(PC) - Daniel Brière a un faible pour les biscuits. Samedi, le joueur de centre des Sabres de Buffalo est allé piger dans la cachette de maman, comme l'a imagé l'entraîneur Lindy Ruff.

Le spectaculaire but du revers que Brière a réussi en deuxième période faisait grandement jaser, après la victoire de 3-2 des Sabres aux dépens des Hurricanes de la Caroline.

"Pour utiliser l'expression d'une bonne connaissance, le haut du filet c'est l'endroit où maman cache la boîte de biscuits, a souligné Ruff. Daniel est un athlète doué. Plusieurs joueurs à sa place n'auraient pas touché la cible. Il a envoyé la rondelle dans la seule ouverture où elle pouvait pénétrer dans le but."

Le gardiens des Hurricanes, Cam Ward, n'a rien pu faire sur la séquence. Le disque lui est rapidement passé par-dessus l'épaule gauche.

"Je n'ai pas vu sur le coup que la rondelle était rentrée dans le but, a raconté Brière. C'est en voyant la réaction de mes coéquipiers que je l'ai réalisé. Je tentais seulement de viser le filet parce que je voyais un défenseur des Hurricanes (Bret Hedican) s'amener vers moi."

Le revers n'est pas l'arme favorite de Brière, en raison principalement de la courbe prononcée de son bâton.

"Vous ne me verrez pas réussir beaucoup de buts du revers. Je n'en ai pas marqué beaucoup au cours des dernières saisons, a-t-il fait remarquer. Je peux difficilement soulever la rondelle. Je me demande comment j'ai fait aujourd'hui."

Commentant par la suite le déroulement du premier match, Brière a souligné que les Sabres peuvent mieux jouer qu'ils l'ont fait.

"On a été impliqué dans plusieurs matchs serrés dernièrement, mais heureusement on a presque toujours trouvé une façon de tous les gagner."

Avant samedi, les cinq matchs de la série contre les Sénateurs d'Ottawa (quatre victoires, une défaite) avaient été réglés par l'écart d'un seul but.

"On a été lent à se mettre en marche en échec-avant en première période, a analysé Brière. Peut-être était-ce en raison de la longue période d'inactivité des deux équipes? On a vu la différence en deuxième. Moi le premier, j'avais de meilleures jambes. En troisième, on s'est trop replié en défense. C'est souvent une réaction normale quand vous détenez l'avance. On va devoir mieux protéger nos avances en troisième période."