La réponse des jeunes m'a épaté
Hockey dimanche, 28 déc. 2008. 00:31 samedi, 14 déc. 2024. 22:06
Un entraîneur craint toujours, après un long congé, que ses jeunes joueurs aient de la difficulté à reprendre où ils avaient laissé.
Guy Carbonneau doit donc être soulagé après une victoire bien méritée à Pittsburgh, parce que ses jeunes joueurs ont été ses meilleurs. Andrei Kostitsyn, Tomas Plekanec et Carey Price, pour ne nommer que ceux-là, ont fait preuve de beaucoup de maturité contre les Penguins.
Je donne tout le crédit aux joueurs pour cette victoire qui leur permet de débuter un voyage de quatre matchs sur une belle note, mais je suis convaincu que Carbo, son personnel d'entraîneurs ainsi que quelques vétérans ont eu leur mot à dire dans la façon dont le Canadien s'est préparé pour son retour au jeu.
À cette période de l'année, on espère que nos joueurs ne se laisseront pas trop emporter par l'esprit des Fêtes et le Canadien n'est pas tombé dans le piège, et ce contre l'une des équipes les plus dangereuses de la Ligue nationale. Alors je le répète, chapeau aux joueurs et aux entraîneurs.
Samedi soir, Kostitsyn, Plekanec et Alex Kovalev ont montré que quand ils veulent, ils forment l'un des meilleurs trios de la LNH. Quand ces trois gars-là décident de s'y mettre, le Canadien est une équipe complètement différente. On l'a vu l'an passé. Fonctionnant à pleine vapeur, ils avaient transporté l'équipe sur leurs épaules d'octobre à avril, avec comme effet que d'autres joueurs avaient également eu l'opportunité de se démarquer.
Malheureusement, depuis le début de la saison, ils sont trop souvent tombés dans l'individualisme et ont semblé oublier ce qui a fait leur succès l'an dernier. On croyait qu'ils avaient lancé leur saison avec un gros match à Long Island au début du mois de novembre, mais ça ne s'est pas produit. On sait donc pertinemment bien qu'un match ne fait pas une saison, mais cette fois, il faut que ça continue. Le Canadien a besoin de ce trio pour connaître du succès.
Un mur nommé Carey Price
On croyait que le Canadien affronterait une équipe fatiguée puisque les Penguins disputaient un quatrième match en six soirs, mais ce ne fut pas le cas. Jamais on n'a senti les jeunes jambes des Penguins dans le pétrin. Après avoir pris congé le 24 et le 25 décembre, ils étaient prêts à faire face à la musique.
Non, samedi, si les Penguins ont frappé un mur, il s'appelle Carey Price.
Le jeune gardien a été tout simplement superbe, particulièrement en troisième période. Tout au long de la journée, dans les médias, on a fait le lien avec la séance de sélection de 2005, alors que Price avait été repêché quatre rangs derrière Crosby au début de la première ronde. Eh bien Price a montré que le Canadien a pris la bonne décision. On savait exactement où on s'en allait avec lui et il ne déçoit personne jusqu'à maintenant.
Price apprend son métier tellement rapidement, ça fait peur. Et dire qu'il a tout l'avenir devant lui! À Pittsburgh, contre les Crosby, Malkin et compagnie, le Canadien avait besoin d'une performance extraordinaire de son gardien et il l'a obtenue. Je ne veux rien enlever à Andrei Kostitsyn, mais pour moi, Price a été la première étoile du match.
La clé jusqu'à la fin
Carbo en a parlé plus tôt cette semaine. Pour plusieurs joueurs, le retour du congé des Fêtes signifie le début de la deuxième moitié de la saison. Autrement dit, c'est le temps de passer aux choses sérieuses.
Je dois dire d'entrée de jeu que je ne crois plus aux chances du Canadien de rattraper les Bruins de Boston en tête du classement de l'Association Est, mais s'il veut trouver sa deuxième vitesse et consolider sa place parmi les meilleurs, son salut passe par Price et Kovalev.
Je ne dis pas que le succès de l'équipe est l'histoire de deux hommes, mais simplement que si Price joue à la hauteur de son immense talent et que Kovalev assume son rôle de pierre angulaire du club, les autres vont suivre, je ne suis pas inquiet.
Pour le reste, il faudra se croiser les doigts et espérer demeurer en santé parce que d'ici la fin de la saison, il n'y aura aucun match facile.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
Guy Carbonneau doit donc être soulagé après une victoire bien méritée à Pittsburgh, parce que ses jeunes joueurs ont été ses meilleurs. Andrei Kostitsyn, Tomas Plekanec et Carey Price, pour ne nommer que ceux-là, ont fait preuve de beaucoup de maturité contre les Penguins.
Je donne tout le crédit aux joueurs pour cette victoire qui leur permet de débuter un voyage de quatre matchs sur une belle note, mais je suis convaincu que Carbo, son personnel d'entraîneurs ainsi que quelques vétérans ont eu leur mot à dire dans la façon dont le Canadien s'est préparé pour son retour au jeu.
À cette période de l'année, on espère que nos joueurs ne se laisseront pas trop emporter par l'esprit des Fêtes et le Canadien n'est pas tombé dans le piège, et ce contre l'une des équipes les plus dangereuses de la Ligue nationale. Alors je le répète, chapeau aux joueurs et aux entraîneurs.
Samedi soir, Kostitsyn, Plekanec et Alex Kovalev ont montré que quand ils veulent, ils forment l'un des meilleurs trios de la LNH. Quand ces trois gars-là décident de s'y mettre, le Canadien est une équipe complètement différente. On l'a vu l'an passé. Fonctionnant à pleine vapeur, ils avaient transporté l'équipe sur leurs épaules d'octobre à avril, avec comme effet que d'autres joueurs avaient également eu l'opportunité de se démarquer.
Malheureusement, depuis le début de la saison, ils sont trop souvent tombés dans l'individualisme et ont semblé oublier ce qui a fait leur succès l'an dernier. On croyait qu'ils avaient lancé leur saison avec un gros match à Long Island au début du mois de novembre, mais ça ne s'est pas produit. On sait donc pertinemment bien qu'un match ne fait pas une saison, mais cette fois, il faut que ça continue. Le Canadien a besoin de ce trio pour connaître du succès.
Un mur nommé Carey Price
On croyait que le Canadien affronterait une équipe fatiguée puisque les Penguins disputaient un quatrième match en six soirs, mais ce ne fut pas le cas. Jamais on n'a senti les jeunes jambes des Penguins dans le pétrin. Après avoir pris congé le 24 et le 25 décembre, ils étaient prêts à faire face à la musique.
Non, samedi, si les Penguins ont frappé un mur, il s'appelle Carey Price.
Le jeune gardien a été tout simplement superbe, particulièrement en troisième période. Tout au long de la journée, dans les médias, on a fait le lien avec la séance de sélection de 2005, alors que Price avait été repêché quatre rangs derrière Crosby au début de la première ronde. Eh bien Price a montré que le Canadien a pris la bonne décision. On savait exactement où on s'en allait avec lui et il ne déçoit personne jusqu'à maintenant.
Price apprend son métier tellement rapidement, ça fait peur. Et dire qu'il a tout l'avenir devant lui! À Pittsburgh, contre les Crosby, Malkin et compagnie, le Canadien avait besoin d'une performance extraordinaire de son gardien et il l'a obtenue. Je ne veux rien enlever à Andrei Kostitsyn, mais pour moi, Price a été la première étoile du match.
La clé jusqu'à la fin
Carbo en a parlé plus tôt cette semaine. Pour plusieurs joueurs, le retour du congé des Fêtes signifie le début de la deuxième moitié de la saison. Autrement dit, c'est le temps de passer aux choses sérieuses.
Je dois dire d'entrée de jeu que je ne crois plus aux chances du Canadien de rattraper les Bruins de Boston en tête du classement de l'Association Est, mais s'il veut trouver sa deuxième vitesse et consolider sa place parmi les meilleurs, son salut passe par Price et Kovalev.
Je ne dis pas que le succès de l'équipe est l'histoire de deux hommes, mais simplement que si Price joue à la hauteur de son immense talent et que Kovalev assume son rôle de pierre angulaire du club, les autres vont suivre, je ne suis pas inquiet.
Pour le reste, il faudra se croiser les doigts et espérer demeurer en santé parce que d'ici la fin de la saison, il n'y aura aucun match facile.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.