Avalanche 5 Nordiques 7, Giroux et les Flyers, Sharks (5-0) vs Blues (4-0) et Verlander est malchanceux ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:28 mardi, 15 oct. 2013. 22:09L’Avalanche du Colorado s’approche du record des Nordiques de Québec
L’équipe de Roy a concédé un but ou moins dans ses cinq matchs disputés
La saison est encore jeune, mais l’Avalanche du Colorado semble avoir pris un envol peu ordinaire et cette équipe s’approche d’un record de tous les temps de l’histoire de toute la formataion.
La troupe dirigée par Patrick Roy, qui a un dossier parfait de 5–0-0 a ainsi établi une nouvelle marque de l’histoire de la formation, depuis son transfert à Denver en 1995–1996, alors que précédemment, les Nordiques de Québec avaient eu un dossier de 5–0-0 lors de leurs cinq premiers matchs en 1994–1995, lors de leur dernière saison dans la vieille capitale.
Encore plus, l’Avalanche tentera de se rapprocher de la marque de 7–0-0 qu’avaient présentée les Nordiques de Québec, au début de la saison 1985–1986, eux qui avaient remporté le championnat de la section Adams.
En gagnant ce soir, Patrick Roy rejoindrait Mario Tremblay, qui avait présenté un dossier de 6–0-0 lors de ses six premiers matchs derrière le banc d’une équipe de la Ligue nationale, avec le Canadien de Montréal en 1995–1996, alors que par la suite, il pourrait égaler la marque des Nordiques de Québec de 1985–1986 (7–0-0), alors que Michel Bergeron était l’entraîneur-chef de l’équipe.
L‘an dernier, l‘Avalanche avait une fiche de 2–3-0 après cinq rencontres et avait été surclassée 13–10 (moins trois), au chapitre des buts marqués.
Aucun but concédé lors de la première période cette saison !
Une des données qui aide l’Avalanche à connaître du succès est le fait que la défense est vraiment avare, n’ayant concédé que quatre buts en cinq matchs, un blanchissage et quatre matchs avec un seul but concédé, sans oublier que la formation de Patrick Roy n’a pas été victime d’un seul but lors de la première période, surclassant ses rivales 5–0 à ce chapitre, 6–2 lors de la deuxième période et 7–2 lors du troisième vingt.
Après avoir remporté trois gains lors de leur récent voyage de trois matchs, la formation de Denver va recevoir la visite des Stars de Dallas, en ce mardi, 15 octobre et celle des Red Wings de Detroit, jeudi soir.
LA FICHE DE L’AVALANCHE APRÈS 5 MATCHS EN 2012-2013
19 janvier 2013-Colorado 2 au Minnesota 4
22 janvier 2013-Los Angeles 1 au Colorado 3
24 janvier 2013-Columbus 0 au Colorado 4
26 janvier 2013-Colorado 0 à San Jose 4
28 janvier 2013-Colorado 1 à Edmonton 4
LA FICHE DE L’AVALANCHE APRÈS 5 MATCHS EN 2013-2014
2 octobre 2013-Anaheim 1 au Colorado 6
4 octobre 2013-Nashville 1 au Colorado 3
8 octobre 2013-Colorado 2 à Toronto 1
10 octobre 2013-Colorado 2 à Boston 0
12 octobre 2013-Colorado 5 à Washington 1
15 octobre 2013-Dallas au Colorado
17 octobre 2013-Detroit au Colorado
LA FICHE DES NORDIQUES DE QUÉBEC APRÈS CINQ MATCHS EN 1994-1995
21 janvier 1995-Québec 3 à Philadelphie 1
24 janvier 1995-Washington 1 à Québec 5
27 janvier 1995-Québec 7 à Buffalo 3
28 janvier 1995-Rangers de NY 0 à Québec 2
31 janvier 1995-Philadelphie 2 à Québec 5
2 février 1995-Québec 4 au New Jersey 5 (premier revers)
LA FICHE DES NORDIQUES DE QUÉBEC APRÈS SEPT MATCHS EN 1985-1986
10 octobre 1985-Chicago 2 à Québec 6
12 octobre 1985-Québec 4 à Toronto 0
13 octobre 1985-Québec 5 à Winnipeg 2
15 octobre 1985-Hartford 1 à Québec 4
17 octobre 1985-Québec 2 à Philadelphie 1
19 octobre 1985-Pittsburgh 3 à Québec 4
21 octobre 1985-Québec 3 à Montréal 2
24 octobre 1985-Québec 5 à Islanders de NY 6 (premier revers)
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Giroux, Couturier, Simmonds, Reed et Voracek, aucun but avec les Flyers !
Ils ont un dossier global de 0-6-6 en 30 rencontres disputées
On savait que les Flyers de Philadelphie n’étaient pas très efficaces sur le plan défensif, mais actuellement c’est leur attaque qui est anémique et quelques gros noms n’offrent pas le rendement espéré.
En effet, la troupe dirigée par Craig Berube, dont la fiche est de 1–5-0 en six matchs, n’a marqué que huit buts, une anémique moyenne de 1,33 par rencontre et plusieurs joueurs connaissent des débuts difficiles, car lors des six matchs, Claude Giroux (0–1-1), Wayne Simmonds (0–1-1), Jakub Voracek (0–2-2), Sean Couturier (0–2-2) et Matt Read (0–0-0), ont un rendement combiné de 0–6-6 avec un différentiel de moins 10 en 30 rencontres disputées.
Cela a eu pour effet de paralyser l’ensemble de l’équipe, qui doit compter sur une production de tous ses attaquants, car la défense est suspecte, ayant concédé 17 buts en six rencontres, une moyenne ordinaire de 2,83 par rencontre.
Dans le cas de Claude Giroux, le meneur de l’équipe avec 48 points l’an dernier (fiche de 13–35-48), on sait qu’il avait été blessé à un poignet durant l’été et que son rendement actuel est possiblement affecté par cet handicap, mais dans le cas de Voracek, sa léthargie est plus difficile à comprendre, car l’an dernier, il avait réussi pas moins de 22 buts en 48 rencontres (fiche de 22–24-46), le seul marqueur de 20 buts de la formation.
Nul doute, si les Flyers veulent retrouver le chemin du succès, ce sera par l’attaque et surtout par la production de tous les joueurs sur qui reposent ces espoirs.
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Un beau duel : Sharks de San Jose (5-0) vs Blues de St. Louis (4-0)
Deux équipes avec des fiches parfaites s’affronteront au Scottrade Center
Seulement trois équipes affichent des dossiers parfaits actuellement (Colorado, San Jose et St. Louis) et nous allons assister à un duel entre deux de ces formations.
Les Sharks de San Jose, qui ont une fiche 5–0 (0) en cinq matchs vont se mesurer aux Blues de St. Louis, dont le rendement est de 4–0 (0) en quatre rencontres, au Scottrade Center.
Ces deux équipes ont de bonnes attaques, mais gagnent surtout en raison de leur défense hermétique, les Sharks n’ayant concédé que sept buts en cinq matchs comparativement à sept filets en quatre matchs pour les Blues.
La formation dirigée par Todd McLellan, qui totalise 24 buts, cinq de plus que celle de Ken Hitchcock, a vu la recrue Tomas Hertl exploser en marquant sept buts lors des cinq premiers matchs, alors que David Backes et Alex Steen, qui n’avaient marqué respectivement que six et huit buts l’an dernier, ont déjà fait mouche en quatre occasions chacun lors des quatre premiers matchs.
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Chez les Tigers de Detroit, Justin Verlander est vraiment malchanceux depuis deux mois !
Tout indique qu’il ne doit pas blanchir ses adversaires !
C’est fou comment certaines choses peuvent être paradoxales et c’est vraiment le cas du lanceur Justin Verlander, des Tigers de Detroit, qui plus il excelle, plus il est malchanceux !
En effet, même s’il a connu une saison inférieure aux attentes, affichant un dossier global de 13–12 avec une moyenne élevée de 3,46, lors de ses 34 rencontres (dont aucun match complet), il reste que depuis deux mois, il n’a vraiment pas été récompensé pour ses efforts, car dans la plupart des matchs où il a blanchi ses adversaires, il n’était pas appuyé par l’explosive attaque de son équipe et n’était pas impliqué dans les décisions.
Les Tigers ont eu une fiche de 1-9 lors de ses 10 derniers départs réguliers !
Pour illustrer cette situation particulière, soulignons que les Tigers ont eu un rendement atroce de 1–9 lors des 10 derniers départs effectués par Verlander en saison régulière, du 11 août au 29 septembre, même si ce dernier a eu une moyenne de 3,38 lors de cette période et encore plus, dans les trois matchs où il a réussi à blanchir ses adversaires, il n’a pas été impliqué dans les trois décisions qui furent des défaites pour l’équipe.
Le 1er septembre, il avait blanchi les Indians de Cleveland pendant 7,0 manches, mais les Tigers avaient perdu 4–0, la relève concédant quatre points lors de la 9e manche.
Lors de ses deux derniers départs réguliers, ce fut semblable, car le 23 septembre, il avait blanchi les Twins du Minnesota pendant 6,0 manches, mais les Tigers, qui menaient 3–0 après sept manches, avaient concédé deux points en 8e manche et un autre en 9e manche, avant de s’incliner 4–3 en 11 manches.
Le 29 septembre, il avait blanchi les Marlins de Miami pendant 6,0 manches et son équipe s’était inclinée 1–0, concédant un point en 9e manche, alors que Henderson Alvarez avait réussi un match sans point ni coup sûr pour les Marlins !
La seule victoire enregistrée lors de ses 10 derniers départs réguliers fut pour le superstitieux, celle du vendredi, 13 septembre 2013, alors qu’il avait concédé trois points mérités en 6,2 manches, triomphant 6–3, des Royals de Kansas City, au Comerica Park.
C’est encore le même scénario durant les séries éliminatoires…
Cette malchance s’est poursuivie dans les éliminatoires, car lors du match du 5 octobre, il avait réussi à blanchir les A’s d’Oakland durant 7,0 manches (4 coups sûrs, un but sur balles et 11 retraits au bâton), mais les Tigers avaient concédé un point en neuvième manche pour s’incliner 1–0, alors que lors du match du 10 octobre, la chance était au rendez-vous, car n’ayant concédé que deux coups sûrs, un but sur balles contre 10 retraits au bâton en 8,0 manches, il a vu ses coéquipiers marquer trois points pour gagner 3–0 et ainsi mettre fin à la série avec un avantage de 3–2 dans les cinq rencontres.
Cela fait donc un dossier de 1–0 pour Verlander lors des cinq derniers matchs où il a réussi à blanchir ses adversaires (34,0 manches, 19 coups sûrs, 8 buts sur balles et 49 retraits au bâton), mais les Tigers ont un piètre rendement de 1–4 lors des cinq rencontres, une véritable honte pour une équipe avec une aussi puissante attaque.
Soulignons que Verlander est vraiment redevenu le lanceur fiable et coriace depuis un mois, car lors de ses quatre derniers départs, il a une fiche de 1–0 avec une moyenne parfaite de 0,00 n’ayant concédé que 15 coups sûrs, six buts sur balles et 43 retraits au bâton en 27,0 manches, totalisant 10 retraits ou plus dans les quatre départs.
Cela se compose d’un dossier de 0–0 avec une moyenne de 0,00, quatre buts sur balles et 22 retraits au bâton en 12,0 manches lors de ses deux derniers matchs réguliers et d’une fiche de 1–0 avec une moyenne de 0,00, deux buts sur balles et 21 retraits sur des prises en 15,0 manches lors de ses deux premiers matchs dans les éliminatoires.
Aucun point concédé en 27,0 manches avec 43 retraits au bâton sur une séquence de quatre matchs de suite, n’importe quel gérant serait satisfait d’un tel rendement et il sera intéressant de surveiller Justin Verlander d’ici la fin des éliminatoires.
Suite à la défaite crève-cœur de son équipe dans le match de dimanche soir, au Fenway Park de Boston, que fera-t-il face aux puissants Red Sox, lors du 3e match de la série de championnat de la Ligue américaine ?
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