Le Canadien n'est pas une équipe unie
Hockey jeudi, 14 déc. 2000. 17:35 vendredi, 13 déc. 2024. 19:47
Avec une fiche de 1-10-1 dans ses 12 derniers matchs au Centre Molson, le Canadien n'est pas parti pour faire les séries éliminatoires le printemps prochain. Mais les joueurs ne semblent pas vouloir faire d'efforts pour se sortir du marasme.
Je ne peux pas concevoir que des joueurs, plusieurs, après les parties du Canadien, disent devant la caméra qu'ils n'ont pas tout donné, qu'ils n'ont pas fourni toute l'intensité, qu'ils n'ont pas joué en équipe, qu'ils ont été lamentables. Ce sont des excuses faciles.
Ce genre de commentaires, on ne doit pas les faire en public. Ça se passe dans la chambre des joueurs, à l'interne. On voit de telles explications de la part de joueurs d'équipes faibles.
On voit maintenant que le problème n'était pas Alain Vigneault, parce que même le changement d'entraîneur n'a rien apporté. Michel Therrien fait de son mieux, mais il en revient aux joueurs de se prendre en main, de livrer la marchandise soir après soir.
Le Canadien n'est pas une formation unie. Les joueurs ne poussent pas dans le même sens, ne compétitionnent pas en équipe. Chacun tire la couverture de son côté.
Il est très difficile et très rare, dans ces conditions, de connaître du succès.
Dans l'Ouest, le Canadien a démontré qu'il peut tenir tête, et même l'emporter, contre de bonnes équipes comme les Oilers d'Edmonton et les Canucks de Vancouver, ces derniers qui se sont nettement améliorés cette saison. Le travail d'équipe et l'intensité étaient au point, la rondelle circulait bien et les résultats étaient là.
Cependant, il est difficile d'accepter qu'une équipe qui aspire aux séries éliminatoires échappe trois points sur une possibilé de quatre contre les Flames de Calgary, une formation qui éprouve toutes sortes de difficultés cette saison.
Le Canadien n'est pas composé de joueurs talentueux comme l'Avalanche du Colorado, les Blues de St.Louis ou les Devils du New Jersey, mais dispose de hockeyeurs capables de bonnes choses, qui, lorsqu'ils jouent avec intensité, sont en mesure de tenir tête aux adversaires plus talentueux et même de gagner.
Nous sommes en présence d'une équipe qui peut terminer la saison avec une moyenne de .500, mais de la manière dont le Canadien joue, il va être très loin sous cette marque.
Des défaites comme samedi dernier contre les Sénateurs d'Ottawa sont difficiles à avaler. Le Canadien disputait une bonne partie et avait rejoint les Sénateurs au pointage, mais c'est inconcevable de concéder 24 lancers à l'adversaire en une seule période.
Vous me direz que les Sénateurs sont supérieurs au Canadien... Vrai, mais pas au point de donner 24 lancers en 20 minutes, après n'en avoir concédé que 16 dans les deux premières périodes.
Le remède? Il faut que les joueurs reconnaissent qu'ils ne donnent pas leurs 100% à tous les soirs, qu'ils fassent un examen de conscience, pas en public, mais entre eux. Et ils doivent le penser sincèrement, pas seulement pour expliquer leur défaite devant la caméra. Ils doivent aussi augmenter leur niveau de jeu, porter leur intensité au maximum.
Il faut aussi que les leaders se lèvent une fois pour toute dans cette chambre et qu'ils laissent savoir clairement à leur coéquipiers qu'ils n'acceptent par les contre-performances. Là seulement on commencera à voir la lumière au bout du tunnel.
Je ne peux pas concevoir que des joueurs, plusieurs, après les parties du Canadien, disent devant la caméra qu'ils n'ont pas tout donné, qu'ils n'ont pas fourni toute l'intensité, qu'ils n'ont pas joué en équipe, qu'ils ont été lamentables. Ce sont des excuses faciles.
Ce genre de commentaires, on ne doit pas les faire en public. Ça se passe dans la chambre des joueurs, à l'interne. On voit de telles explications de la part de joueurs d'équipes faibles.
On voit maintenant que le problème n'était pas Alain Vigneault, parce que même le changement d'entraîneur n'a rien apporté. Michel Therrien fait de son mieux, mais il en revient aux joueurs de se prendre en main, de livrer la marchandise soir après soir.
Le Canadien n'est pas une formation unie. Les joueurs ne poussent pas dans le même sens, ne compétitionnent pas en équipe. Chacun tire la couverture de son côté.
Il est très difficile et très rare, dans ces conditions, de connaître du succès.
Dans l'Ouest, le Canadien a démontré qu'il peut tenir tête, et même l'emporter, contre de bonnes équipes comme les Oilers d'Edmonton et les Canucks de Vancouver, ces derniers qui se sont nettement améliorés cette saison. Le travail d'équipe et l'intensité étaient au point, la rondelle circulait bien et les résultats étaient là.
Cependant, il est difficile d'accepter qu'une équipe qui aspire aux séries éliminatoires échappe trois points sur une possibilé de quatre contre les Flames de Calgary, une formation qui éprouve toutes sortes de difficultés cette saison.
Le Canadien n'est pas composé de joueurs talentueux comme l'Avalanche du Colorado, les Blues de St.Louis ou les Devils du New Jersey, mais dispose de hockeyeurs capables de bonnes choses, qui, lorsqu'ils jouent avec intensité, sont en mesure de tenir tête aux adversaires plus talentueux et même de gagner.
Nous sommes en présence d'une équipe qui peut terminer la saison avec une moyenne de .500, mais de la manière dont le Canadien joue, il va être très loin sous cette marque.
Des défaites comme samedi dernier contre les Sénateurs d'Ottawa sont difficiles à avaler. Le Canadien disputait une bonne partie et avait rejoint les Sénateurs au pointage, mais c'est inconcevable de concéder 24 lancers à l'adversaire en une seule période.
Vous me direz que les Sénateurs sont supérieurs au Canadien... Vrai, mais pas au point de donner 24 lancers en 20 minutes, après n'en avoir concédé que 16 dans les deux premières périodes.
Le remède? Il faut que les joueurs reconnaissent qu'ils ne donnent pas leurs 100% à tous les soirs, qu'ils fassent un examen de conscience, pas en public, mais entre eux. Et ils doivent le penser sincèrement, pas seulement pour expliquer leur défaite devant la caméra. Ils doivent aussi augmenter leur niveau de jeu, porter leur intensité au maximum.
Il faut aussi que les leaders se lèvent une fois pour toute dans cette chambre et qu'ils laissent savoir clairement à leur coéquipiers qu'ils n'acceptent par les contre-performances. Là seulement on commencera à voir la lumière au bout du tunnel.