Le « dos blanc » au cœur rouge
Hockey vendredi, 17 févr. 2012. 11:43 dimanche, 15 déc. 2024. 02:39
« Salut le dos blanc! »
La plupart du temps, c'est ainsi que Mathieu Darche m'interpelle, en raison de notre origine commune. « Les dos blancs », c'est le surnom que l'on donne à ceux qui sont natifs de Ville Saint-Laurent. Cela remonte à l'époque où la région était surtout composée de terres agricoles et faisait référence à ceux qui portaient les tabliers blancs, dans les champs.
Or, le « dos blanc » du Canadien connaît peut-être ses meilleurs moments en carrière dans la Ligue nationale présentement et cela fait suite à une décision éclairée de l'entraîneur Randy Cunneyworth qui remonte au début du mois de février. À partir du match au New Jersey, contre les Devils, le temps de jeu de Darche est passé de 10 minutes ou moins par rencontre à près de 20 minutes! Puis, il y eut cette réunion fructueuse avec Tomas Plekanec qui eut pour effet de donner à l'équipe une unité extrêmement efficace autant en défense qu'à l'attaque.
« Je n'ai rien inventé », me disait Randy Cunneyworth hier. « Jacques Martin a déjà utilisé les deux ensemble dans le passé. Mathieu est un joueur honnête, qui offre toujours un rendement constant, qui va droit au but, qui est intense et je croyais que c'est le genre de compagnon dont Tomas Plekanec avait besoin à compter de maintenant ».
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats sont probants. Depuis le début du mois, Plekanec a repris vie en attaque tandis que Mathieu Darche présente une fiche de trois buts et trois passes, ce qui est encore plus éloquent compte tenu de son étiquette « d'employé de soutien ». Fait important à noter, ces résultats à l'attaque découlent de missions défensives complexes, les deux étant appelés plus souvent qu'autrement à neutraliser les meilleurs attaquants adverses.
Contre Boston, jeudi, Mathieu Darche a aussi étalé au grand jour une autre facette de sa personnalité d'athlète : le cœur!
De la première à la dernière minute, au cours d'une rencontre presque digne des séries éliminatoires, il a frappé l'adversaire, a bloqué des tirs, a provoqué des revirements et il a aussi marqué un but en infériorité numérique qui a redonné vie à son équipe en deuxième période. Il a ressenti une certaine gêne quand on lui a demandé si ce fut un des ses bons matchs en carrière dans la LNH, mais il a fini par admettre que ce soir-là, il a vraiment donné tout ce dont il est capable.
Mathieu Darche veut jouer dans la LNH la saison prochaine, cela ne fait aucun doute dans son esprit. Et il veut le faire à Montréal, avec le Canadien, s'il n'en tient qu'à lui. À la direction maintenant de saisir l'occasion de garder au moins une saison de plus un aussi vénérable guerrier!
La plupart du temps, c'est ainsi que Mathieu Darche m'interpelle, en raison de notre origine commune. « Les dos blancs », c'est le surnom que l'on donne à ceux qui sont natifs de Ville Saint-Laurent. Cela remonte à l'époque où la région était surtout composée de terres agricoles et faisait référence à ceux qui portaient les tabliers blancs, dans les champs.
Or, le « dos blanc » du Canadien connaît peut-être ses meilleurs moments en carrière dans la Ligue nationale présentement et cela fait suite à une décision éclairée de l'entraîneur Randy Cunneyworth qui remonte au début du mois de février. À partir du match au New Jersey, contre les Devils, le temps de jeu de Darche est passé de 10 minutes ou moins par rencontre à près de 20 minutes! Puis, il y eut cette réunion fructueuse avec Tomas Plekanec qui eut pour effet de donner à l'équipe une unité extrêmement efficace autant en défense qu'à l'attaque.
« Je n'ai rien inventé », me disait Randy Cunneyworth hier. « Jacques Martin a déjà utilisé les deux ensemble dans le passé. Mathieu est un joueur honnête, qui offre toujours un rendement constant, qui va droit au but, qui est intense et je croyais que c'est le genre de compagnon dont Tomas Plekanec avait besoin à compter de maintenant ».
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les résultats sont probants. Depuis le début du mois, Plekanec a repris vie en attaque tandis que Mathieu Darche présente une fiche de trois buts et trois passes, ce qui est encore plus éloquent compte tenu de son étiquette « d'employé de soutien ». Fait important à noter, ces résultats à l'attaque découlent de missions défensives complexes, les deux étant appelés plus souvent qu'autrement à neutraliser les meilleurs attaquants adverses.
Contre Boston, jeudi, Mathieu Darche a aussi étalé au grand jour une autre facette de sa personnalité d'athlète : le cœur!
De la première à la dernière minute, au cours d'une rencontre presque digne des séries éliminatoires, il a frappé l'adversaire, a bloqué des tirs, a provoqué des revirements et il a aussi marqué un but en infériorité numérique qui a redonné vie à son équipe en deuxième période. Il a ressenti une certaine gêne quand on lui a demandé si ce fut un des ses bons matchs en carrière dans la LNH, mais il a fini par admettre que ce soir-là, il a vraiment donné tout ce dont il est capable.
Mathieu Darche veut jouer dans la LNH la saison prochaine, cela ne fait aucun doute dans son esprit. Et il veut le faire à Montréal, avec le Canadien, s'il n'en tient qu'à lui. À la direction maintenant de saisir l'occasion de garder au moins une saison de plus un aussi vénérable guerrier!