Cam Ward, la carte cachée?
Buffalo Sabres jeudi, 18 mai 2006. 17:04 jeudi, 12 déc. 2024. 15:08
RALEIGH (PC) - Le jeune gardien Cam Ward pourrait s'avérer la carte cachée des Hurricanes de la Caroline en vue de la finale de l'Association Est les opposant aux Sabres de Buffalo, à compter de samedi après-midi. Ward n'a pas affronté les Sabres au cours des quatre duels entre les deux équipes en saison régulière, et le principal intéressé dit croire qu'il s'agit d'un avantage pour lui.
"C'est sûrement une bonne chose qu'ils (les Sabres) ne m'aient pas vu en saison régulière", a glissé Ward en esquissant un sourire, jeudi, au terme de la séance d'entraînement des Hurricanes au RBC Center.
"En contrepartie, j'avais le meilleur siège disponible dans l'amphithéâtre pour les voir à l'oeuvre, a-t-il continué. J'ai pu observer leurs joueurs, leur tendance dans le feu de l'action. C'est une équipe qui mise sur plusieurs attaquants talentueux, et qui présente un bel équilibre.
"On doit continuellement être alerte parce qu'ils peuvent frapper à tout moment, a souligné le gardien albertain. On l'a bien remarqué sur la séquence du but en infériorité numérique de Jason Pominville qui a éliminé les Sénateurs d'Ottawa en prolongation."
L'entraîneur des Hurricanes, Peter Laviolette, a aussi parlé en bien du jeune attaquant natif de Repentigny dans le point de presse qu'il a livré aux journalistes. De toute évidence, Pominville fait écarquiller les yeux de plusieurs personnes depuis le début des séries.
"Les Sabres ont déjà réussi cinq buts à court d'un joueur - cinq de plus que les Canes, a fait remarquer Laviolette. Oui, c'est une source de préoccupation pour nous. On sait qu'ils sont combatifs et qu'ils exercent de la pression. On va devoir minimiser les erreurs en attaque massive, éviter surtout de commettre des revirements en transportant la rondelle dans leur territoire."
Pas si semblables
Les observateurs avancent que les Hurricanes et les Sabres sont presque des copies conformes, mais Laviolette ainsi que les joueurs des Canes évitent de tomber dans le piège des comparaisons.
Fidèle au discours qu'il tient depuis le premier match des séries contre le Canadien, Laviolette préfère s'attarder sur son équipe. Appuyé en cela par le capitaine Rod Brind'Amour, qui a répété jeudi que "la façon de jouer de l'équipe a davantage à voir dans les succès qu'elle obtient que l'identité de ses adversaires".
"Nous sommes peut-être deux équipes ayant la même idéologie, soit celle de déstabiliser ses rivaux à l'aide de la vitesse, a noté Brind'Amour. Mais nous ne sommes pas tant semblables que cela si on analyse les forces individuellement", a-t-il poursuivi.
Le gardien Ward a admis que les deux équipes sont semblables en se sens qu'elles misent sur leur grande rapidité d'exécution, ajoutant du même souffle que "chaque équipe est différente, qu'elle a sa propre identité".
Le défenseur Aaron Ward a fait le plus grand rapprochement, en affirmant que les deux équipes sont implantées dans des marchés restreints, qu'elles ont chacune des attaquants rapides, des défenseurs qui ne sont pas des candidats pour l'obtention du trophée Norris ainsi que des gardiens recrues.
"Comme les Sabres sûrement, nous abordons cette autre étape avec confiance. J'estime que le rendement des unités spécialisées va faire la différence, au bout du compte. C'est souvent ce qui arrive en séries.
"Pour notre part, on est à notre mieux quand on respecte le plan de match établi, a-t-il résumé. On ne l'a pas fait dans les deux premiers matchs face au Canadien, et on a subi deux défaites. Et contre les Devils du New Jersey, l'indiscipline nous a coûté la quatrième rencontre."
"C'est sûrement une bonne chose qu'ils (les Sabres) ne m'aient pas vu en saison régulière", a glissé Ward en esquissant un sourire, jeudi, au terme de la séance d'entraînement des Hurricanes au RBC Center.
"En contrepartie, j'avais le meilleur siège disponible dans l'amphithéâtre pour les voir à l'oeuvre, a-t-il continué. J'ai pu observer leurs joueurs, leur tendance dans le feu de l'action. C'est une équipe qui mise sur plusieurs attaquants talentueux, et qui présente un bel équilibre.
"On doit continuellement être alerte parce qu'ils peuvent frapper à tout moment, a souligné le gardien albertain. On l'a bien remarqué sur la séquence du but en infériorité numérique de Jason Pominville qui a éliminé les Sénateurs d'Ottawa en prolongation."
L'entraîneur des Hurricanes, Peter Laviolette, a aussi parlé en bien du jeune attaquant natif de Repentigny dans le point de presse qu'il a livré aux journalistes. De toute évidence, Pominville fait écarquiller les yeux de plusieurs personnes depuis le début des séries.
"Les Sabres ont déjà réussi cinq buts à court d'un joueur - cinq de plus que les Canes, a fait remarquer Laviolette. Oui, c'est une source de préoccupation pour nous. On sait qu'ils sont combatifs et qu'ils exercent de la pression. On va devoir minimiser les erreurs en attaque massive, éviter surtout de commettre des revirements en transportant la rondelle dans leur territoire."
Pas si semblables
Les observateurs avancent que les Hurricanes et les Sabres sont presque des copies conformes, mais Laviolette ainsi que les joueurs des Canes évitent de tomber dans le piège des comparaisons.
Fidèle au discours qu'il tient depuis le premier match des séries contre le Canadien, Laviolette préfère s'attarder sur son équipe. Appuyé en cela par le capitaine Rod Brind'Amour, qui a répété jeudi que "la façon de jouer de l'équipe a davantage à voir dans les succès qu'elle obtient que l'identité de ses adversaires".
"Nous sommes peut-être deux équipes ayant la même idéologie, soit celle de déstabiliser ses rivaux à l'aide de la vitesse, a noté Brind'Amour. Mais nous ne sommes pas tant semblables que cela si on analyse les forces individuellement", a-t-il poursuivi.
Le gardien Ward a admis que les deux équipes sont semblables en se sens qu'elles misent sur leur grande rapidité d'exécution, ajoutant du même souffle que "chaque équipe est différente, qu'elle a sa propre identité".
Le défenseur Aaron Ward a fait le plus grand rapprochement, en affirmant que les deux équipes sont implantées dans des marchés restreints, qu'elles ont chacune des attaquants rapides, des défenseurs qui ne sont pas des candidats pour l'obtention du trophée Norris ainsi que des gardiens recrues.
"Comme les Sabres sûrement, nous abordons cette autre étape avec confiance. J'estime que le rendement des unités spécialisées va faire la différence, au bout du compte. C'est souvent ce qui arrive en séries.
"Pour notre part, on est à notre mieux quand on respecte le plan de match établi, a-t-il résumé. On ne l'a pas fait dans les deux premiers matchs face au Canadien, et on a subi deux défaites. Et contre les Devils du New Jersey, l'indiscipline nous a coûté la quatrième rencontre."