CALGARY - Michael Cammalleri a inscrit son deuxième but avec les Flames dans une défaite de 3-1 contre les Red Wings de Detroit, mardi soir à Calgary.

Voilà trois semaines que le Canadien a échangé Cammalleri aux Flames en retour notamment de Rene Bourque, et la poussière commence à retomber pour l'ancien numéro 13 du Tricolore.

Cammalleri semble avoir retrouvé le sourire avec sa nouvelle équipe. Il faut dire que l'adaptation s'est faite plus facilement pour l'attaquant âgé de 29 ans, puisqu'il connaît bien l'environnement des Flames, ayant joué à Calgary lors de la saison 2008-09.

« J'aime bien l'équipe que nous avons », avoue Cammalleri. « Je suivais les Flames à distance depuis deux ans et c'est certain que je suis familier avec le groupe de joueurs ici. »

Mardi soir, Cammalleri complétait une unité avec Olli Jokinen et Alex Tanguay. Ce dernier croit que Cammalleri est un joueur difficile à obtenir dans une transaction.

« Avec lui et Jarome (Iginla), nous avons plusieurs gars qui sont capables de produire », analyse Tanguay. « C'est ce que nous aurons besoin d'ici la fin de l'année. »

« Quand j'ai su que j'avais été échangé, c'est certain que de savoir que c'était à Calgary était parfait », ajoute le principal intéressé.

Cammalleri a profité de la dernière pause du match des étoiles pour se reposer, car les trois dernières semaines ont été plutôt éprouvantes. L'ex-numéro 13 du Canadien espère aider les Flames à participer aux séries, eux qui disputeront 18 de leurs 31 dernières rencontres à domicile.

« Je dois contribuer offensivement d'ici la fin de la saison et c'est ce que l'équipe attend de moi », reconnaît Cammalleri. « Mon seul objectif est de participer aux séries. »

Pour ce qui est de son séjour avec le Canadien, il n'en garde que de bons souvenirs et pas question de dire quoi que ce soit de mal sur Montréal et les partisans.

« Mes années à Montréal ont été fantastiques et je ne changerai pas d'idée là-dessus », prévient Cammalleri. « J'ai adoré mon séjour à Montréal avec le Canadien. »

Et en ce qui concerne Montréal et la réputation d'une ville qui pourrait faire peur à certains joueurs autonomes, Cammalleri a eu la savoureuse réplique suivante si jamais un joueur lui demandait son avis en vue de signer un contrat.

« Je lui dirai : ‘viens jouer à Calgary' », blague Cammalleri.

*D'après un reportage de Stéphane Leroux