40% des joueurs dopés, selon Quintal
Hockey mardi, 22 mars 2005. 11:00 dimanche, 15 déc. 2024. 07:44
MONTREAL (PC) -- Stéphane Quintal, qui compte 17 saisons à son actif comme joueur de la Ligue mationale de hockey, affirme qu'environ 40 pour cent des joueurs qu'il a côtoyés consommaient des stimulants dopants, alors que plusieurs joueurs au fort gabarit prenaient des stéroides anabolisants.
En entretien avec "La Presse", le défenseur des Kings de Los Angeles admet avoir lui-même été consommateur régulier de stimulants, ayant commencé à son arrivée chez les professionnels, avec les Mariners du Maine, de la Ligue américaine.
Il soupçonne que cette vilaine habitude l'ait conduit à souffrir d'arythmie cardiaque, à seulement 32 ans.
Afin de stimuler sa force et son agressivité, Stéphane Quintal avalait des comprimés de pseudoéphédrine et quelques tasses de café avant les joutes; après, il devait prendre des calmants afin de pouvoir dormir.
Le vétéran joueur originaire de Boucherville critique le laxisme de la Ligue nationale en cette matière, vantant plutôt les règlements en vigueur dans une ligue italienne où il a joué cet hiver pendant le lock-out dans la LNH.
Là-bas, raconte-t-il, on remet à chaque nouveau joueur une liste de produits interdits, dont la pseudoéphédrine, qui est pourtant en vente libre. Tous les joueurs sont testés après chaque partie; le moindre signe positif leur vaut une suspension de deux ans.
Stéphane Quintal participait hier au lancement du livre du journaliste Mathias Brunet sur les révélations de Dave Morissette, un ancien joueur de hockey professionnel ayant reconnu avoir fait usage de stéroïdes anabolisants.
En entretien avec "La Presse", le défenseur des Kings de Los Angeles admet avoir lui-même été consommateur régulier de stimulants, ayant commencé à son arrivée chez les professionnels, avec les Mariners du Maine, de la Ligue américaine.
Il soupçonne que cette vilaine habitude l'ait conduit à souffrir d'arythmie cardiaque, à seulement 32 ans.
Afin de stimuler sa force et son agressivité, Stéphane Quintal avalait des comprimés de pseudoéphédrine et quelques tasses de café avant les joutes; après, il devait prendre des calmants afin de pouvoir dormir.
Le vétéran joueur originaire de Boucherville critique le laxisme de la Ligue nationale en cette matière, vantant plutôt les règlements en vigueur dans une ligue italienne où il a joué cet hiver pendant le lock-out dans la LNH.
Là-bas, raconte-t-il, on remet à chaque nouveau joueur une liste de produits interdits, dont la pseudoéphédrine, qui est pourtant en vente libre. Tous les joueurs sont testés après chaque partie; le moindre signe positif leur vaut une suspension de deux ans.
Stéphane Quintal participait hier au lancement du livre du journaliste Mathias Brunet sur les révélations de Dave Morissette, un ancien joueur de hockey professionnel ayant reconnu avoir fait usage de stéroïdes anabolisants.