Bruno Gervais vit dans l'incertitude
Hockey jeudi, 10 févr. 2011. 18:48 samedi, 14 déc. 2024. 20:44
MONTRÉAL - Affirmant connaître une «saison frustrante» sur le plan personnel, Bruno Gervais ne sait pas ce que l'avenir lui réserve chez les Islanders de New York. Le défenseur québécois se demande, en fait, s'il figure dans les plans d'avenir de l'organisation.
Pourrait-il changer de camp avant la date limite des transactions dans la LNH, le 28 février? Gervais hausse les épaules quand on lui pose la question.
«Je n'en ai pas la moindre idée», avance-t-il, en précisant qu'il n'a pas demandé aux dirigeants qu'on l'échange.
Mais disons que le défenseur mascoutain âgé de 26 ans n'a pas le sentiment d'être très désiré.
«Il y a des fois où on vient me dire qu'on est satisfait de mon jeu, mais on me retranche à la rencontre suivante, a-t-il confié. Je ne sais pas trop quoi penser. C'est dur à décoder comme message.»
Écoulant sa dernière saison contractuelle à un salaire de 900 000 $ US, Gervais était de retour dans la formation, jeudi, après avoir été laissé de côté dans deux matchs de suite. Il avait pris part aux 10 rencontres précédentes.
En début de saison, l'entraîneur Scott Gordon n'avait pas fait appel à ses services dans les neuf premiers matchs des Islanders. Gordon a été remplacé par Jack Capuano, le 15 novembre.
Gervais, un défenseur à caractère défensif, a disputé 33 matchs, montrant quatre passes à son dossier, en plus d'un différentiel de moins-11 en défense. Il pourrait obtenir le statut de joueur autonome avec restrictions à la fin de la campagne, sa sixième à New York.
«Je garde le moral et je ne me plains pas, a-t-il résumé. Je fais ce qu'on me demande: je suis sérieux et je m'entraîne fort. J'encourage les gars et j'essaie d'être un bon coéquipier. Je ne veux pas qu'on dise que j'ai une mauvaise attitude.»
La malédiction DiPietro
La situation en est rendue loufoque. Les Islanders sont un cimetière de gardiens cette saison. On pourrait presque parler de la malédiction DiPietro. Al Montoya, qu'on vient d'acquérir de l'organisation des Coyotes de Phoenix, sera le sixième qu'on utilisera cette saison, une marque d'équipe.
Il succèdera aux Dwayne Roloson, échangé au Lightning de Tampa Bay le 1er janvier, Rick DiPietro, Nathan Lawson, Kevin Poulin et Mikko Koskinen. Lawson, Poulin et Koskinen sont trois recrues.
Poulin est le dernier qui est tombé au combat, mardi. Le Québécois s'est blessé à la rotule d'un genou en perdant l'équilibre dans une fissure sur la glace pendant la période de réchauffement, avant la rencontre contre les Maple Leafs de Toronto.
Il devra être opéré et sa saison est terminée. Poulin, âgé de 20 ans, devait avoir le soutien de plusieurs membres de sa famille et amis, à l'occasion de sa première visite au Centre Bell.
Quelques jours auparavant, DiPietro a été mis K.-O. par un retentissante gauche de Brent Johnson, des Penguins de Pittsburgh, au cours d'une bagarre entre gardiens.
La guigne s'acharne sur DiPietro depuis qu'il a paraphé un faramineux contrat de 15 ans pour 67,5 millions $, le 12 septembre 2006. Aux prises avec de nombreuses blessures, il n'a disputé que 159 rencontres en six saisons.
«Nous sommes réellement malchanceux depuis quelques saisons, a souligné Gervais. Cette saison, de perdre cinq gardiens comme ça, disons que c'est assez exceptionnel.»
Pourrait-il changer de camp avant la date limite des transactions dans la LNH, le 28 février? Gervais hausse les épaules quand on lui pose la question.
«Je n'en ai pas la moindre idée», avance-t-il, en précisant qu'il n'a pas demandé aux dirigeants qu'on l'échange.
Mais disons que le défenseur mascoutain âgé de 26 ans n'a pas le sentiment d'être très désiré.
«Il y a des fois où on vient me dire qu'on est satisfait de mon jeu, mais on me retranche à la rencontre suivante, a-t-il confié. Je ne sais pas trop quoi penser. C'est dur à décoder comme message.»
Écoulant sa dernière saison contractuelle à un salaire de 900 000 $ US, Gervais était de retour dans la formation, jeudi, après avoir été laissé de côté dans deux matchs de suite. Il avait pris part aux 10 rencontres précédentes.
En début de saison, l'entraîneur Scott Gordon n'avait pas fait appel à ses services dans les neuf premiers matchs des Islanders. Gordon a été remplacé par Jack Capuano, le 15 novembre.
Gervais, un défenseur à caractère défensif, a disputé 33 matchs, montrant quatre passes à son dossier, en plus d'un différentiel de moins-11 en défense. Il pourrait obtenir le statut de joueur autonome avec restrictions à la fin de la campagne, sa sixième à New York.
«Je garde le moral et je ne me plains pas, a-t-il résumé. Je fais ce qu'on me demande: je suis sérieux et je m'entraîne fort. J'encourage les gars et j'essaie d'être un bon coéquipier. Je ne veux pas qu'on dise que j'ai une mauvaise attitude.»
La malédiction DiPietro
La situation en est rendue loufoque. Les Islanders sont un cimetière de gardiens cette saison. On pourrait presque parler de la malédiction DiPietro. Al Montoya, qu'on vient d'acquérir de l'organisation des Coyotes de Phoenix, sera le sixième qu'on utilisera cette saison, une marque d'équipe.
Il succèdera aux Dwayne Roloson, échangé au Lightning de Tampa Bay le 1er janvier, Rick DiPietro, Nathan Lawson, Kevin Poulin et Mikko Koskinen. Lawson, Poulin et Koskinen sont trois recrues.
Poulin est le dernier qui est tombé au combat, mardi. Le Québécois s'est blessé à la rotule d'un genou en perdant l'équilibre dans une fissure sur la glace pendant la période de réchauffement, avant la rencontre contre les Maple Leafs de Toronto.
Il devra être opéré et sa saison est terminée. Poulin, âgé de 20 ans, devait avoir le soutien de plusieurs membres de sa famille et amis, à l'occasion de sa première visite au Centre Bell.
Quelques jours auparavant, DiPietro a été mis K.-O. par un retentissante gauche de Brent Johnson, des Penguins de Pittsburgh, au cours d'une bagarre entre gardiens.
La guigne s'acharne sur DiPietro depuis qu'il a paraphé un faramineux contrat de 15 ans pour 67,5 millions $, le 12 septembre 2006. Aux prises avec de nombreuses blessures, il n'a disputé que 159 rencontres en six saisons.
«Nous sommes réellement malchanceux depuis quelques saisons, a souligné Gervais. Cette saison, de perdre cinq gardiens comme ça, disons que c'est assez exceptionnel.»