La vraie contribution de Lars Eller
Hockey vendredi, 6 janv. 2012. 16:39 samedi, 14 déc. 2024. 20:41
Nous voici en 2012 mes amis et c'est avec beaucoup de sincérité que je vous offre mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. En ce qui nous concerne, elle sera remplie de défis passionnants, comme la couverture complète des Jeux de Londres, au cours de l'été.
Pour le Canadien de Montréal, 2012 sera aussi une année très intense. À court terme, l'équipe doit opérer un virage majeur pour au moins faire oublier la tourmente qui a marqué les derniers mois. À moyen terme, la direction devra faire face à des décisions importantes, autant chez les joueurs que chez les entraîneurs. Le portrait global du Tricolore pourrait être bien différent à l'automne si un redressement convaincant ne survient pas à compter de maintenant.
Cela dit, la toute première étape de 2012 a été couronnée de succès pour le Canadien. La victoire convaincante contre les Jets représente exactement le genre de performance dont l'équipe avait besoin à l'aube d'une importante séquence de matchs à domicile, en janvier. Et la performance étincelante de Lars Eller a donné une dimension vraiment spéciale à cette victoire.
Mais ce que je retiens particulièrement de la soirée de mercredi, c'est la contribution d'Eller à un autre niveau, tout aussi important sinon plus, que la victoire elle-même. Je parle de sa réaction sur la patinoire lors de la présentation des étoiles. Ses échanges avec la foule, son sourire d'enfant, sa longue présence qui ne voulait plus finir, tout cela a provoqué une bouffée d'air frais dont l'équipe et ses partisans avaient tellement besoin.
Je ne vous apprendrai rien en disant que ce n'était pas facile dernièrement dans l'entourage de l'équipe. Les visages étaient longs plus souvent qu'autrement, ce qui est tout à fait naturel quand les défaites surviennent à répétition. Il y eut même cette escarmouche entre Tomas Plekanec et P.K. Subban qui était révélatrice de la tension énorme qui s'était installée au sein de la formation.
Or, les évènements de mercredi ont eu un effet d'éclatement qui pourrait s'avérer bénéfique. Eric Cole a donné le ton en applaudissant lui-même les spectateurs lorsqu'il est sauté sur la glace en tant que troisième étoile. Cole, en bon vétéran, voulait certainement signifier aux partisans que les joueurs avaient apprécié leur appui malgré les déboires du récent voyage. Mais Eller a vraiment donné le coup de grâce avec son débordement contagieux, quelques secondes plus tard.
On verra rapidement si le match contre les Jets aura été le tournant tant attendu, au cœur d'une saison décevante et tumultueuse. Tout au moins, il aura donné un pur moment de plaisir pour tous ceux qui l'auront vécu ou qui, au moins, en auront été témoins.
Leblanc : mission accomplie
À partir du moment où on reconnait l'importance pour lui de jouer beaucoup et d'être impliqué dans toutes les situations de jeu, à cette étape de son développement, Louis Leblanc se devait de retourner à Hamilton avec le retour progressif des attaquants blessés chez le Canadien.
Cela dit, le jeune Leblanc aura eu l'occasion de prouver qu'il appartiendra de plein droit à la Ligue nationale dans un avenir rapproché. Il a démontré, entre autres qualités, qu'il avait une excellente compréhension de la plupart des situations de jeu et une vision périphérique qui le rendait très efficace comme catalyseur en attaque.
On dit souvent que la relève est plutôt maigre sur le plan offensif chez le Canadien, ce qui n'est pas faux. Mais Louis Leblanc deviendra un jour un rouage important dans l'échiquier de l'équipe, cela ne fait aucun doute.
Pour le Canadien de Montréal, 2012 sera aussi une année très intense. À court terme, l'équipe doit opérer un virage majeur pour au moins faire oublier la tourmente qui a marqué les derniers mois. À moyen terme, la direction devra faire face à des décisions importantes, autant chez les joueurs que chez les entraîneurs. Le portrait global du Tricolore pourrait être bien différent à l'automne si un redressement convaincant ne survient pas à compter de maintenant.
Cela dit, la toute première étape de 2012 a été couronnée de succès pour le Canadien. La victoire convaincante contre les Jets représente exactement le genre de performance dont l'équipe avait besoin à l'aube d'une importante séquence de matchs à domicile, en janvier. Et la performance étincelante de Lars Eller a donné une dimension vraiment spéciale à cette victoire.
Mais ce que je retiens particulièrement de la soirée de mercredi, c'est la contribution d'Eller à un autre niveau, tout aussi important sinon plus, que la victoire elle-même. Je parle de sa réaction sur la patinoire lors de la présentation des étoiles. Ses échanges avec la foule, son sourire d'enfant, sa longue présence qui ne voulait plus finir, tout cela a provoqué une bouffée d'air frais dont l'équipe et ses partisans avaient tellement besoin.
Je ne vous apprendrai rien en disant que ce n'était pas facile dernièrement dans l'entourage de l'équipe. Les visages étaient longs plus souvent qu'autrement, ce qui est tout à fait naturel quand les défaites surviennent à répétition. Il y eut même cette escarmouche entre Tomas Plekanec et P.K. Subban qui était révélatrice de la tension énorme qui s'était installée au sein de la formation.
Or, les évènements de mercredi ont eu un effet d'éclatement qui pourrait s'avérer bénéfique. Eric Cole a donné le ton en applaudissant lui-même les spectateurs lorsqu'il est sauté sur la glace en tant que troisième étoile. Cole, en bon vétéran, voulait certainement signifier aux partisans que les joueurs avaient apprécié leur appui malgré les déboires du récent voyage. Mais Eller a vraiment donné le coup de grâce avec son débordement contagieux, quelques secondes plus tard.
On verra rapidement si le match contre les Jets aura été le tournant tant attendu, au cœur d'une saison décevante et tumultueuse. Tout au moins, il aura donné un pur moment de plaisir pour tous ceux qui l'auront vécu ou qui, au moins, en auront été témoins.
Leblanc : mission accomplie
À partir du moment où on reconnait l'importance pour lui de jouer beaucoup et d'être impliqué dans toutes les situations de jeu, à cette étape de son développement, Louis Leblanc se devait de retourner à Hamilton avec le retour progressif des attaquants blessés chez le Canadien.
Cela dit, le jeune Leblanc aura eu l'occasion de prouver qu'il appartiendra de plein droit à la Ligue nationale dans un avenir rapproché. Il a démontré, entre autres qualités, qu'il avait une excellente compréhension de la plupart des situations de jeu et une vision périphérique qui le rendait très efficace comme catalyseur en attaque.
On dit souvent que la relève est plutôt maigre sur le plan offensif chez le Canadien, ce qui n'est pas faux. Mais Louis Leblanc deviendra un jour un rouage important dans l'échiquier de l'équipe, cela ne fait aucun doute.