce dont il est capable.
On notera aussi que Carey Price a au moins été rassurant quant à son rôle de gardien numéro un. Ses 65 rencontres disputées, sa moyenne de 2,43 et son pourcentage d'efficacité de 91,3 % sont des chiffres qui endossent cette conclusion.
S'il y a du hockey en janvier, on aura tôt fait de voir si le Canadien de Montréal a emprunté la bonne route pour retrouver son lustre. Entre temps, ses fans ne peuvent que saluer la fin de 2012, une année à oublier!
Nombreux sont ceux qui se demandent encore comment le Tricolore a pu atteindre un tel niveau d'enfouissement, non seulement sur la patinoire, mais dans le cœur de ses partisans. La frustration provoquée par le dernier rang au classement de l'Association Est n'a eu d'égal que la consternation observée à la suite des décisions douteuses de la direction. À partir du congédiement de Jacques Martin, le 17 décembre 2011 et son remplacement par Randy Cunneyworth, le Canadien a connu une longue agonie jusqu'au dernier match du calendrier. En 2012, l'équipe n'aura gagné que 17 de ses 43 matchs!
Au-delà de cette performance désastreuse, il y avait au sein de l'équipe une ambiance extrêmement lourde. Les sourires étaient inexistants, la loi du silence était imposée et on pouvait sentir une tension extrême, dans toutes les facettes du quotidien normal d'une formation de hockey professionnelle. On pouvait l'observer même dans les petits moments plus intimes, loin du public. Le Canadien a fini par s'effondrer complètement, pas seulement sur la glace, mais aussi en tant qu'équipe.
Heureusement, le propriétaire et président du Canadien Geoff Molson a réagi rapidement, avant même que la sirène annonce la fin du 82e match de son équipe. Avec doigté et humilité, il a rapidement saisi l'ampleur des dégâts et a immédiatement orchestré un plan de relance ambitieux. En libérant Pierre Gauthier avant la fin de la saison, il a envoyé un message fort aux partisans et aux joueurs. Il a agi avec sagesse en demandant à Serge Savard de l'épauler dans le processus de sélection du nouveau directeur général. Et il a su donner à son nouveau personnel de direction des paramètres précis (dont le fait français) pour s'assurer qu'il n'y ait aucune perte de temps inutile. Honnêtement, la diligence avec laquelle le Tricolore a rebâti ses structures est vraiment impressionnante!
Pas tout perdu
Cela dit, la saison 2011-2012 n'aura pas été complètement catastrophique quand on s'arrête à quelques points précis chez le Canadien. L'acquisition d'Erik Cole, notamment, s'est avérée un très bon coup de la part de Pierre Gauthier. Cole a non seulement conquis le public montréalais avec ses 35 buts, mais il a démontré un niveau d'engagement irréprochable à chaque match. Il s'est aussi très bien intégré à cet environnement complexe que représente Montréal pour les joueurs de la LNH.
Dans la même foulée, les 33 buts de Max Pacioretty et les 60 points de David Desharnais furent aussi de belles surprises pour les observateurs. Le premier soulevait quelques interrogations légitimes après « l'incident Chara » tandis que le deuxième devait faire taire les sceptiques qui ne croyaient pas qu'il pouvait revendiquer une place de premier plan au sein d'une équipe de la LNH.
À la défense, Josh Gorges s'est avéré un véritable leader tandis qu'Alexei Emelin en a étonné plus d'une avec ses mises en échec percutantes. Le retour au jeu d'Andrei Markov dans la dernière douzaine de matchs fut fort encourageant pour la suite de la carrière du défenseur. Quant à P.K. Subban, il y eut des « flashes » qui nous ont permis de voir tout ce dont il est capable.
On notera aussi que Carey Price a au moins été rassurant quant à son rôle de gardien numéro un. Ses 65 rencontres disputées, sa moyenne de 2,43 et son pourcentage d'efficacité de 91,3 % sont des chiffres qui endossent cette conclusion.
S'il y a du hockey en janvier, on aura tôt fait de voir si le Canadien de Montréal a emprunté la bonne route pour retrouver son lustre. Entre temps, ses fans ne peuvent que saluer la fin de 2012, une année à oublier!