Les clés d'un bon entraîneur pour Éric Veilleux
Hockey vendredi, 27 nov. 2020. 20:20 dimanche, 15 déc. 2024. 10:26Entraîneur d’expérience, Éric Veilleux a tenté d’établir selon lui les clés qui peuvent aider à devenir un bon entraîneur dans le hockey d’aujourd’hui.
Pour celui qui dirige des joueurs depuis la campagne 2002, il est important pour un entraîneur d’être équitable avec chacun de ses joueurs. Cette facette doit aussi être liée à une bonne communication avec tous les membres de l'équipe comme il l'a rapporté lors de son passage vendredi à l'Antichambre.
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« Je pense que la première qualité est d’être équitable avec tout le monde. Personnellement je suis assistant avec Benoît Groulx et c’est quelque chose que je recherchais. Je voulais avoir un autre point de vue d’un entraîneur-chef », a mentionné celui qui a conclu sa première campagne comme adjoint avec le Crunch de Syracuse dans la Ligue américaine.
« Si tu veux être équitable, la communication doit être présente. On doit parfois s’ajuster comme entraîneur. Certains jeunes ont été plus gâtés que d’autres, certains ont été mieux dirigés et c’est à nous comme entraîneur de s’ajuster. Il faut s’assurer que le message passe bien entre les entraîneurs et le joueur, mais aussi entre les joueurs », a rapporté l’ancien attaquant du Titan de Laval.
Veilleux a vu sa carrière de joueur prendre fin en 2001 avec les Monsters de Lowell Lock dans la Ligue américaine. Il ne lui aura fallu qu’un an pour changer sa vocation et échanger l’uniforme pour un sifflet derrière le banc.
Il se souvient avoir demandé conseil à son mentor Bob Hartley quant à la destination où il voulait faire ses débuts derrière le banc. Alors que Veilleux visait un poste dans la East Coast League à cette période, Hartley lui avait suggéré de se tourner vers le junior, ce qu’il avait fait en obtenant une première expérience avec les Hawks d’Hawkesbury.
« Je parlais à mon mentor Bob Hartley et il m’avait suggéré d’entraîner un peu plus bas afin d’apprendre de mes erreurs », s'est-il rappelé.
« Diriger ça va bien quand tu gagnes et que tout le monde a du plaisir. C’est lorsque tu as des embûches, que ça ne roule pas comme tu voudrais, que tu apprends à te connaître comme entraîneur », a-t-il partagé.
Veilleux a fait le saut en 2005 avec les Cataractes de Shawinigan, équipe qu’il a menée à la conquête de la Coupe Memorial en 2012. Un moment dans la vie d’entraîneur qui ne s’oublie jamais.
« C’était des moments extraordinaires pour toute l’organisation, mais aussi la famille et ce sont des souvenirs qui ne partiront jamais », a raconté l’entraîneur aujourd’hui âgé de 48 ans.