Son rendement n’est pas à l’image de celui d’un centre d’un premier trio

L’attaquant Tomas Plekanec, du Canadien de Montréal, qui a beaucoup ralenti depuis le mois de février dernier, atteindra un plateau important de sa carrière, en ce samedi après-midi, face aux Devils du New Jersey.



En effet, le centre du premier trio du Tricolore, disputera samedi, son 500e match dans la LNH, devenant ainsi le 59e joueur de l’histoire de la formation à atteindre ce plateau, le meneur étant Henri Richard, qui a participé à 1 256 rencontres durant le calendrier régulier.

Depuis le mois de février dernier, Plekanec ne semble pas en mesure de produire autant que durant les quatre premiers mois de la saison 2010–2011, car son rendement n’est que de 12–29-41 avec un différentiel de moins quatre lors de ses 57 dernières rencontres régulières, lui qui après avoir présenté un dossier de 6–11-17 (-2), lors de ses 28 derniers matchs l’an dernier, est 6–18-24 (-2), en 29 rencontres cette année.

Soulignons qu’en maintenant le même rythme, Plekanec terminerait la présente saison avec seulement 17 buts, loin d’une production satisfaisante d‘un centre d’un premier trio.

Il affrontera samedi, les Devils du New Jersey, une formation contre laquelle il présente un piètre rendement à vie de 4–4-8 en 22 matchs.

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Natif de Montréal, Marc-André Gragnani a le meilleur différentiel des recrues de la LNH



Le défenseur-recrue Marc-André Gragnani, des Sabres de Buffalo, a profité des blessures à plusieurs joueurs pour offrir des bonnes performances depuis le début de la saison.

Natif de Montréal, le joueur de 24 ans affiche un dossier de 1–8-9 en 25 matchs et le plus spectaculaire, son différentiel de plus 10 est le meilleur de tous les joueurs recrues de la LNH, devant Matt Read (plus huit), des Flyers de Philadelphie.

Au sein de son équipe, il devance un autre défenseur, Jordan Leopold, dont le rendement est de plus cinq en 24 matchs et ce rendement de plus 10 est encore plus spectaculaire quand on constate que la plupart des joueurs des Sabres affichent un différentiel négatif.

Soulignons que Gragnani, qui a été utilisé durant une moyenne de 22 :13 secondes lors des cinq derniers matchs et qui a remporté le Trophée Eddie-Shore (défenseur par excellence) dans la Ligue américaine en 2010–2011, a disputé toute sa carrière junior dans l’uniforme du Rocket de l’Île-du-Prince-Édouard, dans la LHJMQ, affichant de 2003–2004 à 2006–2007, une fiche de 50–143-193 en 256 rencontres.

Il est éligible au Trophée Calder (recrue par excellence), même s’il a évolué 15 matchs dans la LNH, 2007–2008 (2), 2008–2009 (4) et 2010–2011 (9), car il n’a pas disputé 25 rencontres dans le circuit avant la présente saison.

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Après le premier tiers, les comparaisons avec les Jets de Winnipeg et les Thrashers d’Atlanta



Après le premier tiers de la présente saison 2011–2012, voici quelques comparaisons entre la fiche des Jets de Winnipeg et celle des Thrashers d’Atlanta de l’an dernier.

En 27 matchs, la formation dirigée par Claude Noel présente un rendement de 12–11-4 pour 28 points, comparativement à une fiche de 14–10-3 (31 points) pour les Thrashers, l’an dernier.

Les Jets ont un différentiel de moins six (77 buts marqués et 83 filets concédés), ce qui est moins bon que celui de plus sept des Thrashers, qui avaient réussi 85 buts, contre 78 pour leurs adversaires.

On sait que ces derniers ont été transférés dans la ville du Manitoba, à la fin de la saison 2010–2011, en raison de problèmes financiers et du manque d’intérêt des amateurs locaux.

Les Jets, qui avaient perdu cinq matchs de suite (0–3-2), du 5 au 12 novembre, connaissent actuellement une poussée irrésistible, affichant un dossier de 7–2-1 lors de leurs 10 derniers matchs depuis le 14 novembre, eux qui reçoivent en ce vendredi, la visite des faibles Hurricanes de la Caroline, qu’ils ont vaincus en deux occasions lors des deux premiers affrontements cette saison.

Soulignons que samedi, les Jets visiteront les puissants Red Wings de Detroit, mais qu’ils reviendront par la suite au MTS Center, pour une séquence de six matchs de suite, eux qui ne retourneront à l’étranger qu’après Noël, alors qu’ils se rendront à Denver, pour y affronter l’Avalanche du Colorado, le 27 décembre.

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Après un excellent début, rien ne va plus chez les Oilers d’Edmonton



Après avoir surpris tous les experts en début de saison, plus spécialement en défense, les Oilers d’Edmonton connaissent un important ralentissement.

En effet, l’équipe de Tom Renney, qui avait présenté une fiche de 9–3-2 pour 20 points, lors de ses 14 premiers matchs (moyenne de ,714), a vraiment ralenti, car elle n’a pu faire mieux qu’une fiche de 4–9-1 pour seulement neuf points lors de ses 14 derniers matchs (moyenne de ,321), depuis le 10 novembre.

C’est vraiment la défense qui s’est effondrée lors de cette période, car elle a concédé pas moins de 53 buts lors des 14 derniers matchs, une moyenne de 3,79, comparativement à une superbe moyenne de 1,64, alors qu’elle n’avait été victime que de 23 buts lors des 14 premières rencontres.

Il y a également eu l’unité défensive spéciale qui en a arraché, car elle a concédé au moins un but dans chacun des huit derniers matchs, étant victime de 10 buts en 37 infériorités numériques, une piètre efficacité de 72,97% et pas moins de 15 buts en 64 désavantages (efficacité de 76,56%), lors des 14 derniers matchs.

Sur le plan de l’attaque, les Oilers ont bien fait dans les circonstances, car ils ont marqué 46 buts lors de la présente séquence difficile de 14 matchs, une moyenne de 3,29 buts par match, comparativement à seulement 33 buts, lors des 14 premiers matchs, une faible moyenne de 2,36 par rencontre.

Les Oilers, qui complètent un séjour de six matchs à domicile, en recevant la visite de l’Avalanche du Colorado et qui ont présenté une fiche de 1–3-1 lors des cinq premiers matchs de ce séjour local, auront un calendrier difficile, car ils disputeront à compter de samedi, 10 de leurs 12 prochains matchs à l’étranger, dont une séquence de sept matchs de suite, du 26 décembre au 7 janvier.

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Depuis le 1er novembre, les Maple Leafs de Toronto en arrachent à domicile et excellent à l’étranger



Depuis le début du mois de novembre, c’est un peu le monde à l’envers chez les Maple Leafs de Toronto, car ils sont superbes à l’extérieur et pitoyables à domicile.

En effet, la formation dirigée par Ron Wilson, dont la fiche globale est de 15–10-3 en 28 matchs, présente depuis le 1er novembre, un superbe rendement de 7–3-0 en 10 matchs à l’étranger, mais une piètre fiche de 1–4-2 lors de ses sept rencontres au Centre Air Canada, leur seule victoire lors de cette séquence ayant été un massacre de 7 à 1, face aux Capitals de Washington, le 19 novembre dernier.

En octobre, les Maple Leafs avait présenté un dossier de 5–0-1 lors de leurs six matchs locaux, comparativement à 2–3-0 lors des cinq rencontres disputées sur les patinoires adverses.

Affichant un dossier de 4–1-0 lors de leurs cinq derniers matchs à l’étranger, les Leafs rendent visite aux Capitals de Washington, qui affichent un rendement de 2–5-0 lors de leurs sept derniers matchs (leurs deux victoires ayant été enregistrées contre les Sénateurs d’Ottawa) et de 1–3-0 lors de leurs quatre derniers matchs au Verizon Center.

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