Le soleil est à Buffalo!
Hockey vendredi, 28 mars 2003. 14:24 samedi, 14 déc. 2024. 18:26
Il faisait un temps radieux vendredi matin à Buffalo, un contraste frappant avec la grisaille qui nous frappe habituellement dans cette ville. La petite marche d'une vingtaine de minutes, vers l'aréna, nous a permis un premier vrai contact avec le printemps. Quel bonheur! Ma foi, il n'en fallait pas beaucoup plus pour que nous trouvions le centre-ville de Buffalo pas si mal, après tout...
C'est un Daniel Brière tout aussi radieux (à notre grande surprise!) qui nous a accueilli dans le vestiaire des Sabres. Comment peut-on quitter le soleil de Phoenix, la quiétude d'un public plus ou moins exigeant et laisser derrière soi une épouse et trois jeunes enfants et être aussi heureux d'avoir été échangé aux Sabres, une équipe de fond de grille, qui est restée en faillite technique tout l'hiver et qui évolue dans une ville qui ressemble aussi à une "faillite technique"?
"Et bien oui, messieurs, je suis très heureux et excité par cette transaction", nous a redit le plus sérieusement du monde le jeune homme de Gatineau. "Je retrouve ici une ambiance de hockey qui n'existait pas du tout à Phoenix. Buffalo, c'est tout près de la plupart des équipes de l'association Est, on se sent en contact direct avec la Ligue nationale. A Phoenix, on était au milieu de nulle part, géographiquement. Sûrement pas dans l'est, mais pas tout-à-fait dans l'ouest."
Daniel Brière a d'ailleurs mis très peu de temps à démontrer son appréciation d'être membre de l'organisation des Sabres. En huit matchs, il a déjà marqué quatre buts, dont celui de la victoire, mercredi, contre la Floride. Plus encore, il a donné une nouvelle énergie à ses ailiers Jean-Pierre Dumont et Jochen Hecht qui totalisent 10 points au cours des cinq derniers matchs.
"C'est très agréable de jouer avec eux. Je ne prends pas le crédit pour leur rendement mais disons que la chimie est très bonne", ajoute modestement Daniel Brière. Le gardien Martin Biron, qui, avec Dumont, a grandement aidé à intégrer dans l'équipe son nouveau coéquipier, se fait très élogieux, quant à lui. "Il fait déjà une très grande différence. Et ce qui est bien pour Daniel, c'est qu'il est vraiment désiré ici, à Buffalo."
Désiré, disait-il? En fait, au cours des trois dernières rencontres, Daniel Brière a passé respectivement 18:57, 20:23 et 18:10 sur la patinoire, des statistiques très semblables à un Saku Koivu, par exemple, ou à n'importe quel joueur de centre de premier-plan dans la LNH.
Ce qu'on notera surtout à Buffalo, par ailleurs, c'est que les Sabres ont une fiche de 3-1-0-1 au cours des 5 derniers matchs. Et il ne fait aucun doute que le nouveau venu a contribué directement à ce résultat.
"C'est un peu difficile d'être séparé de ma famille présentement, mais la saison tire à sa fin et ma mère est allé donner un coup de main à mon épouse, à Phoenix", dit ce jeune homme qui projette une maturité indéniable même s'il n'est qu'au milieu de la vingtaine. "Dans quelques semaines, nous reviendrons au Québec et nous prendrons aussi le temps de nous chercher un domicile, dans une des banlieues de Buffalo."
"Tu es donc vraiment heureux d'être ici, Daniel, et tu t'y vois à long terme?", avons-nous redemandé, sceptiques. "Absolument", fut à nouveau sa réponse.
Et bien, dis donc...Avec un nouveau propriétaire riche et sérieux à qui l'équipe sera cédée d'ici la mi-avril, avec une très bonne base de jeunes joueurs (la moitié ont moins de 25 ans), avec trois bons jeunes gardiens, dont Martin Biron, avec un amphithéâtre qui se classe très bien par rapport aux autres édifices de la LNH, se pourrait-il qu'il y ait enfin un peu de soleil dans la vie des Sabres de Buffalo?
L'avenir le dira. Mais vendredi matin en tout cas, le soleil était à Buffalo. Dans les rues de la ville et dans le vestiaire des Sabres...
Merci à tous
Je voudrais remercier chaleureusement tous ceux qui ont pris le temps d'apporter des commentaires à mes chroniques au cours des dernières semaines. Plusieurs d'entre vous avez été particulièrement élogieux à mon égard et sachez que cela va droit au coeur. Nous faisons un métier merveilleux et passionnant pour lequel nous travaillons très fort dans le seul but de vous servir le mieux possible. En sachant fort bien qu'il est impossible de plaire à tout le monde et qu'il y a toujours de la place pour s'améliorer, il est quand même fort agréable de voir que le fruit de notre travail donne satisfaction à plusieurs personnes. Cela donne le goût de travailler encore plus fort, tout simplement....Merci encore!
C'est un Daniel Brière tout aussi radieux (à notre grande surprise!) qui nous a accueilli dans le vestiaire des Sabres. Comment peut-on quitter le soleil de Phoenix, la quiétude d'un public plus ou moins exigeant et laisser derrière soi une épouse et trois jeunes enfants et être aussi heureux d'avoir été échangé aux Sabres, une équipe de fond de grille, qui est restée en faillite technique tout l'hiver et qui évolue dans une ville qui ressemble aussi à une "faillite technique"?
"Et bien oui, messieurs, je suis très heureux et excité par cette transaction", nous a redit le plus sérieusement du monde le jeune homme de Gatineau. "Je retrouve ici une ambiance de hockey qui n'existait pas du tout à Phoenix. Buffalo, c'est tout près de la plupart des équipes de l'association Est, on se sent en contact direct avec la Ligue nationale. A Phoenix, on était au milieu de nulle part, géographiquement. Sûrement pas dans l'est, mais pas tout-à-fait dans l'ouest."
Daniel Brière a d'ailleurs mis très peu de temps à démontrer son appréciation d'être membre de l'organisation des Sabres. En huit matchs, il a déjà marqué quatre buts, dont celui de la victoire, mercredi, contre la Floride. Plus encore, il a donné une nouvelle énergie à ses ailiers Jean-Pierre Dumont et Jochen Hecht qui totalisent 10 points au cours des cinq derniers matchs.
"C'est très agréable de jouer avec eux. Je ne prends pas le crédit pour leur rendement mais disons que la chimie est très bonne", ajoute modestement Daniel Brière. Le gardien Martin Biron, qui, avec Dumont, a grandement aidé à intégrer dans l'équipe son nouveau coéquipier, se fait très élogieux, quant à lui. "Il fait déjà une très grande différence. Et ce qui est bien pour Daniel, c'est qu'il est vraiment désiré ici, à Buffalo."
Désiré, disait-il? En fait, au cours des trois dernières rencontres, Daniel Brière a passé respectivement 18:57, 20:23 et 18:10 sur la patinoire, des statistiques très semblables à un Saku Koivu, par exemple, ou à n'importe quel joueur de centre de premier-plan dans la LNH.
Ce qu'on notera surtout à Buffalo, par ailleurs, c'est que les Sabres ont une fiche de 3-1-0-1 au cours des 5 derniers matchs. Et il ne fait aucun doute que le nouveau venu a contribué directement à ce résultat.
"C'est un peu difficile d'être séparé de ma famille présentement, mais la saison tire à sa fin et ma mère est allé donner un coup de main à mon épouse, à Phoenix", dit ce jeune homme qui projette une maturité indéniable même s'il n'est qu'au milieu de la vingtaine. "Dans quelques semaines, nous reviendrons au Québec et nous prendrons aussi le temps de nous chercher un domicile, dans une des banlieues de Buffalo."
"Tu es donc vraiment heureux d'être ici, Daniel, et tu t'y vois à long terme?", avons-nous redemandé, sceptiques. "Absolument", fut à nouveau sa réponse.
Et bien, dis donc...Avec un nouveau propriétaire riche et sérieux à qui l'équipe sera cédée d'ici la mi-avril, avec une très bonne base de jeunes joueurs (la moitié ont moins de 25 ans), avec trois bons jeunes gardiens, dont Martin Biron, avec un amphithéâtre qui se classe très bien par rapport aux autres édifices de la LNH, se pourrait-il qu'il y ait enfin un peu de soleil dans la vie des Sabres de Buffalo?
L'avenir le dira. Mais vendredi matin en tout cas, le soleil était à Buffalo. Dans les rues de la ville et dans le vestiaire des Sabres...
Merci à tous
Je voudrais remercier chaleureusement tous ceux qui ont pris le temps d'apporter des commentaires à mes chroniques au cours des dernières semaines. Plusieurs d'entre vous avez été particulièrement élogieux à mon égard et sachez que cela va droit au coeur. Nous faisons un métier merveilleux et passionnant pour lequel nous travaillons très fort dans le seul but de vous servir le mieux possible. En sachant fort bien qu'il est impossible de plaire à tout le monde et qu'il y a toujours de la place pour s'améliorer, il est quand même fort agréable de voir que le fruit de notre travail donne satisfaction à plusieurs personnes. Cela donne le goût de travailler encore plus fort, tout simplement....Merci encore!