Dominic Maltais, bien plus qu'un simple «bon joueur»
Hockey jeudi, 31 janv. 2002. 19:48 jeudi, 12 déc. 2024. 12:47
Jean Doyon, relationniste des Royaux de Sorel et responsable du Semipro Magazine, a réalisé une entrevue avec Dominic Maltais, joueur-vedette des Royaux. Maltais n'a pas raté son entrée dans la Ligue de hockey semi-professionnelle du Québec dont il occupe actuellement le second rang des marqueurs. Voici donc l'entretient avec cet habile marqueur.
Le joueur de l'année chez les Royaux de Sorel est sans contredit Dominic Maltais. Plus encore, Maltais est un l'exemple type du fameux joueur de concession d'une équipe de la Ligue semi-pro. Yanick Lévesque avait prédit au mois d'août dernier à son émission «L'Entracte sportif», à l'antenne de la station de radio CJSO, que Maltais deviendrait l'un des trois meilleurs marqueurs du semi-pro. Lévesque ne s'était pas vraiment trompé puisque Maltais est actuellement le deuxième meilleur marqueur du circuit.
Il est intense, ne déteste pas la rudesse et termine toujours ses mises en échec. Il est arrogant, parfois trop, parle avec les arbitres et provoque ses adversaires. Il a un esprit d'équipe au point d'aller venger son coéquipier Christian Desrochers qui venait de se faire blesser. Mais avant tout, c'est de la façon dont il attaque vers le filet, qu'il fait ses passes et surtout, de la façon qu'il compte des buts, que Dominic Maltais est unique. Quel instructeur ne voudrait pas d'un Dominic Maltais dans son équipe? Avant chaque partie, l'entraîneur regarde son plan de match et peut s'assurer d'au moins deux buts grâce à la présence d'un Maltais dans son alignement.
À chaque présence sur la patinoire, il est impossible de ne pas remarquer «Do.» Il a la rondelle, il la veut, et lorsqu'il ne l'a pas, il va la chercher lui-même. Ce type de joueur est exactement ce que les partisans sorelois ont toujours aimé, un joueur avec du cœur au ventre et qui se «présente» à tous les soirs.
Dans le vestiaire, c'est un joueur qui est au centre de tout. Il alimente des blagues, il fait des déclarations, il fait rires, il provoque là également. Il aime être sous les feux de la rampe, mais par contre il sait ce qu'il a à faire, sans se mettre de pression supplémentaire. Et personne n'a à lui rappeler son rôle.
Et même lorsqu'il signe des autographes pour des jeunes supporters il a toujours quelque chose à dire. Après un match, Dominic Maltais prenait le temps avec de jeunes partisans. Il a demandé à l'un d'entre-eux: «Tu vas-tu à l'école toi?» après que le jeune lui ait répondu par l'affirmative, Maltais a répliqué: «C'est correct ça, va à l'école c'est important, y'a pas juste le hockey dans la vie!»
Après la victoire de vendredi dernier sur Saint-Hyacinthe, Maltais mentionnait qu'il était très heureux de cette victoire car il croit que l'équipe va se replacer et que cela va finir par remonter le moral des troupes, qui était plutôt bas depuis quelques matchs. «Et surtout une victoire en supplémentaire, ça c'est bon», a-t-il ajouté.
Plusieurs observateurs trouvent qu'il s'occupe trop des arbitres, Maltais réplique en disant que les gens l'on tout simplement pas vu jouer depuis les quinze dernières années. «J'ai toujours joué comme ça et je vais toujours jouer comme ça. Il y a des fois que j'en fais trop, dans ce temps-là l'entraîneur Pierre Chapdelaine me le rappelle, mais je suis un gars intense, émotif et c'est de cette façon que je vais continuer à jouer et il n'y a pas personne qui va me changer. Je suis ici pour jouer ma «game», et surtout pour gagner. Je donne mon maximum à chaque rencontre, donc ce que le monde pense c'est leur opinion.»
Depuis les fêtes la production offensive de Maltais a légèrement ralenti. «Le jeu se resserre de plus en plus en défensive, et c'est même rendu que les équipes adverses mobilisent une ligne en particulier pour nous surveiller. Mais je pense que ça va être comme ça de plus en plus, à mesure que les séries vont approcher. Dernièrement, nous avons changer notre système de jeu, au niveau de notre échec avant. Ça change le jeu et ça change aussi le pointage, au lieu de vouloir gagner des joutes 8 à 4, on espère les gagner, 3 à 2», a expliqué Maltais.
Jean Doyon
Le joueur de l'année chez les Royaux de Sorel est sans contredit Dominic Maltais. Plus encore, Maltais est un l'exemple type du fameux joueur de concession d'une équipe de la Ligue semi-pro. Yanick Lévesque avait prédit au mois d'août dernier à son émission «L'Entracte sportif», à l'antenne de la station de radio CJSO, que Maltais deviendrait l'un des trois meilleurs marqueurs du semi-pro. Lévesque ne s'était pas vraiment trompé puisque Maltais est actuellement le deuxième meilleur marqueur du circuit.
Il est intense, ne déteste pas la rudesse et termine toujours ses mises en échec. Il est arrogant, parfois trop, parle avec les arbitres et provoque ses adversaires. Il a un esprit d'équipe au point d'aller venger son coéquipier Christian Desrochers qui venait de se faire blesser. Mais avant tout, c'est de la façon dont il attaque vers le filet, qu'il fait ses passes et surtout, de la façon qu'il compte des buts, que Dominic Maltais est unique. Quel instructeur ne voudrait pas d'un Dominic Maltais dans son équipe? Avant chaque partie, l'entraîneur regarde son plan de match et peut s'assurer d'au moins deux buts grâce à la présence d'un Maltais dans son alignement.
À chaque présence sur la patinoire, il est impossible de ne pas remarquer «Do.» Il a la rondelle, il la veut, et lorsqu'il ne l'a pas, il va la chercher lui-même. Ce type de joueur est exactement ce que les partisans sorelois ont toujours aimé, un joueur avec du cœur au ventre et qui se «présente» à tous les soirs.
Dans le vestiaire, c'est un joueur qui est au centre de tout. Il alimente des blagues, il fait des déclarations, il fait rires, il provoque là également. Il aime être sous les feux de la rampe, mais par contre il sait ce qu'il a à faire, sans se mettre de pression supplémentaire. Et personne n'a à lui rappeler son rôle.
Et même lorsqu'il signe des autographes pour des jeunes supporters il a toujours quelque chose à dire. Après un match, Dominic Maltais prenait le temps avec de jeunes partisans. Il a demandé à l'un d'entre-eux: «Tu vas-tu à l'école toi?» après que le jeune lui ait répondu par l'affirmative, Maltais a répliqué: «C'est correct ça, va à l'école c'est important, y'a pas juste le hockey dans la vie!»
Après la victoire de vendredi dernier sur Saint-Hyacinthe, Maltais mentionnait qu'il était très heureux de cette victoire car il croit que l'équipe va se replacer et que cela va finir par remonter le moral des troupes, qui était plutôt bas depuis quelques matchs. «Et surtout une victoire en supplémentaire, ça c'est bon», a-t-il ajouté.
Plusieurs observateurs trouvent qu'il s'occupe trop des arbitres, Maltais réplique en disant que les gens l'on tout simplement pas vu jouer depuis les quinze dernières années. «J'ai toujours joué comme ça et je vais toujours jouer comme ça. Il y a des fois que j'en fais trop, dans ce temps-là l'entraîneur Pierre Chapdelaine me le rappelle, mais je suis un gars intense, émotif et c'est de cette façon que je vais continuer à jouer et il n'y a pas personne qui va me changer. Je suis ici pour jouer ma «game», et surtout pour gagner. Je donne mon maximum à chaque rencontre, donc ce que le monde pense c'est leur opinion.»
Depuis les fêtes la production offensive de Maltais a légèrement ralenti. «Le jeu se resserre de plus en plus en défensive, et c'est même rendu que les équipes adverses mobilisent une ligne en particulier pour nous surveiller. Mais je pense que ça va être comme ça de plus en plus, à mesure que les séries vont approcher. Dernièrement, nous avons changer notre système de jeu, au niveau de notre échec avant. Ça change le jeu et ça change aussi le pointage, au lieu de vouloir gagner des joutes 8 à 4, on espère les gagner, 3 à 2», a expliqué Maltais.
Jean Doyon