Timo Meier le jure, on le prendra plus en défaut.

Suspendu à deux reprises au cours de la série face aux Wildcats de Moncton, l’attaquant des Huskies de Rouyn-Noranda effectuera un retour au jeu vendredi à l’occasion du match no 2 de la finale la LHJMQ après n’avoir disputé que deux des 12 dernières périodes de son équipe.

Il n’a pas l’intention d’en rater une seule autre.

« On est un groupe tissé serré, alors quand on manque quelques matchs, on veut revenir fort et les aider, mais je me dois de jouer simplement tout en évitant de tenter de trop en faire », anticipe le choix de premier tour des Sharks de San Jose au dernier repêchage.

« On ‘est assis avec lui, c’est sûr qu’il ne s’embarquera plus dans rien », assure pour sa part l’entraîneur-chef des Huskies Gilles Bouchard au sujet de l’attaquant suisse.

Meier a raté le match no 1 face aux Cataractes de Shawinigan, qui ont échappé une avance d’un but avec moins de six minutes à faire au dernier tiers avant de s’incliner 4 à 2.

« Ce n’est jamais plaisant de regarder un match des gradins. Je savais qu’ils (coéquipiers) allaient faire de l’excellent travail. Nous avons gagné le premier match, mais tout ce qui importe maintenant, c’est le deuxième », insiste Meier.

Pendant ce temps, chez les Cataractes, l'ambiance demeure excellente même si l’équipe réalise l’ampleur du défi. Devant le filet des Cats. Le vétéran Philippe Cadorette prend part à sa troisième finale en quatre ans.  Après deux échecs avec le Drakkar de Baie-Comeau en 2013 et 2014, celui qui compte 50 victoires en carrière en séries (un record) espère avoir la chance, cette année, d’enfin mettre la main sur l'ultime trophée.

« J’ai 50 victoires, mais pas encore de trophée au bout de la ligne », signale-t-il.

Cadorette n’a peut-être pas de bague de championnat, mais il ne manque certainement pas d’expérience à ce stade critique de la saison, ce qui se veut très profitable pour ses coéquipiers.

« C’est un bonhomme calme à l’extérieur de la glace. Il a une certaine confiance en lui et son calme peut vraiment aider les autres joueurs », observe le pilote des Cataractes Claude Bouchard.

Au fil des 20 dernières années, l'équipe qui a gagné le premier match de la série finale a éventuellement mis la main sur la coupe du Président en 17 occasions. Les trois exceptions sont survenues en 2002, 2014 et 2015. L’Océanic et les Foreurs sont les derniers à avoir réussi l’exploit