L’équipe de Lindy Ruff est une forte déception dans la LNH cette saison

Un peu comme c’est le cas pour le Canadien de Montréal, au Centre Bell, les Sabres de Buffalo semblent être incapables de connaître du succès sur une base régulière, dans leur domicile, au HSBC Arena, sur une base régulière.



En effet, la formation dirigée par Lindy Ruff, qui avait présenté une fiche de 5–4-0 lors de ses neuf premiers matchs locaux, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 4–5-4 lors de ses 13 dernières rencontres sur sa propre patinoire.

Cela fait un rendement global de 9–9-4 en 22 rencontres locales, sans oublier que les Sabres ont marqué 66 buts, mais en ont concédé autant, à leurs adversaires, lors de ces 22 parties.

Soulignons que les Sabres, qui devaient batailler pour le premier rang de l’Association de l’Est, se retrouvent au 11e rang de cette association et pis, au 23e rang du classement général !

Rien ne s’annonce facile, car les Sabres ont disputé 22 matchs à domicile comparativement à seulement 16 rencontres à l’étranger, eux qui ont une fiche de 8–8-0 à l’extérieur et qui à compter du 14 janvier, disputeront 24 de leurs 40 derniers matchs de la saison sur les patinoires adverses.

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Blessé lundi soir, une période creuse pour la jeune recrue Ryan Nugent-Hopkins, des Oilers d’Edmonton



Après avoir connu un superbe début de saison, la jeune recrue Ryan Nugent-Hopkins, des Oilers d’Edmonton, traverse sa première période difficile de la présente campagne.

En effet, blessé lundi soir, le premier choix au repêchage de juin 2011, qui avait présenté un dossier de 13–19-32 avec un différentiel de plus cinq lors de ses 29 premières rencontres, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 0–3-3 avec un différentiel de moins cinq, lors de ses neuf derniers matchs, lui dont le dernier but remonte au 7 décembre, dans un gain de 7 à 6, face aux Hurricanes de la Caroline.

Hopkins a un rendement qui ressemble à celui d’une recrue, car il est 8–17-25 avec un différentiel de plus neuf en 18 matchs à domicile comparativement à une fiche de 5–5-10 avec un différentiel de moins neuf en 20 rencontres à l’étranger.

Cette léthargie n’a pas été sans nuire au rendement de la formation de Tom Renney, car elle n’a pu faire mieux qu’un dossier de 2–7-0 lors de ses neuf dernières parties.

Soulignons que Nugent-Hopkins, qui a été blessé au haut du corps, dans le match de lundi soir, face aux Blackhawks de Chicago, a fait ses débuts dans la LNH, le 9 octobre dernier, alors qu’il n’avait que 18 ans et 180 jours, lui qui l’an dernier, avait présenté un rendement de 31–75-106 en 69 matchs, dans l’uniforme des Rebels de Red Deer, de la Ligue junior de l’ouest.

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Jarome Iginla réussira-t-il son 500e but à l’étranger ?



L’attaquant Jarome Iginla, des Flames de Calgary, qui est à l’aube d’un autre plateau important de sa carrière, pourrait réaliser cet exploit à l’étranger.

En effet, auteur d’un rendement de 15–16-31 en 40 matchs, l’ex-choix de première ronde des Stars de Dallas de 1995, présente une fiche à vie de 499–538-1037 en 1 146 matchs, lui qui n’a besoin que d’un autre but pour devenir le 42e joueur de l’histoire de la LNH à atteindre le plateau des 500 dans l’histoire du circuit.

Les Flames, qui visiteront les Capitals de Washington, en ce mardi, termineront leur long voyage de sept matchs, avec une rencontre, face aux Bruins, à Boston, jeudi soir et si Iginla n’a pas atteint ce plateau de rêve, il devrait réaliser ce tour de force devant ses partisans, car l’équipe aura un séjour de quatre rencontres locales de suite.

Depuis quelques années, cet exploit est devenu une rareté, car le dernier joueur à avoir atteint ce chiffre est Keith Tkachuk, dans l’uniforme des Blues de Saint Louis, le 6 avril 2008, il y a près de quatre ans.

Soulignons qu’il risque de se passer une autre longue période avant qu’un autre joueur ne marque un 500e but, car ceux qui suivent sur la liste active sont Jason Arnott, des Blues de Saint Louis, qui en totalise 408 et qui en raison de ses 37 ans, n’atteindra possiblement pas cette marque, Marian Hossa, des Blackhawks de Chicago (405 buts), qui aura 33 ans le 12 janvier, aura besoin de 30 buts ou plus dans trois autres saisons, alors que Daniel Alfredsson (401 buts), qui a eu 39 ans le 11 décembre, aura lui aussi beaucoup de difficulté à atteindre ce plateau.

Il y a Ilya Kovalchuk, des Devils du New Jersey, qui pourrait être le prochain, car même s’il a ralenti depuis l’an dernier, il totalise 381 buts, lui qui aura 29 ans le 15 avril prochain.

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