Burrows s'illustre avec les Canucks
Vancouver Canucks vendredi, 24 avr. 2009. 18:57 jeudi, 12 déc. 2024. 04:37
Par Éric Leblanc - Tout comme les Bruins de Boston et les Red Wings de Detroit, les Canucks de Vancouver profitent actuellement d'un congé bien mérité puisqu'ils ont éliminé les Blues de St. Louis en quatre parties, grâce à un but en prolongation du Québécois Alex Burrows, mardi.
Burrows a mis fin au parcours éliminatoire des Blues quand il a surpris le gardien Chris Mason avec seulement 19 secondes à écouler à la première période supplémentaire.
«J'étais vraiment content», raconte l'attaquant de 28 ans en entrevue. «On savait que ça ne serait pas facile contre les Blues. «En prolongation, nous étions en bonne posture pour balayer la série surtout de la manière dont Roberto (Luongo) jouait.»
Même s'il a déjà compté trois buts depuis le début des séries et qu'il joue un rôle clé sur le premier trio des Canucks avec les jumeaux Daniel et Henrik Sedin, Burrows refuse de prendre tout le crédit qui lui revient.
«Quand j'ai pris possession de la rondelle, tout ce que je voulais était de décocher un lancer pour que mes coéquipiers obtiennent un retour. Les Sedin fonçaient vers le filet et j'ai été chanceux que la rondelle se retrouve dans le filet», explique-t-il humblement.
Signe du destin ou non, Burrows avait lancé un petit message à ses coéquipiers avant le début de la prolongation. «C'est le moment de la prolongation les gars, c'est là que les légendes se forment.»
Burrows était soulagé de marquer le but de la victoire puisqu'il avait manqué deux autres occasions de marquer durant cette prolongation. «J'ai été chanceux que ça fonctionne à ma troisième occasion», souligne celui qui s'est construit une belle réputation à travers la LNH.
Ce balayage aux dépens des Blues permet donc à la troupe d'Alain Vigneault de profiter d'une pause fort agréable.
«On est content de profiter de ce congé étant donné que quelques-uns de nos joueurs avaient des petits bobos. C'était une série physique contre les Blues et on ne pensait jamais les balayer, mais nous avons été capables de compter des gros buts et notre gardien a réussi plusieurs arrêts clés», précise Burrows.
Les Canucks ne craignent pas que ce repos puisse freiner leurs ardeurs, ils voient plutôt cette pause comme un avantage.
«On sait que c'est important d'avoir du repos si on veut se rendre loin en séries. Ça devrait nous permettre d'avoir une formation complète et beaucoup d'énergie pour jouer une grosse série», prévoit l'athlète originaire de Pincourt.
Pour le moment, personne ne saute les étapes dans le camp des Canucks. La concentration se porte uniquement vers le prochain adversaire et non vers la coupe Stanley.
«Nous n'avons pas ciblé d'adversaire en particulier. Nous allons sans doute affronter les Flames de Calgary ou les Blackhawks de Chicago. On sait qu'on fera face à une excellente équipe, mais nous avons eu du succès contre eux cette année. Nous sommes confiants de pouvoir battre n'importe quel adversaire», lance Burrows avec conviction.
L'excellent gardien Roberto Luongo n'est pas étranger à cette confiance qui habite les Canucks. Luongo a démontré qu'il est au sommet de son art depuis le début des séries. Il a brillé face aux Blues en cédant à seulement cinq occasions sur 131 lancers.
«C'est certain que ça nous donne un élément de confiance de plus lorsque Roberto joue ainsi. Nous avons réussi à tuer trois désavantages numériques deux hommes durant la série et c'est en grande partie grâce à lui. Il a été notre meilleur joueur en infériorité numérique. Il est dans sa zone et plusieurs bonnes choses peuvent arriver quand c'est le cas», avoue Burrows.
Les succès de la formation canadienne passent aussi par le rendement offensif des jumeaux Sedin. En quatre matchs, ils n'ont pas déçu puisque Daniel a obtenu deux buts et trois aides comparativement à un but et trois passes pour Henrik.
Burrows s'entend tellement bien avec les deux attaquants qu'on pourrait le méprendre pour le troisième frère Sedin.
«J'adore jouer avec eux, ils sont extraordinaires et quand ils sont en possession de la rondelle, ils sont aussi bons que n'importe qui dans la LNH. J'essaie de leur donner la rondelle le plus souvent possible pour me diriger vers le filet et quand ils me repèrent en zone offensive j'essaie de battre le gardien», évoque Burrows en toute simplicité.
Tout fonctionne à merveille pour Burrows maintenant, mais la route vers la LNH n'a pas été de tout repos. Burrows a gravi les échelons un à la fois en passant même par la Ligue de la côte Est et la Ligue de hockey junior AAA du Québec.
La carrière de Burrows a fait un pas de géant pendant la saison 2008-09. Le numéro 14 des Canucks a récolté 28 buts et 23 aides en 82 parties et il s'est établi comme l'un des rouages essentiels de son équipe.
D'ailleurs, l'entraîneur Alain Vigneault a été élogieux à plusieurs occasions envers son combatif attaquant. «C'est l'une des belles histoires du hockey, un exemple de persévérance. Dans notre vestiaire, il est respecté de ses coéquipiers étant donné qu'il a passé par de nombreuses expériences. Il est aussi très apprécié par ses entraîneurs», a confié l'entraîneur québécois plus tôt cette saison.
*Avec la collaboration de Nicolas-Étienne Côté
Burrows a mis fin au parcours éliminatoire des Blues quand il a surpris le gardien Chris Mason avec seulement 19 secondes à écouler à la première période supplémentaire.
«J'étais vraiment content», raconte l'attaquant de 28 ans en entrevue. «On savait que ça ne serait pas facile contre les Blues. «En prolongation, nous étions en bonne posture pour balayer la série surtout de la manière dont Roberto (Luongo) jouait.»
Même s'il a déjà compté trois buts depuis le début des séries et qu'il joue un rôle clé sur le premier trio des Canucks avec les jumeaux Daniel et Henrik Sedin, Burrows refuse de prendre tout le crédit qui lui revient.
«Quand j'ai pris possession de la rondelle, tout ce que je voulais était de décocher un lancer pour que mes coéquipiers obtiennent un retour. Les Sedin fonçaient vers le filet et j'ai été chanceux que la rondelle se retrouve dans le filet», explique-t-il humblement.
Signe du destin ou non, Burrows avait lancé un petit message à ses coéquipiers avant le début de la prolongation. «C'est le moment de la prolongation les gars, c'est là que les légendes se forment.»
Burrows était soulagé de marquer le but de la victoire puisqu'il avait manqué deux autres occasions de marquer durant cette prolongation. «J'ai été chanceux que ça fonctionne à ma troisième occasion», souligne celui qui s'est construit une belle réputation à travers la LNH.
Ce balayage aux dépens des Blues permet donc à la troupe d'Alain Vigneault de profiter d'une pause fort agréable.
«On est content de profiter de ce congé étant donné que quelques-uns de nos joueurs avaient des petits bobos. C'était une série physique contre les Blues et on ne pensait jamais les balayer, mais nous avons été capables de compter des gros buts et notre gardien a réussi plusieurs arrêts clés», précise Burrows.
Les Canucks ne craignent pas que ce repos puisse freiner leurs ardeurs, ils voient plutôt cette pause comme un avantage.
«On sait que c'est important d'avoir du repos si on veut se rendre loin en séries. Ça devrait nous permettre d'avoir une formation complète et beaucoup d'énergie pour jouer une grosse série», prévoit l'athlète originaire de Pincourt.
Pour le moment, personne ne saute les étapes dans le camp des Canucks. La concentration se porte uniquement vers le prochain adversaire et non vers la coupe Stanley.
«Nous n'avons pas ciblé d'adversaire en particulier. Nous allons sans doute affronter les Flames de Calgary ou les Blackhawks de Chicago. On sait qu'on fera face à une excellente équipe, mais nous avons eu du succès contre eux cette année. Nous sommes confiants de pouvoir battre n'importe quel adversaire», lance Burrows avec conviction.
L'excellent gardien Roberto Luongo n'est pas étranger à cette confiance qui habite les Canucks. Luongo a démontré qu'il est au sommet de son art depuis le début des séries. Il a brillé face aux Blues en cédant à seulement cinq occasions sur 131 lancers.
«C'est certain que ça nous donne un élément de confiance de plus lorsque Roberto joue ainsi. Nous avons réussi à tuer trois désavantages numériques deux hommes durant la série et c'est en grande partie grâce à lui. Il a été notre meilleur joueur en infériorité numérique. Il est dans sa zone et plusieurs bonnes choses peuvent arriver quand c'est le cas», avoue Burrows.
Les succès de la formation canadienne passent aussi par le rendement offensif des jumeaux Sedin. En quatre matchs, ils n'ont pas déçu puisque Daniel a obtenu deux buts et trois aides comparativement à un but et trois passes pour Henrik.
Burrows s'entend tellement bien avec les deux attaquants qu'on pourrait le méprendre pour le troisième frère Sedin.
«J'adore jouer avec eux, ils sont extraordinaires et quand ils sont en possession de la rondelle, ils sont aussi bons que n'importe qui dans la LNH. J'essaie de leur donner la rondelle le plus souvent possible pour me diriger vers le filet et quand ils me repèrent en zone offensive j'essaie de battre le gardien», évoque Burrows en toute simplicité.
Tout fonctionne à merveille pour Burrows maintenant, mais la route vers la LNH n'a pas été de tout repos. Burrows a gravi les échelons un à la fois en passant même par la Ligue de la côte Est et la Ligue de hockey junior AAA du Québec.
La carrière de Burrows a fait un pas de géant pendant la saison 2008-09. Le numéro 14 des Canucks a récolté 28 buts et 23 aides en 82 parties et il s'est établi comme l'un des rouages essentiels de son équipe.
D'ailleurs, l'entraîneur Alain Vigneault a été élogieux à plusieurs occasions envers son combatif attaquant. «C'est l'une des belles histoires du hockey, un exemple de persévérance. Dans notre vestiaire, il est respecté de ses coéquipiers étant donné qu'il a passé par de nombreuses expériences. Il est aussi très apprécié par ses entraîneurs», a confié l'entraîneur québécois plus tôt cette saison.
*Avec la collaboration de Nicolas-Étienne Côté