Jaroslav Halak et Mark Streit n'oublieront jamais Montréal
Coupe du Monde Feminine de la FIFA dimanche, 11 sept. 2016. 18:55 mercredi, 11 déc. 2024. 04:33MONTRÉAL - Comme le bon équipier qu'il a toujours été, Jaroslav Halak a fait ce que lui a demandé Ralph Krueger, l'entraîneur-chef d'Équipe Europe, et il a gardé les filets pendant les 60 minutes du match préparatoire contre Équipe Amérique du Nord, jeudi à Québec. Mais il admet qu'il aurait bien aimé amorcer la rencontre de dimanche soir au Centre Bell.
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Confiné au rôle de réserviste à Thomas Greiss, son coéquipier des Islanders de New York, Halak s'est sans doute consolé un peu d'entendre le chaleureux accueil que lui ont réservé les spectateurs lors de la présentation des joueurs.
L'un des trois anciens joueurs du Canadien à porter les couleurs d'Équipe Europe à la Coupe du monde de hockey, avec Mark Streit et Thomas Vanek, Halak a de loin été le joueur le plus acclamé de sa formation. Streit a également été bien accueilli, tandis que Vanek a entendu des huées qui l'ont fait sourire!
Avant que ne s'amorce le tournoi de la Coupe du monde samedi prochain à Toronto, Krueger se doit aussi d'évaluer le rendement de Greiss et de Philipp Grubauer, des Capitals de Washington. Ce dernier sera probablement appelé à protéger les filets de son équipe mercredi soir à Washington, contre la Suède, lors de la dernière rencontre préparatoire du tournoi.
« Je ne jouerai pas dimanche, avait d'ailleurs déclaré Halak après l'entraînement de son équipe samedi matin au Centre Bell, mais je l'espérais. Mais ce n'est pas si grave. Ce n'est qu'un match préparatoire. »
Les événements au Centre Bell dimanche soir ont toutefois modifié le scénario. Victime de quatre buts sur seulement huit tirs, le tout en un peu plus de dix minutes en première période, Greiss a dès lors laissé sa place à Halak, qui a de nouveau eu droit à une belle salve d'applaudissements du public.
Obscur choix de 9e ronde du Canadien en 2003, Halak a fait vibrer le Centre Bell et les partisans du Tricolore au printemps de 2010. Ses extraordinaires performances avaient permis à la formation montréalaise d'éliminer les Capitals de Washington, les champions de l'Association Est, et les Penguins de Pittsburgh avant de s'incliner face aux Flyers de Philadelphie.
En 18 matchs des séries cette saison-là, Halak avait affiché une moyenne de buts alloués de 2,55 et un taux d'arrêts de ,923, le meilleur parmi tous les gardiens. Quelques semaines plus tard, il était échangé aux Blues de St. Louis en retour de Lars Eller et d'Ian Schultz, ouvrant toute grande la voie à Carey Price.
« C'est toujours spécial de revenir ici. Le Canadien a été ma première équipe dans la LNH, et c'est un endroit qui demeurera toujours près de mon coeur. »
Quand il s'exprime à ce sujet, Halak le fait avec un sourire sincère.
« J'aime venir ici et j'adore jouer dans cet édifice », répète Halak, qui s'est laissé photographier en compagnie d'amateurs, dimanche après-midi, alors qu'il faisait son arrivée au Centre Bell.
Streit, son coéquipier pendant deux saisons à Montréal, affiche des sentiments semblables.
« Montréal occupera toujours une place très spéciale dans mon coeur. C'est ici où j'ai amorcé ma carrière dans la Ligue nationale. Le Canadien est l'équipe qui m'a repêché et qui m'a donné ma première chance dans la LNH. Je conserve plein de beaux souvenirs », a affirmé le défenseur de 38 ans, qui a participé à la rencontre de dimanche.
Depuis qu'il a quitté le Tricolore pour se joindre aux Islanders de New York à l'automne de 2008, Streit a noté des transformations dans la ville qui semblent le laisser tiède. Mais il énumère plein d'autres aspects positifs qui lui font aimer Montréal.
« J'adore venir ici et j'y ai encore beaucoup d'amis. Mais la ville a beaucoup changé, et je ne suis pas un fan de tous ces grands édifices qui se trouvent autour. Mais j'aime l'énergie de la ville, son cachet, ses gens, ses restaurants. Il y a plein d'endroits où sortir et le café est excellent. »
Et, bien sûr, il y a l'endroit où se joue le hockey de la LNH.
« J'adore l'atmosphère du Centre Bell, et d'avoir eu la chance de porter les couleurs d'une concession unique en son genre, il ne se fait pas mieux. Même lorsque vous jouez pour l'équipe adverse, c'est un endroit tellement spécial. »