Les joueurs sont conscients des risques
Hockey vendredi, 16 déc. 2011. 21:14 jeudi, 12 déc. 2024. 13:23
Au lendemain de notre victoire contre le Canadien, mes coéquipiers et moi avons passé la matinée à visiter des enfants malades dans un hôpital de la région de Philadelphie et depuis mon retour à la maison, je consacre quelques heures au courrier de partisans qui prennent le temps de m'écrire.
Et à travers ces activités qui meublent ma journée de congé, j'ai évidemment réservé quelques minutes pour vous donner des nouvelles. Vous ne pourrez pas dire que je ne pense pas à vous!
C'était bien le fun, comme toujours, de profiter de la visite de mon équipe à Montréal pour revoir les membres de ma famille. La veille du match, je me suis retrouvé avec mes deux frères, leurs copines et ma petite nièce, qui est née au mois d'octobre. On s'est fait un petit souper et ensuite on a écouté l'émission 24/7, de HBO, en famille!
Ça fait du bien de revoir mon monde et même si notre calendrier est très chargé, j'ai prévu revenir passer Noël ici. Je reviendrai le 24, au lendemain de notre match contre les Rangers, et je reprendrai l'avion le 25 au soir. On prend ce qu'on peut! Ça sera le premier Noël de ma nièce et aussi l'occasion de revoir ma grand-mère maternelle, qui est âgée de 99 ans. J'ai bien hâte.
Au-delà des activités familiales, c'est bon d'avoir pu quitter Montréal avec deux autres points au classement. On a perdu l'avance à deux reprises dans le match, mais quand même, le désavantage numérique a été dominant et notre gardien, Bobrovsky, a fait de gros arrêts quand c'était le temps.
Et puis, bon, vous avez peut-être remarqué que j'ai réussi à trouver le fond du filet. C'est bien, on peut dire que je suis sur une bonne lancée offensivement puisqu'il s'agissait de mon troisième but en cinq matchs. Toutefois, vous me connaissez, je ne peux pas accepter tout le crédit pour cette bonne séquence. Depuis quelques matchs, je complète un trio avec les jeunes Jakub Voracek, qui est tout un passeur, et James van Riemsdyk.
Mais comme je le dis souvent, je ne dois pas oublier mon rôle principal. En fin de première période jeudi, j'ai pris beaucoup de plaisir à neutraliser le jeu de puissance du Canadien. Deux jours plus tôt, à Washington, on a été utilisés contre le trio d'Alexander Ovechkin.
L'équipe va bien, mais sur le plan personnel, je suis très content de mon début de saison. Je me sens bien sur la patinoire, je suis en forme, l'entraîneur m'utilise à toutes les sauces et la confiance est dans le plafond.
Un autographe pour Flower
C'est toujours particulier de revenir jouer à Montréal, mais je dois avouer que j'ai vécu un moment assez spécial la semaine dernière alors que j'ai affronté mes anciens coéquipiers des Penguins pour la toute première fois.
Comme on était sur la route la veille du match, je n'ai pas eu l'occasion d'organiser une petite soirée avec les amis que j'ai laissés derrière en signant avec les Flyers. J'ai dû me contenter de leur envoyer des messages textes et j'ai bien sûr pris le temps d'aller les voir après la partie.
Je vous l'avoue, ça a été une situation stressante pour moi. Mais après la période d'échauffement, j'étais prêt, j'étais crinqué, comme on dit en bon québécois. On a gagné ce soir-là et mes coéquipiers, sachant que c'était un match important pour moi, sont tous venus me féliciter. Ça m'a fait chaud au cœur.
J'avais pris un petit pari amical avec Marc-André Fleury. On s'était dit que si je marquais contre lui, j'allais garder la rondelle et il allait me l'autographier, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à me surprendre. À un certain moment, on évoluait à 3-contre-5 et Fleury a réussi tout un arrêt qu'il a accompagné d'un Wooooooooo!, son petit cri fatiguant!
Alors finalement, c'est moi qui ai dû prendre une rondelle des Flyers, la signer et inscrire dessus « Premier arrêt de Marc-André contre Maxime ». On s'est trouvé bien drôles!
Maintenant, l'autre date qui est encerclée sur mon calendrier depuis longtemps, c'est celle du 29 décembre, alors que je vais jouer mon premier match à Pittsburgh dans un autre uniforme que celui de l'équipe locale. Ça fait longtemps que je pense à ce match-là. Je ne m'en cache pas, j'ai hâte de voir l'accueil que je vais recevoir. Ça va être spécial.
Commotions : rien à faire contre les accidents
On parle des Flyers, on parle des Penguins... À quoi pensez-vous ces temps-ci quand vous entendez parler de ces deux équipes? Aux commotions cérébrales, évidemment...
Je ne sais pas trop quoi penser de cette espèce de vague qui frappe les joueurs vedettes de la Ligue présentement. Sid est pris avec ça depuis maintenant un an. De notre côté, on vient de perdre notre capitaine - pour le reste de la saison - et le meilleur marqueur du circuit.
Oui, c'est inquiétant, mais en même temps, qu'est-ce qu'on peut bien faire pour régler le problème? C'est sûr que certains cas sont le résultat de coups à la tête et à cet égard, je crois que la Ligue a déjà fait un pas dans la bonne direction en donnant des sanctions plus sévères. Mais d'un autre côté, plusieurs de ces blessures, comme celle de Claude Giroux, sont le résultat de bêtes accidents.
On peut comparer ça aux accidents de la route. D'année en année, leur nombre varie et on aurait beau changer le code de la sécurité routière chaque fois qu'ils sont plus fréquents, ça ne règlera pas le problème. Quand la chaussée est glissante ou qu'un chevreuil traverse le chemin, ça n'a rien à voir avec le livre des règlements.
De plus en plus, les médias insistent sur le sujet et demandent aux dirigeants de la ligue d'appliquer des changements pour assurer la sécurité des joueurs. Tout ça, pour moi, c'est bien beau, mais de quels changements parle-t-on au juste? Donnez-moi un exemple précis et j'essaierai de prendre position, mais en attendant, je me dis qu'on ne peut quand même pas changer le sport complètement!
Certains disent que le jeu est devenu trop rapide. Foutaise! Dans le temps, on jouait même sans casque et les commotions existaient autant qu'aujourd'hui. D'autres avancent que le problème, c'est l'équipement et qu'on devrait rapetisser les épaulières et les protecteurs pour les coudes. Mais voyons... Wayne Simmonds saute par-dessus Giroux et lui accroche la tête avec son genou : est-ce que ses jambières étaient trop grosses?
Le hockey est très rapide et certaines conséquences sont tout simplement inévitables. Les joueurs, comme tous les athlètes, sont conscients des risques qu'ils courent quand ils enfilent leur équipement et sont prêts à les assumer.
Je ne veux surtout pas que vous pensiez que je banalise le problème. On ne rit pas avec les blessures à la tête. Une luxation de l'épaule ou une entorse à un genou, on sait exactement comment ça se répare alors qu'il y a encore beaucoup d'incertitude entourant les commotions cérébrales.
Mais je le répète : pour les coups qui n'ont pas leur place, je trouve que la Ligue fait déjà de gros efforts pour régler le problème. Pour le reste, ce que je place dans la catégorie des accidents, je me dis qu'il n'y a pas grand-chose qu'on puisse faire. S'il existait une solution, j'aimerais beaucoup que quelqu'un la trouve, mais je crois qu'il n'y a simplement pas de remède immédiat, malheureusement.
Giroux, un dangereux mélange de passion et de talent
Notre profondeur est mise à rude épreuve présentement à Philadelphie. Chris Pronger, l'un des meilleurs défenseurs de la Ligue, est un gros morceau à remplacer, mais on ne peut pas rester là à s'apitoyer sur notre sort. Depuis qu'ils ont été appelés à prendre la relève, Marc-André Bourdon et Kevin Marshall nous donnent du très gros hockey.
Dans le cas de Claude, on va se croiser les doigts pour que son absence soit la plus courte possible, mais en attendant son retour, on donne la chance à une recrue comme Sean Couturier d'évoluer aux côtés d'un vétéran comme Jaromir Jagr. Dans ce genre de situation, j'aime regarder vers l'avant et me concentrer sur les points positifs.
Je savais que Giroux était bon, mais c'est tout simplement spectaculaire de le voir aller de l'intérieur. Il est extrêmement talentueux, mais c'est vraiment sa combativité, sa fougue et sa passion qui m'ont impressionné quand je suis arrivé ici. Il a le feu dans les yeux, le genre de feu qui est contagieux, surtout quand il est allumé par ton meilleur joueur.
Je vous ai souvent raconté à quel point Sidney Crosby était un maniaque de hockey. Eh bien Claude Giroux, c'est un peu comparable. Pour leur esprit de compétitivité, les deux se ressemblent beaucoup. Claude est un compétiteur né, il déteste perdre. Quand vous mélangez ça avec un talent naturel comme le sien, ça donne quelque chose de toute beauté.
Souriez, vous êtes filmés!
Je vous parlais en début de chronique de l'émission 24/7, dont vous avez certainement déjà entendu parler. L'année dernière, en marge de la Classique hivernale, le réseau HBO avait suivi les Penguins et les Capitals pour donner une vue de l'intérieur aux amateurs de hockey. Cette année, l'expérience a été répétée avec les Flyers et les Rangers. Je me retrouve donc, une fois de plus, à devoir jouer le jeu pour les caméras d'ici au match extérieur du 1er janvier.
C'est drôle parce que l'équipe de tournage qui suit présentement les Flyers est exactement la même que nous avons connue à Pittsburgh l'an dernier. Quand j'ai signé à Philadelphie, les gars m'ont tout de suite appelé pour me dire la nouvelle et j'étais très content d'apprendre la nouvelle. C'est un groupe très professionnel qui, en plus de faire de l'excellent boulot, travaille sans trop entrer dans notre bulle.
Je vous le dis, on finit par oublier qu'il y a des caméras autour de nous. Même les joueurs qui sont moins à l'aise avec ce genre de chose finissent par s'habituer. On sait qu'ils sont là, mais on ne change pas notre façon d'agir.
Et les gars savent aussi que personne n'est là pour les piéger ou pour les faire paraître sous un mauvais jour. Le but de HBO est de vendre le match et donner une belle image du sport. On a vu le résultat que ça a donné l'an passé, c'est assez exceptionnel. Les gars ont le goût de faire partie de cette expérience.
Vous pourrez juger par vous-même, RDS va présenter les émissions pendant le temps des Fêtes! Je vous en reparle bientôt!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
Et à travers ces activités qui meublent ma journée de congé, j'ai évidemment réservé quelques minutes pour vous donner des nouvelles. Vous ne pourrez pas dire que je ne pense pas à vous!
C'était bien le fun, comme toujours, de profiter de la visite de mon équipe à Montréal pour revoir les membres de ma famille. La veille du match, je me suis retrouvé avec mes deux frères, leurs copines et ma petite nièce, qui est née au mois d'octobre. On s'est fait un petit souper et ensuite on a écouté l'émission 24/7, de HBO, en famille!
Ça fait du bien de revoir mon monde et même si notre calendrier est très chargé, j'ai prévu revenir passer Noël ici. Je reviendrai le 24, au lendemain de notre match contre les Rangers, et je reprendrai l'avion le 25 au soir. On prend ce qu'on peut! Ça sera le premier Noël de ma nièce et aussi l'occasion de revoir ma grand-mère maternelle, qui est âgée de 99 ans. J'ai bien hâte.
Au-delà des activités familiales, c'est bon d'avoir pu quitter Montréal avec deux autres points au classement. On a perdu l'avance à deux reprises dans le match, mais quand même, le désavantage numérique a été dominant et notre gardien, Bobrovsky, a fait de gros arrêts quand c'était le temps.
Et puis, bon, vous avez peut-être remarqué que j'ai réussi à trouver le fond du filet. C'est bien, on peut dire que je suis sur une bonne lancée offensivement puisqu'il s'agissait de mon troisième but en cinq matchs. Toutefois, vous me connaissez, je ne peux pas accepter tout le crédit pour cette bonne séquence. Depuis quelques matchs, je complète un trio avec les jeunes Jakub Voracek, qui est tout un passeur, et James van Riemsdyk.
Mais comme je le dis souvent, je ne dois pas oublier mon rôle principal. En fin de première période jeudi, j'ai pris beaucoup de plaisir à neutraliser le jeu de puissance du Canadien. Deux jours plus tôt, à Washington, on a été utilisés contre le trio d'Alexander Ovechkin.
L'équipe va bien, mais sur le plan personnel, je suis très content de mon début de saison. Je me sens bien sur la patinoire, je suis en forme, l'entraîneur m'utilise à toutes les sauces et la confiance est dans le plafond.
Un autographe pour Flower
C'est toujours particulier de revenir jouer à Montréal, mais je dois avouer que j'ai vécu un moment assez spécial la semaine dernière alors que j'ai affronté mes anciens coéquipiers des Penguins pour la toute première fois.
Comme on était sur la route la veille du match, je n'ai pas eu l'occasion d'organiser une petite soirée avec les amis que j'ai laissés derrière en signant avec les Flyers. J'ai dû me contenter de leur envoyer des messages textes et j'ai bien sûr pris le temps d'aller les voir après la partie.
Je vous l'avoue, ça a été une situation stressante pour moi. Mais après la période d'échauffement, j'étais prêt, j'étais crinqué, comme on dit en bon québécois. On a gagné ce soir-là et mes coéquipiers, sachant que c'était un match important pour moi, sont tous venus me féliciter. Ça m'a fait chaud au cœur.
J'avais pris un petit pari amical avec Marc-André Fleury. On s'était dit que si je marquais contre lui, j'allais garder la rondelle et il allait me l'autographier, mais malheureusement, je n'ai pas réussi à me surprendre. À un certain moment, on évoluait à 3-contre-5 et Fleury a réussi tout un arrêt qu'il a accompagné d'un Wooooooooo!, son petit cri fatiguant!
Alors finalement, c'est moi qui ai dû prendre une rondelle des Flyers, la signer et inscrire dessus « Premier arrêt de Marc-André contre Maxime ». On s'est trouvé bien drôles!
Maintenant, l'autre date qui est encerclée sur mon calendrier depuis longtemps, c'est celle du 29 décembre, alors que je vais jouer mon premier match à Pittsburgh dans un autre uniforme que celui de l'équipe locale. Ça fait longtemps que je pense à ce match-là. Je ne m'en cache pas, j'ai hâte de voir l'accueil que je vais recevoir. Ça va être spécial.
Commotions : rien à faire contre les accidents
On parle des Flyers, on parle des Penguins... À quoi pensez-vous ces temps-ci quand vous entendez parler de ces deux équipes? Aux commotions cérébrales, évidemment...
Je ne sais pas trop quoi penser de cette espèce de vague qui frappe les joueurs vedettes de la Ligue présentement. Sid est pris avec ça depuis maintenant un an. De notre côté, on vient de perdre notre capitaine - pour le reste de la saison - et le meilleur marqueur du circuit.
Oui, c'est inquiétant, mais en même temps, qu'est-ce qu'on peut bien faire pour régler le problème? C'est sûr que certains cas sont le résultat de coups à la tête et à cet égard, je crois que la Ligue a déjà fait un pas dans la bonne direction en donnant des sanctions plus sévères. Mais d'un autre côté, plusieurs de ces blessures, comme celle de Claude Giroux, sont le résultat de bêtes accidents.
On peut comparer ça aux accidents de la route. D'année en année, leur nombre varie et on aurait beau changer le code de la sécurité routière chaque fois qu'ils sont plus fréquents, ça ne règlera pas le problème. Quand la chaussée est glissante ou qu'un chevreuil traverse le chemin, ça n'a rien à voir avec le livre des règlements.
De plus en plus, les médias insistent sur le sujet et demandent aux dirigeants de la ligue d'appliquer des changements pour assurer la sécurité des joueurs. Tout ça, pour moi, c'est bien beau, mais de quels changements parle-t-on au juste? Donnez-moi un exemple précis et j'essaierai de prendre position, mais en attendant, je me dis qu'on ne peut quand même pas changer le sport complètement!
Certains disent que le jeu est devenu trop rapide. Foutaise! Dans le temps, on jouait même sans casque et les commotions existaient autant qu'aujourd'hui. D'autres avancent que le problème, c'est l'équipement et qu'on devrait rapetisser les épaulières et les protecteurs pour les coudes. Mais voyons... Wayne Simmonds saute par-dessus Giroux et lui accroche la tête avec son genou : est-ce que ses jambières étaient trop grosses?
Le hockey est très rapide et certaines conséquences sont tout simplement inévitables. Les joueurs, comme tous les athlètes, sont conscients des risques qu'ils courent quand ils enfilent leur équipement et sont prêts à les assumer.
Je ne veux surtout pas que vous pensiez que je banalise le problème. On ne rit pas avec les blessures à la tête. Une luxation de l'épaule ou une entorse à un genou, on sait exactement comment ça se répare alors qu'il y a encore beaucoup d'incertitude entourant les commotions cérébrales.
Mais je le répète : pour les coups qui n'ont pas leur place, je trouve que la Ligue fait déjà de gros efforts pour régler le problème. Pour le reste, ce que je place dans la catégorie des accidents, je me dis qu'il n'y a pas grand-chose qu'on puisse faire. S'il existait une solution, j'aimerais beaucoup que quelqu'un la trouve, mais je crois qu'il n'y a simplement pas de remède immédiat, malheureusement.
Giroux, un dangereux mélange de passion et de talent
Notre profondeur est mise à rude épreuve présentement à Philadelphie. Chris Pronger, l'un des meilleurs défenseurs de la Ligue, est un gros morceau à remplacer, mais on ne peut pas rester là à s'apitoyer sur notre sort. Depuis qu'ils ont été appelés à prendre la relève, Marc-André Bourdon et Kevin Marshall nous donnent du très gros hockey.
Dans le cas de Claude, on va se croiser les doigts pour que son absence soit la plus courte possible, mais en attendant son retour, on donne la chance à une recrue comme Sean Couturier d'évoluer aux côtés d'un vétéran comme Jaromir Jagr. Dans ce genre de situation, j'aime regarder vers l'avant et me concentrer sur les points positifs.
Je savais que Giroux était bon, mais c'est tout simplement spectaculaire de le voir aller de l'intérieur. Il est extrêmement talentueux, mais c'est vraiment sa combativité, sa fougue et sa passion qui m'ont impressionné quand je suis arrivé ici. Il a le feu dans les yeux, le genre de feu qui est contagieux, surtout quand il est allumé par ton meilleur joueur.
Je vous ai souvent raconté à quel point Sidney Crosby était un maniaque de hockey. Eh bien Claude Giroux, c'est un peu comparable. Pour leur esprit de compétitivité, les deux se ressemblent beaucoup. Claude est un compétiteur né, il déteste perdre. Quand vous mélangez ça avec un talent naturel comme le sien, ça donne quelque chose de toute beauté.
Souriez, vous êtes filmés!
Je vous parlais en début de chronique de l'émission 24/7, dont vous avez certainement déjà entendu parler. L'année dernière, en marge de la Classique hivernale, le réseau HBO avait suivi les Penguins et les Capitals pour donner une vue de l'intérieur aux amateurs de hockey. Cette année, l'expérience a été répétée avec les Flyers et les Rangers. Je me retrouve donc, une fois de plus, à devoir jouer le jeu pour les caméras d'ici au match extérieur du 1er janvier.
C'est drôle parce que l'équipe de tournage qui suit présentement les Flyers est exactement la même que nous avons connue à Pittsburgh l'an dernier. Quand j'ai signé à Philadelphie, les gars m'ont tout de suite appelé pour me dire la nouvelle et j'étais très content d'apprendre la nouvelle. C'est un groupe très professionnel qui, en plus de faire de l'excellent boulot, travaille sans trop entrer dans notre bulle.
Je vous le dis, on finit par oublier qu'il y a des caméras autour de nous. Même les joueurs qui sont moins à l'aise avec ce genre de chose finissent par s'habituer. On sait qu'ils sont là, mais on ne change pas notre façon d'agir.
Et les gars savent aussi que personne n'est là pour les piéger ou pour les faire paraître sous un mauvais jour. Le but de HBO est de vendre le match et donner une belle image du sport. On a vu le résultat que ça a donné l'an passé, c'est assez exceptionnel. Les gars ont le goût de faire partie de cette expérience.
Vous pourrez juger par vous-même, RDS va présenter les émissions pendant le temps des Fêtes! Je vous en reparle bientôt!
*Propos recueillis par Nicolas Landry.