Le départ de Patrick nous a fait mal
Hockey mercredi, 7 nov. 2007. 21:01 dimanche, 15 déc. 2024. 05:43
En 1995, le départ de Patrick Roy a non seulement fait mal à l'organisation et aux partisans, mais également aux joueurs du Canadien de Montréal.
Tout le monde dans le vestiaire savait qu'il y a un conflit majeur entre Patrick et l'entraîneur-chef de l'époque Mario Tremblay. Nous savions que cela allait exploser, mais pas à quel moment et dans quelle circonstance.
Personnellement, je m'attendais à une querelle durant un entraînement ou une réunion d'équipe, mais pas à ce qui s'est passé le soir du 2 décembre 1995.
Je peux vous confirmer que tous ceux qui avaient remporté la coupe Stanley avec lui en 1993 ont eu très mal. Tout le monde savait qu'il était la pierre angulaire des succès passés et présents de l'équipe.
Patrick était un mentor, comme Guy Carbonneau ou encore Denis Savard. Il influençait énormément les jeunes joueurs. Patrick avait toujours à cœur les intérêts de l'équipe avant les siens. Jamais il n'a agi dans le but d'améliorer ses statistiques personnelles.
À cette époque, je croyais qu'il était impossible d'échanger Patrick. Il avait permis au Tricolore de remporter deux coupes Stanley contre toute attente.
Bref, je ne vois pourquoi certains partisans en veulent encore à Patrick. Ce dernier a accompli de grandes choses à Montréal, au Colorado et maintenant à Québec. Ce qu'il fait avec les Remparts est d'ailleurs exceptionnel.
Les Sénateurs : une question de profondeur
Les succès de Sénateurs depuis le début de la saison s'expliquent facilement : ce n'est pas uniquement l'affaire de trois joueurs. Le travail du trio formé de Patrick Eaves, Antoine Vermette et Chris Kelly est tout simplement époustouflant. Il ne faut pas oublier Randy Robitaille qui ajoute de la profondeur à une équipe qui en a déjà beaucoup.
Ce qui est encore plus intéressant, c'est que plusieurs des joueurs clés de l'équipe sont encore très jeunes. Jason Spezza n'a que 24 ans, Dany Heatley 26, Andrej Meszaros 22, Anton Volchenkov 25 et Ray Emery 25. Avec toute l'expérience acquise l'an dernier en finale de la coupe Stanley, aucun doute que les Sénateurs seront à surveiller au cours des prochaines années.
Évidemment, avec le plafond salarial, la direction des Sénateurs devra faire des choix. Mais lorsqu'un pilier de l'équipe comme Wade Redden déclare qu'il souhaite demeurer à Ottawa même si cela implique une diminution de salaire, cela est rafraîchissant. Redden a beaucoup d'amis chez les Sénateurs et je suis convaincu qu'il désire gagner avec cette équipe.
Cependant, si Redden parvient à mettre la main sur une bague de la coupe Stanley dès cette année, il pourrait bien être tenté d'aller empocher le magot ailleurs. Cela pourrait même faciliter le travail du directeur général Bryan Murray.
Ce qui m'impressionne le plus chez les Sénateurs, c'est la facilité avec laquelle ils sont parvenus à remplacer tout le monde à chaque année. Nous n'avons qu'à penser à Zdeno Chara, Marian Hossa ou encore Martin Havlat
Ottawa est vraiment le modèle à suivre dans la Ligue nationale de hockey.
*Propos recueillis par RDS.ca
Tout le monde dans le vestiaire savait qu'il y a un conflit majeur entre Patrick et l'entraîneur-chef de l'époque Mario Tremblay. Nous savions que cela allait exploser, mais pas à quel moment et dans quelle circonstance.
Personnellement, je m'attendais à une querelle durant un entraînement ou une réunion d'équipe, mais pas à ce qui s'est passé le soir du 2 décembre 1995.
Je peux vous confirmer que tous ceux qui avaient remporté la coupe Stanley avec lui en 1993 ont eu très mal. Tout le monde savait qu'il était la pierre angulaire des succès passés et présents de l'équipe.
Patrick était un mentor, comme Guy Carbonneau ou encore Denis Savard. Il influençait énormément les jeunes joueurs. Patrick avait toujours à cœur les intérêts de l'équipe avant les siens. Jamais il n'a agi dans le but d'améliorer ses statistiques personnelles.
À cette époque, je croyais qu'il était impossible d'échanger Patrick. Il avait permis au Tricolore de remporter deux coupes Stanley contre toute attente.
Bref, je ne vois pourquoi certains partisans en veulent encore à Patrick. Ce dernier a accompli de grandes choses à Montréal, au Colorado et maintenant à Québec. Ce qu'il fait avec les Remparts est d'ailleurs exceptionnel.
Les Sénateurs : une question de profondeur
Les succès de Sénateurs depuis le début de la saison s'expliquent facilement : ce n'est pas uniquement l'affaire de trois joueurs. Le travail du trio formé de Patrick Eaves, Antoine Vermette et Chris Kelly est tout simplement époustouflant. Il ne faut pas oublier Randy Robitaille qui ajoute de la profondeur à une équipe qui en a déjà beaucoup.
Ce qui est encore plus intéressant, c'est que plusieurs des joueurs clés de l'équipe sont encore très jeunes. Jason Spezza n'a que 24 ans, Dany Heatley 26, Andrej Meszaros 22, Anton Volchenkov 25 et Ray Emery 25. Avec toute l'expérience acquise l'an dernier en finale de la coupe Stanley, aucun doute que les Sénateurs seront à surveiller au cours des prochaines années.
Évidemment, avec le plafond salarial, la direction des Sénateurs devra faire des choix. Mais lorsqu'un pilier de l'équipe comme Wade Redden déclare qu'il souhaite demeurer à Ottawa même si cela implique une diminution de salaire, cela est rafraîchissant. Redden a beaucoup d'amis chez les Sénateurs et je suis convaincu qu'il désire gagner avec cette équipe.
Cependant, si Redden parvient à mettre la main sur une bague de la coupe Stanley dès cette année, il pourrait bien être tenté d'aller empocher le magot ailleurs. Cela pourrait même faciliter le travail du directeur général Bryan Murray.
Ce qui m'impressionne le plus chez les Sénateurs, c'est la facilité avec laquelle ils sont parvenus à remplacer tout le monde à chaque année. Nous n'avons qu'à penser à Zdeno Chara, Marian Hossa ou encore Martin Havlat
Ottawa est vraiment le modèle à suivre dans la Ligue nationale de hockey.
*Propos recueillis par RDS.ca