Un aperçu de la division Métropolitaine
LNH mercredi, 19 sept. 2018. 08:00 jeudi, 12 déc. 2024. 01:41Avec le début des camps d'entraînement, le RDS.ca vous offre un portrait des différentes divisions en relevant les principales transactions et signatures survenues pour chacune des équipes.
Portrait des autres divisions : Pacifique | Centrale | Atlantique (20 septembre)
Fiche en 2017-2018 : 49-26-7 (1er dans la division)
Ajouts notables :
Départs notables : Jay Beagle, Alex Chiasson et Philipp Grubauer
Les Capitals de Washington ont célébré et célébré et encore célébré au cours de l’été. On peut comprendre toute cette joie alors que la pour première fois de leur histoire, les Caps ont soulevé la Coupe Stanley. La joie était au rendez-vous et on pouvait la lire sur le visage des joueurs, d’autant plus sur celui d’Alex Ovechkin, lorsqu’il ne l’avait pas dans la coupe en train de s’abreuver.
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La route a été longue pour les Capitals afin de parvenir à ce trophée lors d’une saison où ils étaient peut-être moins pressentis pour l’emporter. Même s’ils avaient remporté un troisième titre de division consécutif, l’ombre des Penguins de Pittsburgh planait encore au-dessus d’eux en vue d’un éventuel affrontement au deuxième tour. Les doutes se sont faits encore plus persistants après le début cahoteux en séries contre les Blue Jackets de Columbus. Ils ont cependant su renverser la vapeur contre les Jackets avant de finalement vaincre leurs démons, les Penguins, grâce à un but libérateur d’Evgeny Kuznetsov lors de la prolongation du sixième match. Affrontant par la suite l’un des prétendants sérieux au trophée, les Caps ont su éviter l’élimination lors du match six avant d’avoir raison du Lightning de Tampa Bay sur leur patinoire. Après avoir échappé le premier match en finale, rien ne pouvait arrêter les Capitals par la suite, alors que Braden Holtby a joué les héros lors du deuxième match en privant Alex Tuch du but égalisateur en fin de troisième période. Les Capitals ont finalement célébré leur sacre sur la patinoire des Knights, mettant ainsi un terme à la campagne 2017-2018 dans le circuit Bettman.
Mais quand est-il de l’après-lune de miel? Ils sont nombreux les aspirants à leurs couronnes et les Capitals devront mettre un terme sec aux festivités, car il n’y a pas de place dans cette ligue pour un mauvais début de saison.
Sur papier, les Capitals n’ont pas perdu de gros morceaux sur le marché des joueurs autonomes alors qu’ils ont réglé leur plus gros dossier en prolongeant les services de John Carlson de huit saisons et 64 millions $. Le défenseur s’est assuré de toucher le gros lot en étant le meilleur pointeur parmi ses homologues à la ligne bleue à travers la ligue avec 68 points en 82 matchs.
Parmi les joueurs qui ont quitté, notons le centre de quatrième trio Jay Beagle qui s’est entendu avec les Canucks de Vancouver. L’attaquant Alex Chiasson a obtenu un essai avec les Oilers d'Edmonton, alors que Philipp Grubauer espère obtenir une réelle chance comme gardien numéro un dans la ligue du côté du Colorado. Il livrera alors la lutte à Semyon Varlamov et non à Braden Holtby pour le demi-cercle.
Le départ le plus notable chez les Caps est sans nul doute derrière le banc, alors que Barry Trotz a quitté ses fonctions après la conquête de la Coupe Stanley pour s’entendre avec les Islanders de New York. C’est sans surprise l’entraîneur associé Todd Reirden qui se retrouve dans le siège du conducteur. Il devra poursuivre sur la voie de Trotz et être en mesure de mettre ses vedettes offensives au pas en les responsabilisant défensivement. Il reste à savoir si une deuxième coupe représente une motivation suffisante pour Alex Ovechkin et sa bande afin de faire les sacrifices dans ce sens.
Fiche en 2017-2018 : 47-29-6 (2e dans la division)
Ajouts notables : Jack Johnson, Matt Cullen, Jimmy Hayes et Tobias Lindberg
Départs notables : Conor Sheary, Ryan Reaves, Carter Rowney et Matt Hunwick
Les Penguins n’auront pas été en mesure de mettre la main sur une troisième Coupe Stanley consécutive. Après avoir joué le tour au cours des deux dernières séries éliminatoires aux Capitals, ces derniers ont pris leur revanche en éliminant la bande de Sidney Crosby en six rencontres.
En même temps, qui s’inquiète d’un retour en force des Penguins cette saison après avoir finalement profité d’un été de congé plus allongé? Avec un noyau aussi solide que le leur, il est difficile de voir l’équipe régresser au classement alors que les départs de joueurs d’impact ont été peu nombreux. Dans le lot, on peut mettre de l’avant Conor Sheary qui a connu sa part de succès avec l’équipe, mais c’est justement le genre de pièce que le directeur général Jim Rutherford se plaît à remplacer chaque année.
Un ajout cependant à la brigade défensive du côté de Pittsburgh ne devrait pas passer sous silence cette saison, alors que Jack Johnson a paraphé une entente de cinq ans et 16,25 millions $ avec l’équipe au cours de l’été. Même s’il a ralenti du côté de Columbus au cours des dernières années, il ajoute de la profondeur à une brigade des Penguins qui ne s’en plaindra pas.
Sur le plan offensif, les gros canons ont été fidèles à eux-mêmes. Il n’aura manqué qu’un maigre point à Sidney Crosby pour que l’équipe dispose de trois joueurs affichant au moins 90 points la saison dernière. Evgeni Malkin a sonné la charge avec 98 pour le quatrième rang de la ligue à ce chapitre. Phil Kessel complète le trio avec la meilleure récolte de sa carrière avec 92 points.
Les Penguins n’ont donc nullement l’intention de voir leurs rivaux dans la Métropolitaine faire les fanfarons encore plus longtemps et ils voudront prouver dès le début de la saison qu’ils n’ont qu’un objectif en tête, celui de retrouver leur bien.
Fiche en 2017-2018 : 42-26-14 (3e dans la division)
Ajouts notables : James van Riemsdyk
Départs notables : Valtteri Filppula, Matt Read, Brandon Manning, Johnny Oduya et Petr Mrazek
Retournons en 2012, les Flyers ont James van Riemsdyk dans leur rang et décident alors de l’échanger aux Maple Leafs de Toronto contre le défenseur Luke Schenn. Pendant que ce dernier ne répond pas aux attentes dans la ville de l’amour fraternel alors qu’il est échangé aux Kings en janvier 2016, l’attaquant laisse parler sa touche offensive à Toronto. Il a atteint le plateau des 30 buts lors de deux campagnes, en plus d’en inscrire 29 en 2016-2017. Bénéficiant de l’autonomie complète le 1er juillet dernier, les Flyers rapatrient leur deuxième choix au total lors du repêchage de 2007. Cependant, son retour ne s’est pas fait à petit prix, alors qu’ils lui ont concédé un contrat de cinq ans d’une valeur totale de 35 millions $.
Van Riemsdyk pourra compter sur la contribution offensive de Claude Giroux pour maintenir sa production offensive et même la dépasser, espère-t-on à Philadelphie. Pour sa part, Giroux a connu une renaissance à l’aile l’an dernier. Après des campagnes de 67 et 58 points, l’athlète de 30 ans a connu la meilleure saison de sa carrière avec une récolte de 102 points, dont 34 buts.
Un autre joueur qui a connu son éclosion sur le plan offensif est Sean Couturier. L’ancien des Voltigeurs de Drummondville s’était surtout fait reconnaître pour ses responsabilités défensives depuis son arrivée dans la LNH, mais il a montré l’étendue de son talent en pilotant le premier trio des Flyers. Le huitième choix au total en 2011 a réalisé des sommets personnels de 31 buts et 45 mentions d’aide en 82 matchs. Il a cependant été ralenti au cours de l’été par une blessure au genou et il était avancé le 22 août dernier qu’il raterait quatre semaines d’activités.
Brian Elliott voudra quant à lui redresser la barre après une première campagne en deçà des attentes en Pennsylvanie. Avec Michal Neuvirth comme second, les Flyers ne sont pas à l’abri d’autres pépins devant le filet. Les deux gardiens auront ces postes, pendant que l’équipe attend encore son gardien no 1 bien établi qui se rapproche peu à peu de la LNH en Carter Hart. Rien ne sert de précipiter les choses, mais le portier des Silvertips d’Everett dans la Ligue de la Côte Ouest attirera certainement les regards au camp d’entraînement.
Fiche en 2017-2018 : 45-30-7 (4e dans la division)
Ajouts notables : Riley Nash et Anthony Duclair
Départs notables : Jack Johnson , Matt Calvert, Mark Letestu, Thomas Vanek et Ian Cole
Voici une équipe qui semblait partie pour mettre un terme prématuré au parcours des Capitals lors des dernières séries éliminatoires. Les Blue Jackets étaient parvenus à se forger une avance de 2 à 0 lors du premier tour contre les éventuels champions de la Coupe Stanley. Ne pouvant mettre la main sur une victoire à domicile dans cette série, les Jackets ont finalement dû s’incliner en six rencontres. Une fois l’amère déception passée, cette équipe a de quoi être encouragée pour les années à venir.
Pierre-Luc Dubois a connu une éclosion presque inespérée à sa première année dans le circuit Bettman, pivotant le premier trio au passage. Le Québécois est revenu en force après avoir été retranché à son premier camp d’entraînement avec l’équipe qui l’avait sélectionné au troisième rang du repêchage de 2016. Dubois a conclu la campagne 2017 avec 48 points, en plus des quatre obtenus en six matchs éliminatoires. S’il enchaîne les saisons et poursuit sa progression, peu nombreux seront ceux qui mettront à nouveau en doute le choix des Jackets à cette séance de repêchage.
Aussi bon Dubois a été, il n’est pas celui qui a connu le plus de succès comme petit nouveau à Columbus l’an dernier. À sa première campagne avec les Jackets après deux campagnes avec les Blackhawks de Chicago, Artemi Panarin a été étincelant. La bougie d’allumage de l’attaque des Jackets a inscrit 82 points, dont 27 buts, en 81 rencontres en saison régulière. Les succès offensifs des hommes de John Tortorella, qui a reçu une prolongation de contrat, passeront donc de nouveau par la capacité du Russe à noircir la feuille de pointage.
Les Jackets ont été peu actifs sur le marché des acquisitions, alors qu’ils ont mis la main au cours de l’été sur le centre des Bruins de Boston Riley Nash. Ce dernier viendra ajouter une profondeur non négligeable à la ligne de centres des Jackets. Ils ont également tenté le coup avec l’ancien des Coyotes de l’Arizona Anthony Duclair. Ils espèrent que ce contrat d’un an leur permettra de retrouver l’attaquant qui a amassé 44 points à sa saison recrue et non celui des deux dernières saisons.
À la défense, malgré le départ de Jack Johnson, la ligne bleue des Jackets demeure l’une des plus dangereuses sur le plan offensif. Mené par Zach Werenski et Seth Jones, il est tout de même surprenant que l’avantage numérique de cette équipe ait été limité au 25e rang. Une situation qui ne devrait pas se répéter la saison prochaine.
Cette défense peut également se permettre de se lancer en attaque avec moins de crainte lorsqu’elle peut compter sur les acrobaties de Sergei Bobrovsky pour sauver la mise. Auteur de 37 victoires la saison dernière, le gardien de 29 ans a cependant encore connu des ennuis en éliminatoires, lui qui présente une moyenne au cours de sa carrière de 3,49 buts alloués par rencontre et un taux d’efficacité de .891.
Les Jackets doivent passer à la prochaine étape après avoir été éliminés coup sur coup par les éventuels champions de la Coupe Stanley au cours des dernières années, ils souhaiteront sans doute que la prochaine équipe a soulevé le trophée dans la division ne soit ni les Penguins ou les Capitals…
Fiche en 2017-2018 : 44-29-9 (5e dans la diivsion)
Ajouts notables :
Départs notables : Brian Gibbons, Michael Grabner, Patrick Maroon, Drew Stafford et John Moore
Bien malin celui qui pouvait prédire que les Devils du New Jersey allaient être acheteurs à la dernière date limite des transactions. Encore plus malin celui ou celle qui pouvaient prédire que l’équipe décrocherait le dernier billet dans l’Est pour les éliminatoires.
Les Devils en ont surpris plusieurs au cours de la dernière année et sans doute ont-ils eux-mêmes été surpris par moments. Après avoir hérité du 1er choix au total en 2017 à la suite d’une campagne de 70 points, bon pour le 27e échelon, les Devils ont enregistré 27 points de plus la saison suivante afin de prendre part à la danse du printemps et comme cinquième représentant de la division en éliminatoires.
Nul doute que l’attaquant Nico Hischier a joué un rôle clé dans les succès de l’équipe. Pas trop mal pour une saison recrue de conclure avec un total de 52 points en 82 rencontres. Ça ne justifie cependant pas que l’équipe ait pu participer aux séries.
Une autre recrue s’est démarquée chez les Devils l’an dernier, mais à la ligne bleue. Will Butcher s’est offert le troisième rang de l’équipe au chapitre des points (44) et le deuxième pour les mentions d’aide (39). Peut-il alors expliquer le bond de son équipe au classement? Il manque encore quelque chose...
Les succès ont donc passé par Cory Schneider? En fait il n’a signé que 17 victoires en 40 rencontres la saison dernière. Keith Kinkaid a su prendre la relève avec brio alors que le gardien soignait des blessures avec 26 gains en 41 matchs. Une moyenne de buts alloués de 2,77 et un taux d’efficacité de .913 sont plus que respectables, mais ne sont pas non plus la réponse recherchée.
Celle-ci est traduite par le récipiendaire du trophée Hart, Taylor Hall. Non seulement a-t-il connu la meilleure saison de sa carrière et de loin, mais il domine outrageusement toutes les colonnes des statistiques de son équipe. Les buts (39), les mentions d’aide (54) et le différentiel (plus-14) sont tous des sommets chez les Devils. Vous aurez déduit également qu’il vient au sommet pour les points, mais son avance sur son plus proche coéquipier est de 41 points. Faites le calcul et vous comprendrez que c’est Hishier qui vient au deuxième rang de l’équipe.
Pendant qu’un DG à Edmonton doit se ronger les ongles jusqu’au coude en repensant à une certaine transaction, les Devils voudront encore une fois causer une surprise au classement la saison prochaine.
Fiche en 2017-2018 : 36-35-11 (6e dans la division)
Ajouts notables : Andrei Svechnikov, Doogie Hamilton, Calvin de Haan, Petr Mrazek et Jordan Martinook
Départs notables : Noah Hanifin, Elias Lindholm, Joakim Nordstrom, Victor Rask, Jeff Skinner, Lee Stempniak et Cam Ward
Même s’ils ont terminé au 21e rang au classement général dans la LNH la saison dernière, les Hurricanes ont eu le droit à un coup du sort plus que favorable lors de la loterie. Le tirage a fait en sorte qu’ils ont hérité du deuxième choix au total lors du repêchage qui s’est tenu à Dallas en juin. Les Canes ont donc décidé de jeter leur dévolu avec ce cadeau tombé du ciel sur l’attaquant Andrei Svechnikov. À sa première saison dans La Ligue de l’Ontario avec les Colts de Barrie, le Russe a récolté 40 buts et 32 mentions d’aide en seulement 44 rencontres. Ce dernier risque d’avoir une influence positive plus tôt que tard sur un groupe d’attaquants déjà bien garni en terme de jeunes talents, ne mentionnons que Sebastian Aho à titre d’exemple.
Parlant d’espoir, le directeur général des Canes, Don Waddell, a rempli sa banque de choix lorsqu’il a procédé à une transaction avec les Sabres de Buffalo impliquant l’un des visages de son équipe, Jeff Skinner. En cédant l’attaquant, la formation de Raleigh a mis la main sur l’espoir à l’attaque Cliff Pu, en plus d’un choix de deuxième ronde en 2019, un de troisième et un autre de sixième l’année suivante. Le tout contre un joueur qui écoulera cette saison la dernière année d’un contrat qui lui rapporte annuellement 5,725 millions $.
Waddell a poursuivi le remaniement de son équipe en procédant à l’une des transactions majeures de l’été avec les Flames de Calgary. Les Canes ont accepté de se départir de l’attaquant Elias Lindholm et du défenseur Noah Hanifin contre notamment Dougie Hamilton et Micheal Ferland. Si ce dernier peut rendre de fiers services à sa nouvelle équipe alors qu’il a franchi pour la première fois la barrière des 40 points la saison dernière, c’est véritablement Hamilton qui est la pièce maîtresse de cette transaction. Âgé de 25 ans, Hamilton vient de connaître quatre saisons consécutives de plus de 40 points. Il rejoint donc Justin Faulk pour apporter un peu plus de punch en attaque à la défense de organisation.
Alors que le visage de l’attaque et celui de la défense a changé, celui devant le filet a subi le même sort, alors que l’équipe a laissé aller sur le marché le gardien qui les a menés à la Coupe Stanley en 2006, Cam Ward. Il s’annonce maintenant une lutte à finir pour le demi-cercle entre Petr Mrazek et Scott Darling alors que les deux gardiens ont besoin de se faire pardonner une dernière campagne plus difficile.
Alors qu’un ouragan est passé dans le vestiaire des Canes au cours de l’été, il faudra voir une fois tout rentré dans l’ordre si chacune des pièces ajoutées peut bien s’emboîter.
Fiche en 2017-2018 : 35-37-10 (7e dans la division)
Ajouts notables : Valtteri Filppula, Leo Komarov, Jan Kovar, Tom Kuhnackl, Matt Martin, Robin Lehner
Départs notables : John Tavares, Nikolay Kulemin, Chris Wagner, Dennis Seidenberg et Jaroslav Halak
Le pire scénario pour les Islanders s’est confirmé le 1er juillet dernier. Le cauchemar pour la formation new-yorkaise. John Tavares n’était plus un membre des Islanders. Non seulement le nouvel état-major avec Lou Lamorielle à sa tête n’a pas été en mesure de convaincre le centre vedette de demeurer avec les Islanders, ce dernier s’est entendu avec son dauphin à Toronto Kyle Dubas pour un contrat de sept ans qui lui rapportera 11 millions $ annuellement. Difficile cependant de remettre en question la décision de Tavares après avoir passé les neuf premières années de sa carrière au sein d’une équipe qui n’a participé que trois fois aux séries au cours de cette période et n’atteignant le deuxième tour qu’à une seule occasion. L’opportunité est maintenant belle pour lui de remédier à la situation à Toronto, mais là n’est pas le point.
Les New-Yorkais se trouvent donc privés de leur capitaine et de leur meilleur marqueur lors de trois des quatre dernières saisons avec cette simple signature. La seule exception à la règle est survenue l’an dernier lorsqu’un jeune attaquant du nom de Matthew Barzal a décidé d’épater la ligue avec son talent. Lui et Tavares ont même permis pendant un temps aux partisans des Islanders de croire en une éventuelle participation en éliminatoires. Il faut dire qu’avec 85 points, un de plus que son ancien capitaine, Barzal ne faisait plus aucun doute pour l’obtention du trophée de recrue de l’année.
Si les Islanders souhaitent que ce dernier prenne les rênes de l’attaque dès la saison prochaine, ils pourraient se retrouver avec une vilaine surprise. Non pas que Barzal ne soit pas capable d’assumer un rôle de premier plan, il l’a prouvé l’an dernier. Mais c’est une chose d’évoluer dans l’ombre de Tavares et s’en est une autre d’avoir tous les réflecteurs braqués sur soi et pire, les meilleurs trios défensifs adverses.
Avec des ajouts bien modestes en Valtteri Filppula, Leo Komarov et Matt Martin, difficile de croire que les choses iront pour le mieux dans le clan new-yorkais. Les Islanders se sont cependant tourné vers la KHL en mettant sous contrat l’attaquant Jan Kovar qui a connu une saison de 35 points en 54 matchs avec le Metallurg de Magnitogorsk. Sauf qu’un joueur arrivant de la KHL n’est pas une garantie de succès, alors que le passé est rempli d’exemples de la sorte. Tout indique également qu’il faudra laisser un peu de temps aux derniers choix au repêchage Oliver Wahlstrom et Noah Dobson, mais leur sélection a de quoi encourager.
La plus belle acquisition des Islanders durant l’entre-saison pourrait bien être l’entraîneur-chef Barry Trotz. Celui qui a mené les Capitals à la Coupe Stanley la saison dernière se retrouve avec un défi colossal entre les mains, mais saura-t-il sortir un lapin de son chapeau?
Fiche en 2017-2018 : 34-39-9 (8e dans la division)
Ajouts notables : Adam McQuaid et Frederik Claesson
Départs notables : Steven Kampfer, David Desharnais et Ondrej Pavelec
Le processus de reconstruction est bien enclenché chez les Rangers de New York. L’organisation de la Grosse Pomme a fait le ménage au sein de sa formation, mais également derrière le banc dans l’optique d’un nouveau départ cette saison.
Après avoir mené les Rangers en séries d’après-saison lors de ses quatre premières campagnes à la barre de l’équipe, Alain Vigneaut n’a pu échapper au couperet au terme de la dernière saison qui a vu les New-Yorkais conclure au 12e échelon. Le directeur général de l’équipe Jeff Gorton s’est tourné vers David Quinn qui a occupé les fonctions d’entraîneur-chef à l’Université de Boston au cours des cinq dernières années.
Sur la glace, le visage de l’équipe a particulièrement été modifié à la dernière date limite des transactions. L’organisation a envoyé au Lightning de Tampa Bay leur capitaine Ryan McDonagh en plus de l’attaquant J.T. Miller. En retour, les Rangers ont fait le plein d’espoir avec notamment le défenseur Libor Hajek et l’attaquant Brett Howden. Vladislav Namestnikov a rejoint les rangs des New-Yorkais et Jeff Gorton a aussi mis la main sur un choix de première ronde en 2018 qui est devenu Nils Lundkvist et un autre conditionnel la saison prochaine.
Rick Nash a aussi fait partie de cette vague de départs, alors qu’il a pris la direction de Boston. Michael Grabner a aussi changé d’adresse pour le New Jersey lors de cette période. Parmi les autres départs à considérer, notons celui de David Desharnais qui a opté pour la KHL avec une entente le liant à l’Avangard d’Omsk.
Les Blueshirts ont ajouté les services du vétéran Adam McQuaid à la ligne bleue tout juste avant l'ouverture du camp d'entraînement. Le défenseur de 31 ans n'a cependant pris part qu'à 38 matchs la saison dernière après s'être fracturé un os du péroné.
C’est donc un tout nouveau groupe qui se retrouve devant Henrik Lundqvist qui est pour sa part toujours fidèle à son poste devant le filet des Rangers.