Alex Ovechkin: aucun but en prolongation à vie en éliminatoires
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:07 mardi, 1 mai 2012. 13:58Il n’a jamais atteint la troisième ronde des séries
Même s’il affiche de bonnes statistiques dans les éliminatoires, l’attaquant Alex Ovechkin, des Capitals de Washington n’a jamais fait preuve d’un très grand opportunisme durant les séries de fin de saison.
En effet, auteur d’un rendement à vie de 25–25-50 en 38 matchs éliminatoires (une moyenne de 1,32 point par match), le joueur russe, n’a jamais réussi, malgré quatre filets vainqueurs, à marquer un but victorieux en temps supplémentaire.
C‘est l‘une des raisons pour expliquer le fait qu‘il n‘ait jamais atteint la troisième ronde dans les éliminatoires, car il n’a pas réussi un seul but dans les 11 matchs où les Capitals ont atteint la période de prolongation depuis qu’il participe aux séries en 2007–2008, ces derniers affichant un dossier de 4–7 lors de des 11 rencontres, dont un revers de 1 à 0, dans ces circonstances, jeudi soir, lors du premier match de l’actuelle série face aux Bruins de Boston.
Pourtant, durant le calendrier régulier, Ovechkin affiche un rendement à vie de 339–340-679 en 553 matchs (une moyenne de 1,23 point par match) en sept saisons et il totalise 55 buts victorieux (une moyenne de 7,86 par saison), incluant 12 filets en prolongation.
Soulignons que les Capitals n’ont gagné que deux des six séries avec Ovechkin depuis 2007–2008 et n’ont qu’une fiche de 1–3 dans les quatre séries qui ont atteint la limite de sept rencontres, lors de cette période.
Après avoir connu une saison très difficile, affichant un dossier de 38–27-65 avec un différentiel de moins huit en 78 matchs, l’explosif joueur réussira-t-il à aider son équipe à vaincre les Bruins de Boston, champions de la coupe Stanley, lors de cette première ronde ?
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À l’aube de ses 38 ans et impénétrable, Tim Thomas est devenu ‘Monsieur blanchissage’ !
Après avoir obtenu très peu de blanchissages lors de ses premières années dans les séries éliminatoires, le gardien Tim Thomas, des Bruins de Boston, semble s’être transformé en un portier qui adore passer un coup de pinceau à ses adversaires.
En effet, l’efficace gardien au style acrobatique, qui aura 38 ans dimanche et qui n’avait réussi qu’un jeu blanc lors de ses 31 premiers matchs en séries éliminatoires, vient de réussir pas moins de cinq blanchissages lors de ses 13 derniers matchs durant les séries.
Encore plus, il a réussi deux blanchissages de suite et n’a pas concédé un seul but à ses adversaires lors de ses 123 :24 dernières minutes de jeu, lui qui avait blanchi les Canucks de Vancouver (4 à 0, sur 37 tirs), le 15 juin 2011, lors du 7e et dernier match de la finale et Maxim Lapierre de ces mêmes Canucks est le dernier à l’avoir déjoué, marquant à 17:54 de la troisième période, du gain de 5 à 2, dans le 6e match de la finale du 13 juin dernier.
Le plus ironique est que cette séquence de blanchissages a débuté tout de suite après qu’il eut égalé son pire match dans les séries éliminatoires, lui qui avait concédé un sommet personnel de cinq buts (pour la troisième fois de sa carrière en séries), lors d’un gain de 6 à 5, face au Lightning de Tampa Bay, au TD Garden, le 17 mai 2011.
On peut dire que le jeu blanc de jeudi soir fut le plus facile de sa carrière, car il n’a fait face qu’à 17 tirs, lui qui avait reçu respectivement 19, 31, 24, 38 et 37 tirs lors de ses cinq premiers coups de pinceau.
Pensez-vous que Thomas, qui n’est plus un jeune poulain du printemps, sera en mesure de répéter ses performances de l’an dernier, si jamais les Bruins se rendaient aussi loin qu’à la mi-juin en éliminatoires ?
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Depuis la finale de 2007, Jason Spezza des Sénateurs en arrache dans les séries
On dirait que l’attaquant Jason Spezza, des Sénateurs d’Ottawa n’est plus en mesure de produire dans les séries éliminatoires !
En effet, le talentueux joueur de l’équipe de la capitale fédérale, affiche peut-être un très bon dossier de 14–33-47 en 47 matchs à vie en séries de fin de saison, mais cette fiche est trompeuse, car il n’a rien fait qui vaille lors des dernières saisons.
Auteur d’un rendement de 13–23-36 avec un différentiel de plus cinq lors de ses 31 premiers matchs à vie en séries, il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 1–10-11 avec un différentiel de moins huit lors de ses 16 dernières rencontres éliminatoires, son seul but ayant été réussi le 20 avril 2010, en avantage numérique, à 7:37 de la troisième période, dans un revers de 7 à 4, face aux Penguins de Pittsburgh, en première ronde et ce but était un peu inutile, car ces derniers menaient 6 à 3, avant ce filet.
Soulignons que ses difficultés ont débuté avec la finale de 2006–2007, face aux Ducks d’Anaheim, car il avait été une forte déception, affichant un dossier de 0–2-2 en cinq matchs lors de cette série ultime, la seule fois où les Sénateurs ont atteint la grande finale de la coupe Stanley.
Pensez-vous que Spezza, qui est un joueur très irrégulier, qui produit en séquences, retrouvera sa touche à temps pour aider les siens à venir à bout des coriaces Rangers de New York ?
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Les Rangers sont en quête de la 200e victoire de leur histoire en éliminatoires
Une statistique parmi tant d’autres, les Rangers de New York tenteront d’atteindre un plateau de leur histoire, face aux Sénateurs d’Ottawa, en ce samedi, 14 avril 2012.
La formation dirigée par John Tortorella, qui a facilement remporté le premier duel de la présente série 4 à 2, tentera de remporter la 200e victoire de l’histoire de l’équipe dans les séries éliminatoires.
Les Rangers, dont la fiche à vie est de 199–216-8 en 423 matchs en séries de fin de saison, n’ont remporté la coupe Stanley que quatre fois depuis leur entrée dans la LNH en 1926–1927, dont une seule depuis la saison 1939–1940, en 1993–1994, sous les ordres de Mike Keenan.
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