Leur dernier gain dans les éliminatoires remonte à exactement 8 ans

Avant de penser à remporter la coupe Stanley, les Blues de Saint Louis devront avant tout réussir à remporter un match dans les éliminatoires, ce qui n’est pas arrivé depuis le conflit de 2004–2005.



En effet, la formation dirigée par Ken Hitchcock, qui participe aux séries pour la première fois depuis 2008–2009 et pour seulement la 2e fois depuis 2004–2005, a perdu ses trois dernières séries éliminatoires et affiche un dossier de 0–6 lors de ses six dernières rencontres en séries.

En 2008–2009, les Blues avaient été balayés en quatre matchs face aux Canucks de Vancouver, alors qu’en 2003–2004, ils avaient perdu les deux derniers matchs de leur série contre les Sharks de San Jose, leurs adversaires dans la présente série.

Soulignons que le dernier gain des Blues en séries remonte à exactement huit ans jour pour jour, car ce fut le 12 avril 2004, contre ces mêmes Sharks, 4 à 1, à Saint Louis.

Le 21 avril 2009, un but de l’attaquant Alex Burrows, des Canucks de Vancouver à 19:41 de la première période de prolongation, avait mis fin à leur saison.

Pensez-vous que les Blues, qui ont connu une mauvaise fin de saison et dont le gardien Brian Elliott a été blessé, vont être en mesure de connaître du succès dans les éliminatoires ?

Il y aura beaucoup de pression sur le gardien Jaroslav Halak, car les Blues sont la seule formation à ne pas avoir un seul marqueur de 25 buts (David Backes 24) dans le groupe des 16 équipes qui participent aux présentes éliminatoires

LES SEPT DERNIERS MATCHS DES BLUES EN ÉLIMINATOIRES

12 avril 2004-San Jose 1 à Saint Louis 4

13 avril 2004-San Jose 4 à Saint Louis 3

15 avril 2004-Saint Louis 1 à San Jose 3

15 avril 2009-Saint Louis 1 à Vancouver 2

17 avril 2009-Saint Louis 0 à Vancouver 3

19 avril 2009-Vancouver 3 à Saint Louis 2

21 avril 2009-Vancouver 3 à Saint Louis 2 (prol.)

12 avril 2012-San Jose à Saint Louis

*

Ordinaire contre les Sénateurs, le gardien Henrik Lundqvist a un dossier perdant dans les éliminatoires



Dominant durant le calendrier régulier, depuis le début de sa carrière, le gardien Henrik Lundqvist, des Rangers New York ne connaît pas autant de succès durant les éliminatoires.

Auteur d’un rendement à vie de 252–155-54 avec une moyenne de 2,27, 43 blanchissages et une efficacité de ,920 en 468 matchs réguliers, il n’a pu faire mieux qu’un dossier de 15–20 avec une moyenne de 2,60, trois blanchissages et une efficacité de ,909 lors de ses 35 parties dans les séries de fin de saison.

Il faut dire que même si sa moyenne est un peu plus élevée et son efficacité plus faible que lors du calendrier régulier, ses coéquipiers n’ont pas marqué beaucoup de filets lors des rencontres éliminatoires, n’ayant réussi que 15 filets lors de ses 11 dernières parties (une moyenne de 1,36 par match), séquence durant laquelle il a présenté un dossier de 3–8 en 11 décisions, dont 1–7 lors de ses huit dernières sorties, depuis le 24 avril 2009, les huit rencontres ayant été disputées contre les Capitals de Washington.

Soulignons que Lundqvist affiche également un rendement perdant de 11–12-2 avec une moyenne de 2,05, un blanchissage et une efficacité de ,931 en 26 matchs à vie contre les Sénateurs d’Ottawa.

FICHE EN CARRÈRE DE HENRIK LUNDQVIST

PÉRIODE-------------PJ--V------D----P/F-MOY.---BLA---EFF.

Saison régulière — — — 468–252 — 155 — 54—2,27 — — 43 — — — ,920

Séries éliminatoires — 35–15 — — 20 — 1–5 — 2,60 — — 3 — — — — ,909

*

Roman Hamrlik n’a jamais marqué à l’étranger en séries



Le défenseur Roman Hamrlik, des Capitals de Washington, qui participe aux éliminatoires pour la 14e fois de sa carrière, n’a toujours pas réussi un but à l’extérieur dans les séries de fin de saison.

Auteur d’un rendement à vie de 2–34-36 avec un piètre différentiel de moins 36 en 97 matchs dans les séries de fin de saison, l’arrière-garde qui aura 38 ans le 12 avril, affiche un dossier de 0–15-15 et un différentiel de moins 17 en 52 rencontres sur les patinoires adverses.

Ses deux buts en éliminatoires ont été marqués lors de deux victoires locales de son équipe, le 24 avril 2002, dans un gain de 4 à 3, des Islanders de New York sur les Maple Leafs de Toronto, à Uniondale et le 12 avril 2008, lors d’un gain du Canadien (3 à 2, en prolongation), face aux Bruins de Boston, au Centre Bell.

Soulignons qu’en 13 participations aux éliminatoires, il a présenté un différentiel positif qu’en une seule occasions (plus un, en trois matchs en 1998–1999), un dossier négatif en 11 occasions et un dossier égal une fois, en cinq matchs en 2003–2004.

Dans les séries de l’an dernier, alors qu’il portait les couleurs du Canadien de Montréal, il avait présenté un différentiel de plus deux dans chacun des deux premiers matchs de la série contre les Bruins de Boston, un dossier égal dans le 3e match, un rendement de moins un dans les 4e, 5e et 6e matchs et un moins deux lors du 7e match, un revers de 4 à 3, en prolongation, au TD Garden.

*

Les Coyotes n’ont jamais gagné une série depuis leur transfert à Phoenix !

Les Coyotes de Phoenix, qui ont remporté le premier championnat de section de toute leur histoire, tenteront de connaître du succès en séries éliminatoires, eux qui n’ont jamais gagné une série depuis leur transfert à Phoenix !

Participant aux séries éliminatoires pour une troisième saison d’affilée et affichant un dossier de 42–27-13 en 82 matchs, la formation de Dave Tippett, qui présente une fiche à vie pitoyable de 2–18 en 20 séries éliminatoires et une fiche de 32–71 en 103 matchs, a subi la défaite dans la première ronde dans chacune de ses 13 dernières présences en séries de fin de saison. un record de la LNH.

Le dernier triomphe de cette équipe remonte à la demi-finale de la section Smythe, en 1986–1987, face aux Flames de Calgary, alors que l’équipe était à Winnipeg (Jets) et la seule autre victoire de cette formation a été dans la demi-finale de la section Smythe de 1984–1985, encore une fois face aux Flames de Calgary.

Depuis son transfert à Phoenix en 1996–1997, les Coyotes ont présenté une fiche de 0–7 en sept séries éliminatoires, affichant un piètre rendement de 13–28 lors des 41 matchs disputés.

Ils ont été pitoyables en plusieurs occasions, car ils ont subi la défaite dans le septième et dernier match d’une série quatre-de-sept en trois occasions, en 1996–1997, face aux Ducks d’Anaheim, alors qu’ils détenaient une avance de 3 à 2 après cinq matchs, en 1998–1999, face aux Blues de Saint Louis, alors qu’ils menaient 3 à 1 après quatre rencontres et en 2009–2010, face aux Red Wings de Detroit, alors que c’était l’égalité 3 à 3 après six rencontres.

L’an dernier, ils avaient été balayés 4 à 0, face aux Red Wings de Detroit, ayant été surclassés 18 à 10 au chapitre des buts marqués.

Est-ce la dernière série de l’histoire de cette équipe ou si elle réussira à l’emporter, ce qui serait une première victoire en 25 ans ?

LES SEPT SÉRIES ÉLIMINATOIRES DES COYOTES DE PHOENIX

1996–1997-Quarts-de-finale d’Association-Anaheim 4 Phoenix 3

1997–1998-Quarts-de-finale d’Association-Detroit 4 Phoenix 2

1998–1999-Quarts-de-finale d’Association-Saint Louis 4 Phoenix 3

1999–2000-Quarts-de-finale d’Association-Colorado 4 Phoenix 1

2001–2002-Quarts-de-finale d’Association-San Jose 4 Phoenix 1

2009–2010-Quarts-de-finale d’Association-Detroit 4 Phoenix 3

2010–2011-Quarts-de-finale d’Association-Detroit 4 Phoenix 0

*