Du repos après une semaine stressante
Pittsburgh Penguins samedi, 7 mars 2009. 18:23 samedi, 14 déc. 2024. 03:47
Je vous écris présentement de Washington, où nous venons de tenir un entraînement en prévision de notre affrontement de dimanche contre les Capitals.
Après notre victoire contre les Panthers jeudi, notre cinquième de suite, nous sommes restés en Floride et n'avons quitté que ce matin. On a donc pu profiter d'un petit congé au soleil avant de prendre l'avion pour le dernier match de notre voyage de cinq parties. Voyage au cours duquel nous n'avons toujours pas subi la défaite, d'ailleurs.
Avec l'ambiance qui règne présentement au sein de l'équipe, c'est fantastique d'avoir obtenu une journée de répit supplémentaire dans ces circonstances. Jeudi soir, tous les gars sont sortis ensemble et hier, j'ai passé une bonne partie de la journée à jouer au volleyball de plage. Je ne déteste pas jouer au golf, mais je dois vous avouer qu'il est rare que je sors mes bâtons pendant la saison de hockey. Vous comprenez, j'ai tellement un bon lancer frappé que je ne voudrais pas déranger mon élan en pratiquant un autre sport!
Ça fait du bien de pouvoir relaxer un peu, surtout après les quelques jours un peu plus stressants que nous avons vécus avant la fameuse date limite des transactions.
Mercredi dernier, c'était le genre de journée où tous les joueurs changent un peu leur routine pour suivre ce qui se passe à la télévision et sur internet. Personnellement, j'ai passé une bonne partie de la journée devant mon ordinateur, dans le vestiaire de l'équipe, bien branché sur RDS.ca (je vous le jure!). C'est toujours le fun - et un peu stressant, je l'avoue - de suivre en direct ce qui se passe à travers la ligue, de voir qui s'en va où...
Cette année, les choses ont été pas mal moins mouvementées chez les Penguins. Premièrement, contrairement à l'an passé, on ne jouait pas en soirée. On n'avait donc pas la difficile tâche de se préparer pour un match tout en portant attention aux rumeurs. Il y a un an, ça n'avait pas été facile de jouer quelques heures après avoir appris le départ de Colby Armstrong et Erik Christensen.
À mon grand plaisir, il n'y a pas eu d'adieux à faire mercredi. C'est vrai qu'on avait dû vivre avec le départ de Ryan Whitney quelques jours auparavant, mais au moins, personne n'a quitté lors de la date butoir et en plus, on a eu la chance d'accueillir un joueur de la trempe de Bill Guerin.
Comme la plupart de mes coéquipiers, j'ai interprété ça comme une belle marque de confiance du directeur général Ray Shero à notre endroit. On joue tellement bien dernièrement qu'on ne lui a pas donné le choix de poser un geste pour améliorer l'équipe.
J'ai été mis au courant de l'acquisition de Guerin en recevant un message texte alors que j'étais allongé sur le bord de la piscine, en Floride. À partir de ce moment, je n'ai entendu que de bons commentaires au sujet de ce gars-là. Mes coéquipiers Philippe Boucher et Hal Gill avaient déjà joué avec lui et mon bon ami Bruno Gervais a eu la chance de le connaître cette année à Long Island.
Excellent leader et bon gars d'équipe : ce sont les mots qui revenaient le plus souvent pour décrire Bill Guerin. Certains partisans ont peut-être une mauvaise idée de lui depuis qu'on l'a vu maltraiter une recrue alors qu'il était avec les Stars de Dallas il y a quelques années, mais je peux vous assurer que ça ne le représente pas bien. C'est vrai qu'il n'a pas la langue dans sa poche, mais il est très respecté, autant par les jeunes que les plus vieux.
Ça fait seulement quelques jours que Guerin s'est greffé à notre formation et en toute honnêteté, comme c'est le cas avec la plupart des gars qui arrivent avec les Penguins, on dirait qu'il est avec nous depuis le début de l'année.
En résumé, je suis très satisfait de ce que je vois de notre équipe avec environ un mois à faire à la saison. Et je ne dis pas ça seulement à cause des nouveaux venus. Présentement, on déborde de confiance, on a du plaisir comme jamais. On vient d'enligner cinq victoires assez convaincantes, notamment parce qu'on est capable de faire ce qu'on ne faisait pas en début de saison : protéger nos avances.
Je ne suis même pas gêné de dire qu'on connaît présentement notre meilleure séquence de la saison.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
Après notre victoire contre les Panthers jeudi, notre cinquième de suite, nous sommes restés en Floride et n'avons quitté que ce matin. On a donc pu profiter d'un petit congé au soleil avant de prendre l'avion pour le dernier match de notre voyage de cinq parties. Voyage au cours duquel nous n'avons toujours pas subi la défaite, d'ailleurs.
Avec l'ambiance qui règne présentement au sein de l'équipe, c'est fantastique d'avoir obtenu une journée de répit supplémentaire dans ces circonstances. Jeudi soir, tous les gars sont sortis ensemble et hier, j'ai passé une bonne partie de la journée à jouer au volleyball de plage. Je ne déteste pas jouer au golf, mais je dois vous avouer qu'il est rare que je sors mes bâtons pendant la saison de hockey. Vous comprenez, j'ai tellement un bon lancer frappé que je ne voudrais pas déranger mon élan en pratiquant un autre sport!
Ça fait du bien de pouvoir relaxer un peu, surtout après les quelques jours un peu plus stressants que nous avons vécus avant la fameuse date limite des transactions.
Mercredi dernier, c'était le genre de journée où tous les joueurs changent un peu leur routine pour suivre ce qui se passe à la télévision et sur internet. Personnellement, j'ai passé une bonne partie de la journée devant mon ordinateur, dans le vestiaire de l'équipe, bien branché sur RDS.ca (je vous le jure!). C'est toujours le fun - et un peu stressant, je l'avoue - de suivre en direct ce qui se passe à travers la ligue, de voir qui s'en va où...
Cette année, les choses ont été pas mal moins mouvementées chez les Penguins. Premièrement, contrairement à l'an passé, on ne jouait pas en soirée. On n'avait donc pas la difficile tâche de se préparer pour un match tout en portant attention aux rumeurs. Il y a un an, ça n'avait pas été facile de jouer quelques heures après avoir appris le départ de Colby Armstrong et Erik Christensen.
À mon grand plaisir, il n'y a pas eu d'adieux à faire mercredi. C'est vrai qu'on avait dû vivre avec le départ de Ryan Whitney quelques jours auparavant, mais au moins, personne n'a quitté lors de la date butoir et en plus, on a eu la chance d'accueillir un joueur de la trempe de Bill Guerin.
Comme la plupart de mes coéquipiers, j'ai interprété ça comme une belle marque de confiance du directeur général Ray Shero à notre endroit. On joue tellement bien dernièrement qu'on ne lui a pas donné le choix de poser un geste pour améliorer l'équipe.
J'ai été mis au courant de l'acquisition de Guerin en recevant un message texte alors que j'étais allongé sur le bord de la piscine, en Floride. À partir de ce moment, je n'ai entendu que de bons commentaires au sujet de ce gars-là. Mes coéquipiers Philippe Boucher et Hal Gill avaient déjà joué avec lui et mon bon ami Bruno Gervais a eu la chance de le connaître cette année à Long Island.
Excellent leader et bon gars d'équipe : ce sont les mots qui revenaient le plus souvent pour décrire Bill Guerin. Certains partisans ont peut-être une mauvaise idée de lui depuis qu'on l'a vu maltraiter une recrue alors qu'il était avec les Stars de Dallas il y a quelques années, mais je peux vous assurer que ça ne le représente pas bien. C'est vrai qu'il n'a pas la langue dans sa poche, mais il est très respecté, autant par les jeunes que les plus vieux.
Ça fait seulement quelques jours que Guerin s'est greffé à notre formation et en toute honnêteté, comme c'est le cas avec la plupart des gars qui arrivent avec les Penguins, on dirait qu'il est avec nous depuis le début de l'année.
En résumé, je suis très satisfait de ce que je vois de notre équipe avec environ un mois à faire à la saison. Et je ne dis pas ça seulement à cause des nouveaux venus. Présentement, on déborde de confiance, on a du plaisir comme jamais. On vient d'enligner cinq victoires assez convaincantes, notamment parce qu'on est capable de faire ce qu'on ne faisait pas en début de saison : protéger nos avances.
Je ne suis même pas gêné de dire qu'on connaît présentement notre meilleure séquence de la saison.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.