Brière-Lecavalier, tout indique que le CH et les Flyers ont commis des erreurs

Les deux vétérans ne sont plus en mesure de suivre le rythme de la LNH

Lorsque les Flyers de Philadelphie et le Lightning de Tampa Bay ont décidé de racheter les contrats respectifs de Daniel Brière et de Vincent Lecavalier, il était difficile de croire que ces deux joueurs puissent produire comme lors de leurs belles années et la présente saison a tendance à prouver que le Canadien de Montréal et aussi les Flyers de Philadelphie ont pris les mauvaises décisions en signant ces deux joueurs.

En effet, les deux attaquants, qui avaient été ordinaires en 2012–2013, ont eu de la difficulté lors de la première moitié de cette saison 2013–2014.

En 31 matchs, Daniel Brière affiche un rendement de 7–6-13 avec un différentiel de moins deux, lui qui a raté plusieurs matchs en raison de blessures et qui a aussi été envoyé sur la galerie de la presse pour deux rencontres récemment.

Après avoir présenté un dossier de 0–2-2 avec un différentiel de moins six lors de ses 13 matchs disputés du 30 novembre au 29 décembre, il a été rayé de la formation pour les matchs du 31 décembre et du 2 janvier et lors de son retour, il a récolté trois points (2–1-3), dont deux buts, samedi soir, dans un revers de 4–3, en prolongation, contre les Sénateurs d’Ottawa, au Centre Bell et fut rayé de la feuille de pointage dans le gain de 2–1, face aux Panthers de la Floride, lundi soir, étant utilisé durant 12:12 minutes.

Auparavant, il avait été tenu en échec durant 10 matchs de suite (0–0-0), du 5 au 29 décembre, ce qui est ordinaire, quand on sait qu’il doit produire pour être utile à son équipe.

Ce match de trois points était son premier depuis celui du 18 février 2013, alors qu’il avait eu un dossier similaire (2–1-3), dans un gain de 7–0, face aux Islanders de New York, au Nassau Coliseum.

Lors de sa carrière, Brière, qui a eu 36 ans le 6 octobre dernier, a un dossier de 293–379-672 avec un différentiel de moins 20 en 878 matchs réguliers, lui qui n’a jamais gagné la Coupe Stanley.

Dans le cas de Vincent Lecavalier, qui a aussi raté plusieurs rencontres en raison de blessures, il n’est plus l’ombre du grand joueur de centre qui a été le premier choix de la LNH en 1998, car il a un rendement ordinaire de 9–7-16 avec un pitoyable différentiel de moins 10 en 29 rencontres.

Il a de la difficulté depuis plusieurs semaines, lui dont le dossier est de 0–2-2 avec un différentiel de moins cinq lors de ses neuf derniers matchs, son dernier but remontant au 27 novembre dernier, dans un revers de 4–2, face au Lightning de Tampa Bay, son ancienne équipe.

Soulignons que l’an dernier, Brière n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 6–10-16 avec un différentiel de moins 13 en 34 matchs, alors que Lecavalier avait présenté un dossier de 10–22-32 en 39 matchs.

Tout compte fait, le Canadien de Montréal et les Flyers de Philadelphie auraient dû y aller avec prudence avec ces deux joueurs, surtout qu’ils avaient été échaudés avec les dossiers de Scott Gomez, Tomas Kaberle, pour le Tricolore et Ilya Bryzgalov, en plus de Daniel Brière, chez les Flyers.

Lors de sa carrière, Lecavalier, qui aura 34 ans le 21 avril prochain (le lendemain du dimanche de Pâques) a un dossier de 392–498-890 avec un différentiel de moins 127, ce qui est horrible, en 1066 rencontres régulières et tout indique qu’il aura de la difficulté à atteindre le plateau des 1000 points, ce qui semblait être un objectif pour le premier choix de l’encan de 1998.

Lecavalier a obtenu beaucoup plus de temps de glace que Brière, car le grand joueur des Flyers a eu un temps d’utilisation de 16:20 contre seulement 12:37 pour le petit joueur du CH.

C’est le rendement de la deuxième moitié de la présente saison qui va nous donner la réponse aux questions de savoir si les deux équipes ont eu raison de signer ces deux joueurs pour des contrats de plus d’une saison.

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Claude Giroux, des Flyers de Philadelphie est en feu depuis quelques semaines

Après un difficile début, il a un dossier de 31 points lors de ses 27 derniers matchs

Suite à un départ misérable, tout indique que l’attaquant Claude Giroux, des Flyers de Philadelphie, a retrouvé sa confiance et son efficacité autour des filets adverses.



En effet, le capitaine de la formation dirigée par Craig Berube, qui affichait en date du 8 novembre, un dossier de 0–7-7 avec un pitoyable différentiel de moins 11 et un total de 31 tirs au but, lors de ses 15 premiers matchs, a rebondi avec brio, lui dont le rendement est de 12–19-31 avec un différentiel de plus 13 lors de ses 27 dernières rencontres disputées depuis le 9 novembre dernier.

Encore plus, lors de ses 11 dernières rencontres, il a un superbe dossier de 7–10-17 avec un différentiel de plus 12 et ce rendement a aidé les Flyers à présenter un rendement de 8–2-1 lors des 11 matchs.

Meneur de son équipe pour les points, cela lui fait un dossier global de 12–26-38 avec un différentiel de plus deux en 42 matchs, lui qui a été utilisé durant une moyenne de 21:15 minutes par rencontre, ce qui le place 7e rang de la LNH au chapitre des attaquants.

Avant cette explosion, il n’avait pas marqué lors de ses 21 derniers matchs réguliers

On peut dire que le présent début était la suite de sa mauvaise fin de 2012–2013, car il avait terminé avec un rendement de 0–6-6 avec un différentiel de moins un lors de ses six derniers matchs réguliers, son dernier but remontant au 15 avril dernier, dans un gain de 7–3, face au Canadien de Montréal, au Centre Bell, alors qu’il avait déjoué Carey Price, à 10:46 de la deuxième période.

Cela lui faisait un dossier global de 0–13-13 avec un différentiel de moins 12 lors de ses 21 derniers matchs réguliers, avant de trouver le fond du filet lors du match du 9 novembre dernier, un gain de 4–2, face aux Oilers d’Edmonton, au Wells Fargo Center.

Giroux, qui aura 26 ans le 12 janvier prochain et qui fut le premier choix des Flyers et le 22e au total du repêchage de 2006 et qui fut le meneur de l’équipe avec 48 points l’an dernier (fiche de 13–35-48), avait été blessé à un poignet durant l’été et cette blessure avait affecté son rendement en début de saison, lui qui en 2011–2012, avait présenté un dossier superbe de 28–65-93 en 77 matchs (au 3e rang du circuit) et qui avait été utilisé durant 21:33 minutes, alors que l’an dernier, ce fut un temps d’utilisation de 21:10 en 48 matchs et 21:15 cette saison.

Il présente une fiche à vie de 103–226-329 avec un différentiel de plus 20 en 375 matchs réguliers, dont 6–16-22 en 26 matchs contre les Devils du New Jersey (dont 0–0-0 en deux matchs cette année), les adversaires des Flyers lors du match de ce soir, au Prudential Center et il a un rendement de 7–6-13 en 17 matchs contre le Canadien de Montréal (dont 1–1-2 lors du gain de 2–1, du 12 décembre dernier), l’équipe qu’il affrontera demain, au Wells Fargo Center.

Soulignons que le match de ce soir est très important pour les Flyers et les Devils, qui luttent pour une place dans les séries éliminatoires et ce fut très serré lors des deux premiers affrontements, les Flyers ayant gagné 1–0, le 2 novembre, sur la patinoire des Devils et ces derniers ayant blanchi leurs adversaires 3–0 (dont un filet désert), le 7 novembre, sur la patinoire de ces derniers.

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Quel rendement pour James Neal des Penguins de Pittsburgh !

Il a une moyene de 1,42 point par match, derrière Crosby, qui est à 1,43

C’est vraiment un rendement extraordinaire que présente l’attaquant James Neal, des Penguins de Pittsburgh, surtout depuis son retour au jeu, suite à une blessure en début de saison.

En effet, l’ex-joueur des Stars de Dallas, qui a excellé lors des deux dernières saisons, affiche un rendement de 16–18-34 avec un différentiel de plus six en seulement 24 matchs.

On sait qu’il avait participé au match d’ouverture, le 3 octobre dernier, mais suite à une blessure lors de cette rencontre, il avait raté les 15 matchs suivants et était revenu au jeu le 9 novembre, dans un revers de 2–1, face aux Blues de St. Louis, au Scottrade Center.

Par la suite, il a aussi raté cinq rencontres en raison d’une suspension imposée suite à un geste contre Brad Marchand, des Bruins de Boston, le 7 décembre, au TD Garden.

Cela fait en sorte qu’il a raté pas moins de 20 des 44 rencontres des Penguins cette saison et après avoir présenté une fiche de 1–2-3 avec un différentiel de moins quatre lors de ses six premiers matchs, il a vraiment explosé, car il affiche un superbe dossier de 15–16-31 avec un différentiel de plus 10 lors de ses 18 derniers matchs disputés depuis le 20 novembre dernier, récoltant au moins un point en 15 occasions lors de cette séquence extraordinaire.

Sa moyenne est aussi bonne que celle de Sidney Crosby !

Ce qui est impressionnant sur la fiche de Neal est qu’il a une moyenne de 1,42 point par match cette saison et cette moyenne est presque aussi élevée que celle de Sidney Crosby, qui se retrouve avec un rendement de 1,43 point par rencontre, affichant un dossier de 23–40-63 en 44 rencontres.

Qui aurait pensé qu’une telle chose pouvait être possible ?

On peut dire que James Neal, qui a eu 26 ans le 3 septembre dernier, a été une bonne transaction pour les Penguins de Pittsburgh, car après avoir été le 2e choix des Stars de Dallas, le 33e au total du repêchage de 2005, il a été obtenu avec le défenseur Matt Niskanen, en retour du défenseur Alex Goligoski, le 21 février 2011.

Pourtant, il avait connu un début difficile avec les Penguins, car le joueur de 6’02’’ et de 210 livres, n’avait pu faire mieux qu’un dossier de 1–5-6 lors de ses 20 premiers matchs avec l’équipe, à la fin de la saison 2010–2011, mais il avait rebondi avec un dossier de 40–41-81 en 80 matchs en 2011–2012 et de 21–15-36 en 40 matchs l’an dernier.

Cela lui fait un rendement de 77–74-151 lors de ses 144 derniers matchs disputés depuis le début de la saison 2011–2012.

Il tentera de poursuivre sur sa présente lancée, en affrontant les Canucks de Vancouver, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 4–3-7 en 12 matchs, dont 3–3-6 en sept matchs au Rogers Arena.

Encore plus, il a un dossier de 12–8-20 en 13 matchs à l’étranger cette saison (contre 4–10-14 en 11 matchs locaux), une moyenne de près d’un but par rencontre (.923), ce qui est exceptionnel.

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