Guillaume Rodrigue compte sur la glace et à l'Université
Hockey jeudi, 22 nov. 2001. 02:06 dimanche, 15 déc. 2024. 01:42
Guillaume Rodrigue fait flèche de tout bois depuis le début du mois de novembre. Jean Doyon, du Sorel-Tracy magazine, s'est entretenu avec la révélation des dernières semaines chez les Royaux de Sorel, qui envisage de faire une carrière en aéronautique.
On pourrait facilement le nommer Monsieur mois de novembre tellement il a explosé depuis le début de ce dernier mois. Guillaume Rodrigue est en train de devenir l'une des plus belles acquisitions des Royaux, lui qui est arrivée d'ailleurs l'an dernier sans tambours ni trompettes. Depuis les quatre derniers matchs, Guillaume Rodrigue a amassé une fiche de 9 buts 2 passes pour 11 points et un différentiel de +20, qui le place au premier rang dans ce type de statistique chez les Royaux. Et quelle surprise d'apprendre qu'il étudie en mathématique à L'Université de Montréal, pas étonnant qu'il compte ... autant!
Depuis l'arrivée de l'instructeur Pierre Chapdelaine, ce dernier a inséré Louis-Philippe Charbonneau avec Danny Couette et Guillaume Rodrigue, et ce geste a semblé donné plus d'espace à Couette et Rodrigue, et même que ce dernier termine ses mises en échec de plus en plus à chaque match, en dépit qu'il ne soit pas considéré comme un gros joueur.
Guillaume Rodrigue est un gars très calme, du genre observateur. Le joueur de 23 ans ne fait pas vraiment de bruit mais il est toujours prêt à discuter de hockey.
Explique-nous ton arrivée à Sorel l'an dernier?
«Je suis revenu au Québec parce que je n'aimais pas évoluer en Alaska (IceHawks, Adirondack), et je voulais finir mes études. Alors, j'ai décidé de revenir au Québec et même jouer ici semi-pro. J'appartenais déjà à Sorel, étant donné que j'avais évolué à Contrecoeur pour les Éperviers. C'est Jean Grenier qui était président à Contrecoeur, qui m'a mis en contact avec Yanick Lévesque pour lui dire que j'étais revenu de l'Alaska et deux ou trois jours plus tard, je me retrouvais avec les Royaux.»
Que savais-tu du calibre de jeu du semi-pro?
«J'avais entendu parler du semi-pro, mais pas tellement en bien, donc à mes premiers matchs, je m'attendais à beaucoup plus pire, genre bagarres générales à tous les matchs, coups vicieux etc Finalement, je trouve que ça joue robuste, même quelques fois plus robuste qu'aux USA, mais c'est quand même "clean". Quand je suis arrivé avec l'équipe je ne connaissais vraiment pas grand monde, le fait que Danny Couette venait lui aussi d'arriver avec Sorel m'a aidé beaucoup et en plus on joue ensemble, mon entrée a été plus facile avec Danny. Nous étions ensemble à Contrecoeur.»
Comment expliques-tu ton mois de novembre?
«À chaque saison on dirait que ça me prend cinq ou six rencontres avant de vraiment décoller et c'est un peu ce qui est encore arrivé cette saison. Et il y a que notre rôle est différent, ce n'est plus comme l'époque ou nous étions dans le junior, alors que c'était nous les gros noms et la grosse ligne et qu'il fallait marquer plein de buts sinon c'était de notre faute. Mais cette saison avec les Royaux nous n'avons très peu de pression puisque nous avons trois grosses lignes et ces trois lignes marque des buts, donc ça va bien.»
Que fais-tu en dehors du hockey?
«Je suis présentement à l'Université de Montréal en mathématique appliquée, pour me diriger dans l'aéronautique et l'aérospatial. J'ai commencé cette année et là, dans le moment, je fais dès cours préalables et je n'ai pas débuté de façon très agressive, j'ai quelque cours par semaine ce qui me permet de respirer un peu.»
Comment vois-tu les Royaux et les partisans depuis ton arrivée?
«Le jeu s'est amélioré, beaucoup plus rapide, et surtout plus sérieux cette saison. Les gars reviennent du pro et ils veulent gagner et moins faire les bouffons. La chambre des joueurs est de beaucoup supérieure à l'an dernier. C'était rare qu'il y avait des blagues entre les joueurs, c'était plus des couteaux qui volaient bas. Cette saison il y a bien de l'humour dans la chambre et on se sent plus en famille je dirais.»
«Les partisans ont été durs avec notre ligne au début de la saison, étant donné que nous ne sommes des joueurs de grande taille, mais tout est rentré dans l'ordre depuis que l'on a commencé à remplir les filets. Donc là ça va bien. J'aime bien Pierre Chapdelaine et je dirais que son côté fort c'est qu'il parle à tout le monde et on sait à quoi s'en tenir avec lui, et c'est comme ça que j'aime ça.»
On pourrait facilement le nommer Monsieur mois de novembre tellement il a explosé depuis le début de ce dernier mois. Guillaume Rodrigue est en train de devenir l'une des plus belles acquisitions des Royaux, lui qui est arrivée d'ailleurs l'an dernier sans tambours ni trompettes. Depuis les quatre derniers matchs, Guillaume Rodrigue a amassé une fiche de 9 buts 2 passes pour 11 points et un différentiel de +20, qui le place au premier rang dans ce type de statistique chez les Royaux. Et quelle surprise d'apprendre qu'il étudie en mathématique à L'Université de Montréal, pas étonnant qu'il compte ... autant!
Depuis l'arrivée de l'instructeur Pierre Chapdelaine, ce dernier a inséré Louis-Philippe Charbonneau avec Danny Couette et Guillaume Rodrigue, et ce geste a semblé donné plus d'espace à Couette et Rodrigue, et même que ce dernier termine ses mises en échec de plus en plus à chaque match, en dépit qu'il ne soit pas considéré comme un gros joueur.
Guillaume Rodrigue est un gars très calme, du genre observateur. Le joueur de 23 ans ne fait pas vraiment de bruit mais il est toujours prêt à discuter de hockey.
Explique-nous ton arrivée à Sorel l'an dernier?
«Je suis revenu au Québec parce que je n'aimais pas évoluer en Alaska (IceHawks, Adirondack), et je voulais finir mes études. Alors, j'ai décidé de revenir au Québec et même jouer ici semi-pro. J'appartenais déjà à Sorel, étant donné que j'avais évolué à Contrecoeur pour les Éperviers. C'est Jean Grenier qui était président à Contrecoeur, qui m'a mis en contact avec Yanick Lévesque pour lui dire que j'étais revenu de l'Alaska et deux ou trois jours plus tard, je me retrouvais avec les Royaux.»
Que savais-tu du calibre de jeu du semi-pro?
«J'avais entendu parler du semi-pro, mais pas tellement en bien, donc à mes premiers matchs, je m'attendais à beaucoup plus pire, genre bagarres générales à tous les matchs, coups vicieux etc Finalement, je trouve que ça joue robuste, même quelques fois plus robuste qu'aux USA, mais c'est quand même "clean". Quand je suis arrivé avec l'équipe je ne connaissais vraiment pas grand monde, le fait que Danny Couette venait lui aussi d'arriver avec Sorel m'a aidé beaucoup et en plus on joue ensemble, mon entrée a été plus facile avec Danny. Nous étions ensemble à Contrecoeur.»
Comment expliques-tu ton mois de novembre?
«À chaque saison on dirait que ça me prend cinq ou six rencontres avant de vraiment décoller et c'est un peu ce qui est encore arrivé cette saison. Et il y a que notre rôle est différent, ce n'est plus comme l'époque ou nous étions dans le junior, alors que c'était nous les gros noms et la grosse ligne et qu'il fallait marquer plein de buts sinon c'était de notre faute. Mais cette saison avec les Royaux nous n'avons très peu de pression puisque nous avons trois grosses lignes et ces trois lignes marque des buts, donc ça va bien.»
Que fais-tu en dehors du hockey?
«Je suis présentement à l'Université de Montréal en mathématique appliquée, pour me diriger dans l'aéronautique et l'aérospatial. J'ai commencé cette année et là, dans le moment, je fais dès cours préalables et je n'ai pas débuté de façon très agressive, j'ai quelque cours par semaine ce qui me permet de respirer un peu.»
Comment vois-tu les Royaux et les partisans depuis ton arrivée?
«Le jeu s'est amélioré, beaucoup plus rapide, et surtout plus sérieux cette saison. Les gars reviennent du pro et ils veulent gagner et moins faire les bouffons. La chambre des joueurs est de beaucoup supérieure à l'an dernier. C'était rare qu'il y avait des blagues entre les joueurs, c'était plus des couteaux qui volaient bas. Cette saison il y a bien de l'humour dans la chambre et on se sent plus en famille je dirais.»
«Les partisans ont été durs avec notre ligne au début de la saison, étant donné que nous ne sommes des joueurs de grande taille, mais tout est rentré dans l'ordre depuis que l'on a commencé à remplir les filets. Donc là ça va bien. J'aime bien Pierre Chapdelaine et je dirais que son côté fort c'est qu'il parle à tout le monde et on sait à quoi s'en tenir avec lui, et c'est comme ça que j'aime ça.»