Martin St-Louis deviendra le 284e joueur à atteindre le plateau des 1000 parties

Le petit joueur a presque récolté un point par match dans la LNH et a éclipsé Vincent Lecavalier

À l’image de sa carrière, le petit attaquant Martin St-Louis, du Lightning de Tampa Bay est sur le point de réaliser une autre importante étape dans la LNH.



En effet, le petit attaquant, qui a eu 38 ans le 18 juin dernier et qui affiche un rendement de 8–12-20 avec un différentiel de plus neuf en 20 matchs, deviendra le 284e joueur de l’histoire du circuit à atteindre le plateau des 1000 matchs disputés.

En 999 matchs, l’ex-joueur des Flames de Calgary, qui n’a jamais été repêché, affiche un dossier de 348–584-932 avec un différentiel de plus 21, un total de 88 buts en avantage numérique, 28 en désavantage numérique, 62 filets victorieux et aussi 2582 tirs au but.

Non-repêché, il a mieux fait que Vincent Lecavalier, le 1er choix en 1998 !

Une statistique qui frappe : Martin St-Louis, qui n’a jamais été repêché, présentera, après 1000 matchs, de meilleures données que Vincent Lecavalier, qui fut le premier choix au repêchage universel de 1998, car ce dernier avait eu un dossier de 374–470-844 avec un différentiel de moins 114 lors de ses 1000 premières rencontres, lui qui a atteint ce plateau, le 21 janvier dernier, dans un revers de 4–3, face aux Islanders de New York, au Nassau Coliseum.

Il est le 284e joueur à atteindre ce plateau et a aussi eu 284 minutes de pénalité !

En certaines occasions, les chiffres sont particuliers et Martin St-Louis, qui sera le 284e joueur de l’histoire de la LNH à jouer 1000 matchs réguliers, a aussi écopé d’un total de …284 minutes de pénalité !

Même si atteindre le plateau des 1000 matchs est un exploit réalisé par beaucoup de joueurs, Martin St-Louis a le mérite d’avoir réalisé ce tour de force, alors qu’il ne devait pas, en raison de sa petite taille, jouer dans la LNH et il ne s’est pas contenté d’y participer, car en plus d’avoir gagné la Coupe Stanley, il a aussi remporté le Trophée Hart (joueur par excellence), le Trophée Art Ross (champion-pointeur) en 2003–2004 et qui est également devenu le plus vieux joueur de l’histoire du circuit à mettre la main sur cet honneur (Art Ross), ayant réalisé cet exploit à l’âge de 37 ans et 314 jours (devançant Gordie Howe, qui avait 34 ans et 358 jours en 1962–1963), lors de la saison 2012–2013.

Il a aussi remporté le Trophée Lady Bing, remis au joueur avec le meilleur esprit sportif en trois occasions, en 2009–2010, 2010–2011 et 2012–2013.

Auteur d’une fiche de 17–43-60 en 48 matchs, l’an dernier, il est 9–12-20, avec un différentiel de plus neuf, lors de ses 20 premiers matchs de l’actuelle campagne, lui dont le temps d’utilisation est de 21:17 minutes par rencontre.

Auteur d’une fiche de 17–43-60 en 48 matchs, l’an dernier, il est 8–12-20 lors de ses 20 premiers matchs de l’actuelle campagne, lui dont le temps d’utilisation est de 21:17 minutes par rencontre.

Avec un tel rendement, on peut dire que le petit joueur, qui n’avait pas été remarqué par les éclaireurs du circuit, aura réalisé un grand exploit de laisser sa trace lors de sa carrière, mais plus spécialement dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay, alors qu’il avait signé un contrat de joueur autonome, le 31 juillet 2000, les Flames de Calgary, qui lui avaient offert un contrat le 19 février 1998, avaient lancé la serviette dans son cas.

Même si la LNH est un circuit où les gros joueurs sont plus que jamais présents, St-Louis aura été un modèle pour les petits joueurs, en prouvant que le talent pouvait permettre de réussir, même dans un monde de géants.

Pour son 1000e match, St-Louis sera confronté aux Kings de Los Angeles, au Staples Center, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 6–8-14 avec un différentiel de plus cinq en 14 rencontres, dont une brillante fiche de 3–5-8, avec un différentiel de plus trois, dans les six matchs disputés sur la patinoire de cette formation.

Soulignons que le Lightning de Tampa Bay a toujours été extraordinaire à Los Angeles, car il présente un superbe dossier de 10–2-2 (0) en 14 matchs à vie, sur la patinoire des Kings, son meilleur rendement contre une autre équipe à l’étranger.

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Atroces à domicile, les Red Wings de Detroit pourraient établir une marque de médiocrité !

Ils ont égalé leur marque de sept revers de suite devant leurs partisans

C’est vraiment un passage à vide peu ordinaire que vivent les Red Wings de Detroit, surtout devant leurs partisans, où ils ne gagnent tout simplement plus.





En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, dont la fiche globale est de 9–5-6 pour 24 points en 20 matchs, a un rendement de 0–1-4 lors de ses cinq derniers matchs, ayant perdu ses quatre derniers matchs en bris d’égalité !

Pis, après avoir présenté un rendement de 3–1-0 lors de leurs quatre premiers matchs locaux, les Red Wings ont perdu leurs sept derniers matchs à domicile (dont six en bris d’égalité, trois en prolongation et trois en tirs de barrage) et cette séquence de sept revers de suite égale le record de l’histoire de la formation, qui avait été réalisé du 20 février au 25 mars 1982, tous en temps régulier, car la période de prolongation n’existait pas à cette époque.

La seule défaite en temps régulier lors de l‘actuelle séquence fut un massacre de 6–1, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 23 octobre dernier, match où avaient lieu les retrouvailles avec Daniel Alfredsson, l’ex-joueur de la formation de Paul MacLean.

Leur dernier gain au Joe Louis Arena remonte au 15 octobre dernier, alors qu’ils avaient vaincu difficilement les Blue Jackets de Columbus, 2–1, sur une superbe performance du gardien Jonas Gustavsson, qui avait réalisé 36 arrêts sur 37 tirs.

On pourrait ajouter que lors de cette série de sept défaites de suite à domicile, qu’ils ont été plus ou moins efficaces avec une avance après deux périodes, car ils ont perdu pas moins de trois matchs, dans ces circonstances, les trois en bris d’égalité, 3–2, en prolongation, face aux Rangers de New York, le 26 octobre, alors qu’ils menaient 2–1, après la période médiane, 4–3, en prolongation, face aux Stars de Dallas, le 7 novembre, alors qu’ils menaient 2–1, après deux périodes et finalement, vendredi soir, 4–3, en tirs de barrage, contre les Capitals de Washington, alors qu’ils détenaient une avance de 3–1 après 40:00 minutes de jeu.

Les Red Wings recevront la visite des Predators de Nashville …

S’ils veulent éviter d’établir une nouvelle marque d’équipe, les Red Wings de Detroit auront une excellente chance pour éviter cette humiliation, car ils reçoivent la visite des Predators de Nashville, une équipe dont le rendement est de 809–2 en 20 matchs, au dernier rang de la section Centrale et au 12e rang de l’Association de l’Ouest.

LA SÉQUENCE DE SEPT REVERS À DOMICILE EN 1981-1982

20 février 1982-Bruins de Boston 7 à Detroit 5

21 février 1982-Oilers d’Edmonton 7 à Detroit 3

28 février 1982-North Stars du Minnesota 5 à Detroit 4

11 mars 1982-Rangers de New York 4 à Detroit 1

18 mars 1982-Blues de St. Louis 7 à Detroit 4

20 mars 1982-Blackhawks de Chicago 4 à Detroit 3

25 mars 1982-North Stars du Minnesota 4 à Detroit 3

LA SÉQUENCE DE SEPT REVERS À DOMICLE EN 2013-2014

15 octobre 2013-Columbus 1 à Detroit 2 (dernier gain)

21 octobre 2013-Sharks de San Jose 1 à Detroit 0 (fus.)

23 octobre 2013-Sénateurs d’Ottawa 6 à Detroit 1

26 octobre 2013-Rangers de New York 3 à Detroit 2 (pro.)

7 novembre 2013-Stars de Dalls 4 à Detroit 3 (pro.)

9 novembre 2013-Lightning de Tampa Bay 3 à Detroit 2 (pro.)

12 novembre 2013-Jets de Winnipeg 3 à Detroit 2 (fus.)

15 novembre 2013-Capitals de Washington 4 à Detroit 3 (fus.)

19 novembre 2013-Predators de Nashville à Detroit (19h30)

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Les Panthers de la Floride n’ont jamais connu de succès à Vancouver

Ils ont une fiche de 1-5-5 (1) dans leurs 12 matchs disputés dans le domicile des Canucks

Depuis le début de leur histoire, les Panthers de la Floride ont toujours connu des difficultés lorsqu’ils affrontaient les Canucks de Vancouver, dans la ville de la C.-Britannique.



En effet, la formation dirigée par Peter Horachek, qui a une fiche de 2–3-0 en cinq matchs depuis qu’il a succédé à Kevin Dineen, le 8 novembre, n’a remporté qu’une seule victoire à vie, affichant un dossier de 1–5-5 (1) dans les 12 matchs qu’elle a disputés sur la patinoire de la troupe de John Tortorella, ayant été limitée à deux buts ou moins en neuf occasions.

Pis, le seul gain des Panthers à Vancouver fut celui du 7 mars 1994, lors de leur première rencontre, qui avait été disputée au Pacific Coliseum.

Depuis cet unique gain, les Panthers ont un dossier de 0–5-5 (1) dans leurs 11 dernières visites à Vancouver et les Canucks ont un rendement de 4–4-1 dans leurs neuf matchs locaux cette saison.

LES 12 MATCHS DES PANTHERS DE LA FLORIDE À VANCOUVER

7 mars 1994-Floride 2 à Vancouver 1 (seul gain)

3 janvier 1996-Floride 2 à Vancouver 7

14 janvier 1997-Floride 4 à Vancouver 4

10 janvier 1998-Floride 2 à Vancouver 2

8 janvier 1999-Floride 1 à Vancouver 1

5 novembre 1999-Floride 2 à Vancouver 3

16 octobre 2001-Floride 2 à Vancouver 2

4 janvier 2003-Floride 2 à Vancouver 3

11 janvier 2004-Floride 2 à Vancouver 2

7 janvier 2007-Floride 3 à Vancouver 4 (fus.)

14 décembre 2008-Floride 3 à Vancouver 5

11 octobre 2010-Floride 1 à Vancouver 2

19 novembre 2013-Floride à Vancouver (22h)

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