Benoit Pouliot est atroce, Patrick Marleau un autre début irrésistible et Martin Brodeur face à sa bête noire
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:25 jeudi, 24 oct. 2013. 18:31Benoit Pouliot, cinq équipes, cinq entraîneurs-chefs francophones !
L'ex-joueur du Canadien connaît un début de saison atroce avec les Rangers de NY
L’attaquant Benoit Pouliot, des Rangers de New York, ne semble pas encore au courant que la saison 2013–2014 a débuté le 1er octobre, car sa fiche offensive est encore au neutre !
En effet, l’ex-joueur du Wild du Minnesota, du Canadien de Montréal, des Bruins de Boston, du Lightning de Tampa Bay, n’a pas encore réussi à récolter un seul point, lui qui présente un dossier de 0–0-0 avec un différentiel de moins trois lors de ses sept premières rencontres.
L’an dernier, il avait présenté un dossier de 8–12-20 en 34 matchs, dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay et l’équipe l’a laissé tomber lorsque la saison a pris fin et les Rangers de New York lui ont offert une entente d’une saison, pour un salaire de 1,3 millions de dollars, le 5 juillet dernier.
Talentueux, Pouliot, qui a eu 26 ans le 29 septembre dernier, mais dont l’irrégularité a fait démissionner plusieurs équipes sur son cas, affiche un dossier à vie de 61–63-124 en 298 matchs dans la LNH, lui dont le sommet personnel fut de 16 buts, réalisé en 74 matchs, avec les Bruins de Boston en 2011–2012, saison où il avait également récolté un sommet de 32 points.
En 2009–2010, on pensait qu’il était enfin sorti de sa coquille, car il avait présenté un dossier de 15–9-24 en 39 matchs, lors de ses débuts avec le Canadien de Montréal, mais avait terminé sur une mauvaise note, lui qui fut atroce avec un dossier de 0–2-2 lors des 18 matchs éliminatoires, alors que le CH avait connu du succès, même sans son apport offensif.
Lorsque la saison a pris fin, le Tricolore ne lui avait même pas présenté une offre qualificative, ne laissant libre comme l’air de signer avec n’importe laquelle des 30 autres 29 équipes, le perdant pour absolument rien.
Il en est à une quatrième équipe lors des quatre dernières saisons
Une chose est certaine, Pouliot en est possiblement à sa dernière chance, car il a changé d’équipe pas moins de quatre fois lors des quatre dernières années, ayant évolué avec le Canadien de Montréal en 2010–2011, les Bruins de Boston en 2011–2012, le Lightning de Tampa Bay en 2012–2013 et les Rangers de New York en 2013–2014.
Cinq entraîneurs-chef francophones depuis son arrivée dans la LNH !
On peut dire que Pouliot, un franco-ontarien a eu la chance de se faire valoir sous la gouverne de plusieurs entraîneurs-chefs francophones, car ce fut le cas dans toutes les cinq équipes dans lesquelles il a évolué !
Il a joué sous les ordres de Jacques Lemaire (et aussi Todd Richards), avec le Wild du Minnesota, Jacques Martin, avec le Canadien de Montréal, Claude Julien, avec les Bruins de Boston, Guy Boucher (et aussi Jon Cooper), avec le Lightning de Tampa Bay et Alain Vigneault, avec les Rangers de New York.
Lors du dernier match, il a été utilisé que durant 13:22 minutes, lors du revers de 4–0, face aux faibles Devils du New Jersey, samedi dernier et aujourd‘hui, les Rangers visiteront les Flyers de Philadelphie, une autre équipe qui en arrache cette saison.
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Un autre début explosif pour Patrick Marleau des Sharks de San Jose
Il avait connu un superbe départ, mais avait beaucoup ralenti par la suite
Tout comme l’an dernier, le vétéran attaquant Patrick Marleau, des Sharks de San Jose, connaît un début tout simplement irrésistible.
En effet, le productif ailier gauche, qui a eu 34 ans le 15 septembre dernier, affiche un dossier de 7–4-11 avec un différentiel de plus cinq lors de ses neuf premiers matchs, marquant un but dans sept des neuf parties, ayant été utilisé durant une moyenne élevée de 20:06 minutes par rencontre.
Ce début est semblable à celui de l’an dernier, lui qui affichait un rendement de 9–5-14 après ses neuf premiers matchs, mais n’avait réussi que huit buts par la suite.
Encore plus, il avait réussi neuf buts lors de ses cinq premiers matchs, marquant deux buts dans chacune de ses quatre premiers matchs et avait été limité à seulement huit buts lors de ses 43 dernières rencontres, une production qui ressemblait à un joueur de quatrième trio.
Suite à ce fulgurant départ, il avait été plus qu’ordinaire par la suite, affichant un pitoyable dossier de 8–9-17 lors de ses 39 derniers matchs disputés du 5 février au 27 avril, dont aucun lors de ses huit dernières rencontres.
Pour illustrer jusqu’à quel point Marleau aime les départs explosifs, il faut aussi souligner que lors du début des séries éliminatoires, il avait réussi un but dans chacune des quatre premières rencontres et dans cinq des six premières, avant d’être limité à un dossier de 0–2-2 lors des cinq dernières parties des séries des Sharks.
Marleau, qui fut le 1er choix des Sharks, le deuxième au total lors du repêchage de 1997, présente une fiche de 411–461-872 en 1174 matchs depuis son entrée dans le circuit en 1997–1998 et il devrait être en mesure d’atteindre le plateau des 500 buts et des 500 points lors des prochaines saisons.
Il a une fiche de 5–9-14 avec un différentiel de plus neuf en 18 matchs à vie contre les Bruins de Boston, dont 3–6-9 en neuf matchs disputés au TD Garden.
Les Sharks tenteront de poursuivre leur série de succès au TD Garden de Boston
Soulignons que les Sharks de San Jose, qui seront au Centre Bell, samedi soir et qui disputent aujourd’hui le 2e match d’une série de cinq de suite à l’étranger, tenteront de poursuivre leur bel élan qu’ils ont eu lors des dernières années au TD Garden de Boston, eux qui ont un dossier de 4–0-1 (une nulle) lors de leurs cinq derniers matchs disputés sur la patinoire des Bruins, subissant leur dernier revers (5–2), le 23 décembre 2002.
Soulignons qu’avant cette série de succès, les Sharks avaient présenté un dossier de 0–7-2 (0) lors de leurs neuf premiers matchs sur la glace de la formation de Claude Julien.
Ils ont un dossier de 3–0-1 pour sept points lors de leurs quatre premiers matchs à l’étranger cette saison, eux qui ont signé un gain de 1–0, en tirs de barrage, face aux Red Wings de Detroit, lundi soir, au Joe Louis Arena.
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Martin Brodeur affrontera-t-il sa bête noire ?
Il a une fiche perdante de 6-12-0 contre les Canucks de Vancouver
Dans tous les sports, il existe des choses qui sont difficiles à comprendre et qui demeurent plus ou moins inexplicables et on peut dire que le gardien Martin Brodeur, des Devils du New Jersey a une facette du genre lors de sa glorieuse carrière.
En effet, le détenteur de plusieurs records de l’histoire de la LNH, qui présente un rendement de 669–382-105 (45), en 1224 rencontres, a toujours connu des difficultés contre les Canucks de Vancouver, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 6–12-0 (0) avec une moyenne de 2,86, un blanchissage et une piètre efficacité de ,878 en 18 rencontres, seule équipe du circuit contre laquelle il présente une fiche perdante.
Soulignons que les Red Wings de Detroit sont la seule autre équipe contre laquelle il n’a pas une fiche gagnante, étant 9–9-1 avec une moyenne de 2,20, deux blanchissages et une efficacité de ,914 en 19 matchs, ce qui est très bon, car on sait que depuis une vingtaine d’années, la formation de la ville de l’automobile a été la meilleure de la LNH.
Maintenant âgé de 41 ans, il sera quasi-impossible pour Brodeur de terminer sa carrière avec une fiche victorieuse contre les Canucks de Vancouver, car il est de plus en plus près de la porte de sortie.
Auteur d‘une fiche de 0–2-2 avec une haute moyenne de 3,40 et une piètre efficacité de ,865 en quatre matchs cette saison, Brodeur remportera-t-il sa première victoire, s‘il était confronté à sa bête noire, lors du match de ce soir ?
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