Bernier taillé sur mesure pour l'Est
Hockey vendredi, 29 févr. 2008. 15:20 dimanche, 15 déc. 2024. 16:35
BUFFALO - Francis Bouillon est convaincu que les Sabres de Buffalo viennent de réaliser un bon coup avec l'acquisition de Steve Bernier des Sharks de San Jose. Bouillon passe ses étés à Québec où il a l'occasion de s'entraîner en compagnie de professionnels. Bernier fait partie du groupe.
"On joue ensemble dans une ligue d'été. Il est dominant", raconte Bouillon qui doit bien concéder six pouces et quelque 30 livres à Bernier, un colosse de six pieds deux pouces et 225 livres.
Le défenseur du Canadien est d'avis que Bernier possède un style fait sur mesure pour l'Association Est.
"Je suis certain qu'il va bien s'adapter. Il est gros et fort en plus d'avoir un bon coup de patin."
A Buffalo, Bernier n'en finit plus de donner des entrevues, surtout après sa performance de deux buts et une passe à son premier match dans l'uniforme des Sabres, mercredi, face aux Predators de Nashville. Jusqu'ici, tout baigne dans l'huile après avoir absorbé le choc de la transaction.
"J'avoue avoir été déçu en apprenant la nouvelle. J'ai été repêché par les Sharks en 2003 et ça faisait cinq ans que j'étais dans l'organisation. Ca m'a affecté."
Il s'est toutefois vite ressaisi.
"Ca m'a pris 30 minutes, dit-il. Je me suis rendu compte que j'allais jouer plus souvent et que mon développement se ferait plus rapidement."
Pas facile à San Jose
A San Jose, l'entraîneur Ron Wilson n'est pas très patient envers les jeunes. Faut dire qu'il a le mandat de remporter la Coupe Stanley. Chez les Sharks, Bernier avait un temps d'utilisation légèrement supérieur à 13 minutes par match. Il a même sauté une rencontre récemment.
"C'est pas facile là-bas pour les jeunes. Mais je suppose que c'est partout pareil, fait valoir l'attaquant âgé de 22 ans. A San Jose, les vétérans sont plus à l'aise, ils ont l'habitude de parler aux entraîneurs."
Bernier n'en veut pas à Wilson.
"Il est ami avec tous les joueurs, il aime bien faire des blagues avec tout le monde."
Un accueil chaleureux
Bernier se disait inquiet durant le trajet San Jose-Buffalo. Il se demandait comment les partisans des Sabres allaient réagir à la suite du départ de Brian Campbell, un des joueurs les plus populaires chez les Sabres. La réponse n'a pas tardé.
"Des gens sont venus m'accueillir à l'aéroport. Je n'aurais jamais vu ça à San Jose. D'autres m'ont souhaité la bienvenue en attendant de prendre leur avion. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Ca m'a mis en confiance."
Bernier se retrouve maintenant dans une équipe qui lutte sa place en séries. C'est bien différent de San Jose.
"J'ai connu ça avec les Sharks, je suis déjà passé par là, rappelle-t-il. J'ai beaucoup appris de cette expérience. L'équipe qui va travailler le plus est celle qui aura le plus de chances de passer."
"On joue ensemble dans une ligue d'été. Il est dominant", raconte Bouillon qui doit bien concéder six pouces et quelque 30 livres à Bernier, un colosse de six pieds deux pouces et 225 livres.
Le défenseur du Canadien est d'avis que Bernier possède un style fait sur mesure pour l'Association Est.
"Je suis certain qu'il va bien s'adapter. Il est gros et fort en plus d'avoir un bon coup de patin."
A Buffalo, Bernier n'en finit plus de donner des entrevues, surtout après sa performance de deux buts et une passe à son premier match dans l'uniforme des Sabres, mercredi, face aux Predators de Nashville. Jusqu'ici, tout baigne dans l'huile après avoir absorbé le choc de la transaction.
"J'avoue avoir été déçu en apprenant la nouvelle. J'ai été repêché par les Sharks en 2003 et ça faisait cinq ans que j'étais dans l'organisation. Ca m'a affecté."
Il s'est toutefois vite ressaisi.
"Ca m'a pris 30 minutes, dit-il. Je me suis rendu compte que j'allais jouer plus souvent et que mon développement se ferait plus rapidement."
Pas facile à San Jose
A San Jose, l'entraîneur Ron Wilson n'est pas très patient envers les jeunes. Faut dire qu'il a le mandat de remporter la Coupe Stanley. Chez les Sharks, Bernier avait un temps d'utilisation légèrement supérieur à 13 minutes par match. Il a même sauté une rencontre récemment.
"C'est pas facile là-bas pour les jeunes. Mais je suppose que c'est partout pareil, fait valoir l'attaquant âgé de 22 ans. A San Jose, les vétérans sont plus à l'aise, ils ont l'habitude de parler aux entraîneurs."
Bernier n'en veut pas à Wilson.
"Il est ami avec tous les joueurs, il aime bien faire des blagues avec tout le monde."
Un accueil chaleureux
Bernier se disait inquiet durant le trajet San Jose-Buffalo. Il se demandait comment les partisans des Sabres allaient réagir à la suite du départ de Brian Campbell, un des joueurs les plus populaires chez les Sabres. La réponse n'a pas tardé.
"Des gens sont venus m'accueillir à l'aéroport. Je n'aurais jamais vu ça à San Jose. D'autres m'ont souhaité la bienvenue en attendant de prendre leur avion. Je ne m'attendais vraiment pas à ça. Ca m'a mis en confiance."
Bernier se retrouve maintenant dans une équipe qui lutte sa place en séries. C'est bien différent de San Jose.
"J'ai connu ça avec les Sharks, je suis déjà passé par là, rappelle-t-il. J'ai beaucoup appris de cette expérience. L'équipe qui va travailler le plus est celle qui aura le plus de chances de passer."