Quel rendement pour Patrice Bergeron sur les mises en jeu en éliminatoires !

Il a un rendement de 61,56% et a remporté 27 mises en jeu dans le match de mercredi

Tout comme lors de la saison régulière, l’attaquant Patrice Bergeron, des Bruins de Boston est un joueur important durant les éliminatoires, lui qui est vraiment plus que dominant sur les mises en jeu.



Le sous-estimé joueur de la formation de Claude Julien, qui présente une fiche de 6–6-12 avec un différentiel de plus quatre et deux buts victorieux (les deux en prolongation), est vraiment exceptionnel sur les mises en jeu, lui qui est au premier rang des présentes éliminatoires, affichant une moyenne de 61,56% (237 gains sur un total de 385 mises en jeu), la meilleure du circuit, devant Logan Couture, des Sharks de San Jose, dont la moyenne est de 60,32%, ayant gagné 76 mises en jeu sur un total de 126 lors de ses 11 matchs disputés.

Dans le match de mercredi soir, Bergeron a été à son meilleur car il a gagné pas moins de 27 de ses 41 mises en jeu, une efficacité de 65,86%, alors que le reste de l’équipe a été plus qu’ordinaire, ne gagnant que 31 des 73 autres mises en jeu, une efficacité de 42,47%.

Durant le calendrier régulier, Bergeron avait également dominé la LNH, terminant avec une efficacité 62,10%, ayant gagné un total de 549 mises en jeu sur 884 lors de ses 42 rencontres disputées.

Il avait devancé Jonathan Toews des Blackahwks de Chicago …

Soulignons que Bergeron avait terminé devant son rival Jonathan Toews de Chicago, lui aussi un maître à ce chapitre depuis quelques saisons, lui qui avait présenté une efficacité de 59,91%, gagnant 559 mises en jeu sur une possibilité de 933 en 47 rencontres.

Par contre, dans les présentes éliminatoires, Toews, qui a de la difficulté à se mettre en marche en attaque, affiche un rendement de 52,99% (213 gains sur un total de 402 mises en jeu), ce qui n’est pas si mal, mais qui lui vaut seulement le 17e rang à ce chapitre.

Lorsque les Blackhawks de Chicago avaient gagné la Coupe Stanley en 2009–2010, Toews avait terminé au 3e rang des éliminatoires, affichant une efficacité de 60,22%, gagnant 277 de ses 460 mises en jeu lors de ses 22 matchs disputés.

Ce rendement ressemblait vraiment à celui qu’avait présenté Patrice Bergeron lorsque les Bruins de Boston avaient gagné la Coupe Stanley en 2010–2011, car ce dernier avait présenté une efficacité de 60,16% (299 gains sur un total de 497 mises en jeu) en 23 matchs, la 3e meilleure du circuit également.

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Les Bruins ont été victimes de leur propre médecine !

Ils ont concédé un retour victorieux aux Blackhawks

On peut dire que les Bruins de Boston ont été victimes de leur propre médecine lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley et pas d’une mince façon !



En effet, la formation dirigée par Claude Julien, qui avait effectué un retour-miracle lors du septième match de la première série contre les Maple Leafs de Toronto, a subi le même sort lors de cette première confrontation face aux Blackhawks de Chicago, mercredi soir, au United Center.

Les Bruins, qui menaient 2 à 1 au début du troisième vingt et qui avaient gonflé cette avance à 3 à 1, grâce à un but de Patrice Bergeron, en avantage numérique, à 6:09 et les joueurs pensaient que tout était dans la poche, mais ce fut une grave erreur, car les Blackhawks ont répliqué avec des buts de Dave Bolland (son 1er des séries), à 8:00 et de Johnny Oduya, à 12:14 pour ainsi créer l’égalité et pousser le match en prolongation.

Les Bruins n’ont pas été en mesure de profiter de deux pénalités infligées aux Blackhawks dans le surtemps, car ces derniers ont été pénalisés pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire en deux occasions plutôt qu’une, à 12:08 de la première période de prolongation et à 19:07 de la période suivante et par le fait même, ils devaient débuter la troisième prolongation avec un désavantage d’un joueur pour 1:07, ce qui mettait beaucoup de pression sur le gardien et l’équipe.

Comble de malheur pour les Bruins, ils ont vu le jeune Andrew Shaw marquer le but victorieux à 12:08 de la troisième prolongation, donnant un précieux gain à la troupe de Joel Quenneville.

C’est la deuxième fois que les Bruins perdaient une avance alors qu’ils menaient après deux périodes dans les présentes éliminatoires, eux qui lors du match du 23 mai dernier, menaient 2 à 1 au début du 3e vingt, mais avaient vu les Rangers créer l’égalité 2–2 et après avoir pris les devants 3 à 2, ils avaient encore flanché, concédant le but égalisateur à Brian Boyle à 10:00 pour s’incliner à 7:03 de la première prolongation, sur un filet de Chris Kreider.

Un scénario inversé du match du 13 mai dernier contre les Maple Leafs …

Ce match de jeudi était l’inverse de celui du 13 mai dernier, alors que les Bruins avaient remporté un gain dramatique de 5–4 en prolongation, car ces derniers qui accusaient un retard de 4 à 1 au milieu de la troisième période, avaient effectué une remontée spectaculaire pour signer un gain dans ce match et aussi dans la série.

On pensait bien que lorsque Nazem Kadri a marqué à 5:29 de la 3e période et gonflé l’avance des Maple Leafs à 4 à 1 que tout était terminé pour les Bruins, mais des buts de Nathan Horton (9:18), Milan Lucic (18:38) et Patrice Bergeron (19:09) ont fait en sorte que le match s’était rendu en prolongation et le filet de Bergeron à 6:05 a permis aux Bruins de remporter ce duel et ainsi d’atteindre la demi-finale de l’Association de l’Est.

Comment réagiront les Bruins après cette défaite crève-coeur de mercredi soir ?

Avant cette défaite, ils avaient une fiche de 9–1 lors des 10 derniers matchs disputés dans les éliminatoires, incluant le dernier de la spectaculaire première ronde face aux Maple Leafs de Toronto

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