Malheureusement pour mon ami Michel Therrien, les congédiements font partie de la triste réalité du hockey professionnel.

Il n'y aucune, mais aucune sécurité d'emploi. Tu es condamné à gagner et tu ne dois pas perdre de temps à chercher des excuses, car il n'y en a pas… C'est la nature du sport…

Et comme je suis déjà passé par là, je comprends très bien ce que Michel vit présentement.

Cependant, cela se sentait que les choses n'allaient pas très bien chez les Penguins de Pittsburgh. Après la défaite de 6-2 subie contre les Maple Leafs à Toronto samedi, le malaise était pratiquement palpable.

L'adage dit que c'est toujours plus facile de congédier un entraîneur-chef plutôt que l'équipe au complet et c'est ce qui est arrivé.

Michel ne l'a pas eu facile par contre cette saison. Pas de Marian Hossa, de Ryan Malone, de Colby Armstrong et de Sergei Gonchar, qui n'est revenu qu'au jeu samedi face aux Leafs.

Mais c'est quand même incroyable qu'après avoir mené les Penguins à la finale de la coupe Stanley, Michel n'ait même pas été en mesure de compléter la saison suivante…

À Bylsma de saisir sa chance

Avec deux des meilleurs joueurs de la Ligue nationale de hockey en Sidney Crosby et Evgeni Malkin, le nouvel entraîneur-chef Dan Bylsma pourra aller à la guerre.

Je connais Bylsma à titre d'ancien joueur, mais pas en tant qu'entraîneur. Le club-école des Penguins a remporté un huitième match de suite samedi soir, il doit donc faire quelque chose de bien.

Chose certaine, je n'ai aucun problème à ce qu'une organisation donne une chance à un nouveau venu. Qui sait, s'il est en mesure de bien faire, l'étiquette « par intérim » lui sera peut-être retirée à la fin de la saison.

Comme je l'ai mentionnée précédemment, rien n'est encore perdu pour les Penguins…

Par contre, Bylsma devra avoir à l'œil Crosby qui avait beaucoup de respect pour Michel. C'est ce dernier qui l'avait nommé capitaine. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je suis convaincu que Crosby ne souhaitait pas une telle tournure des événements.

En terminant, je souhaite de tout cœur que Michel soit en mesure de rebondir comme je l'ai fait en dirigeant cinq équipes dans la LNH.

*Propos recueillis par Francis Paquin