Les joueurs étaient trop confiants
Hockey vendredi, 12 déc. 2008. 15:24 dimanche, 15 déc. 2024. 10:29
Le Canadien aurait dû battre le Lightning de Tampa Bay jeudi mais les joueurs ont pris les choses à la légère. Vous savez quoi, ce n'est pas la première ni la dernière fois qu'une chose comme celle-là se produit.
Il est humain pour un athlète de se dire que les choses seront faciles quand tu joues contre une équipe de dernière place qui n'a pas savouré la victoire à ses dix derniers matchs, qui avait disputé une partie la veille et qui n'est entrée à Montréal qu'à midi la journée de la rencontre. Même si les joueurs du Canadien savent fort bien que Tampa Bay misent sur d'excellents joueurs comme Vincent Lecavalier et Martin St-Louis, il arrive de se dire qu'il n'est pas nécessaire de mettre la pédale au fond pour aller chercher les deux points.
Je vais me garder de pointer l'entraîneur Guy Carbonneau pour la simple raison que ça m'est arrivé aussi au cours de ma carrière d'assister à ce genre de performances. Je sais qu'une de telle chose va se produire à nouveau et ce, dans toutes les équipes.
Kovalev fait des efforts
Il y a longtemps qu'Alex Kovalev n'a pas trouvé le fond du filet. En fait, il n'a pas marqué à ses 18 dernières rencontres mais je ne suis pas vraiment inquiet parce que ce n'est pas le résultat d'un manque d'efforts.
Il y a trois ans, j'aurais sans doute dit que Kovalev se traînait les pieds et qu'il ne faisait pas l'effort. Cette année, malgré seulement cinq buts à sa fiche, je peux vous dire que le joueur russe travaille fort. Je ne l'ai pas vu prendre de match de congé cette année et je sais que ça va débloquer. Kovalev n'a pas marqué mais il a quand même amassé six points à ses cinq derniers matchs, au cours desquels le Canadien a signé trois victoires et perdu une fois en prolongation.
Crise économique
La LNH aussi, comme les autres circuits professionnels, sera frappée par la crise économique qui frappe le monde. Elle n'y échappera pas et je ne sais pas combien d'équipes vont écoper. Certaines d'entre elles pourraient carrément disparaître. Je n'anticipe pas de problèmes pour les concessions canadiennes mais ce sera différent aux États-Unis.
Des franchises comme celles situées en Floride, à Phoenix, Nashville, Atlanta et Columbus pourraient disparaître ou déménager. Des équipes ne seront pas en mesure d'assurer des pertes monstres année après année et des solutions devront être trouvées. Le nombre de formations risque de diminuer. C'est après la prochaine saison (2009-10) que ça risque de brasser. Je n'irai pas jusqu'à dire que la LNH va se retrouver à 20 clubs mais il pourrait y avoir des dissolutions ou des fermetures.
Je ne sais pas si l'Europe peut constituer une solution. J'ai entendu dire que certaines formations des vieux pays avaient de la difficulté à payer leurs joueurs.
La franchise de Melrose
L'ancien entraîneur du Lightning Barry Melrose en a gros sur coeur visiblement. Je le sens très amer de son congédiement et je le comprends. Je suis moi-même passé par là au cours de ma vie et il n'est pas facile de perdre son poste de la sorte.
Vous savez, tous ceux qui ont été congédiés pense la même chose. Moi aussi je l'ai pensé sauf que je n'ai jamais fait de sortie publique pour livrer mes états d'âme. Il est préférable de manger son pain noir et de se la fermer.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Il est humain pour un athlète de se dire que les choses seront faciles quand tu joues contre une équipe de dernière place qui n'a pas savouré la victoire à ses dix derniers matchs, qui avait disputé une partie la veille et qui n'est entrée à Montréal qu'à midi la journée de la rencontre. Même si les joueurs du Canadien savent fort bien que Tampa Bay misent sur d'excellents joueurs comme Vincent Lecavalier et Martin St-Louis, il arrive de se dire qu'il n'est pas nécessaire de mettre la pédale au fond pour aller chercher les deux points.
Je vais me garder de pointer l'entraîneur Guy Carbonneau pour la simple raison que ça m'est arrivé aussi au cours de ma carrière d'assister à ce genre de performances. Je sais qu'une de telle chose va se produire à nouveau et ce, dans toutes les équipes.
Kovalev fait des efforts
Il y a longtemps qu'Alex Kovalev n'a pas trouvé le fond du filet. En fait, il n'a pas marqué à ses 18 dernières rencontres mais je ne suis pas vraiment inquiet parce que ce n'est pas le résultat d'un manque d'efforts.
Il y a trois ans, j'aurais sans doute dit que Kovalev se traînait les pieds et qu'il ne faisait pas l'effort. Cette année, malgré seulement cinq buts à sa fiche, je peux vous dire que le joueur russe travaille fort. Je ne l'ai pas vu prendre de match de congé cette année et je sais que ça va débloquer. Kovalev n'a pas marqué mais il a quand même amassé six points à ses cinq derniers matchs, au cours desquels le Canadien a signé trois victoires et perdu une fois en prolongation.
Crise économique
La LNH aussi, comme les autres circuits professionnels, sera frappée par la crise économique qui frappe le monde. Elle n'y échappera pas et je ne sais pas combien d'équipes vont écoper. Certaines d'entre elles pourraient carrément disparaître. Je n'anticipe pas de problèmes pour les concessions canadiennes mais ce sera différent aux États-Unis.
Des franchises comme celles situées en Floride, à Phoenix, Nashville, Atlanta et Columbus pourraient disparaître ou déménager. Des équipes ne seront pas en mesure d'assurer des pertes monstres année après année et des solutions devront être trouvées. Le nombre de formations risque de diminuer. C'est après la prochaine saison (2009-10) que ça risque de brasser. Je n'irai pas jusqu'à dire que la LNH va se retrouver à 20 clubs mais il pourrait y avoir des dissolutions ou des fermetures.
Je ne sais pas si l'Europe peut constituer une solution. J'ai entendu dire que certaines formations des vieux pays avaient de la difficulté à payer leurs joueurs.
La franchise de Melrose
L'ancien entraîneur du Lightning Barry Melrose en a gros sur coeur visiblement. Je le sens très amer de son congédiement et je le comprends. Je suis moi-même passé par là au cours de ma vie et il n'est pas facile de perdre son poste de la sorte.
Vous savez, tous ceux qui ont été congédiés pense la même chose. Moi aussi je l'ai pensé sauf que je n'ai jamais fait de sortie publique pour livrer mes états d'âme. Il est préférable de manger son pain noir et de se la fermer.
*propos recueillis par Robert Latendresse